Oui.
Globalement en fait le cinéma et la littérature ont chacun leur langage et de fait je pense pas que ce soit pertinent de chercher les qualités de l'un chez l'autre. Si c'est Fincher qui te parle ça sert à rien de chercher du Fincher en roman parce que le langage de Fincher est éminemment visuel, bien que son travail ait des points communs thématiques avec une certaine littérature.
Le Dahlia noir présente d'ailleurs un cas intéressant niveau adaptation. C'est pas que le film soit mauvais en soi mais c'est un noir assez mineur par rapport à l'ensemble de ce que le genre a produit dans son format (le ciné), alors qu'en littérature c'est l'inverse, c'est un projet beaucoup plus ambitieux que ce qui se retrouve d'ordinaire dans le genre en roman. C'est une espèce de réécriture obsessive de Dante dans laquelle Ellroy a tenté de se purger de certains démons qui le hantaient personnellement, et ça donne un cachet très oppressant à la chose. C'est même pas un bon roman policier d'ailleurs parce que ça a autre chose à raconter, un peu dans le sens où Millenium ou Memories of murder ne sont pas des "bons" films policiers pour être bien meilleurs à côté.
C'est marrant mais je trouve que le rapport est inversé pour LA confidential.
Après comme je le disais t'as 250.000 possibilités en littérature, dans les ambiances les plus diverses, chez Rankin, chez Nesbo si on aime, chez les nordiques, chez Bolano quelque part même s'il le dilue dans une réflexion sur la littérature bien différente.
Mais je saurais même pas vers quoi t'orienter parce que l'idée de base de chercher du Seven en livre me paraît pas faisable.
