Dragon Age : The Veilguard

Le test de Gamekult est en ligne (cela a mis du temps) :

https://www.gamekult.com/jeux/dragon-age-4-3050881109/test.html

[Testé pour PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S]

Impossible d’écrire la moindre ligne sur Dragon Age : The Veilguard sans reposer le contexte de gestation du projet. Mis en chantier quelques mois après le lancement de Dragon Age : Inquisition, soit dès 2015, ce Dragon Age 4, alors appelé projet Joplin, devait sortir en 2022. Sept ans de réflexion pendant lesquels BioWare a essuyé deux énormes revers avec Mass Effect Andromeda (2017) et le désastreux Anthem (2019). Sous l’égide d’EA depuis 2007, avec deux échecs consécutifs au compteur, et après avoir subi une vraie fuite des cerveaux créatifs depuis 2015... Ce ne serait pas prendre trop de risques que de dire que BioWare a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. C’est dans ce contexte plein de joie et de bonne humeur (non) qu’arrive Joplin, renommé entretemps Morisson (on aime les classiques chez BioWare), puis Dread Wolf, puis enfin Dragon Age : The Veilguard. Si, dans sa chronologie et sa narration, The Veilguard se veut être la suite directe d’Inquisition, dans tous ses autres aspects, il est aux antipodes de ses aïeux, achevant une métamorphose à la fois flamboyante, rugissante et horriblement douloureuse.

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Bilan :

Qu’on ne s’y trompe pas, malgré la sévérité de certains arguments, Dragon Age : The Veilguard n’est pas un mauvais jeu. Il est même plutôt bon dans ce qu’il entreprend, mais jamais il n’atteint l’excellence. Or, face à un blockbuster AAA signé EA/BioWare, c’est bel et bien l’excellence à laquelle on s'attend.

Un action-RPG réussi repose sur le triangle magique de l'équilibrage entre exploration, combat et narration. Ici, l'équilibre est bancal et fragile. Si l’exploration a été réduite pour offrir un plus bel écrin artistique, le combat est honnête sans être génial, et la narration secondaire s’avère meilleure qu’une trame principale téléphonée.

On ne peut qu'en venir à une simple conclusion : pour parachever sa mutation, The Veilguard aurait dû purement et simplement abandonner tout aspect RPG pour embrasser pleinement le modèle du blockbuster d'action cinématique. Mais le poids de la franchise est tel que le titre ne pouvait pas s'affranchir de ce carcan sans s'aliéner l'intégralité de sa fanbase.

En l'état, The Veilguard se retrouve à porter la croix d'un héritage RPG bien trop lourd pour ses épaules, et décevra les rôlistes, sans pleinement satisfaire les pugilistes.

Les Plus :
- Les sept compagnons, sept preuves qu'il y a de sacrées plumes chez BioWare
- L'abandon de l'open-world pour un monde plus condensé et cohérent
- Les artistes de BioWare ont lâché les chevaux
- La mise en scène et le rythme narratif nerveux...
- Certains panoramas à couper le souffle
- Cette bande-originale dantesque (voir encadré)

Les Moins :
- Une structure de jeu très répétitive
- Le système de combat à la traine
- L'itemisation à côté de la plaque
- Le dernier acte, qui n'est qu'un ripoff du final de Mass Effect 2
- Rook, sans doute le pire héros de BioWare

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Résultat : 6 / 10

Il aime pas l’acte final ?! Je le trouve tellement génial !
Et j’aime bien ma Rook. Elle est drôle et attachante et elle a l’air un peu paumée mais du coup, on se sent plus proche d’elle.

Le 15 novembre 2024 à 18:45:56 :
Il aime pas l’acte final ?! Je le trouve tellement génial !
Et j’aime bien ma Rook. Elle est drôle et attachante et elle a l’air un peu paumée mais du coup, on se sent plus proche d’elle.

Oui ce point m'a étonné aussi (l'acte final dans les points négatifs). J'ai rarement (voir quasiment jamais) lu qu'il n'était pas bon pour ceux ayant poussé le jeu jusqu'au bout, au contraire ! Je suppose que le testeur a tellement été déçu d'autres éléments qu'il s'est senti contraint d'aller jusqu'au bout au point de ne plus être du tout dans l'ambiance pour apprécier la fin !

Voilà ce qu'il dit plus en détail sur ça :

Abordons le dernier acte de DATV pour remonter le courant narratif. Cette ligne droite finale n’est rien d’autre qu’une redite complète de la mission suicide de Mass Effect 2. Sans divulgâcher quoi que ce soit, il s’agit d’une grande course contre la montre où vos choix risqueront la vie de vos compagnons. Or, là où ME2 mettait tout en œuvre tout au long de sa narration pour produire une ambiance crépusculaire débouchant à un climax mortuaire d’une tension inouïe, The Veilguard boucle son grand œuvre de façon très artificielle. Et pour cause : jamais vous ne serez véritablement maître de votre destin.

Hum mouai.
La grosse différence c’est que ME2 avait une équipe réduite, Veiguard tu as le plaisir des factions alliées qui se rajoutent et des cinématiques avec eux super classe.
Mais, j’avoue que ME2 est mon Mass effect préféré, si ce n’est mon Bioware préféré avec DAO alors ça aide

Pour Rook dans les points négatifs c'est surtout sur l'incapacité de changer sa trajectoire au niveau de l'histoire, ou que trop peu :

Là où il y a un vrai sujet, c’est du côté de la caractérisation de Rook. JAMAIS vous ne pourrez vraiment jouer autre chose que le héros loyal bon unilatéral et sans aucune profondeur prévu au départ. Vous aurez bien sûr quelques choix, soi-disant cruciaux, à effectuer certains moments : aller sauver telle ville au lieu de telle autre, envoyer tel personnage faire tel sale boulot... En réalité, tout ça n’est que poudre aux yeux. Vous ne pourrez pas être cynique, même pas “pragmatique”, et encore moins méchant. Vous serez toujours le bon gaillard de service, et vous n’aurez même pas un semblant de début de choix pour faire ce que vous voulez de Rook.

Tant pis pour vous si vous espériez pouvoir être un personnage complexe, capable de faire de grands sacrifices, et de prendre des décisions radicales pour le Bien Commun. Ainsi, tous nos choix sont vains. Ce qui comptera vraiment pour l’issue finale sera la complétion ou non des quêtes des personnages, plutôt que l’ensemble des décisions prises lors de dialogues à embranchement que l’on croyait décisifs. Rook est un gentil Bisounours insipide, destiné à sauver le monde, et à rien d’autre.

Pour rester au sein de l’écurie BioWare, Rook est aux antipodes du Hawke de Dragon Age 2, de l’Inquisiteur d’Inquisition, du Commandant Shepard. Et pour ne pas le pousser dans les orties, on évitera de parler de Revan de KOTOR. On en vient à croire que l’écriture de Rook a été circonscrite à un cahier des charges hollywoodien le limitant à être un brave et preux paladin unidimensionnel, pour ne pas dire le Jedi-Disney de service.

C'est surtout une comparaison avec les précédents opus je pense pour lui, où l'on pouvait vraiment faire des choix très variés et surtout avec de vraies conséquences, ce qui a été en effet drastiquement réduis dans DAV !

Du coup si le caractère et la trajectoire de Rook convient à celui qui voulait de base qu'il soit comme ça même si il y avait une possibilité de personnalisation c'est normal que ça puisse sembler bizarre pour certains que ça apparaisse dans les points négatifs ! Tout comme c'est donc normal que ça soit gênant pour nombre d'autres joueurs, surtout en ayant connu les libertés des autres jeux cités ici !

Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

Au vu des points positif que Gamekult a mentionné, la note de 6/10 paraît faible pour le coup. Même en comparaison avec les points négatifs, cela ressemble à une note relativement basse. Un bon 7 m'aurait paru plus cohérent.

Le 15 novembre 2024 à 19:33:56 :
Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

• Choix de la Divine qui normalement change drastiquement la structure de la Chantrie et le futur des mages.
• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.
• L'iron Bull qui se retourne ou non contre l'inquisition influençant directement la perception des Qunaris hors de Par Vollen.

Les combats vers la fin du jeux son vraiment fastidieux, Obliger de baisser les points de vies des ennemies pour en finir plus vite, couplé avec le bestiaire faible et l'abre des compétence qui devient inutile passé le niveaux 40 (spécialisation au max). c'est pour moi un des gros défaut du jeux.

par contre si y'a possibilité d'ajouter du contenu endgame dificile, avec de nouveau boss comme les valkyries ou berserker dans god of war, je dis pas non.

Le 15 novembre 2024 à 19:59:49 :

Le 15 novembre 2024 à 19:33:56 :
Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

• Choix de la Divine qui normalement change drastiquement la structure de la Chantrie et le futur des mages.
• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.
• L'iron Bull qui se retourne ou non contre l'inquisition influençant directement la perception des Qunaris hors de Par Vollen.

• Choix de la source des Lamentations
• Qui gouverne Orlais ?
• Les gardes des Ombres bannis ou non

Le 15 novembre 2024 à 19:59:49 :

Le 15 novembre 2024 à 19:33:56 :
Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

• Choix de la Divine qui normalement change drastiquement la structure de la Chantrie et le futur des mages.

On voit pas dans Inquisition et c’est osef.

• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.

Si ils avaient forcé VS Alistair mais Stroud éteins le truc.

• L'iron Bull qui se retourne ou non contre l'inquisition influençant directement la perception des Qunaris hors de Par Vollen.

Osef dans Inquisition et si tu le joues pas dans trespasser Osef aussi

Le 15 novembre 2024 à 19:57:29 :
Au vu des points positif que Gamekult a mentionné, la note de 6/10 paraît faible pour le coup. Même en comparaison avec les points négatifs, cela ressemble à une note relativement basse. Un bon 7 m'aurait paru plus cohérent.

Je pense que le 6 a la place du 7 c'est par rapport à sa déception
Après enlever 1 point sur une note sur 10 c'est sur que ça fait mal

Il est même plutôt bon dans ce qu’il entreprend, mais jamais il n’atteint l’excellence. Or, face à un blockbuster AAA signé EA/BioWare, c’est bel et bien l’excellence à laquelle on s'attend

Le 15 novembre 2024 à 20:07:44 :

Le 15 novembre 2024 à 19:59:49 :

Le 15 novembre 2024 à 19:33:56 :
Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

• Choix de la Divine qui normalement change drastiquement la structure de la Chantrie et le futur des mages.
• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.
• L'iron Bull qui se retourne ou non contre l'inquisition influençant directement la perception des Qunaris hors de Par Vollen.

• Choix de la source des Lamentations

ça change rien à part la couleur du dragon à la fin

• Qui gouverne Orlais ?

Une ligne qui dit que Celene ou Bastien vient t’aider, osef

• Les gardes des Ombres bannis ou non

0 conséquence à part une ligne de texte à la fin

Le 15 novembre 2024 à 20:09:48 :

Le 15 novembre 2024 à 19:57:29 :
Au vu des points positif que Gamekult a mentionné, la note de 6/10 paraît faible pour le coup. Même en comparaison avec les points négatifs, cela ressemble à une note relativement basse. Un bon 7 m'aurait paru plus cohérent.

Je pense que le 6 a la place du 7 c'est par rapport à sa déception
Après enlever 1 point sur une note sur 10 c'est sur que ça fait mal

Il est même plutôt bon dans ce qu’il entreprend, mais jamais il n’atteint l’excellence. Or, face à un blockbuster AAA signé EA/BioWare, c’est bel et bien l’excellence à laquelle on s'attend

Je pense que la raison qui fait passer du 7 au 6 c'est qu'il y avait justement une question d'attente par rapport aux précédents opus. Si c'était une nouvelle IP ça aurait valu un 7/10 sans doute, mais le fait que DAV dénature autant par rapport aux précédents opus, sans pour autant assumer à fond cette nouvelle direction, ça expliquerait qu'il enlève un point supplémentaire ! Comme il le dit :

The Veilguard se retrouve à porter la croix d'un héritage RPG bien trop lourd pour ses épaules, et décevra les rôlistes, sans pleinement satisfaire les pugilistes

Je le rejoins sur ce point, pour DAV ça me donne l'impression que Bioware voulait conquérir une nouvelle audience, plus proche des gros actions RPG linéaires du genre GodOfWar, sans pour autant oublier leur fanbase. Et du coup le résultat c'est que pour nombre de ces fans, tout comme nombre de cette nouvelle audience, ça ne prend pas car ça n'assume pas sur ce qu'ils attendent vraiment de leur genre de jeu !

Le 15 novembre 2024 à 20:10:38 :

Le 15 novembre 2024 à 20:07:44 :

Le 15 novembre 2024 à 19:59:49 :

Le 15 novembre 2024 à 19:33:56 :
Ouai bon après les choix de INQUISITION y'en a pas vraiment, a part mage templier le reste c'est osef tier.

• Choix de la Divine qui normalement change drastiquement la structure de la Chantrie et le futur des mages.
• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.
• L'iron Bull qui se retourne ou non contre l'inquisition influençant directement la perception des Qunaris hors de Par Vollen.

• Choix de la source des Lamentations

ça change rien à part la couleur du dragon à la fin

• Qui gouverne Orlais ?

Une ligne qui dit que Celene ou Bastien vient t’aider, osef

• Les gardes des Ombres bannis ou non

0 conséquence à part une ligne de texte à la fin

Ben justement c'est des conséquence qu'on aurait du avoir dans Veilguard, surtout avec les gardes des ombres.

• Hawke l'un des personnages centraux de la licence qui survit ou non.

Si ils avaient forcé VS Alistair mais Stroud éteins le truc.

Selon l'artbook, dans le projet joplin, tout un arc narratif était de s'introduire dans l'immateriel pour aller secourir Hawke/alistait/loghain/Stroud

Selon l'artbook, dans le projet joplin, tout un arc narratif était de s'introduire dans l'immateriel pour aller secourir Hawke/alistait/loghain/Stroud

Quelqu'un sur Terre aurait envie de sauver Hawke ? Drôle d'époque

malin ils ont attendu dêtre couvert par l'élection de Trump qui va fired les marionnettistes du wokisme

Exactement

Le jeu est un 10/10 no joke SpoilAfficherMasquerDans la médiocrité

En fait, je me demande s'ils n'auraient pas du faire sans creation de perso aussi "poussée".
Quand un joueur voit qu'il peut modifier completement l'apparence, sexe, voix (...) et le background d'un perso... est-ce qu'il n'est pas en droit d'attendre de pouvoir aussi lui creer sa propre personnalité ?

Tu prend un jeu avec perso predefini style TW3, KCD, ou n'importe quel action aventure... tout le monde s'en fou que tu ne puisse pas jouer un bon/mauvais/neutre. La proposition est claire des le départ, on sait qu'on incarne un perso imaginé par les devs et on ne se pose pas tant de question.

Est-ce que ce n'etait pas un gros coup de poudre aux yeux que de permettre autant en terme de personnalisation de perso alors que Rook est finalement completement pré-defini a la fois dans l'orientation de ses choix et de sa personnalité ?

C'est une soupe assez étrange au final. Reflexion personnelle apres 5 Leffe mais je pense qu'elle est pertinente dans une certaine mesure