Pas besoin d'en débattre encore. J'ai inconditionnellement raison en l'occurrence et je l'ai montré à de nombreuses reprises sur le forum sur cette question.
D'ailleurs tous les posteurs qui me connaissent - et ça tombe bien, c'est le cas de phoque - savent s'ils doivent faire confiance ou pas à mes propos sur la structure des genres brefs en littérature et savent si je déteste ou pas effectivement la mythologie.
Alerte au divulgâchis, c'est pas le cas. Mais quand bien même ça ne serait pas le cas ça n'aurait aucun rapport avec un débat de typologie. Comme je l'ai déjà montré ici à de nombreuses reprises - où tu as fait de l'ad hominem dans l'incapacité de répondre -, le mythe n'est pas un critère insultant. Ce n'est simplement pas le type de textes dont dépendent les écrits des religions abrahamiques.
Bordel le gugusse est content parce que je parle de mythes bibliques, il croit que lorsqu'on qualifie un ou plusieurs passages particuliers de mythiques dans la Bible, d'emblée l'on discrédite son origine divine et il n'y a plus rien de vrai ...
A force de discuter avec cody-m et la taupe mes neurones vont fondre.
D'ailleurs je suis chrétien, je crois pas que le Coran soit la vérité, et pourtant la qualification de "mythe" marche encore plus mal pour le Coran que pour la Bible.
Mais ça fait bien bugger ton système que je dise ça
Je ne "l'apprécie" pas dans le sens que tu donnes au terme dans ton post. On était pas loin de s'embrouiller sur un autre forum y a pas une poignée de jours - sur un débat d'un autre niveau que celui-là par contre - et on a absolument pas les mêmes présupposés intellectuels et spirituels y compris sur des questions assez fondamentales de théologie.
Comme je l'ai déjà expliqué à de nombreuses reprises là encore, une utilisation comparable à la forme du mythe - qui n'existe pas dans la société chrétienne occidentale - se trouve dans le haut moyen-âge sous la forme des hagiographies. Ce n'est même pas une question d'incompatibilité fondamentale de la culture chrétienne avec la notion de mythe.
C'est une question structurale et technique pure. C'est du même niveau qu'expliquer que les fleurs du mal sont de la poésie alors que les liaisons dangereuses sont de l'épistolaire : c'est une description de la nature intime des textes. Ca n'a rien à voir, comme tu le penses si naïvement, avec leur vérité éventuelle ou non. Le mythe peut être vrai ou faux, le Coran pour moi est faux mais n'est pas du mythe pour autant.
Merci de ne pas raconter ta vie inutilement ici.
Ensuite, si, bien sûr que les mythes existent dans la chrétienté, occidentale ou pas.
Ne serait-ce que les mythes d'origine sont d'ailleurs présents dans toutes les sociétés humaines.
D'autres histoires à valeurs morales remplissent aussi la fonction de mythes dans la chrétienté occidentale, au même titre que le mythe d'Oedipe (et bien d'autres) dans les cultures helléniques.
Ca n'a rien à voir, comme tu le penses si naïvement, avec leur vérité éventuelle ou non.
Je n'ai absolument jamais dit ca. Encore une fois tu illustres que tu ne travailles quand dans l'homme de paille et l'auto-satisfaction.
Comme il est rare de rencontrer quelqu'un comme toi, qui a "inconditionnellement raison"
Le vrai problème restant que tu n'arrives pas à reconnaitre que tes croyances se basent sur des mythes archaïques parce que tu es persuadé - je ne sais pas pourquoi - que c'est péjoratif.
Alors que c'est juste la réalité.
L'auto-persuasion est forte. Mais ça ne changera malheureusement pas le sens de ce qu'on appelait muthos en grec, dommage pour toi.
Pas dommage pour moi : dommage pour toi
Tu auras beau pleurer, hurler, demander la censure, demander le bannissement, chercher à faire taire tes contradicteurs par tous les moyens sauf l'argumentation, ca ne changera rien à ce qu'on appelle un "mythe" .
Désolé.
Si tu voulais savoir la taupe : quand on s'ennuie et qu'on a envie de se détendre le fion, on se donne rendez-vous la nuit tombée et on fréquente à deux d'obscurs backrooms parisiens. Notre appréciation mutuelle s'arrête là.
Si tu voulais savoir la taupe : quand on s'ennuie et qu'on a envie de se détendre le fion, on se donne rendez-vous la nuit tombée et on fréquente à deux d'obscurs backrooms parisiens. Notre appréciation mutuelle s'arrête là.
Mais mais mais... Que dirait le petit jésus ??? ^^
Le 30 août 2018 à 10:04:05 taupe-secret0 a écrit :
Certaines parties, qui ne cadraient vraiment pas du tout avec la réalité, oui. Il fallait bien affirmer qu'il s'agissait de métaphore, si on ne voulait pas abandonner ces superstitions.D'autres parties, non. Et même aujourd'hui, elles sont encore à la racine, par exemple, du refus de l'évolution par certains croyants.
Et c'est la même chose pour quantité d'autres passages des livres saints, qui sont tantôt interprétés littéralement par certains, tantôt métaphoriquement par d'autres...
Le tout dans l'espoir de conserver un semblant de crédibilité aux yeux des uns et des autres.Plus on a de culture scientifique, plus la quantité de "métaphores" qu'on sera obligé de trouver dans les livres saint sera grande... Voilà tout.
Je t'en prie, cite moi un passage (je connais pas le Coran, ni le Talmud, ni l'Avesta) d'un livre saint qu'on a du "métaphoriser" suit à une découverte scientifique ?
Le 30 août 2018 à 10:14:08 taupe-secret0 a écrit :
Et donc au lieu de se rendre à l'évidence et de reconnaitre que ces recueils de mythes ne reflètent que les croyances superstitieuses de peuples archaïques,
Le mépris des modernes n'a pas de fin.
Le 30 août 2018 à 14:46:56 taupe-modele a écrit :
Le vrai problème restant que tu n'arrives pas à reconnaitre que tes croyances se basent sur des mythes archaïques parce que tu es persuadé - je ne sais pas pourquoi - que c'est péjoratif.
Alors que c'est juste la réalité.
En effet, ce n'est pas péjoratif, alors cesse de l'employer d'une manière péjorative.
Le mythe est l'éternel support - et la sublime fin - de la civilisation.
qu'on a du "métaphoriser" suit à une découverte scientifique ?
Qui ca "on" ? Toi ?
J'ai déjà parlé du passage de la bible où il est dit que l'humain est fait à l'image du dieu.
Depuis la découverte du fait que nous descendions d'autres animaux, la plupart des croyants se sont mis à métaphoriser ce passage.
Certains continuent de le prendre au pied de la lettre, et donc rejettent l'évolution par corolaire...
Le 30 août 2018 à 19:39:27 taupe-niveau a écrit :
qu'on a du "métaphoriser" suit à une découverte scientifique ?
Qui ca "on" ? Toi ?
Les théologiens, ou les croyants en général.
J'ai déjà parlé du passage de la bible où il est dit que l'humain est fait à l'image du dieu.
Depuis la découverte du fait que nous descendions d'autres animaux, la plupart des croyants se sont mis à métaphoriser ce passage.
Certains continuent de le prendre au pied de la lettre, et donc rejettent l'évolution par corolaire...
Cela n'a rien à voir avec l'évolution ou la création… L'homme fait à l'image de Dieu à toujours été "métaphorique", et encore métaphorique n'est pas le bon mot, puisqu'on est toujours une métaphore de quelque chose (qui n'est pas lui-même une métaphore) hors "à l'image de Dieu" n'est la métaphore de rien de concret.
Quel pourrait être le sens littéral de "fait à l'image de Dieu" ? Dieu n'a pas de forme, et les hommes différent les uns des autres ; on voit donc que cela ne signifie rien littéralement.
La signification symbolique (pour ne pas re-dire métaphorique, qui est inapproprié), qui est la seule possible, est tout simplement que l'humanité (et pas l'homo sapiens), a une certaine proximité avec Dieu, n'est pas totalement étrangère à lui. C'est un peu un anti-déisme, cela signifie que Dieu a mit une parcelle de lui, a créé un Univers qui dispose d'un peu de divinité.
Si un homme de Neandertal renaissait aujourd'hui, ce serait un homme, bien qu'il ne soit pas humain (ce n'est pas un homo sapiens) et on peut même imaginer que si une espèce extraterrestre avec un esprit semblable au nôtre (en d'autres termes, on peut se comprendre mutuellement) apparaissait, on pourrait la considérer comme humaine en esprit et en substance (donc à l'image de Dieu) même si elle est taxidermiquement totalement étrangère.