Yo les gens. Je suis en pleine rédaction d'une dissertation de français, dont le sujet me surprend. "En quoi la création Baudelerienne est-elle un métamorphose de l'ordinaire en sublime ?"
Ce qui me gêne compte tenu des attente de la dissertation française, c'est que ce sujet est posé de manière affirmative, sans aucune nuance présupposée. Il n'invite pas à donner une vision dialectique et nuancée, comme j'en ai eu l'habitude lors de mes études de philo. J'ai peur de tomber dans un effet "liste" d'arguments qui reprennent simplement les termes de la question. Comment surmonter cette impasse méthodologique? Comment proposer un plan qui soit moins con que cette pseudo question de dissertation sans pour autant être hors-sujet ?
Bien cordialement les rheys
up
uuuuupppppp
Quand tu ne peux pas dialectiser tu es supposé être plus progressif, tu traites la question sur différents plans conceptuels en allant du plus concret au plus abstrait.
C'est pas tant le ton péremptoire qui t'empêche de dialectiser, c'est bien plutôt la perspective de lecture qu'offre cette question. Essayer de la contredire ou de la limiter, c'est dire des âneries. Essayer de dire autre chose (qui te semblerait "plus baudelairien"), c'est être hors-sujet. Ce qui est déroutant avec certaines problématisations littéraires, c'est qu'elles reconfigurent l'oeuvre comme on ne l'avait jamais lue. Faut pas voir ça comme une impasse mais comme une invitation à relire l'oeuvre et à faire valoir sa relecture.
"t'es intelligent ? oui je disserte encore sur des auteurs d'il y a deux siècles sur des problématiques aussi vieilles alors que tout a été dit"
tu réponds ça