The Elder Scrolls VI

Le 09 mai 2021 à 07:58:58 :
Rébellion Sombrage

➤ 4 E 202 – Bordeciel, Vendeaume, Palais des Rois

Ulfric demeura un instant songeur. Il incita ensuite son interlocuteur à le suivre pour lui parler en privé. Après avoir traversé les couloirs du Palais des Rois, les deux hommes s'arrêtèrent dans une salle qui n'était éclairée que par quelques torches et qui n'avait pour meubles qu'une table en son centre et deux chaises se faisant face. Deux gardes la surveillaient d'un bout à l'autre, impassibles.

Après s'être assis et avoir sommé à son invité de faire de même, le Jarl prit la parole.

" Il est étrange que vous me parliez de dette alors que vous êtes venus me parler de la couronne de vous-mêmes sans rien demander en retour. Qui plus est, je crois que vous vous méprenez sur la Guerre Civile, car hélas, celle-ci ne fait en réalité que commencer. " Dit-il, marqué d'une légère déception.

" Cela dit, vous avez attisé ma curiosité. Quels sont donc vos projets et en quoi auriez-vous besoin de moi ? "

➤ 4 E 202 – Bordeciel, Vendeaume, Palais des Rois

-L'Empire est enlisé dans des guerres et révoltes de tous bords, prendre les derniers bastion de la légion sera désormais plus simple. Vous ne pensez tout de même pas que la Jarl Elisif a été assassiné par les hommes du Penitus Oculatus? Non, ils n'y sont pour rien, cette fois ci en tout cas. Dit il avec un sourire en coin

Concernant nos projets, ils sont encore à leur balbutiement. Je ne peux vous en dire d'avantage en ce qui les concernent mais je pense que vous devinez la fin, non? Le Roi Hadrian n'est pas digne de régner sur Haute-Roche. Le voile de l'ouest semble se dissiper et nous retombons de nous dans nos travers. Cela sera la dernière fois.

Nous espérons avoir votre soutien si nous arrivons à nos fins.

Le 09 mai 2021 à 01:44:57 :
VAL BOISÉ

-Cela va de soi je suis la reine après tout, et je ne compte pas empoisonner mon futur époux non plus.

Elle lui fait un clin d'oeil plein de malice.

-Votre père est très friand du vin d'Arenthia, mais qu'en est-il de vous ? Je dois sûrement avoir quelque chose qui vous plaît dans l'une de mes caves.

➤ 4 E 202 – Domaine Aldmeri, Royaume de Val-Boisé, port de Foyeraie

« Je suis à peu près sûr que le poison instillé par la Reine de Val-Boisé serait délicieux. Pour être plus précis encore, nous avons été initié au vin avec mon frère et mes soeurs dès notre plus jeune âge. Aucune d'entre nous n'a contracté de dépendance, mais nous gardons l'habitude d'agrémenter nos repas de famille avec les spiritueux de mon père : je voudrai bien goûter de votre crû, Votre Majesté ! D'ailleurs, en parlant de ce vin d'Arenthia... Il me semble en avoir déjà goûté l'année dernière », répondit le Prince Ethos en affichant un sourire complice.

Le 08 mai 2021 à 14:39:19 :

➤ 4 E 202 – CREVASSAIS: Royaume de Karthard

L'antique cité du cœur de Crevasse apparaissait au loin, les larges murailles de facture Dwemeri étaient maintenant recouvertes de peinture, bois et os. Donnant un aspect plus naturel aux pierres mortes de la ville. Le groupe en provenance de Morh-Karth entrait alors dans la cité grouillant d'activité, tandis qu'ils remontent sur l'avenu principale en direction du Fort Sous-Roche plusieurs membres de la nouvelle garde de la ville, les Mains de pierres, saluèrent Fael et ses hommes.

La ville bourdonnait d'animation, hommes,femmes,enfants, anciens, nombreux étaient les curieux venus des autres coins de la Crevasse pour profiter des richesses de la ville. Le quartier des artisans ainsi que le marché étaient particulièrement bondés. Rarement autant de fils et filles de la Karth issus de clan divers échangeaient en de telles proportions.

Fael ne s'attardait pas, il pénétrait dans la château au sommet de la ville. Puis partit vers les étages supérieurs de celui-ci prendre place dans la salle de réunion, de sorte à préparer celle-ci pour l'assemblée à venir. Dans le même temps, il ordonnait que le temple de Dibella soit vidé des tous signes religieux lié à la déesse morte. Celui-ci deviendrait bientôt un grand temple pour les Esprits.

➤ 4 E 202 – La Crevasse, Cité neutre de Markarth

Le Roi Fael ne peut malheureusement atteindre les étages supérieurs du Château de Coeur-de-Roche, des gardes lui firent notamment remarquer que sa présence risquait d'enfreindre les lois de neutralité définies par les autorités urbaines. De plus, il ne possède en aucun cas le droit de donner des ordres et de réclamer l'aménagement du Temple de Dibella au profit des anciennes divinités crevassaises.

Le 09 mai 2021 à 11:29:58 :

Le 09 mai 2021 à 01:28:16 :

Le 08 mai 2021 à 19:22:43 :

Le 07 mai 2021 à 23:31:39 :

Le 07 mai 2021 à 18:10:55 :

> Le 05 mai 2021 à 23:18:47 :

>> Le 05 mai 2021 à 23:06:12 :

> >EMPIRE DE CYRODIIL

> > L’Empereur soutint le regard du résident aldmeri sans ciller et croisa ses mains sur la table du thalmor en s’avançant.

> > -Voyez-vous, sa majesté Isendil lui-même l’a fait remarquer à l’ambassade de mon oncle, l’Empire est empli de traîtres, d’hérétiques et de corrompus dans nos institutions, je voulais donc remplacer ceux-ci par des alliés : la maison Hlaalu de sa majesté mon épouse Tiluni. Ce remplacement pourrait non seulement marquer le début de la fin pour ceux qui seraient purgés mais aussi un rapprochement avec les peuples aldmers, ici les dunmer, et parmi nos principaux atouts dans le Nibenay.

>

> ➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

>

> « Certes, il est vrai que nous pouvons approuver la nomination de certains éléments du clan Hlaalu. Nous dresserons une liste de candidats potentiels, mais sachez que nous privilégierons systématiquement les candidatures des administrateurs issus de nos rangs, ayant notamment fait leurs preuves, et ce malgré nos sympathies pour la Maison de Sa Majesté votre gracieuse épouse. Du reste, le Domaine Aldmeri s'inquiète des conséquences néfastes pour la stabilité régionale que vos grands projets de déplacements de population ont entraînées. »

EMPIRE DE CYRODIIL

l'empereur se mit à sourir, retira une de ses mains en tapotant la table avec l'autre en se reculant
-Les... évènements récents ne sont pas de mon fait mais de celui des traîtres, des agents des sombrages qui se sont glissés parmi les réfugiés que nous nous efforcions de protéger, n'allez pas me reprocher de protéger mon peuple des prétentions sanguinaires de Vendeaume et du revanchisme crevassais. Les bosmers en auraient fait de même si le prétendant rival de sa majesté Yldra Camoran avait su gagner des partisans pendant que des menaces extérieures violaient la souverainté de Val-Boisé. Si vous cherchez un responsable, allez au Palais des Rois. Néanmoins, nous allons réduire cette révolte au silence, vous pouvez en être assurés, je demanderais un soutien supplémentaire à mon beau-père Arano Hlaalu pour sécuriser la région pendant que mes troupes massacreront les félons.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« Factuellement, vous transplantiez des populations recrues de souffrances, mais aussi de rancoeur à l'égard de l'institution impériale, car c'est bien vous qui avez approuvé la cession de Markarth au peuple indigène de la Crevasse, dans la région de Boisnoir où l'humidité et les chaleurs intenses sont autant de vecteurs d'épidémies ; l'action du Thalmor dans la Crevasse, de plus, a toujours été limitée en raison de son instabilité et, par conséquent, les agents des Sombrages ont certainement réussi à trouver un terreau favorable pour réaliser des opérations d'agitation au sein même du coeur de votre Empire... À toute fin utile, un amendement de la Convention du Lac Rumare semble s'imposer, notamment au sujet du volet administratif, Votre Majesté. »

EMPIRE DE CYRODIIL

-Je vous écoute, seigneur résident ? Qu'avez vous en tête ? si il est question d'abandonner et de ne pas tenter d'arrêter ces traîtres, je vous arrête out de suite.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« En résumé, nous projetons d'établir des gouvernorats en Cyrodiil réglant les rapports entre l'autorité centrale, les serfs et les grandes propriétés latifundiaires. Nous vous présenterons le texte de loi sur lequel nous travaillons depuis plusieurs semaines, texte de loi que nous soumettrons à votre science impériale. »

EMPIRE DE CYRODIIL

-Vous y travailliez déjà depuis des semaines ? Vous êtes efficaces, je dois l'admettre, c'est un point en plus pour votre projet. Soit, Transmettez moi le texte dès lors que vous ayez terminé. Néanmoins j'insiste à ce qu'il me soit remis en mains propres, je dois avouer avoir de moins en moins confiance en des institutions qui ont montré leur corruption ou leur incompétence.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« Nous n'aspirons qu'à travailler en bonne intelligence avec le Trône de Cyrodiil. Aussi, sachez que nous déploierons tout l'arsenal juridique et administratif nécessaire pour rationaliser vos institutions et garantir l'ordre et la concorde dans vos possessions territoriales. La Convention du Lac Rumare est très claire à ce sujet. Pouvez-vous nous éclairer au sujet de ces rumeurs de corruption dans les rangs de vos fonctionnaires ? » demanda Anthranor Raccanno, la mine sincèrement perplexe.

Le 09 mai 2021 à 14:49:51 :

Le 09 mai 2021 à 11:29:58 :

Le 09 mai 2021 à 01:28:16 :

Le 08 mai 2021 à 19:22:43 :

Le 07 mai 2021 à 23:31:39 :

> Le 07 mai 2021 à 18:10:55 :

>> Le 05 mai 2021 à 23:18:47 :

> >> Le 05 mai 2021 à 23:06:12 :

> > >EMPIRE DE CYRODIIL

> > > L’Empereur soutint le regard du résident aldmeri sans ciller et croisa ses mains sur la table du thalmor en s’avançant.

> > > -Voyez-vous, sa majesté Isendil lui-même l’a fait remarquer à l’ambassade de mon oncle, l’Empire est empli de traîtres, d’hérétiques et de corrompus dans nos institutions, je voulais donc remplacer ceux-ci par des alliés : la maison Hlaalu de sa majesté mon épouse Tiluni. Ce remplacement pourrait non seulement marquer le début de la fin pour ceux qui seraient purgés mais aussi un rapprochement avec les peuples aldmers, ici les dunmer, et parmi nos principaux atouts dans le Nibenay.

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> > ➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

> >

> > « Certes, il est vrai que nous pouvons approuver la nomination de certains éléments du clan Hlaalu. Nous dresserons une liste de candidats potentiels, mais sachez que nous privilégierons systématiquement les candidatures des administrateurs issus de nos rangs, ayant notamment fait leurs preuves, et ce malgré nos sympathies pour la Maison de Sa Majesté votre gracieuse épouse. Du reste, le Domaine Aldmeri s'inquiète des conséquences néfastes pour la stabilité régionale que vos grands projets de déplacements de population ont entraînées. »

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> EMPIRE DE CYRODIIL

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> l'empereur se mit à sourir, retira une de ses mains en tapotant la table avec l'autre en se reculant

> -Les... évènements récents ne sont pas de mon fait mais de celui des traîtres, des agents des sombrages qui se sont glissés parmi les réfugiés que nous nous efforcions de protéger, n'allez pas me reprocher de protéger mon peuple des prétentions sanguinaires de Vendeaume et du revanchisme crevassais. Les bosmers en auraient fait de même si le prétendant rival de sa majesté Yldra Camoran avait su gagner des partisans pendant que des menaces extérieures violaient la souverainté de Val-Boisé. Si vous cherchez un responsable, allez au Palais des Rois. Néanmoins, nous allons réduire cette révolte au silence, vous pouvez en être assurés, je demanderais un soutien supplémentaire à mon beau-père Arano Hlaalu pour sécuriser la région pendant que mes troupes massacreront les félons.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« Factuellement, vous transplantiez des populations recrues de souffrances, mais aussi de rancoeur à l'égard de l'institution impériale, car c'est bien vous qui avez approuvé la cession de Markarth au peuple indigène de la Crevasse, dans la région de Boisnoir où l'humidité et les chaleurs intenses sont autant de vecteurs d'épidémies ; l'action du Thalmor dans la Crevasse, de plus, a toujours été limitée en raison de son instabilité et, par conséquent, les agents des Sombrages ont certainement réussi à trouver un terreau favorable pour réaliser des opérations d'agitation au sein même du coeur de votre Empire... À toute fin utile, un amendement de la Convention du Lac Rumare semble s'imposer, notamment au sujet du volet administratif, Votre Majesté. »

EMPIRE DE CYRODIIL

-Je vous écoute, seigneur résident ? Qu'avez vous en tête ? si il est question d'abandonner et de ne pas tenter d'arrêter ces traîtres, je vous arrête out de suite.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« En résumé, nous projetons d'établir des gouvernorats en Cyrodiil réglant les rapports entre l'autorité centrale, les serfs et les grandes propriétés latifundiaires. Nous vous présenterons le texte de loi sur lequel nous travaillons depuis plusieurs semaines, texte de loi que nous soumettrons à votre science impériale. »

EMPIRE DE CYRODIIL

-Vous y travailliez déjà depuis des semaines ? Vous êtes efficaces, je dois l'admettre, c'est un point en plus pour votre projet. Soit, Transmettez moi le texte dès lors que vous ayez terminé. Néanmoins j'insiste à ce qu'il me soit remis en mains propres, je dois avouer avoir de moins en moins confiance en des institutions qui ont montré leur corruption ou leur incompétence.

➤ 4 E 202 – Empire de Cyrodiil, Cité Impériale, Ambassade du Thalmor

« Nous n'aspirons qu'à travailler en bonne intelligence avec le Trône de Cyrodiil. Aussi, sachez que nous déploierons tout l'arsenal juridique et administratif nécessaire pour rationaliser vos institutions et garantir l'ordre et la concorde dans vos possessions territoriales. La Convention du Lac Rumare est très claire à ce sujet. Pouvez-vous nous éclairer au sujet de ces rumeurs de corruption dans les rangs de vos fonctionnaires ? » demanda Anthranor Raccanno, la mine sincèrement perplexe.

EMPIRE DE CYRODIIL

l'empereur soupira non pas de fatigue mais bien d'agacement face au sujet :
-Elles sont véridiques, ça fait trente ans que la corruption gangrène l'appareil impérial. Depuis la fin de la grande guerre et le traité de l'or blanc pour être exact. La guerre et ses ravages ont créé des tas de vautours qui se sont empressés d'y voir un profit personnel au détriment de l'intérêt général. La cour impériale n'en est pas épargnée mais je ne suis pas le seul, tout Cyrodiil a dû y faire face, même les coloviens. Cela est particulièrement inquiétant, d'autant que même des membres du conseil des anciens sont soupçonnés par le Penitus Oculatus.

Rébellion Sombrage

➤ 4 E 202 – Bordeciel, Vendeaume, Palais des Rois

Aux mots de son interlocuteur sur Elisif, Ulfric écarquilla un instant les yeux, dont les traits furent suivis d'une légère colère. Il allait cependant faire exprès de ne pas comprendre le sous-entendu de Jullius quant à cette affaire, car la finalité de celle-ci ne l'avait que trop arrangé.

" Nul doute que l'instauration d'un nouveau dirigeant pour Hauteroche afin d'épargner les Brétons de la tyrannie impériale m'intéresse au plus haut point. Cela dit, comprenez que je n'ai pas une infinité de moyens, et que je peux difficilement jurer de soutenir un projet de cette envergure sans ne connaitre aucun détail de comment vois pensez vous y prendre. "

Lucio Justechaîne, Chef de la Garde de Bruma

➤ 4E202 – Cyrodiil, Bruma, Château de Bruma

La journée avait été difficile. Épuisé, l'Impérial s'affala sur la lourde chaise de bois de sapin présente dans les baraquements. Une chope de bière à la main, il soupira longuement en se tenant le crâne de sa main libre, et observa les alentours de la pièce.
Des dizaines de gardes venaient de toutes parts, traversant une porte pour ressortir par une autre, quelques fois avec des prisonniers au bras. D'autres se préparaient à prendre leur poste, ci et là, telle une fourmilière, la salle bourdonnait d'activité.

Un homme tira Lucio de ses pensées.

« Mon commandant, nous avons incarcéré seize dissidents, mais les geôles risquent de saturer à ce rythme. La colère gronde aussi parmi les gardes, qui protestent contre ces arrestations. »

- Et vous, que pensez-vous de tout ceci, soldat ? répondit Lucio d'un ton désintéressé.

« Avec tout votre respect, monsieur, la loi m'interdit d'exprimer le fond de ma pensée, comme vous vous en doutez. »
Le soldat avait l'air gêné, mais ne se privait pas pour sous-entendre clairement son désaccord avec les méthodes employées par Lucio.
Ce dernier lâcha une interjection de dédain.

- Évidemment, la loi nous prive de tout, aujourd'hui. marmonna-t-il dans sa barbe. Bien, vous pouvez disposer, soldat.

Alors que ce dernier se retira, Lucio finit sa bière d'un trait et se leva, profitant des dernières lueurs du soleil pour se promener en ville.
Seize arrestations. Seize fichues arrestations, pensa-t-il en parcourant les pavés enneigés de Bruma.
Depuis le décret Impérial à l'encontre des Nordiques du Comté, l'agitation grondait, et sur ordre des Justiciar présents dans la ville, une vague de répression s'opéra dans toute la cité afin de satisfaire les Thalmor. Certains étaient des adeptes de Talos, qui avait connu un regain de fidèles depuis les récents décrets d'Ulfric Sombrage. D'autres étaient des renégats qui s'opposaient au couvre-feu, voire arguaient leur mécontentement à l'encontre des représentants du Domaine, qui privaient toute liberté aux citoyens, et ceux-ci commençaient à se sentir étouffés dans ce climat d'oppression.
Au moins cette vague de répression calmerait les ardeurs d'Arkeldäs, le Justiciar en chef du Comté qui était sur le dos de la garde depuis plusieurs semaines. Ce n'était rien de plus que des quotas injustes, pensa Lucio. Mais c'était son devoir, et il se devait de le faire, eusse à contrecœur.

Le Comté de Bruma, malgré le couvre-feu à l'encontre des Nordiques, était le plus sûr des Comtés. Isolé, loin au nord, il échappait à la Ligue Colovienne et n'intéressait pas les investisseurs Aldmers du Nibenais. Seules quelques légions transitaient parfois vers Épervine, sous le regard méprisant d'une partie des citoyens.
Plongé dans ses pensées, il rentra chez lui. La maison était vide, logique car il vivait seul. Quelques braises subsistaient du feu allumé à l'aube, et il se chargea de l'entretenir. Plus il y songeait, plus le besoin de parler au Comte se faisait sentir. Dans les prochains jours, il irait.

Le 10 mai 2021 à 08:29:05 :
Rébellion Sombrage

➤ 4 E 202 – Bordeciel, Vendeaume, Palais des Rois

Aux mots de son interlocuteur sur Elisif, Ulfric écarquilla un instant les yeux, dont les traits furent suivis d'une légère colère. Il allait cependant faire exprès de ne pas comprendre le sous-entendu de Jullius quant à cette affaire, car la finalité de celle-ci ne l'avait que trop arrangé.

" Nul doute que l'instauration d'un nouveau dirigeant pour Hauteroche afin d'épargner les Brétons de la tyrannie impériale m'intéresse au plus haut point. Cela dit, comprenez que je n'ai pas une infinité de moyens, et que je peux difficilement jurer de soutenir un projet de cette envergure sans ne connaitre aucun détail de comment vois pensez vous y prendre. "

➤ 4 E 202 – Bordeciel, Vendeaume, Palais des Rois

-Ne vous en faites pas, Jarl Ulfric, nos moyens n'ont pas d'importance, seul compte la finalité. Nous ne vous demandons rien actuellement, si ce n'est rester en vie durant cette période de trouble. Et expulser l'envahisseur Imperial aussi. Bientôt il ne restera plus rien de cet "Empire", et Tamriel s'en portera bien mieux, les cyrodiliens ne sont pas fait pour gouverner.

Quoiqu'il en soit, je me dois de vous laisser, j'ai d'autres choses qui m'attendent. Je vous remercie pour cette audience. Jarl Ulfric.

La Compagnie du Troll Hargneux

Le Mage Théogale et sa petite troupe était en vus de la fière cité de Jehanna. En ce milieu d'automne, la neige tombait déjà sur la ville brétonne qu'on disait aussi belle que son nom.
Gontrand pensa à la sauvage Crevasse Occidentale de l'autre côté des Montagnes et se demanda si c'est là-bas que les seigneurs du Whrotgar comptait l'envoyer effectuer sa mission, en totale violation de la récente souveraineté orsimero-crevassaise.

À l'entrée en ville, il décida de scinder son groupe en deux:

Lieutenant et la moitié des soldats allèrent faire un tour des tavernes pour se tenir au courant des dernières rumeurs et potentiellement flairés un gros contrat.

Gontrand et les 10 autres soldats marchèrent jusqu'au palais de la ville et remire la missive du Seigneur de Whrotgar au garde de la porte principale.

Les jours passèrent, Lucio restait prisonnier de sa routine. Sa tâche qui était de protéger les citoyens du danger était maintenant de livrer ces mêmes citoyens au danger. Le Thalmor. La ville était dans un climat de guerre civile latente, entre les Nordiques persécutés, les autres races qui les voyaient d'un mauvais œil et n'hésitaient pas à les dénoncer par pure superstition, et le reste des habitants divisé entre l'espoir et la haine. Les décrets Impériaux avaient eu beau faire effet au début, l'ambiance se faisait de plus en plus oppressante et les gens ne gobaient plus les paroles impériales. De plus, nombre de Nordiques affichaient ouvertement leur sympathie à la cause Sombrage, tandis que d'autres menaçaient de gonfler les rangs de la rébellion, ce qui alimentait un cercle vicieux toujours plus répressif dans l'espoir de garder la population sous contrôle.
Excédé par la situation, Lucio se décida enfin.

Il sortit de chez lui et rentra dans le château de Bruma. De nombreuses personnes étaient présentes dans la salle de réception et dans le grand hall, mais la salle du trône restait inaccessible. Cherchant du regard le conseiller du Vicomte, il finit par l'apercevoir en train de discuter avec un couple de noble. Se frayant un chemin parmi la foule, il se permit de l'interrompre.

- Excusez-moi de vous interrompre, cher conseiller, je me présente. Il dévisagea les deux nobles dont il avait usurpé la place avec suffisamment d'insistance pour les faire partir. Une fois cela fait, il se tourna de nouveau vers le conseiller.
Je me nomme Lucio Justechaîne, je suis le chef de la garde de la ville, et dirigeant des armées Comtales. Je suis certain que mon nom vous dit quelque chose.

Le conseiller, petit, le crâne dégarni de toute chevelure et le dos courbé, le fixa sans dire mot ni esquisser sourire. Chétif en tout point de vue, il avait un regard déstabilisant, presque comme s'il noyait les paroles qu'on lui adressait, ce qui avait pour effet d'intimider la plupart des gens qui le rencontraient. Mais Lucio était habitué à sa présence, son poste l'avait amené à le côtoyer plus d'une fois.

- Comme vous devez vous douter, je ne suis pas venu ici pour vous, ni pour perdre mon temps avec ces nobles. À vrai dire, j'aurais besoin d'une audience auprès du Vicomte Carvain. Il s'agit d'une affaire plutôt pressante, suffisamment pour que le commandant de la garde se déplace en personne. J'espère que vous comprendrez la nécessité de lui faire parvenir le mot au plus vite, la situation pouvant dégénérer à tout instant. Je vous remercie par avance.

Et sur ces mots, sans même que le conseiller n'eut à prononcer un mot, Lucio tourna les talons et se fondit dans la foule, ressortant par là où il était entré : la grande porte. Il espérait recevoir une convocation officielle, mais il ne pouvait en être sûr. Désormais il devrait patienter et prier les Huit pour recevoir une réponse, tout en continuant sa routine.
Ainsi il revint aux baraquements et reprit son poste.

➤ 4 E 202 – Cyrodiil, Bruma, Palais Comtal

En vue de l'urgence apparente de la demande de Lucio ainsi que l'importance non négligeable de son poste, celui-ci reçut rapidement une convocation officielle du Vicomte. Le capitaine fut convié dans une salle privée du Palais Comtal, où Eusèbe l'attendait, accompagné de plusieurs gardes. Le Vicomte était assis devant une grande table, une place vide en face de lui, que Lucio était assurément censé remplir.

L'homme d'habitude bienportant semblait exténué. Cernes, visage marqué, muscles tendus... Tout évoquait dans son expression une fatigue autant physique que mentale, ainsi qu'une certaine mélancholie.

" Vous vouliez me voir, capitaine Lucio ? " Dit-il sans d'avantage de politesse, en commençant à se frotter le front avec une main en se penchant légèrement.

" Quelle est donc cette affaire pressante dont vous vouliez me parler ? "

VAL BOISÉ

Yldra ria à la première déclaration du prince.

- Vous êtes bien flatteur. Pour ma part je n'ai pas d'attirance particulière pour l'alcool, sauf pour les occasions spéciales bien évidemment ; et je suis bien évidemment pas apte à boire de l'alcool venant d'autres régions, ni à en produire ; enfin pas sous la forme que tout le monde connait. Je serais ravi de vous le faire goûter, aussitôt que nous arriverons. Qu'avez-vous pensé de celui d'Arenthia, d'ailleurs ?

➤ 4 E 202 – Domaine Aldmeri, Royaume de Val-Boisé, port de Foyeraie

« Je garde le souvenir d'une texture presque écarlate, d'un goût qui fondait dans la bouche, et d'une très légère fragrance fruitée. Des cerises ont été macérées durant la vinification, je suppose. Je ne suis pas spécialement un amateur de spiritueux non plus, je préfère le thé. Peut-être ferais-je une exception pour le cidre, le jus de tomate et les cocktails de fruits... fit-il d'un air réfléchi, avant de songer qu'il était certainement peu avisé de détailler auprès de la Reine de Val-Boisé - et accessoirement protectrice du Pacte Vert - sa consommation en produits végétaux. Mais je m'égare et je crains commettre une erreur en ce moment. Quelle est votre viande favorite, Yldra ? » interrogea-t-il avec un ton moins formel.

VAL BOISÉ

-Ne vous en faites pas, vous ne risquez pas un incident diplomatique avec moi en détaillant votre consommation, ceci dit mon peuple ne serait peut être pas de cet avis. On est entre nous, vous ne craignez rien.

Elle sourit pour le rassurer, tout en prenant un air songeur sur son met préféré.

-J'aime beaucoup la viande de boeuf, même si je n'ai pas vraiment de réels préférences dirait-on. Vous savez, malgré ce que l'on peut penser les mets du Val Boisé sont assez diversifiés, mais vous aurez sans doutes deux voir trois viandes dans votre assiette. Qu'en est-il de vous, mon cher Ethos ?

➤ 4 E 202 – Domaine Aldmeri, Royaume de Val-Boisé, port de Foyeraie

Un peu plus entreprenant, le Prince Ethos décida de passer sa main sous la taille de guêpe de la Reine.

– J'aime l'oie, le lièvre, le poulet, le bœuf également, le mammouth, la chair de kwamas et celle du Smilodon. Je déteste le cheval. Un animal trop beau, trop noble pour être servi dans une assiette, à mes yeux. Mais un met, aussi délicieux soit-il, ne vaut rien sans pièce maîtresse, dit-il en souriant de cet air complice qui ne le quittait plus vraiment.

VAL BOISÉ

-Hey bien vous connaissez vos goûts on dirait ! Et oui je dois avouer que manger un cheval relève pour nous un peu de la barbarie, eux qui sont nos fidèles montures, et utile au quotidien.

Elle replaça sa chevelure derrière son oreille gauche, tout en souriant en voyant la main du prince sur sa taille.

-Il est vrai que la pièce maitresse fait le tout, mais vous avez l'air de vous connaître sur le sujet, alors qu'est ce qui vous parle le plus en désignant ce terme ?

➤ 4 E 202 – Domaine Aldmeri, Royaume de Val-Boisé, port de Foyeraie

Il était vrai que Sa Majesté possédait un certain charme. Aussi, le Prince, qui n'y était pas insensible, se permit la liberté d'initier un rapprochement physique on ne peut plus opportun ! La Reine ne disant mot à ce sujet, elle approuva vraisemblablement cette initiative de sa part.

Avant de lui répondre, notre homme décida d'instaurer un petit silence.

– Eh bien... Ce peut être vous, mademoiselle, répondit-il d'un ton laconique, la voix indolente comme s'il délivrait une évidence, bien que l'on sentait poindre le désir du prince de jouer des convenances avec la Reine.

Lucio Justechaîne, Chef de la Garde de Bruma

➤ 4E202 – Cyrodiil, Bruma, Château de Bruma

Cela faisait plusieurs jours déjà que Lucio attendait une entrevue avec le Vicomte Eusèbe Carvain. Trop occupé de coutume, il avait toutefois daigné lui accorder une poignée de minutes envers ce qui se présentait comme une affaire de haute importance. Le dirigeant des armées entra dans la salle, qu'il trouva occupée par une poignée de gardes.
À la suite de l'exigence du Vicomte, qui paraissait vieilli tant la fatigue marquait son visage, Lucio le dévisagea un instant avant de prendre la parole.

Brun, mais agrémenté de cheveux blancs, courts et tombant sur le front en une mèche pendante sur un diadème d'or ornementé d'une émeraude, le Vicomte Carvain était affalé sur son trône. Rasé de près, toujours soigneux de lui-même, il se tenait d'une posture désinvolte, presque avachie. Il fixa Lucio de ses yeux bleus clairs, qui perçaient à travers la pénombre de la pièce, que seuls les gardes peuplaient hormis les deux hommes.

- Sire, commença Lucio, je vous remercie du temps que vous accordez à mon humble personne, mais je me devais de vous confier mes doutes et questionnements, afin d'être certain de la loyauté dont je fais preuve à votre égard. Force est de constater que la politique que nous menons ici est au mieux injuste, et au pire tyrannique. Par respect envers vous, sire, je me dois de vous avertir que la colère gronde et qu'elle est légitime.

Le Vicomte leva un sourcil suspicieux envers l'intéressé.

- Ce que je veux dire, mon seigneur, c'est qu'en tant que chef de la garde de Bruma, mon rôle est de veiller à la protection des citoyens, et non à leur oppression. Je suis sûr que vous comprenez autant que moi ce que j'entends par là, et j'ose espérer que vous avez, tout comme moi, à cœur la sécurité de notre peuple et que votre âme est toujours tournée vers l'Empire, le véritable et non le corrompu. Pardonnez mon honnêteté, sire, mais le poids que j'ai sur le cœur est lourd et je cherche à savoir si ce que je fais est juste, et si la situation dans laquelle nous sommes vous convient. Avec tout le respect que je vous dois, bien sûr.

Sachant que prendre la parole aussi ouvertement pour dénoncer l'oppression Aldmerie pouvait lui coûter son poste voire sa vie, Lucio déglutit d'anxiété, et baissa la tête en signe de respect envers son suzerain. Ce qu'il faisait était audacieux, mais il espérait de tout cœur qu'il n'obéissait pas à un partisan du Thalmor auquel cas il participerait à son joug.
Chassant ces pensées de son esprit, il releva la tête vers Carvain, attendant sa réponse avec autant d'appréhension que d'angoisse.

➤ 4 E 202 – Cyrodiil, Bruma, Palais Comtal

Le Vicomte prit un air désabusé. Lucio venait de dire tout haut ce que la quasi intégralité de ses hommes pensait tout bas. Et il le savait mieux que quiconque. Un mélange de colère, de regrets et de ressentiment faisait ruminer son esprit. Y pouvait-il encore quelque chose désormais ? N'était-il pas écrasé par cet âge sombre qu'il était contraint de vivre ? Il sortit de ses songes pour répondre au capitaine après un long soupir.

" Vos idées sont nobles Lucio. Et je les comprends parfaitement. Mais regardez autour de Bruma. Que croyez vous qu'il arrivera si ces Sombrages haineux s'emparaient de la ville ? Que pensez-vous qu'il arrivera si nous contestons publiquement les positions de l'Empereur ? Dans tous les cas, la même finalité : la guerre et le sang.

Beaucoup pensent comme vous ici et vous le savez probablement. Mais ils se taisent. Ils se taisent parce qu'ils savent que leur opinion est un danger, le plus grand qui guette sur le Comté à l'heure actuelle. Donc gardez le silence et continuez à faire votre travail, Lucio. Ne vous encombrez plus la tète de ces nobles idées qui sont les vôtres et ne les divulguez pas d'avantage sous peine de perdre votre poste.

Continuez à vivre votre vie sans vous poser de question, et mourrez comme le fait l'Empire : en douceur et sans souffrance. "

Compagnie d'Albâtre

Julius était proche des villages infectés de Haute-Roche et se mit un équipement de fortune pour s'approcher de ce dernier, la peste s'était calmé depuis quelques mois, mais Elearielle avait demandé des échantillons pour concevoir un remède. Il décida donc de prendre des tissus infectés et des mouches des environs dans des bocaux afin de les ramener au château

-Encore un village dévasté par la peste de Peyrite... Pauvres gens. Dit il en attrapant des mouches posées sur un squelette

Il reprit sa route une fois le travail accompli

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De son côté, Victor arriva à la cité de Taillemont. La grande ville grouillait de monde, de marchants en tout genre, de nobles et de serf, de gardes et de mercenaires ainsi que quelques chevaliers, qu'ils soient solitaires ou faisant parti d'un énième ordre. Il parti ensuite faire le tour des auberges et des marchés afin d'écouter les rumeurs pour savoir ce que il se disait sur la relation avec l'Empire.