Star Wars : Battlefront 2

Pare-Choc resta calme, après tout le speeder n'était pas menaçant pour le groupe. Mais c'est pas pour ça, qu'il ne pouvait pas l'être par la suite.

- Monsieur, je pense que pour votre sécurité, il faudrait qu'on reste en mouvement. Une position statique pourrait s'avérer dangereuse, pour le groupe. En s'adressant au Sénateur Vidik.

Pare-Choc se prépara en attente d'une réponse positive.

Alors que Ziggie et Sirius cherchaient des vêtements pour passer inaperçu, le reste du groupe attendait près du landspeeder aux abords de la ville. Delcan remarqua alors un speeder quis semblait se rapprocher d'eux. Il essayait de l'identifier mais cela était impossible à cause de la vitesse.
Le soldat clone le mit alors en garde et suggéra de se mettre en mouvement.

- Si nous devons nous déplacer il faudrait que nous ne nous éloignons pas trop du point de rendez-vous ou nos compagnons auront du mal à nous retrouver. Nous devrions les contacter si nos comlinks fonctionnent encore, lui répondit-il.

        ─ Trente crédits, hein... Voyez, le problème c'est qu'on roule pas sur l'or en ce moment, je dirais même qu'on roule sur rien du tout parce que notre speeder, celui qu'on voulait utiliser pour aller à la cantina, il est tombé en rade, je crois qu'on s'est fait voler un composant du moteur, mais bon je suis pas mécano j'y connaît pas grand-chose moi... Ça vous va si je vous donne quinze crédits maintenant, et le reste quand... et bien quand on aura quinze crédits à vous donner ?

"Oui, je vois...J'accepte, si vous me rendez 16 crédits !"

        ─ Ouch, vous êtes dur en affaires mon vieux ! Allez, marché conclu, on a vraiment besoin de ces ponchos. Vous nous aidez grandement, merci.
        Ziggie avait gardé son énorme sourire pendant tout ce temps, et il tendit avec enthousiasme quinze crédits républicains à ce vendeur qui était sans doute le pire commerçant de la planète.

Vous ressortez de la boutique, les bras encombrés des ponchos. Mais alors que la rue était déserte à votre arrivée, celle-ci est désormais envahi par une foule immense...

En sortant Sirius dit à Ziggie en rigolant.

-Vous parlez bien et vous maîtrisez les sourires forcés, vous devriez essayer la politique.

Soudain le chevalier remarqua une immense foule.

-Mmmh on ferait mieux de pas traîner et de retourner vers le reste du groupe. Faites attention à vos poches.

Le speeder arrive de plus en plus vite vers vous. Il ne s'arrête qu'à seulement un mettre de vous. Quatre grands Biths en descendent, armés. Ils vous font signe de les suivre.

Pare-Choc avait raison, le groupe aurait dû se déplacer avant l'arrivée du speeder.

"Pour l'amour du ciel, le groupe était aussi lent qu'un Hutt pour prendre une décision."

Les Biths étaient armés jusqu'aux dents, des armes à plombs et non à blaster.

"La douleur est d'autant plus atroce." Pensa le clone.

Pare-Choc avait déjà préparé son blaster au cas-où le groupe se déplacerait mais, la situation n'avait pas bougé d'un poil.

Il se plaça devant le sénateur Vildik qui était à ses côtés en signe de barrière humaine.

Il pointa son arme vers les Biths.

- Plus un geste ! Aboya-t'il.

"Allez combien je peux en abattre, avant que leurs armes crachent des rafales de plombs sur moi, 1? 2? 3 grand max? Si il bouge encore un pouce, j'aurais ma réponse."

SpoilAfficherMasquerPare-Choc resta en position de tir mais ne tira pas. <spoil><spoil>Quand je fais une phrase entre guillemets, c'est que c'est Pare-Choc qui pense, il ne le dit pas à haute voix, il se parle à lui même en gros. </spoil></spoil>

Syu se plaça derrière Alk avant de s’adresser au contrebandier:
- Oh la, que nous voulez vous ? Si c’est des richesses que vous voulez, j’ai le regret de vous annoncer que nous n’avons rien.

Le groupe n'avait pas eu le temps de bouger, le speeder était arrivé trop vite. Les occupants du speeder étaient des Biths armés et visiblement peu amicaux.
Pare-Choc se mit devant Vidik, prêt à ouvrir le feu. Le Sénateur lui fait un geste de la main pour lui signifier de ne pas tirer immédiatement. Mais il se tenait également prêt à dégainer son blaster au cas où la situation tournerait mal. Une fusillade était la dernière chose qu'il voulait mais il fallait être prêt à toute éventualité sur une telle planète.
Cependant, il voulait savoir ce que leur voulait ces Biths. Ils souhaitaient apparemment que le groupe les suive, la question était de savoir où.

- Vous voulez qu'on vous suive c'est ça ? Où voulez-vous nous emmener ? Pour qui travaillez-vous ? leur demanda-t-il avec suffisamment de courtoisie pour ne pas froisser ses interlocuteurs.

Un Bith se tourne vers le Sénateur Syu Eghen.
- Messieurs Madame, notre Reine Bohémienne vous invite à la rejoindre à la cantina. Veuillez nous suivre s'il vous plaît.

- Vous en avez mit du temps à nous trouver. Nous cherchions justement à joindre votre « Reine ». Bien, allons y donc.

Les 4 Biths vous amènent vers un petit bâtiment. Lorsque la porte s'ouvre, vous y découvrez un escalier menant à ce qui semble être une cave non éclairée. Ils vous poussent dedans et remontent aussitôt, vous laissant dans le noir.
Vous entendez de la musique provenant d'au-dessus, et surtout un ronflement bestial tout près de vous...

Syu s’adresse à Ask.
- Soldat, allez vérifier la source de ce ronflement.

- D'accord, restez sur vos gardes au cas où.