The Elder Scrolls VI

CREVASSAIS: Clan Marche-Tempête

Les paroles de la Cheffe Lathra resonnait encore dans les têtes des éclaireurs partie en mission. Depuis plusieurs dizaines de minutes les 12 fils et fille de la Karth avaient avec aisance. Une fois au pied de la tour d'Aprevent les Crevassais se repartirent en trois groupe.

Le premier partie au nord, perçant les fourrés rapidement jusqu'à arrivé aux rives de la Karth. Après une courte pose à observer le puissant fleuve ils se mirent à la tâche. Les pieds dans l'eau les quatre Crevassais retournaient le lit de la Karth soudain un sourire s'étira sur le visage de la seule femme du groupe. Elle venait de trouver leurs objectif, des pierres baignées dans la lumière des Lunes depuis plusieurs Lunes.

Le second groupe se dirigea lui vers l'ouest en direction d'un mince bosquet bien connus pour ses fruits. Là-bas il fut aisé de dégoter les écorces de saule nécessaire au rituel.
Dans la foulée l'un d'eux parvint à mettre la main sur une paire de cigale originaire de la région. Remerciant les esprits pour cette chance inespéré ils repartirent vers la tour d'Aprevent.

Le dernier groupe, accompagné d'ours tirant des chariots de bois, lui avait prit un chemin différent, un chemin menant à une ancienne carrière de pierre Nordiques. Sur place avec grand soin ils chargèrent sur le chariot une lourde pierre de la bonne forme.

Les douze hommes et femmes de nouveau ensemble avec leurs objectifs en main reprirent la route menant à la redoute. Une heure plus tard celle-ci étaient en vue, les grande ruine avaient de nouveau fière allure. Gardées par de puissante barrière en bois, celle-ci étaient méconnaissable.

Descendant de la route principale la Cheffe Lathra arriva, félicitant ses éclaireurs pour leurs efficacités. La lourde pierre fut dresser à l'ouest de la Redoute finissant le cercle de sept pierres dressées encadrant la citée Crevassais.

Ses sept pierres dressées servant chacune d'autel pour un esprit. Sur chaque autel les offrandes ont été mis en place puis une fois la tâches terminée un grand feu rituel est allumé au centre de la Redoute, point centrale du cercle de pierre dressé.

Là-bas à midi lorsque le soleil fut au plus haut Lathra, usant d'une torche la Cheffe alluma la bûcher.

Lathra:

"Nous demandons aux esprits de bénir et de défendre une fois de plus notre maison."

Le bûcher s'enflamma et des lumières vertes et violettes furent alors visibles dans le ciel.

" Notre nouveau maison est béni par les esprits mes frères et sœur, la Redoute est maintenant protégé par leurs barrière !!"

➤ 4E 201 – Une découverte tachée de sang.

Durant le crépuscule, un homme épuisé dans une robe miteuse parvint aux remparts maculés de la Cité Impériale. Affirmant à la garde son statut de membre du Synode, portant le nom de Paratus Decimius, il ne passe que peu de temps à l’auberge pour se ressourcer avant de pénétrer les portes de son organisation elle-même.

Lorsque l’archimage du Synode fut mis au courant des aléas récents vécus par le membre, il partit en informer immédiatement l’Empereur et ses généraux : l’expédition menée en Bordeciel s’était achevée dans le sang, et le mage mentionné plus tôt en était le seul rescapé.

Celui-ci assurait cependant avoir pu reproduire sur le papier la carte prodiguée par l’Oculaire de Mzulft, carte permettant de retracer l’emplacement de la plupart des artéfacts situés en Tamriel - certains ayant été omis étant donné la nécessité pour le mage respecté de survivre quand il était encore dans la ruine naine.

Bien que le Synode suspecte une imprécision de la part des informations accordées par Decimius, ces dernières sont tout-de-même enregistrées sous forme de notes dans les archives impériales, afin de produire une carte plus polie plus tard.

CREVASSAIS: Clan Marche-Tempête

Alors que les festivités résonnent après l'établissement des autels protégeant la Redoute l'Ancienne, la principale Harfreuse du clan descendait de sa tour. Son pas peu assuré du moins en apparence la mena vers des Chasseurs sur le point de partir.

A chacun elle leurs confia un corbeau, une fois la redoute quitté chacun prendra un chemin différent de sorte à baliser toute la Crevasse à la recherche de camp Impériale ou Sombrage. Dans le même temps les corbeaux de l'Ancienne seront relâchés et épieront les discussions à Markarth, Hroldran et Flopertius.

➤ 4 E 201 - Tentative d'espionnage menée par les services de Lenclume (Opération sans risques)

Un navire marchand est envoyé en Brétonie avec une cargaison d'épices raga, son équipage comporte des membres du service d'espionnage royale chargés d'évaluer les défenses de l'île en préparation de l'invasion.

L'opération menée par les services d'espionnages rougegardes rencontre un succès. Les fameux marchands sous couverture se dispersent dans l'ile de Brétonie, vendent leurs produits aux plus offrants et passent près des forts et campements militaires.

- Après examen de la situation locale, les agents du Roi Crésès établissent une fourchette entre 1900 et 2500 soldats assermentés, majoritairement composés d'épéistes et de sarissiers.

- Ils mentionnent également l'existence d'une communauté orsimer au sein de l'arrière-pays, dont le potentiel de nuisance ne peut être tenu pour négligeable en cas de conquête du territoire ; la perspective que certains éléments se constituent insurgés, prennent le maquis et mènent une campagne d'harcèlement contre les forces d'occupation suppose la mise en oeuvre d'une épuration ethnique ou d'une politique de collaboration avec les dignitaires locaux.

EMPIRE DE CYRODIIL

L’empereur a envoyé un message à travers plusieurs provinces de Tamriel : un à l’intention des représentants les plus hauts placés de la maison telvanni, un à l’intention du haut roi de Hauteroche, un à l’intention de la noblesse altmerie.

EMPIRE DE CYRODIIL

La carte de Paratus Decimus est copiée en 3 exemplaires transmis à l’empereur et aux archimages du synode et de l’académie des murmures. Ceux ci sont d’ailleurs attendus à la tour d’or blanc sur injonction de l’empereur.

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-El

Après des millénaires d'égarement, l'auguste race des Elfes des neiges semblait enfin retrouver le chemin de la sagesse et de la rémission pour leurs péchés. L'excursion que mena le vieil elfe à proximité des ruines de la Chantrie fut une manoeuvre aussi hasardeuse que profitable pour l'effort de reconstruction national : il s'avéra notamment que le sauvetage du dénommé Glak-Zom fut - à cette fin - tout-à-fait salutaire dans la mesure où ce jeune guerrier se montra capable de gratitude. Victime de la décimation, un châtiment aussi absurde que cruel, il reconstitua ses forces dans les décombres de ce lieu sacré, fit acte d'allégeance à Auri-El, puis disputa la domination du Val à un obscur chef de guerre infidèle dont l'histoire ne retiendra probablement pas le nom.

« Aujourd'hui, femmes et enfants séjournent à l'abri des murs fondateurs de la Chantrie, comme attirés par la lumière d'Auri-El », songea le Paladin, alors que défilaient chaque jours davantage des masses de Trahis auxquels il accordait le droit de cité après un hommage symbolique au Dieu du Temps, hommage collectif facilité par la récente conversion de Glak-Zom.

Celui-ci se présentait d'ailleurs à lui, psalmodia quelques mots dans sa langue que Gelebor peinait tout naturellement à comprendre et inclina la tête. Perplexe, le vieil elfe observa un silence avant d'approcher le Trahi. La conversation qui s'ensuivra sera d'ordre télépathique, quelques inférences magiques émises par le Paladin suggéraient au jeune converti que celui-ci souhaitait utiliser ce moyen pour communiquer.

« Je vous entends, chef Glak-Zom. De quoi voulez-vous discuter ? » transmit-il.

Rébellion Sombrage

Notre ennemi, le général Tullius, a été clair : l'heure n'est plus à la trêve ou aux négociations. Il est temps de nous constituer une armée afin de parer à toute éventualité.

Recrutement de :

2 montilliers légers
1 catapulte
2 loups
3 guerriers à la hache
2 lanciers
3 archers

Coûts :
56 500 septims
1 200 hommes
18833 septims d'entretien

Réserves :
1 043 500 septims
258 800 hommes

Rébellion Sombrage

Envoi d'une lettre eu jarl Balgruunf

"Si nous regrettons évidemment que vous n'aillez pas choisi notre camp, nous respectons vos raisons et vos idéaux : il est tout à l'honneur d'un jarl que de privilégier les intérêts de son peuple avant toute chose, bien que nous pensons que ceux-ci se trouvent dans notre cause.

Si nos points de vue divergent sur la manière de lutter, nos objectifs sont les mêmes : la prospérité et l'autonomie pour notre peuple, et force est de constater que Blancherive est l'exemple même de ces idéaux.

Afin d'encourager vos initiatives, nous avons décidé de donner certain privilèges fiscaux aux marchands venant de vos fiefs, sur les châtelleries du Clos, d'Estemarch, de la Brèche et de Forthiver.

Ulfric Sombrage, chef des Sombrages, jarl de Vendeaume"

-10% de taxes aux marchands venant de Blancherive sur les territoires Sombrages

➤ 4 E 201 – Réactions aux mesures impériales à Bruma

Les mesures soudaines de l’Empereur ne purent que causer un tumulte certain dans le Comté. L’établissement d’une légion de garde en plus de l’implémentation d’un couvre-feu et d’un interdit de voyage hors de la région exclusifs aux habitants d’origine nordique rendirent ceux-ci confus au mieux, révoltés au pire.

Dans les tavernes et les auberges, les Nordiques se virent de plus en plus marginalisés par le reste de la population, nourrie de clichés accentués par l’exclusion sociale des grands hommes de Bordeciel. Les autres races, de plus en plus perplexe par rapport à la légitimité du droit d’habitation de leurs camarades nordiques dans le comté, les voyaient de plus en plus comme des barbares et des potentiels traîtres à l’Empire, même si certains leur apportent tout-de-même du soutien et les aide à passer outre le couvre-feu par divers moyens.

Parmi la population en marge, certains donnent de plus en plus de crédits aux idées foudroyantes d’Ulfric Sombrage de Vendeaume, tandis que d’autres tentent simplement de maintenir leur intégrité et leur place au sein de la société du nord de Cyrodiil. Des cas de lutte physique apparaissent progressivement de la part des plus extrêmes.

De l’autre côté de la frontière, des rumeurs circulaient au sujet de renforts impériaux parvenus à Bruma, ce qui rendait les esprits aristocrates de la rébellion sombrage nerveux et toujours plus méprisants envers l’Empire Mede.

EMPIRE DE CYRODIIL

Suite aux troubles dans la région de Bruma, l’empire commence à agir contre les pogroms, la discrimination à l’encontre des nordiques est sanctionnée et des dommages et intérêts sont versés aux victimes, néanmoins, le contrôle de la légion sur le couvre feu et l’interdit de voyage est maintenu en réponse à la montée des partisans sombrages. Des patrouilles régulières sont également organisées pour contrôler les éventuels troubles.

'Val-Oublié, Chantrie de Auri-el'

La télépathie du Paladin Gelebor eut pour effet de beaucoup surprendre Glak-Zom qui eu du mal à comprendre d'ou venait cette voix. Ses oreilles n'entendaient rien et pourtant il comprenait tout. Une fois cette situation éclaircie, il se concentra pour retrouver des mots de terrien qu'il avait stocké dans sa mémoire et essaye de répondre tant bien que mal.

- G-gé-lé-bor? Toi? Moi Chef Glak-Zom, oui, oui! Toi apprendre parler à moi. Besoin parler, besoin savoir Dit il avec difficulté

Glak-Zom était bien loin de savoir le fonctionnement d'une telle magie mais il savait que c'était surement le meilleur moyen pour s'adresser aux gens de façon compréhensible. Pour le moment seul Gelebor pouvait ouvrir un canal télépathique dans sa direction. Cela sera très surement les moments où il aura le plus besoin de se concentrer afin d'apprendre du mieux qu'il pouvait cette langue si étrange et le savoir du Paladin.

La grande prêtresse Kralla écoutait Gelebor et son chef immobiles et essayait de comprendre ce que il se passait dans ce silence glacial. Elle se concentra sur les fluxs magiques et pu percevoir par moment que quelque chose se passait entre les deux, sans savoir de quoi il s'agissait. Kralla décida donc de rester avec son chef durant ses "conversation" avec le Paladin

➤ 4E 201 - Tentative d'espionnage menée par les sorcières de la Crevasse (Opération sans risques)

A chacun elle leurs confia un corbeau, une fois la redoute quitté chacun prendra un chemin différent de sorte à baliser toute la Crevasse à la recherche de camp Impériale ou Sombrage. Dans le même temps les corbeaux de l'Ancienne seront relâchés et épieront les discussions à Markarth, Hroldran et Flopertius.

L'opération d'espionnage tentée par les corbeaux est un échec. En effet, de part et d'autre de la Crevasse, des sentinelles impériales et plus rarement sombrages, attisées par les risques d'attaque ou d'observation par le camp ennemi, finissent chacun à leur tour par remarquer le comportement suspect des oiseaux.

Quand ceux-ci ne sont pas tués par une flèche bien placée, ils sont capturés, malgré l'impossibilité de soutirer la moindre information à ces animaux car, en plus de raisons évidentes, les corbeaux finissent étrangement par mourir, d'une façon ou d'une autre. Pas un seul corbeau, malheureusement, n'est parvenu à revenir aux terres du Clan Marche-Tempête.

Les chasseurs crevassais, plus en marge des zones d'observation attribuées aux corbeaux, remarquent après un temps d'attente plus qu'inhabituel qu'aucun ne leur est revenu, et décident donc de se replier vers la Redoute afin de ne pas être débusqué par des forces ennemies.

➤ 4 E 201 – Les Purges de Val-Boisé

Au cours de cette année, le gouvernement du Thalmor a déterminé qu’une purge au sein des classes dirigeantes bosmeri et parmi leurs intellectuels était nécessaire pour préserver l’harmonie idéologique et l’intégrité du Domaine. Excités par les Justiciars, des milliers de sympathisants bosmers se sont ainsi réunis dans la plupart des grandes villes sylvestres avant d’essaimer aux quatre coins de la nation, procédant à l’exécution ou l’emprisonnement des groupes d’individus suspectés d’abriter des traitres ou des nuisibles. À certains endroits, ces exaltés instaurent néanmoins un climat de terreur et réalisent des actes de vandalisme, dont le pouvoir royal se serait volontiers dispensé.

Avec la complicité de la Reine Yldra Camoran, la police politique et les services secrets aldmers ont entrepris in fine une vaste campagne de répression dans tout le pays afin de liquider l’opposition, qui se cristallise depuis plusieurs années autour de la figure de Nalion Camoran, l’un des prétendants légitimistes au trône de Val-Boisé. Ce dernier a échappé aux griffes du Thalmor, et immédiatement rejoint la clandestinité, jurant de livrer un combat de tous les instants contre « l’usurpatrice qui courbe l’échine devant l’impérialisme altmer et qui échange le sang de son peuple contre du pouvoir ».

Informé de l’évolution de la situation, le Roi d’Alinor, Isendil Aelsoniath Aldmeri, aurait plaisanté avec ses collaborateurs sylvains venus lui transmettre ce rapport en affirmant que « cette trainée écarlate ressemble à bien des égards aux ramages de l’Automne des arbres flétris, qui périssent pour donner naissance à l’humus, nourrissant autant de bourgeons annonciateurs du Printemps ».

VAL BOISÉ

Yldra s'empresse d'écrire une lettre au dirigeant d'Alinor, le seigneur Isendil.

• Bien le bonjour à vous seigneur Isendil.

Vous êtes au courant tout comme moi et beaucoup trop de monde dans Tamriel de ce qui se passe au Val Boisé pour qu'une telle rumeur ne s'ébruite pas. Je vais devoir prendre des rumeurs rapides et efficaces, c'est pourquoi je demande la réunion d'un conseil diplomatique afin d'avoir votre sagesse et ne pas commettre d'erreurs fatales. Le temps presse, et le plus vite sera le mieux. Il me tarde de vous voir.
Mes amitiés,
Yldra Camoran, reine du Val Boisé.

La dirigeante donna la lettre à un messager thalmor.

-Va, fais vite et ne perds pas cette lettre, elle est destinée au seigneur Isendil.

Le messager acquiesça, et partit sur le griffon royal le plus rapide.

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-El

Dans d'autres circonstances, le Paladin se serait peut-être senti quelque peu offensé que l'on écorche son prénom de la sorte, mais il s'agit ici d'un premier cas vers le développement de cet axe de communication qu'il appelait de ses propres prières depuis des siècles. Aussi, considéra-t-il avec la plus grande attention les mots que lui transmit Glak-Zom.

« Je suis Gelebor. Vous êtes Glak-Zom. Je suis une voix du passé, un vieil ancêtre de votre peuple, et le guerrier qui garde cette demeure divine depuis des millénaires. Je vais vous apprendre à parler notre langue. »

À cet instant se présenta une silhouette singulière, celle d'une Trahie qui s'approchait d'eux, en qui le Chevalier-Paladin reconnût une figure majeure de cette communauté de Falmers. Il ignorait cependant son prénom.

« Qui est cette femme ? » demanda-t-il sur le ton de la conversation.

Quoique la réponse à cette question paraissait évidente, le Paladin souhaitait essentiellement initier un dialogue avec son interlocuteur. Pour s'approprier une langue, il fallait tout d'abord s'exercer à l'usage de son vocabulaire, après tout.

Griffenoire, Cité Silencieuse

Dans le Hall de la Rumination, au premier niveau de la tour du roi, plusieurs chefs de tribu Falmer siègent autour d'une ronde table de pierre.

Parmis eux se trouve le chef de Raldbthar, qui s'était lui-même invité, facilitant ainsi le travail. Mais aussi car il souhaitait, comme les autres chefs de tribus de Griffenoire, savoir ce allait désormais se passer. L'ancien tyran était évincé et le peuple grondait de colère. Les mots de Kroz-Gûr furent brefs, mais clairs, pour cette petite assemblée tant curieuse que craintive:

- Uriakh aurg melrisgu, aduyvfyrkamzur kzur. Muzuinashaft arkra aduykzelctabkha. Alfarand arkra aduykzelctabkha. Kzelctabkha'ek kahl, hrkagakha'ek. Kzelctabkha'ek, frakenvfyrkamzur kzur, frakenvfyrkamzur ixuv'ek.

Il tourna la tête vers le chef de Raldbthar et lui dit:

- Gtenuhr ktid mok.

Un autre chef se leva, volontaire pour représenter les autres. Kroz-Gûr accepta. Les autres chefs hochèrent tous conjointement la tête. Il dissout, pour l'instant, l'assemblée, et partit mettre en ordre les préparatifs.

Le 07 mars 2021 à 02:01:07 Jyggalag-da-Gr8 a écrit :
MJ – BLANCHERIVE

Pensif, le Jarl prit un instant pour réfléchir à sa décision. Après une demi-douzaine de secondes de silence, que l'elfe noire proche du Jarl passa à grincer des dents après le manque de respect sur sa personne, il cessa de se frotter le menton.

« Je ne m’attendais pas à de tels aveux sur Talos, prince, admit le Jarl. Vous m’avez l’air de moins dire du bien de ces elfes que ce qui vous serait autorisé. Je comprend votre positionnement. Je ne comprend en revanche pas comment rejoindre l’Empire pourrait me rassurer à l’idée de ne pas voir les Justiciars rôder sur mes terres. Cyrodiil n’a pas de moyen de rébellion, et je suis certain que vous le savez. Je ne suis pas en accord avec les idées d’Ulfric, mais je dois reconnaître que l’Empire n’a que peu de légitimité depuis la signature du traité. Si vous aviez eu plus de moyens face au Domaine avant de me proposer de vous rejoindre, j’aurais sans doute eu plus de chance d’accepter. Mais en l’état, justifier votre comportement durant la Grande Guerre ne justifie pas mon ralliement. Blancherive est la plateforme commerciale de tout Bordeciel. Lui retirer sa neutralité porterait un violent coup aux affaires, ce qui rendrait plus ardue la vie de mon peuple, en plus de faire courir le risque d’une offensive Sombrage, là où l’Empire semble avoir beaucoup de préoccupations légitimes de faire lever des troupes, ainsi que le fait que les Thalmors pourront arpenter librement nos rues. Vous m’en voyez navré, prince de Cyrodiil, mais si vous ne me donnez pas de meilleures raisons pour Blancherive de rejoindre l’Empire, je vais me voir obligé de vous congédier. »

EMPIRE DE CYRODIIL

Le prince répondit alors au jarl :

-Concernant la situation économique de Blancherive, en l'état, en vous rangeant sous la bannière au dragon, vous obtiendriez le commerce avec non seulement Bordeciel Ouest mais aussi Hauteroche et Cyrodiil, le tout avec des taxes spécialement réduites de 10 à 5%, de plus concernant une offensive sombrage, avec l'appui de l'Empire vous seriez garanti d'être victorieux avant même qu'ils n'aient pu porter des dommages à la ville. Concernant les thalmors, très honnêtement je ne suis pas sûr d'y pouvoir grand chose, en arrivant en ville j'ai croisé une patrouille de justiciars sur votre territoire, et ils avaient un prisonnier. concernant les levées, aucun engagement forcé ne sera pratiqué envers votre peuple. Les huit m'en soient témoins, tout ce que je vous promets vous sera accordé, en fait je suis disposé à entendre vos conditions si vous en avez d'autres qui ne concernent pas le traité de l'or blanc.

(au cas où je me serais mal exprimé, c'est pas une baisse de 10% mais une baisse jusqu'à 10 à 5% de taxes)

Val-Oublié, Chantrie de Auri-el

Suite à la question de Gelebor, le chef falmer huma l'air et senti l'odeur de Kralla la grande prêtresse. Puis essaye de prononcer ce qui pourrait se rapprocher le plus de sa fonction dans les mots du Paladin

-Elle, Kralla, Tarkmraxabthun, akra il poussa un grognement avant de reprendre et rectifia immédiatement en tentant de qualifier la position de Kralla du mieux qu'il pouvait hrrg...savoir, chef... magie... femelle, moi. Pour Gelebor, et objet étoilé hésita t-il

Il chercha ses mots, impatient de trouver un substitutif à sa langue gutturale.

-Toi, objet étoilé sur toi! Avoir aussi là. Il désigna approximativement la direction de l'Autel de Auri-el. Quoi être objet étoilé? Interrogea t-il

MJ - BLANCHERIVE

Le Jarl posa ses mains à sa taille, d'un air pensif, tandis qu'Irileth conserva son regard teinté de mépris à l'encontre de l'héritier Impérial, bien qu'elle fasse en sorte de ne pas le rendre trop visible.

- Si je me range du côté de l'Empire, que pensera mon peuple ? Ma protection vis-à-vis de cette guerre s'envolera, même si je bénéficierai d'avantages économiques. Je trouve votre confiance en la Légion louable, mais si vos dires étaient vrais, il n'y aurait pas eu la nécessité d'en venir à une trêve, et il n'y aurait plus de rébellion Sombrage à l'heure qu'il est. Et s'il y a déjà des Thalmors sur mon territoire, je préfère conserver la neutralité de ma châtellerie afin de limiter leur intérêt en celle-ci. Je connais pas l'origine du prisonnier dont vous me parlez, mais je n'ai encore eu aucun rapport d'enlèvement. Les raisons pour laquelle je ne me range pas sous votre bannière est la même vis-à-vis de celle des Sombrages. La vie à Blancherive est certainement la plus prospère de tout Bordeciel, et je ne risquerai pas de faire chanceler ce privilège par avarice ou par réflexion hâtive. Comme je l'ai dit, vos légions ont déjà fort à faire en Cyrodiil et ailleurs-même en Bordeciel. Lever vos troupes juste pour Blancherive, si jamais elle devait être assiégé, vous placerait dans une posture vulnérable au mieux. De même, en imaginant que la Légion me protège d'une attaque Sombrage, je doute qu'ils laisseront tomber : ils finiront par frapper de nouveau. Enfin, si Blancherive devait avoir la protection de légionnaires sans laisser ses hommes être enrôlés, sa place au sein de l'Empire serait proche de celle d'un parasite. J'ai entendu des rumeurs au sujet de votre peuple au sud des montagnes de Jerall. Que penseront-il si la plus forte ville de Bordeciel venait à rejoindre l'Empire pour ses avantages sans en recevoir les inconvénients autre qu'une hostilité des Sombrages ? Je suis désolé, prince Cephorus, mais je crains que nous ne parviendrons pas à nous entendre, admit le Jarl en croisant les bras d'un air calme mais néanmoins sérieux.