Auteur, Dessinateur, Scénariste : Park Tae Joon
Éditeur original : Naver
Résumé :
Le personnage principal, Park Hyung Suk , est un petit gros moche qui se retrouve être le souffre-douleur de son lycée. Il est rentré dans une logique perverse où il pense que le fait qu’il soit pauvre et moche est la raison de sa situation et qu’il ne pourra jamais se sortir de cette spirale infernale. Il rejette la faute sur les autres jusqu’à insulter sa mère qui sacrifie tout pour lui .
Du coup il décide de fuir en changeant de quartier et d’école. Alors qu’il s’installe dans sa « maison » payé par sa mère qui se met à bosser jours et nuits pour lui offrir cette seconde chance . Seulement, quand il se réveille il s’aperçoit qu’il a acquis un deuxième corps parfait (grand, beau, musclé et athlétique). Quand il est réveillé dans un corps, l’autre dort. Il ne peut pas rester trop longtemps dans une enveloppe charnelle car celle-ci s’épuise et doit à son tour dormir.
Du coup il profite de cette chance pour que expérimenter la vie lycéenne avec ce corps d’Apollon tandis que le corps d’origine lui servira à gagner de l’argent grâce à un travail de nuit (tenant de magasin). Et « comme par hasard » avec sa nouvelle apparence il deviendra rapidement le centre d’attention et une des idoles de l’école. Il profite donc de cette aubaine pour découvrir les réalités d’une société où l’apparence joue un rôle primordial.
En parallèle, comme son travail de nuit est localisé près du lycée, il lui arrive de voir le vrai visage des personnes qui se montrent avenantes le jour mais suffisantes la nuit.
Mon avis :
A travers cette nouvelle vie scolaire du héros, l’auteur explore les différents sujets liés à l’apparence, la popularité, les codes sociaux, les diktats de beauté dans un pays où les opérations de chirurgie esthétique sont légions…. sans donner de leçons ou moraliser ses lecteurs. Il tente de peindre un monde qui peut être dur mais où il n’est pas impossible de se battre et de s’en sortir. Il n’y a pas de gentils ou de méchants mais des jeunes qui essaient de vivre leur vie comme ils peuvent. Les « beaux » ne sont pas tous des pourris gâtés et les « moches » ne sont pas tous des belles âmes. Chacun des personnages du manwha ont leur histoire, leur manière de voir le monde et d’interagir avec lui. Il est possible que vous éprouviez une gêne sur les premiers chapitres mais si vous vous accrochez vous découvrirez une perle. 
Note :
Dessin : 4/5 (les dessins s’améliorent au fil du temps)
Scénario : 5/5
Fréquence de sortie des chapitres: 3/5 (ils sortent souvent mais irrégulièrement)
Park Hyung Suk :
Le protagoniste. A travers lui nous découvrons les coulisses des relations sociales et l’évolution qu’il apporte de par son innocence ou ignorance (étant rentré très récemment dans la catégorie des « wow so f*cking handsome » il ne connait pas les codes de conduite et agit naturellement bousculant les conventions).
PS: Il existe une adaptation en drama. 
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