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Resident Evil : Degeneration - Damnation - Downfall 3D

Sujet : [Fic] Projet : Virus W
1
FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:05:15

Bonsoir tout le monde !
Ce soir j'ai le plaisir de vous présenter ma toute nouvelle création : une fic sur Resident Evil !
Je vous laisse deviner À quelle année se déroule l'histoire , ce sera mieux , ainsi vous pourrez caser mon histoire dans la chronologie (bien sûr mon histoire n'est pas celle du jeu !...)

Sur ce , bonne lecture !

Rouge. Du rouge et du orange.
Noir. À points blancs.
Chaud. Très chaud. Trop chaud.
C'était pourtant un tableau magnifique. Une nuit parfaitement noire pigmentée de milliers d'étoiles étincelant d'un blanc pur, qui contrastaient avec la lumière brûlante qui émanait de ce four géant dont nul n'en sort une fois qu'il est réveillé. La lueur qui se dégageait de ce volcan , pourtant attira une personne. Il devait le rejoindre là-bas, coûte que coûte : le temps était compté.

Un hurlement retentit. Strident, fort, puissant, clair et limpide. La source de ce cri allait périr si elle ne partait pas au plus vite.

L'endroit d'où vient ce hurlement glacial se trouve dans le volcan. Dans la lave exactement. Un corps en sort...
Ce corps décomposé est celui d'un homme.
Un homme qui, par le passé, devait avoir des traits purs et fins. Par dessus tout, il avait de magnifiques yeux bleu azur; en revanche, il était chauve, un bras manquait et il était entouré de traces de strangulation, comme si l'on avait tenté de le broyer avec des lianes...Chaque parcelle de son corps était couverte de ses traces -si bien que même infime particule de sa peau était rougeâtre, contrastant avec son corps pâle et livide- ce qui lui donnait un aspect etrange.

Juste devant ce grand homme aux formes athlétiques, venait se poser une imposante et terrifiante silhouette vert émeraude, à la fois intriguant et repoussant.

-Te voilà enfin. Je commençais à m'impatienter.
-Désolé Maître, j'ai eu un petit contretemps...
-Que neni. As-tu pu rapporter ce que je voulais ?
-Oui maître, j'ai pu le subtiliser à la femme juste avant qu'elle soit arrêtée par le...
-BSAA. Oui je suis déjà au courant, cela c'est passé il y a de cela quelques mois. Tu en as mis du temps.
Donne-moi donc l'échantillon.
-Tenez Maître, mais faites attention, vous êtes faible et...
-Le T-Abyss. Enfin.

L'homme parlait d'une voix calme et posée.
Angélique.
Il s'injecta le contenu du flacon, qui étincelait d'un rouge flamboyant qui n'était pas sans rappeler la couleur du sang...
Ou les prunelles de l'homme qui rougissaient à vue d'oeil...
Il hurla comme jamais. On le brûlait de l'intérieur. Avec des fers. Chauffés à blanc. Il ressentait chaque cellule de son être se désintégrer et s'approprier les particules du virus...Il sentait une grande puissance monter en lui, une puissance incommensurable, qu'il estimait que nul autre être que lui n'aurait jamais été capable de contrôler.

-As-tu fait ce que je voulais dans cette ville ?
-Non , je n'ai contaminé qu'une seule personne :...
Une pointe sortit du bras de "l'homme du volcan" et vint se planter dans le cœur de...
-Steve. Je t'avais dit de contaminer TOUTE la ville. Pas une seule personne ne devait survivre... Je vais devoir m'y atteler de ce pas.
-...le Président des États-Unis d'Amérique, finit Steve, le souffle coupé, avant de tomber au sol, gisant,mort.

-Bonjour, Monsieur le Président.

Fin de la première partie.

Evilash08
Niveau 15
07 mai 2012 à 22:05:54

Tu as pas deja fait ça sur RER ? Bien ton spam :hap: ?

misteredfield
Niveau 13
07 mai 2012 à 22:09:09

N'aurai-je pas déjà lu cette fic ailleurs ... :-p

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:09:57

Zone Inconnue, en Amérique
Soirée d'été - 22h14

La pluie continuait de pleurer sur toute la ville.
L'eau montait très vite; en quelques heures à peine, elle montait au niveau des chevilles; cela ralentissait certes les morts-vivants, mais aussi les survivants...
L'humidité omniprésente accélérait le rythme de l'épidémie; en quelques minutes, la ville entière était infectée.
Ou bien était-ce simplement le virus qui mutait de devenait surpuissant...

_____________

-Tant pis, je fonce !
L'homme se saisit d'un container , s'en servit de bouclier mais également de moyen de locomotion.
Il dévala la rue à grande vitesse, poussa le container de toutes ses forces, sauta dessus, et attendit d'être suffisamment près des zombies avant de sauter : de par la vitesse de son moyen de transport, il se retrouva plusieurs mètres plus loin, pendant que les cadavres ambulants tombèrent des quilles.
Il se réceptionna en effectuant une roulade, puis partit en courant dans la nuit fraîche de l'été.
L'armurerie n'étais plus qu'à quelques ruelles de là...

_______________________

Pendant ce temps, Léon devait faire face à son "nouvel" ennemi : l'homme à la carrure de rugbymen était encore plus effrayant qu'auparavant; en effet les griffes qui sortaient de ses mains étaient tranchantes telles des lames de rasoir : Leon en fit l'expérience en esquivant le premier coup rapide de son adversaire, qui lui coupe quelques cheveux.

-Il s'en est fallu de peu...dit-il dans un souffle.
Sur ces paroles, il se saisit d'une chaise sombre se trouvant sur la terrasse du défunt Président, l'écrasa de toutes ses forces sur le bras de son adversaire.
Puis il asséna un coup de pied rotatif sur le cou du mort-vivant, ce qui eut pour effet de le lui tordre.
Il attrapa maintenant un débris de la chaise, la planta dans le creux du dos du zombie, qui poussa un hurlement strident et glacial, comme à l'accoutumée.
Mais il était coriace, se retourna, et réussit à planter une griffe dans l'épaule de notre héros.

-Leon ! hurla Ashley, morte de peur.
Dans un élan de courage, elle attrapa une arme qui était sous la fenêtre du bureau du Président et tira trois balles : l'une se loga dans le torse de l'ennemi au polo bleu, désormais tacheté de rouge, la deuxième arriva dans la main griffue, puis la troisième se pointa entre les yeux...
Il tomba, mort.
Le sang qui appartenait à ce monstre sanguinaire, assoiffé de chair fraîche, était en train de circuler dans le corps de l'ancien policier de Raccoon City.
Il était désormais pâle, mais ne ressentait pas la douleur ni l'effet maléfique du venin qui se répandait en lui.

-Nous devons trouver une armurerie...murmura-t-il, se parlant à lui-même.
-Justement, il y en a une à quelques rues d'ici, lui répondit Ashley.

Ils entendirent alors un bruit sourd, comme si plusieurs corps tombaient en même temps, avant d'apercevoir un container tomber, au loin.
-Il doit y avoir quelqu'un de vivant là-bas ! s'écria la jeune femme.
-Ne nous risquons pas là-bas. C'est trop dangereux. Même si survivant il y a, la ville entière doit être infectée; si nous y allons, nous risquons la vie.
-D'accord...

Ils partirent donc en courant le plus vite possible, trébuchant à un angle de rue, esquivant les combats inutiles, se faufilant à travers les zombies, tels des ombres.
Ils étaient pratiquement invisibles : seules les lumières des lampadaires éclairaient faiblement leurs corps, s'apparentant à des silhouettes difformes.

Ils arrivèrent sans grande gêne dans une rue où l'on voyait une petite boutique, où l'enseigne était éclairée grâce à un éclair dans le ciel : "Armu-Nation. Venez et armez-vous contre de probables invasions !"
-Drôle de situation...dit Leon calmement.
Ils virent, à l'autre bout de la ruelle, une ombre courir vers leur direction.
-Je le sens pas...se dit Leon.
Ils s'approchèrent alors en courant de la petite boutique...
La silhouette se rapprochait à la même vitesse qu'eux : ils étaient à égale distance...
________________________

-Parfait, ils sont tombés comme je le voulais.
L'homme partit en courant, ayant réitéré la précédente opération.
Il dût se battre contre plusieurs ennemis, mais cela était assez simple pour lui en raison de sa carrure imposante.
En effet, un seul de ses coups de poing envoyait valser un ennemi à plusieurs mètres.
Il usa de toutes ses stratégies d'offensive et de défensive contre ses adversaires; brise-nuque, plantage de couteau dans le dos, broyer le dos de ses adversaires, les envoyer se fracasser le crâne dans les murs...
Puis il arriva dans une ruelle sombre, où l'on voyait une petite boutique, où l'enseigne était éclairée grâce à un éclair dans le ciel : "Armu-Nation. Venez et armez-vous contre de probables invasions !"
-Drôle de coincidence... dit l'homme, apercevant deux silhouettes au loin; sûrement celle d'une jeune femme, l'autre devant appartenir à un homme...
-Je devrais me méfier, dit-il calmement.

Il s'approcha alors en courant de la petit boutique...
Les deux silhouettes s'approchèrent à la même vitesse que lui : ils étaient à égale distance...

Suite pas très inspirée cette fois-ci :(

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:10:27

-Qui êtes-vous ? Questionna Leon.
-Je vous retourne la question, lui répondit l'homme en le regardant, méfiant.
-Au lieu de discuter ici, rentrons, ils arrivent de toutes parts, suggéra Ashley en parlant à voix basse. S'ils nous voient, nous sommes fichus.

Le trio étrange, composé d'une belle jeune femme, d'un homme blond taciturne et prude, et d'un second homme brun, nerveux et imposant, entra dans la petite boutique, au moment même où un éclair se faisait retentir au loin.
Leon appuya sur l'interrupteur se trouvant à sa gauche, ce qui eut pour effet d'allumer une lumière tamisée :
-Ce n'est pas très éclairé, mais c'est mieux que rien, remarqua-t-il.

Il observa les murs alentours, remarqua les multiples armes mises à leurs dispositions : des fusils à pompe en passant par des fusils mitrailleurs, on avait des armes de poing, des poings américains, des snipes, des pistolets de base, des magnums, des gilets par-balles...Et un lance-roquette.
Sur sa gauche se trouvait une caissette contenant des grandes incapacitantes, dessous s'en trouvait une autre qui contenait des grenades explosives.
Quelques leurres étaient disposés çà et là, peut-être pour inciter les gens à en acheter, songea-t-il.

-En tout cas, nous sommes parés contre toutes invasions, fit l'homme brun à l'attention de ses deux compagnons.
On a tout un arsenal à notre disposition, nous allons pouvoir nous échapper de la ville et...
-Je ne crois pas que cela soit si simple, répondit froidement Leon.
Nous avons certes toutes sortes d'armes à disposition, mais il n'y a aucune munition, ici.
Juste quelques balles pour les pistolets de base.
Il est préférable de s'équiper de gilets par-balles, de couteaux -ils étaient disposés derrière la vitrine de la caisse, bien en évidence- ,et d'armes légères. Même s'il y a un lance-roquette ici, il nous sera d'aucune utilité, vu qu'il n'y a pas de munitions.
-...
Le brun ne dit rien, s'empara d'un simple couteau, saisit deux cartouches de balles qu'il lança à Ashley et s'habilla d'un gilet par balles.
La femme, quand à elle, prit un gilet par balles, ainsi qu'un Tokyo Marui M92, correspondant aux cartouches lancées par son nouveau partenaire.
-Quand à moi, je prends des grenades et le même pistolet, ainsi qu'une cartouche, leur dit Leon.

Le groupe, maintenant paré à toutes attaques, remarqua une porte arrière, blindée.
-On a qu'à faire sauter ça.
-Attendez. Nous ne savons pas qui vous êtes, monsieur, rétorqua Ashley.
-Pas faux. Je me présente :

Une explosion retentit au loin, empêchant Leon et Ashley d'entendre la fin de la phrase de l'homme.
Des bruits de pas irréguliers se firent entendre dehors, ainsi que des râles à vous faire glacer le sang.
Quelques instants plus tard, des bruits de grattements, très proches, étaient perceptibles.
Ces grattements étaient accompagnés d'aboiements saccadés, comme si l'on empêchait l'animal -ou la personne, les fenêtres étant fermées, on ne pouvait rien voir de ce qui se passait dehors-, d'hurler.

-Vite, nous devons faire sauter la porte ! Peut-être que cela nous mènera quelque part ! chuchota Leon.
Il s'arma d'une grenade, la posa au seuil de la porte blindée, puis recula au fond de la salle, avant de viser ladite grenade avec son pistolet.
-Bouchez vos oreilles et reculez le plus près possible de la porte d'entrée. fit-il.
-3...2...1...
Sa vision se troubla, et il tomba sur un genou, crachant des glaires. Il se sentait tremblotant, faible, impuissant, l'espace d'une fraction de seconde.
-Leon ! Ca va ?!?!
-Oui...ça va aller...
Il se releva, visa de nouveau la grenade et fit un compte à rebours, le même que celui prononcé quelques secondes auparavant :
-3...2...1...

______________________________

Au même moment, à l'autre bout du monde...

-Je dois tout faire moi-même. Heureusement que le virus T-Abyss me permet de nager bien plus vite...
L'homme chauve se jeta à la mer, utilisa son bras plein de piquants mortels afin de trancher l'eau en deux, s'en servant comme un gouvernail pour se diriger.
-Et maintenant...Direction Lanshiang.

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:11:01

Une balle fendit l'air en une fraction de seconde, provoquant une détonation puissante qui fut suivie de près par une bourrasque emportant tout sur son passage, faisant voler les revues d'armes et les caisses alentours, blessant quelque peu au passage nos trois protagonistes.

La pièce suivante était sombre, éclairée par une faible lueur bleuâtre tamisée, qui rendait l'aspect de cette salle encore plus glauque et morbide que ce qui se trouvait au-dehors.
Au milieu de cette salle était située une grande table rectangulaire, qui pouvait contenir une dizaine de couverts.
Elle était faite d'un bois très sombre et robuste, sûrement de l'ébène.
Des bougies parsemées çà et là sur ce support imposant illuminaient la pièce, diffusant au passage une odeur de cire brûlée qui était fort désagréable quand elle était couplée avec l'odeur des cadavres ambulants qui se trouvaient à quelques mètres de là.

Sur le mur opposé de la pièce se trouvait un tableau sombre, dont la toile était peinte d'un bleu très foncé; cependant sur cette même toile était dessiné un être humain sans visage, à l'aspect fantomatique, qui tenait un crochet dans sa main droite.

Le trio s'avança de quelques mètres, se séparant autour de la table : Leon et Ashley passèrent à gauche pendant que l'illustre inconnu passait à droite.

-Et donc vous êtes ? Questionna Leon.
-Je suis Chris. Chris Redfield. Membre du BSAA, nous agissons contre les armes biologiques.
Seulement voilà, j'étais en vacances ici. Je ne me doutais pas qu'une telle invasion surviendrait...Je n'étais pas préparé.
-Je vois...Mais n'avez-vous pas une partenaire, une femme nommée...
-Jill ? Non, elle n'est pas avec moi. Elle a préféré partir à Paris. Comme tout Américain...
-Je vois, je vois... répondit Leon en réfléchissant.

Scrutant la toile, il remarqua avec étonnement que la silhouette de l'homme avait disparu.
Il s'approcha d'elle, regarda cette peinture sous tous les angles... avant d'entendre un cri aigu : celui d'Ashley.
Il se retourna, et fut frappé par une vision d'horreur : sa vue était troublée et il voyait la salle d'un bleu bien plus foncé; sûrement l'effet des bougies...
Non...la pièce semblait être rafraîchie...voire même glaciale.
Le thermomètre à sa gauche lui confirma ses pensées; le mercure descendait à grande vitesse, il faisait à présent une dizaine de degrés Celsius.

Il remarqua juste après qu'une forme brumeuse se mouvait devant la fille du défunt Président.
Cette forme brumeuse tenait un crochait dans sa main droite, et s'en servait pour fendre l'air rapidement, cherchant une proie à saisir, à attraper, à tuer.
Car au bout du crochet se trouvait une chaîne de métal, qui, à en juger par sa couleur grise et la froideur de la pièce, serait mortelle si quiconque se trouvait ligoté dedans.

Leon s'empara d'une bougie et la jeta sur le corps brumeux; en effet le feu fait fondre la glace...
Sauf que là, le feu est passé au travers, sans rien faire fondre.

-Qu'est-ce que...objecta Chris.
L'ombre glaciale se retourna et attrapa Chris d'un coup de chaîne, en s'en servant comme d'un lasso.
L'homme surpuissant hurlait de douleur en bégayant :

-C'est gl-gl-gl-gl-glacé ! AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!
A l'ai-ai-ai-ai-de !!
Leon s'empara de la chaîne au moment où la forme leva son crochet et s'apprêta à le planter dans le cou de Chris.

__________________________________________

L'homme parvint sans problème à Lanshiang, sa destination depuis plusieurs mois désormais.
La ville était belle; c'était très éclairé, très spacieux, très lumineux : des écrans géants ornaient tous les hauts buildings alentours, diffusant des publicités par centaine.
Des petites boutiques éphémères étaient posées à chaque coin de rue, chacune étant éclairée d'une lumière différente, ce qui donnait un beau spectacle pour tout touriste voulant séjourner ici.
Des petits restaurants de famille côtoyaient de grands fast-food dont la renommée internationale était à rendre vers de rage même le plus pur des restaurateurs de cette planète.

L'homme s'avança dans la foule, il devait agir vite : en effet, la nuit commençait déjà à tomber et il n'avait même pas encore trouvé d'endroit où propager sa prochaine création.

Le temps se comptait en heures...

_________________________________

Désolé de l'énorme retard, je ne vous ai pas oublié !
J'ai eu quelques soucis.
Bonne lecture !

Si misteredfield, sur RE6, ORC et RE:R :)

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:11:27

Une brûlure glacée se fit sentir sur ses mitaines qui durcissaient à vue d'oeil.
La froideur du métal que tenait Leon dans ses mains était telle qu'il ne sentait même plus ses doigts tenir la chaîne terrifiante.
Bientôt ses doigts gelèrent, mais il tenait prise : s'il n'arrivait pas sauver son compagnon Chris, la situation ne serait que pire; en effet à deux personnes seules dont une qui ne serait presque d'aucune utilité dans une telle situation, ils ne pouvaient lutter contre la propagation extrêmement rapide du virus...

Des crevasses se formèrent sur tout le pourtour de ses ongles.
Bientôt, du sang s'en échappa et il était de plus en plus difficile de tenir la chaîne.
Quand soudain, le coeur de Leon cessa de battre.
Sa respiration fut coupée sec, il titubait, comme si il voulait attraper quelque chose, ou quelqu'un.
Il posa un genou à terre, suffoquant de plus belle.
Bientôt sa vue se troubla, ses yeux commencèrent à se refermer...
Il ne vit plus que l'ombre devant lui, tenant fermement un Chris impuissant et agonisant.
Du coin de l'oeil il vit Ashley, horrifiée, ne sachant que faire dans pareille situation.
Il allait mourir ainsi...il avait échoué dans sa mission de protéger le Président, il avait échoué dans cette ville maudite...
Il mourrait à présent...plus rien n'était important...il se sentait léger, très léger...
Il tomba sur son deuxième genou, le gauche cette fois-ci.
Il était à quatre pattes et se tenait le ventre avec son bras droit, la douleur était trop intense pour continuer à vivre...
Il allait...abandonner ce monde dangereux et hostile en ayant pour dernière vision la torture asphyxiante de son nouveau compagnon, et sans doute la mort de son ancienne protégée...
Ses yeux se fermaient et il eut à jamais cette dernière vue horrifiante.
Toute sa vie défilait sous ses yeux clos : depuis son arrivée à Raccon City en septembre 1998 jusqu'à son affectation aux services du Président des Etats Unis... Ada, cette femme si belle qui l'a sauvé à plusieurs reprises et dont il était secrètement amoureux...
Il entendit un bruit sourd, comme si un corps tombait sur le sol, gisant, sans vie.
Plus aucun bruit ne retentissait dans la salle.
Chris devait être mort, l'oesophage gelé et broyé...
Qu'importe à présent, puisque lui-même était mort...

_____________________________________________

-Parfait, maintenant que j'ai exterminé cette chose, je vais pouvoir l'enlever...
Un mouvement sans bruit se fit sentir par le vent qu'il apportait. On enlevait quelque chose d'assez lourd, un objet sans doute. La personne qui soulevait cette masse difforme était plutôt de taille moyenne, un mètre soixante-quinze tout au plus.
Des lambeaux d'écailles parsemaient son corps d'athlète, le rendant hideux esthétiquement. Ses cheveux coupés courts faisaient ressortir son côté macho et le rendaient plus sérieux, plus viril.
Une barbe de quelques jours se faisait voir sur son visage assez jeune; cette homme devait avoir tout-au-plus la trentaine d'années.
Malgré la force physique qu'il possédait, son corps était entouré de bandages absolument partout.
On ne voyait que ses yeux, sa bouche et sa main droite; le reste du corps étant caché par ses bandes de coton d'un blanc nacré.

-Je ferais mieux de me dépêcher avant qu'il ne me retrouve...
L'homme sorti dehors. La tempête s'était calmée.
Il allait enfin pouvoir quitter cette ville avec ce qu'il convoitait tant. Il allait enfin pouvoir mettre son plan à exécution, après des années d'attente.
Il allait enfin pouvoir se venger. LA venger.
-J'espère que tu vas bien... dit-il à voix haute, scrutant le ciel étoilé.

Le soleil se levait.

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:12:23

Tall Oaks, Amérique
6h23.

Le soleil se levait.
Le crissement des pneus de la voiture blindée alertait les zombies alentours.
La voiture, d'un noir de jais, roula à travers toute la ville, laissant échapper un liquide couleur or, et écrasant des cadavres ambulants au passage.
Des dizaines et des dizaines de morts-vivants s'approchèrent du véhicule, tentant de l'arrêter, en vain.
Ce gros van blindé offrait une résistance accrue au conducteur et à son passager; en effet le blindage était en acier trempé de 54,97 millimètres d'épaisseur, et les roues devaient mesurer approximativement un mètre de diamètre.
Les jantes étaient parcourues de points en métal très tranchantes, aiguisées comme des lames de rasoir, ce qui empêchait toute attaque de côté.
Pour ce qui est d'une parade en cas d'attaque de front, le véhicule était équipé d'une mitraillette à l'avant, cachée derrière la plaque d'immatriculation.
Il était totalement impossible de voir qui se trouvait à l'intérieur; les vitres teintées rendaient la visibilité réduite, voire même inexistante.

La ville était à feu et à sang, des corps démembrés jonchaient le sol, baignant dans leur liquide rouge qui les maintenaient en vie il y a quelques heures encore.
Des chiens avaient la peau arrachée, la mâchoire pendante, et des vers étaient infiltrés dans leurs entités charnelles, les dévorant de l'intérieur.
Le cri du coq importé de France était remplacé par ses aboiements sinistres, sombres...

L'odeur qui s'échappait de la ville était une odeur de corps en putréfaction.
Quiconque entrait ici était obligé de porter un masque à gaz, sans quoi il s'évanouirait tellement l'odeur est nauséabonde, intenable.
Les magasins étaient dévastés; l'on trouvait de tout par terre : denrées alimentaires, produits de première nécessité, médicaments, parapluies, jeux vidéo, DVD...
Un rayon de jeu vidéo était saccagé, et près du mur de celui-ci l'on pouvait lire : "S.T.A.R.S..." écrit en grosses lettres rouges sang, des traces de mains ornant cette inscription.

Le véhicule s'arrêta près d'un magasin en ruines, où l'enseigne lumineuse, qui pendait par un câble dénudé, clignotait faiblement.
L'on pouvait lire difficilement : "Am... N.tion"
Le reste de la boutique étant en ruines, l'on ne pouvait savoir ce que devait dire cette enseigne.

Une personne descendit du van blindé, d'un pas sûr et rapide.
Elle posa le pied à terre machinalement, puis posa le deuxième.
Ces chaussures s'apparentaient à des Rangers, les chaussures de l'armée, en cuir extrêmement solide.
La pointe de la chaussure était faite de métal recouvert par ce même cuir, ce qui empêchait toute blessure inutile qui ralentira la progression de l'inconnu.
Sa tenue se résumait à ceci : un ensemble vert très foncé, tirant vers le noir, qui cachait complètement son corps.
De multiples poches ornaient ses vêtements, ainsi qu'une multitude d'armes : autour de sa ceinture se trouvaient des grenades, une matraque électrique, un beretta, et enfin des couteaux de survie à lames multiples.
Dans le dos de ce mystérieux personnage se trouvaient un fusil à pompe ainsi qu'une mitraillette de base de l'armée.
Cet homme était plutôt grand et vraiment très impressionant; il devait sans aucun doute mesurer près de deux mètres de haut pour une centaine de kilos.
Des gants de cuir cachaient ses mains, et enfin, pour finir, un masque à gaz lui cachait la tête.
Ce masque à gaz avait cependant quelque chose de particulier : les verres qui cachaient les yeux de l'individu étaient d'un rouge particulièrement foncé, en lieu et place habituels de verres noirs.

Une voix rauque et glaciale à la fois ce fit entendre; la détermination de l'homme était étonnante.
Elle était si douce et ferme à la fois, qu'elle vous glacerait le sang et vous imposerait de la peur, de la terreur face à ce personnage.

-Go.

De ce simple mot et d'un simple geste de la main faisant signe à ses camarades d'intervenir, cet homme imposa un ordre clair et précis.
Ses coéquipiers se ruèrent dans la boutique qu'ils trouvèrent en ruine.
Les caisses contenant les armes étaient éparpillées çà et là, les grenades avaient tout explosé, tout soufflé en dehors du magasin.
La troupe arriva dans une pièce qui était bloquée par une porte blindée qui avait était sortie de ses gonds, et trouva une femme, accroupie, qui avait la tête posée sur ses genoux qu'elle tenait dans ses bras en se basculant.

-Papa...papa... tout est ma faute...

Quelques mètres plus loin se trouvait le corps d'un homme sans vie, portant une veste de cuir type aviateur.

-C'est lui. fit l'homme au masque à gaz à verres rouges.
Il s'approcha du corps, saisit la tête de l'homme couché au sol sur le ventre, au niveau du menton, et la releva.
"Oui...c'est bien lui...se dit-il."
-Prenez la fille, je m'occupe de lui.
-Oui...ou-oui capitaine !
Il saisit le corps de Leon, le mit sur son épaule gauche sans mal, et partit d'un air sûr et d'une marche déterminée.
"C'est lui...mais il manque l'autre..."
-Chef, nous avons le colis.
Mais celui que vous vouliez n'était plus là.

___________________________________________

La démarche lourde de l'homme fit deviner qu'il effectuait une tâche pénible.
Il posa un corps sur une table en inox, délicatement.
Il le scruta pendant de longues minutes, puis lui dit à voix basse :
-Je sais qui tu es. Tu as été plongé dans un coma artificiel...ton corps n'aurait pu supporter ses blessures.
Je suis désolé...mais je dois le faire.
L'homme qui avait le corps bandé de toutes parts se saisit d'une seringue, se fit une prise de sang, et en injecta le contenu dans le bras de l'homme allongé sur la table.
Le sang était d'un rouge étonnamment foncé, presque noir, avec une teinte légèrement verte.

-Je suis désolé Chris Redfield...
J'espère qu'elle va bien...

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:12:46

La douce brise du matin faisait bouger les feuilles des arbres de manière harmonieuse, formant une danse naturelle.
Les quelques gouttes de rosée qui se trouvaient sur certaines petites plantes restèrent suspendues à l'extrémité de leurs feuilles, menaçant de mettre fin à leur courte vie qui ne durait que quelques heures.
A travers ces gouttelettes d'eau l'on pouvait voir une forme se mouvoir au loin.

Le bruit des pas était régulier et coïncidait avec chaque goutte qui tombait au sol, comme si elles attendaient que le sol ne tremble avant de tomber.
L'homme, qui venait d'une démarche déterminée, était suivi par plusieurs hommes et femmes vêtus de la même tenue sombre que lui.
L'un de ses hommes, assez petit et gros, prit la parole à travers son masque à gaz :

-Commandant Hunk, notre chef ne nous avait pas demandé l'autre homme ?
-Si. répondit rapidement Hunk, sans se retourner.
Seulement... quelqu'un est venu se servir avant nous.
-Mais qu'allons-nous faire d'eux ? s'interrogea une autre personne.
-Vous verrez...incessamment sous peu.
La discussion est close. Nous arrivons.
Hunk et sa troupe s'arrêtèrent devant une imposante bâtisse d'un blanc écarlate, qui contrastait étrangement avec la noirceur des combinaisons de cette équipe.
La maison reposait tout en haut d'une colline, et était entourée d'un jardin luxueux avec des fontaines crachant des geysers d'eau, des plantes extrêmement rares ornaient les différents allées qui menaient à cette demeure.
Pourtant, le manoir étant entouré d'une immense forêt, il fallait emprunter un long chemin tortueux, sinueux, pour y arriver.
Le meilleur moyen d'y accéder était de toutes façons de se poser sur l'héliport -encore faudrait-il pourvoir piloter un hélicoptère-, qui était d'une envergure assez minime par rapport à la taille de la demeure.
Hunk sonna à la porte, comme quiconque le ferait.
Des aboiements se firent entendre. Des hurlements de corbeaux retentissaient au loin. Le virus devait déjà être sorti de la ville...
Une démarche claudicante résonna au travers du mur.
Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit et laissa apparaître un vieil homme, dont la santé était à envier de tous étant donné le vieil âge qu'il devait avoir.

-Avez-vous le colis ? demanda directement la personne âgée.
-Nous avons l'autre partie... mais le colis a déjà été pris. répondit Hunk sans broncher.
-Je VOULAIS cet homme ! POURQUOI avez-vous failli à la tâche ?!
-Nous le retrouverons, je vous le promets.
-Faites entrer ces deux personnes... nous allons nous occuper d'eux. Et partez à la recherche du grand brun.
-A vos ordres.

Cela était sans doute la première fois que l'on traitait ainsi Hunk.
Hunk, lui qui a servi Umbrella et d'autres organisations, lui qui n'avait jamais échoué à quelconque mission, lui qui a toujours obéi à tous ordres...
Lui qui était un surhomme et un véritable mystère à part entière...s'est retrouvé humilié devant ses hommes.
Il fallait venger cela. Il le devait.
"Je me vengerais ce soir..." dit-il à voix basse pour lui-même.
Il rentra dans son van, appela ses coéquipiers et leur donna l'ordre de se séparer par groupes de deux afin d'optimiser leurs chances de retrouver "l'homme brun".

-Mais et vous capitaine ?
-Vous inquiétez pas... je pars seul.
"Et je reviendrais ce soir." termina-t-il, perdu dans ses pensées.

Le van démarra au quart de tour, écrasa la gouttelette d'eau qui menaçait de tomber de la plante depuis son arrivée, et partit en trombe.
Les autres personnes en combinaison prirent chacun à leur tour un véhicule et se séparèrent par groupe de deux personnes.
-Mais on est cinq les gars !
-Pas grave, tu partiras seul !
-Non je veux venir !
-ARRETEZ ! Toi, là, le petit gros.
-Oui ???
-Au lieu d'embêter tes camarades, viens donc avec moi, j'ai une expérience à te montrer. lui adressa le petit vieux, une étincelle dans les yeux.

_________________________________

-Allez Chris, tire sur cet homme !
Une rafale de balles vint se loger dans le corps d'un homme qui se promenait dans la rue.
-Très bien Chris, allez, envoie une grenade aveuglante sur ce groupe de personnes !
Chris lança une grenade flash sur le groupe d'individus posté à quelques mètres sous lui.
-Bon, maintenant...Prends donc ce bazooka et tire-leur dessus !
Chris se saisit de l'arme que lui tendit l'inconnu, s'arma, regarda dans le viseur et tira.

A plusieurs kilomètres aux alentours, l'on pouvait entendre la détonation de l'explosion ainsi que sentir le souffle de l'impact.
Le groupe était réduit en poussière.
-Parfait. Chris mon ami...
Tu es prêt à tuer Leon et Jill maintenant.

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:13:36

Des lampes rouges tournoyèrent dans la salle plongée dans une atmosphère pesante.
Chaque objet se trouvant dans cette pièce pouvait servir de bouclier ou bien d'arme.
Leon jeta un rapide coup d'oeil aux alentours; il y avait çà et là des seringues contenant des liquides, tous de couleur étrange. Par terre étaient disposés quelques tabourets à roulettes d'un blanc éclatant, et faits uniquement de cuir à s'y méprendre. De quoi se constituer un bon tremplin pour passer entre les ennemis ou bien pour partir pour plus...
"Original comme moyen de commotion", pensa Leon.

A sa gauche se trouvaient plusieurs lits et tables, tous ornés d'objets à but médical; on y trouvait de tout : de scalpels jusqu'à des ciseaux, en passant par des pinces et des fraises de dentiste, ainsi que des rouleaux entiers de bandage.
Accrochée au mur de derrière se trouvait une hache assez petite, sa taille n'excédant pas les quarante centimètres.
Hunk remarqua le regard perdu de son compagnon de guerre et lut dans ses pensées :
-Exactement, c'est très utile au cas où on viendrait à cours de balles. Elles sont très tranchantes et bénéficient d'une bonne portée.
-Ce n'est pas ça ce que je...commença Leon.

Mais il fut interrompu par le bruit de pas s'étant arrêté au même moment. Des coups furent portés à la porte de métal.
Pendant quelques instants, personne ne bougea.
Puis Leon se saisit de son arme d'infortune et tira à l'emplacement où devrait être une serrure en temps normal.
Les balles sifflèrent et s'encastrèrent dans la porte, sans grand succès.
Le but de la manoeuvre était de faire peur à l'ennemi en tirant sur la porte; ainsi les adversaires seraient partis sur les côtés pendant que Leon forcerait le passage au centre.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas assourdissant et traversa la pièce avant de s'encastrer dans le mur du fond, juste au-dessus de Hunk.
Les adversaires étaient plutôt nombreux : une quinzaine, pensa Leon, jetant un rapide coup d'oeil aux arrivants.
Un de ces nouveaux adversaires se jeta corps et âme vers lui; il ne fut d'aucune difficulté à Leon d'esquiver cette attaque aussi imprécise que futile.
Il en profita pour donner un coup de coude dans le dos de son adversaire et de le pousser vers une table roulante, qui traversa la pièce en faisant tomber quelques ennemis, avant de s'arrêter devant une seconde table, plus haute cette fois, où étaient disposés des instruments de médecine...
Qui tombèrent sur le dos du pauvre employé de la société étrange, l'empalant instantanément et le tuant tout aussi rapidement.
Au moins il n'aura pas eu le temps de souffrir. objecta Leon.

Du côté de Hunk, tout était relativement rapide :
Un coup de pied dans les bijoux de famille, une rafale de balles d'or, des coups de tête bien placés, des coups mortels à volonté...
Jusqu'à ce hurlement terrifiant.
Hunk se retourna et constata avec horreur qu'un véritable monstre, un énorme colosse même, de plus de deux mètres de haut, s'approchait dangereusement de l'endroit où il se trouvait.
Le monstre l'aperçut et couru du plus vite qu'il pouvait, balayant d'un revers de main tous les ennemis présents dans le couloir menant à la salle.
L'énorme adversaire se posta au milieu de la pièce où la bataille faisait rage, après avoir arraché en deux le corps d'un homme qui s'apprêtait à abattre Leon.
La scène qui se présentait était pour le moins impressionnante.
Dans cette salle grande d'une centaine de mètres carrés se trouvaient deux hommes. La pièce était réduite à néant. La destruction et la mort cohabitaient en harmonie.
Dans un coin de la pièce se trouvaient des cadavres d'hommes, déchiquetés, broyés, écrasés par le monstre, et meurtris par les balles et les coups des protagonistes.
Des armes aussi inattendues qu'improbables étaient éparpillées aux quatre coins de la salle désormais lieu de destruction.
La seule chose qui était encore intacte était ce cadre d'un rouge sombre, où était posée à l'intérieur une hache, mais pas la même hache que toute à l'heure...non...
Cette hache était dotée d'un manche extrêmement long, et était pour le moins étrange; en effet elle était entourée de chaînes de métal et avait un côté plat, comme si elle servait aussi de marteau...
Du sang sec était dispersé un peu partout sur la lame ornée de dents d'une dizaine de centimètres.
Elle doit être aussi lourde qu'imposante...pensèrent Hunk et Leon en même temps.

Hunk se tourna alors vers le colosse et reconnut avec horreur que c'était son collègue, enfin ce qu'il en restait, qui se présentait à lui.
Ainsi donc "il" l'avait fait muter...lui...même si ce soldat était parfois agaçant et très peureux, il n'en restait pas moins un bon ami, comme un frère...
La scène, vue de loin, était donc impressionnante.
Une femme qui pleurait tout au fond de la salle.
Un homme blond, torse nu, couvert de blessures, à droite.
Un homme en combinaison avec un masque à gaz, portant un bandage à l'épaule, à gauche.
Un colosse de deux mètres de haut au milieu, se demandant quelle proie il allait détruire en premier.
Une arme exceptionnelle au fond de la salle, face au colosse.
Les deux hommes pointaient le géant de leurs armes et s'apprêtaient à faire feu.

-Merde j'ai plus de balles ! cria Leon
-De même !... enchérit Hunk

La douleur se fit plus vive à présent.
Du sang sortait de l'épaule de la Mort.
Le bandage ne servait plus à rien désormais : les pointes noires avaient poussé et l'avaient enlevé. Elles grossissaient lentement; environ deux centimètres depuis le début de la soirée.
Un bruit de dégoût vint de l'autre côté de la pièce : Leon crachait son sang qui lui paraissait plus foncé qu'à l'accoutumée. Pris d'une douleur vive, il baissa sa tête et fixa le sol, qui lui apparut bien plus détaillé qu'auparavant.
Il arrivait à voir chaque détail, chaque millimètre de chaque débris qui se trouvait à ses pieds. Cette vue lui donna le vertige.
Il releva la tête et se sentit étrange.
Envahi par une puissance colossale.
Ses pupilles étaient d'un rouge écarlate.

Neodarkus
Niveau 9
07 mai 2012 à 22:16:09

Evilsh08 :d) sur RE ORC et RE6 aussi :o))

Evilash08
Niveau 15
07 mai 2012 à 22:16:21

Oh le mec ? Bien de flooder ce que t'as fait sur REr :rire: ?

Evilash08
Niveau 15
07 mai 2012 à 22:17:01

Ah carrément Neo :rire: !?

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:22:52

Neo :d) et RE:R

Ben quoi ? C'est une fic sur RE non ? :noel:

Evilash08
Niveau 15
07 mai 2012 à 22:23:39

C'est cool, mais à ce stade ça peut faire passer pour du flood fais gaffe :(

Neodarkus
Niveau 9
07 mai 2012 à 22:24:28

Avoue que la comme ça ça donne pas très envie de tout lire..

misteredfield
Niveau 13
07 mai 2012 à 22:26:01

Ta trop mis d'un seul coup ... Sinon Claire :coeur:

FranckGuilaume
Niveau 10
07 mai 2012 à 22:27:40

J'aurais dû faire un chapitre/soir :(
Désolé :-(

misteredfield
Niveau 13
07 mai 2012 à 22:31:16

Perso je ne t'en veut pas . ( En faite c'est surtout grace au dernier chapitre avec Claire ) :-p

:lol:

Neodarkus
Niveau 9
07 mai 2012 à 22:32:07

Oui c'est ça le problème, après je critique pas la qualité de ta fic :-)))

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Sujet : [Fic] Projet : Virus W
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