Gentleman Jim
Réalisé par Raoul Walsh
Avec Errol Flynn, Alexis Smith, Ward Bond, Alan Hale Sr. ...
Année de sortie : 1942
Nationalité : États-Unis
Genre : Film de boxe
Durée : 1h44
Biopic sur James J. Corbett, jeune américain d'origine Irlandaise qui veut s'élever dans la société grâce a sa boxe.
Ah celui là je l'ai adoré.
On prend plaisir à voir ce petit arrogant reussir à chaque fois. Le "Gary Sue" originel.
Les combats sont excellents (aucune idée s'ils sont realistes ni meme choregraphiés, je dirais que non ), le meilleur celui sur la berge, plein de tension .
Ce film aura gardé son humour jusqu'au bout cette fois, la deprime de fin ca va comme ça.
Dans Gentleman Jim, la mise en scène n'est jamais mise en valeur, elle cherche constamment à être la plus juste possible. Gentleman Jim est un film rapide. Mais cette rapidité n'est jamais confondue avec de la précipitation et elle a toujours un sens logique : « action, action, action, que l’écran soit sans cesse rempli d’événements. Des choses logiques dans une séquence logique » (Walsh).
Bien d'accord, le "montage" est le point fort du film.
Film exceptionnel, à voir obligatoirement pour votre culture
Le 30 octobre 2024 à 00:00:59 :
Ah celui là je l'ai adoré.
Ouais moi aussi, celui-là (avec White Heat et le voleur de Bagdad) revisionnage pour moi mais j'avais oublié que c'était aussi génial, mon préféré de la sélection pour l'instant.
Elle vient d'où la citation ?
Wikipedia.
Merci.
Jacques Lourcelles sur le film :
Troisième des sept films de Walsh avec Errol Flynn, Gentleman Jim est sans doute, avec La Charge fantastique et Aventures en Birmanie, leur plus brillante collaboration. À travers la personnalité de l’acteur (dont il se plait à dégager d’autres aspects que Michael Curtiz qui venait de le diriger dans douze films dont le dernier fut l’inoubliable Aigle des mers) et à travers la personnalité de Corbett, Walsh dessine le portrait d’un homme ambitieux, culotté, rusé, vaniteux, insolent… chez qui l’appétit de vivre, extrêmement développé, est constamment à la recherche d’autres nourritures. C’est ce caractère polyvalent qui fait de lui un parfait héros walshien. Corbett veut devenir à la fois un citoyen respecté de la haute société de San Francisco, un grand boxeur et un acteur shakespearien… Refusant la spécialisation, il incarne un art de vivre où l’élégance et l’ironie sont essentielles, ne se fixant jamais de limite ni de but ultime à atteindre. Corbett-Flynn, vu par Walsh, est un artiste de la vie dont les défauts même sont si énormes qu’ils en deviennent des qualités et alimentent le courant d’énergie, ici toute positive, qui le traverse et le relie au monde. Son ambition, non dénuée de calcul, ignore cependant cette raideur, cette amertume, cette tension morose qui rendent tant d’ambitieux défaits et malheureux, alors même qu’ils ont atteints leur but. L’ambition de Corbett est joyeuse et en perpétuel mouvement. Pour la transcrire, Walsh use d’un style parfaitement classique, sans partis pris, qu’on verra aussi bien triompher dans un découpage en plans fixes (à la John Ford) que dans un découpage ultra-vif où les mouvements d’appareils abondent, où la caméra, sans jamais s’essouffler, épouse avec naturel les élans d’enthousiasme d’un héros en perpétuelle transformation. À la fin, au sommet de la gloire, il deviendrait presque humble dans la merveilleuse scène de son salut à John L. Sullivan, scène que Walsh a jugé suffisamment importante pour en consigner le dialogue dans ses mémoires, Un demi-siècle à Hollywood. Gentleman Jim demeure le film le plus heureux de Walsh et, à chaque vision nouvelle, on reste émerveillé par l’énergie qui s’en dégage, par sa vivacité et sa jeunesse miraculeuse.
Tout à fait réjouissant, c'est celui que j'ai préféré jusqu'à présent.
Le seul truc qui m'a fait un peu tiquer c'est l'abus des plans sur les personnages dans le public qui réagissent pendant le combat, mais bon c'est anecdotique.
Le 01 novembre 2024 à 10:02:30 :
Tout à fait réjouissant, c'est celui que j'ai préféré jusqu'à présent.
Le seul truc qui m'a fait un peu tiquer c'est l'abus des plans sur les personnages dans le public qui réagissent pendant le combat, mais bon c'est anecdotique.
C'est loin d'etre anecdotique ces plans justement de par leurs répetitions, de l'importance qu'ils prennent dans le montage de cette sequence. Lui qui s'interesse avant tout a l'action, ici c'est la réaction qui l'interesse, ca fait partie intégrante du combat.. Pas oublié ce plan ou Errol imite la posture de Ward Bond..
Moins fan du film que vous, mais ça reste un tres bon film et cette rétro Walsh est une régalade.
C'est ma faute, j'ai trop regardé d'émissions de télé alacon qui font le même genre de plan
Errol Flynn qui, à chaque pause entre deux rounds, s'inquiète de savoir s'il est bien coiffé, quand son adversaire est lui occupé à retrouver son souffle.
Pas mal, pas mal. Le plus léger des Walsh vus jusqu'ici, et ça fonctionne bien aussi !