Bonjour à tous, et bienvenue dans Fire Emblem : Radiating Hope, Arc 2 !
Suite du RP lancé il y a déjà plus d’un an sur le forum Fire Emblem Fates, ce RP se déroule dans l’univers de Fire Emblem 10, sur le continent de Tellius, un peu plus de 200 ans après la fin du jeu.
Ne vous inquiétez pas cependant, il n’y a pas besoin d’avoir lu tout le premier arc pour participer, car à part tout ce qui est indiqué dans le résumé ci dessous, rien d’autre n’est plutôt important dans le scénario de l’arc 2, et les participants de l’arc 1 sont sommés de représenter leurs personnages ainsi que leurs intrigues propres s'ils en ont.
Notez qu’il est tout de même préférable de connaître l’univers du jeu, mais ne vous inquiétez pas, tout sera expliqué dans un bon gros pavé.
Je vous laisse donc avec l’introduction de ce second arc, après celui-ci, vous trouverez les règles du RP, et l’explication de l’univers, donc.
Bonne Lecture !
Résumé de l’arc 1 : Jonas Yorell, jeune mage tout droit sorti de l'académie de Sienne, décide d’abandonner la voie politique à laquelle il se destinait suite au choix de nommer premier ministre son collègue et rival, Galahad. Il choisira de suivre son rêve d’enfant et de créer un groupe de mercenaire à Telgam, sa ville natale, et recrute donc des mercenaires.
Peu après, la forêt de Serenes prend feu. Incendie criminel qui heureusement aura fait peu de dégâts. Le principal suspect est le Duc de Culbert, qui aurait voulu réduire le clan des loups en cendres. Galahad engage donc Jonas et ses mercenaires pour enquêter sur lui. Ce n'était que le début, un assassin viendra tuer le roi Raghar, avant de tenter de tuer la reine et le prince, mais échouera. Le clan se déplacera temporairement dans les grottes des montagnes, où se cachait la reine Nailah depuis des années. Dans le même temps, un démon semi invoqué a été retrouvé enchaîné dans Sienne, sûrement le résultat d’un test magique de De Culbert. Ce même De Culbert multiplie actions anti Laguz sur le continent. Peu après, la princesse Leanne, vivant cachée dans un château Gallien, se fait enlever, pour être utilisée dans un rituel visant l’extermination des Laguz. Jonas et Stefan finissent par remonter la piste et découvre que l’instigateur derrière De Culbert est en réalité Galahad, mais malheureusement, pendant que les mercenaires lancent une attaque sur Sienne, et plus particulièrement De Culbert, aidé de Stefan, Jonas disparaît sans explication. De Culbert est assassiné et Galahad dévoile sa traîtrise, tue une grande partie des ducs et sénateurs du pays, réunis pour une cérémonie, pour tenter d’invoquer un démon majeur. Ce dernier sera vaincu par Stefan, l'impératrice et la garde sacrée, pendant qu’un des mercenaires, Mylos Arshel, achève un Galahad affaibli.
Mais après la disparition de Jonas, le groupe n’ayant plus de raison d’exister, il se dissout donc.
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On dit que les déesses veillent sur Tellius depuis des temps immémoriaux, avant même que les concepts de haine, de guerre ou même de races n’existent.
Mais peu se sont demandé qui le faisait depuis que les déesses, réunifiées en une seule entité comme jadis, s’étaient de nouveau endormies dans un sommeil supposé millénaire.
Leurs représentants historiques, Deghinsea et Lehran, avaient tous deux disparus dans l’abîme du conflit, et seule la Papesse et Reine Vivianne avait désormais le semblant d’autorité à ce niveau pour prétendre à les représenter, mais Ashunera restait pourtant silencieuse à son apôtre.
Qu’importe, le monde avait appris à tourner sans elles, et désormais, et depuis bientôt sept cents ans, dans un temple construit au plus haut des montagnes de Goldoa, surplombant le continent, avait lieu tous les deux ans un conseil réunissant en très petit comité les tout puissants de ce monde, les rois et reines, accompagnés de leurs plus fidèles vassaux.
Nous sommes aujourd’hui en janvier 849, un peu plus de deux cents ans après la victoire sur les armées d’Ashera, et à peine quelques mois après ce qu’on appelle désormais la tragédie de Sienne, et le nouveau conseil des rois s’apprête désormais à débuter, dans une ambiance tendue …
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Les premiers arrivés furent les hôtes, ambassadeurs des peuples dragons, Ena et son grand père Nasir, conseiller personnel du roi Kurthnaga. Ce dernier n’était pour l’instant pas présent, et la nervosité paraissait sur le visage de sa belle soeur.
Déjà présents à leurs côtés se trouvait la reine des loups Circi, veuve éplorée de feu le roi Raghar, dont l’enterrement en Hatary, sa terre natale venait à peine d’avoir lieu, portant une tenue traditionnelle de son peuple.
A ses côtés, deux vieillards, une femme dont la prestance n’avait rien perdue suite à la maltraitance de l’âge, et un homme, sous forme bestiale, n’ayant à peine prononcé un mot en langue ancienne depuis son arrivée, l’ancienne reine Nailah et son fidèle garde du corps, Volug.
La délégation féline arriva peu après, menée par leur roi, Skrimir, n’ayant rien perdu de la fougue de sa jeunesse lointaine. Les témoins à l’avoir jadis rencontré reconnaissaient facilement sa ressemblance avec feu le roi Caineghis, que Skrimir essayait lui même de cultiver.
A sa droite, son conseiller, un vieux laguz chat, lâchant par moment une quinte de toux. Ses yeux pourtant, étaient comme jadis toujours alerte, et l'on pouvait y lire la grande intelligence de Ranulf.
Derrière, un lion semblant plutôt jeune, restant constamment alerte à l’état du roi, caché derrière lui, malgré son imposante stature, même pour un lion. Sa longue crinière noir entourant un visage fermé, terminé par un léger bouc noir, tout comme sa tenue lui donnait un air presque terrifiant. Son nom était inconnu à presque tous, et personne n’osait vraiment lui demander, son titre, L’ombre du roi, était alors bien plus souvent utilisé.
Les 3 félins scrutaient d’un regard énervé les trois oiseaux en face d’eux.
Le roi Tibarn II était, contrairement à l’habituelle, extrêmement tendu, énervé. Portant un apparat bien plus royal que les tenues habituels de feu son père, il était pourtant souvent aussi audacieux et familier que Tibarn premier du nom, et le voir dans cet état était extrêmement rare.
Derrière lui, un second laguz faucon était présent, tout aussi énervé, mais arborant un sourire presque carnassier, comme près à plonger vers sa proie, se retenant simplement à cause des ordres. Sa tenue était celle des généraux de Phoenicis, mais mise manifestement de manière désinvolte. Beaucoup de rumeurs couraient sur Azrael, les yeux de roi, principalement sur son passé plutôt trouble, mais ces mêmes rumeurs vous diront aussi que son titre est loin d’être démérité.
A côté de lui, une jeune femme du peuple corbeau. Srushi, les oreilles du roi, portait une tenue noire plutôt serrée, mettant sa beauté déjà hors du commun et sa longue chevelure d’ébène encore plus en valeur. Venant d’un système bien plus classique que son comparse, c’était surtout ses relations extrêmement proche avec le roi qui faisaient jaser, impliquant implicitement qu’elle ne serait à ce poste que grâce à ses charmes.
Pourtant, son ouïe était bel et bien fantastique, bien meilleur que n’importe qui d’autre, et elle ne déméritait pas au combat non plus.
À leur droite, la délégation de Daien attendait patiemment.
La Papesse Viviane, encore et toujours dans l’habit dû à son rang, patientait calmement, même si son comportement semblait indiquer que les tensions déjà présentes la stressaient au plus haut point.
A ses côtés, un vieil homme se tenait fièrement appuyé sur sa hache, la légendaire Tarvos, portant sur sa tunique visible entre les morceaux d’armures le symbole de l’église de Yune. C’était Arwald, chef des inquisiteurs, grand champion de Daien et dirigeant des quatres grands cavalier.
Il y avait également un autre homme, emmitouflé dans une large cape, laissant seulement apparaître sa tête.
Bien que peu impressionnant aux premiers abords, quiconque pouvait sentir l’énergie sacrée l’aurait reconnu comme l’un des rarissimes porteurs des saintes reliques de Yune, dans ce cas-ci deux dagues jadis bénies pour l’usage du grand cavalier Sothe il y a de cela deux cents ans. Dallawel portait également ce titre, et s’occupait du vaste réseau d’espionnage et de protection du royaume et de l’église.
Deux grands pégases se posèrent alors dans l’esplanade, et deux femmes en descendirent aussitôt.
La première fut Sissi, l’impératrice de Begnion, semblant toujours sous le choc des événements récents, et fatiguée par la masse de travail politique qu’elle devait sûrement avoir à effectuer.
L’autre était Myriam, dirigeante de la garde sacrée, protectrice des impératrices depuis deux générations, et considérée comme leur meilleure soldat.
A la surprise générale, la délégation de Libertas n'arriva pas en dernière cette fois-ci, contrairement à leurs habitudes.
Pas vraiment un pays, Libertas ne devait sa présence au conseil que par les actions jadis effectuées par l’impératrice Sanaki et la Reine Elincia, qui considéraient que leurs voix et les personnes qu’elles défendaient méritaient d’être écoutées. L’autre surprise fut que cette fois-ci, Stefan ne fut pas seul à être venu.
A ses côtés, une femme blonde, portant deux lames à la ceinture, ainsi qu’une tenue d’escrime d’un blanc immaculé était présente, Dynia, première disciple du maître.
Au sol apparut alors un large cercle magique.
La dernière délégation s'était fait attendre mais était enfin la.
- Excusez nous pour l’attente, une petite erreur de calcul, nous sommes arrivés sur une montagne à un cinquantaine de kilomètres d’ici ! Quelques mètres plus à côté et nous finissions au fond du précipice, vous imaginez ?
L’homme sortant du cercle avait une certaine prestance, que cela soit dû à ses apparats plus riches que quiconque, ou à cause de sa mauvaise habitude à faire des entrées inutilement remarquables.
Sa longue chevelure, et sa légère barbe parfaitement entretenue, ainsi que la grandeur et la générosité dont il faisait preuve lui avaient valu le surnom de Bastian IV, le doré.
Avec lui, une jeune femme rousse, plutôt petite, en armure légère écarlate, portant un fleuret à la ceinture et un bâton dans son dos. Mais son cou était le plus remarquable, cette dernière portant un médaillon de bronze, cage ayant jadis scellé Yune, aujourd’hui dépourvue de tout pouvoir.
Ce dernier était désormais légué aux femmes de sa famille selon la volonté de son aïeule, la légendaire soigneuse Mist. Mais malheureusement, Arimed n’avait pas héritée de son doux caractère. On la disait hautaine, caractérielle, voir ouvertement belliqueuse, néanmoins, ses capacités militaires exceptionnelles avaient fait d’elle la dirigeante des légendaires bataillons de Valkyries criméennes.
Avec elle, un grand homme, dans une armure verte rutilante, dont le comportement contrastait avec le sien.
Calme et posé, Yvain était lui connu pour son pragmatisme et sa noblesse exemplaire, certains allant même jusqu’à le considérer comme le meilleur paladin et guerrier du royaume, celui-ci étant à leur tête.
Bastian fit le tour de la ronde saluant tour à tour chaque monarque et sa délégation, s’arrêtant plus longuement devant la reine des loups.
- Enchanté, ma Reine, j’aurais bien plus aimé vous rencontrer dans des circonstances moins accablantes. Toutes mes condoléances les plus sincères.
Circi ne répondit pas sur le coup, laissant Nailah parler à sa place
- Veuillez excuser ma belle-fille, elle est encore. ..
- Oh, ne vous inquiétez pas, mon état n’était guère meilleur à la mort de ma chère Catherine, je comprends parfaitement. Et peut-être est-ce d’ailleurs la raison de votre présence ici, Dame Nailah ?
- Exactement. Je ne suis là que pour épauler dans l’instant.
- Dois-je en conclure que vous allez de nouveau nous quitter définitivement après ?
- J’ai fait mon temps vous savez, je n’ai plus ma place ici.
- Oh, ma chère, quelle noblesse dans cette décision, j’en suis ému.
Le roi se dirigea alors à la gauche des loups, vers la délégation de Libertas, se tournant vers Dynia.
- Et vous aussi ma chère, je n’eus avant le délicat plaisir de vous rencontrer. Quel est votre nom ?
Dynia leva les yeux aux ciel. Stefan répondit à sa place.
- Je vous présente maître Dynia de l’école de la lame souple, ma première et meilleure disciple. Elle est vouée d’ici quelques années, à me remplacer à la tête de Libertas.
L’assistance s'étonna vivement, en particulier la principale intéressée.
- Attendez, maître …
- Qui voudriez-vous que cela soit d’autre ? Tarin n’a pas assez de sang froid pour la politique, et Shikizaki est encore bien trop inexpérimenté pour un tel poste.
- Oui mais, pourquoi vous retirerez-vous ?!
- Oh, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sens que d’ici quelques d’années, j’arriverai à la fin de mon existence. Quel étrange sentiment … On peut dire que je prépare le reste à l’avance.
- Maître ...
Tibarn II prit la parole.
- Bien, maintenant que les présentations sont faites , pourrait on ENFIN parler du problème ?
Le roi Skrimir le coupa sèchement.
- Évidemment ! Nous exigeons sur le champ le retour de la princesse Leanne à Gallia !