Art

Des écrivains qui disent des choses très vraies avec un grand style ?

houellebecq

Le 07 avril 2021 à 17:03:36 maison_arryn a écrit :
houellebecq

Tu as 15 ans ?

"des choses très vraies"

Bout de lard ?

Platon

Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

Le 09 avril 2021 à 17:28:21 :

Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

C'est-à-dire ?

J'ai lu environ 80 % de ce qu'a produit Cioran. Il a un style formidable pour quelqu'un n'ayant pas le francais comme langue maternelle. Il a de l'humour. Mais qu'est-ce qu'il est chiant quand il se met à parler de la mort et du suicide. C'est la variation du style autour d'un même thème, il le dit lui-meme.

Si vous voulez lire des moralistes qui ont des préoccupations métaphysiques digne de cela, lisez Nicolas Gomez Davila, Albert Caraco ou bien Ambrose Bierce et son dictionnaire du Diable.

Le 09 avril 2021 à 17:19:34 :
Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

d'accord Célestin

Le 09 avril 2021 à 19:03:59 :

Le 09 avril 2021 à 17:19:34 :
Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

d'accord Célestin

Bordel mais dégagez avec vos délires du 18-25 c'est pas un entonnoir ici.

Le 09 avril 2021 à 19:03:37 :

Le 09 avril 2021 à 17:28:21 :

Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

C'est-à-dire ?

J'ai lu environ 80 % de ce qu'a produit Cioran. Il a un style formidable pour quelqu'un n'ayant pas le francais comme langue maternelle. Il a de l'humour. Mais qu'est-ce qu'il est chiant quand il se met à parler de la mort et du suicide. C'est la variation du style autour d'un même thème, il le dit lui-meme.

Si vous voulez lire des moralistes qui ont des préoccupations métaphysiques digne de cela, lisez Nicolas Gomez Davila, Albert Caraco ou bien Ambrose Bierce et son dictionnaire du Diable.

J'ai commencé le Bréviaire du chaos de Caraco, pour l'instant je préfère nettement Cioran qui me subjugue par sa plume et sa monomanie. Il tourne en rond mais il le fait avec style.

Caraco était un homme à la psychée profondément malade et ça se ressent dans ce que j'ai lu pour l'instant je trouve.

Le 09 avril 2021 à 20:14:41 :

Le 09 avril 2021 à 19:03:37 :

Le 09 avril 2021 à 17:28:21 :

Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

C'est-à-dire ?

J'ai lu environ 80 % de ce qu'a produit Cioran. Il a un style formidable pour quelqu'un n'ayant pas le francais comme langue maternelle. Il a de l'humour. Mais qu'est-ce qu'il est chiant quand il se met à parler de la mort et du suicide. C'est la variation du style autour d'un même thème, il le dit lui-meme.

Si vous voulez lire des moralistes qui ont des préoccupations métaphysiques digne de cela, lisez Nicolas Gomez Davila, Albert Caraco ou bien Ambrose Bierce et son dictionnaire du Diable.

J'ai commencé le Bréviaire du chaos de Caraco, pour l'instant je préfère nettement Cioran qui me subjugue par sa plume et sa monomanie. Il tourne en rond mais il le fait avec style.

Caraco était un homme à la psychée profondément malade et ça se ressent dans ce que j'ai lu pour l'instant je trouve.

Caraco c'est l'exemple parfait du névrosé. Je ne suis pas un grand amoureux de la psychanalyse, loin de là, mais on sent toute la frustration qu'il a accumulé avec sa mère. C'est pas pour rien qu'il se réjouit de sa mort d'ailleurs. Mais son style est plus difficilement abordable, là où effectivement Cioran a une maitrise parfaite de la langue de Molière. Et puis les influences ne sont pas identiques. Caraco s'inspire des écrivains du 17e siècle tandis que Cioran est influencé par des géants comme Dostoïevski, Nietzsche, Bergson, la mystique espagnole etc...

Le 09 avril 2021 à 20:41:32 :

Le 09 avril 2021 à 20:14:41 :

Le 09 avril 2021 à 19:03:37 :

Le 09 avril 2021 à 17:28:21 :

Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

C'est-à-dire ?

J'ai lu environ 80 % de ce qu'a produit Cioran. Il a un style formidable pour quelqu'un n'ayant pas le francais comme langue maternelle. Il a de l'humour. Mais qu'est-ce qu'il est chiant quand il se met à parler de la mort et du suicide. C'est la variation du style autour d'un même thème, il le dit lui-meme.

Si vous voulez lire des moralistes qui ont des préoccupations métaphysiques digne de cela, lisez Nicolas Gomez Davila, Albert Caraco ou bien Ambrose Bierce et son dictionnaire du Diable.

J'ai commencé le Bréviaire du chaos de Caraco, pour l'instant je préfère nettement Cioran qui me subjugue par sa plume et sa monomanie. Il tourne en rond mais il le fait avec style.

Caraco était un homme à la psychée profondément malade et ça se ressent dans ce que j'ai lu pour l'instant je trouve.

Caraco c'est l'exemple parfait du névrosé. Je ne suis pas un grand amoureux de la psychanalyse, loin de là, mais on sent toute la frustration qu'il a accumulé avec sa mère. C'est pas pour rien qu'il se réjouit de sa mort d'ailleurs. Mais son style est plus difficilement abordable, là où effectivement Cioran a une maitrise parfaite de la langue de Molière. Et puis les influences ne sont pas identiques. Caraco s'inspire des écrivains du 17e siècle tandis que Cioran est influencé par des géants comme Dostoïevski, Nietzsche, Bergson, la mystique espagnole etc...

C'est vrai, je te rejoins sur tous les points.
Je te remercie car les auteurs que tu as cité (Davila et Bierce) pourraient à priori beaucoup m'intéresser et je ne les connaissais pas.

Et pour revenir rapidement à Caraco, j'en suis arrivé aux pages où il prône une société matriarcale pour retrouver l'ordre que l'humanité a perdu. Je trouve ça vraiment étonnant étant donné son rapport aux femmes littéralement inexistant et que la seule figure féminine présente dans sa vie est sa mère qui l'a castré et pour laquelle il est très conscient de tous les germes névrotiques qu'elle lui a insufflé depuis l'enfance.

Le 09 avril 2021 à 21:13:57 :
Et pour revenir rapidement à Caraco, j'en suis arrivé aux pages où il prône une société matriarcale pour retrouver l'ordre que l'humanité a perdu. Je trouve ça vraiment étonnant étant donné son rapport aux femmes littéralement inexistant et que la seule figure féminine présente dans sa vie est sa mère qui l'a castré et pour laquelle il est très conscient de tous les germes névrotiques qu'elle lui a insufflé depuis l'enfance.

Ses derniers écrits ont une autre coloration. Vers la fin il renoue avec ses origines hébraïques et fait l'apologie de l'état d’Israël avec des propos violents contre les arabes alors qu'à ses débuts il était favorable à la gnose.

Ambrose Bierce n'est "pamphlétaire" que dans "Le dictionnaire du Diable", le reste de sa production ressemble à ce qu'a pu faire Edgar Allan Poe.

Le 09 avril 2021 à 21:53:34 :

Le 09 avril 2021 à 21:13:57 :
Et pour revenir rapidement à Caraco, j'en suis arrivé aux pages où il prône une société matriarcale pour retrouver l'ordre que l'humanité a perdu. Je trouve ça vraiment étonnant étant donné son rapport aux femmes littéralement inexistant et que la seule figure féminine présente dans sa vie est sa mère qui l'a castré et pour laquelle il est très conscient de tous les germes névrotiques qu'elle lui a insufflé depuis l'enfance.

Ses derniers écrits ont une autre coloration. Vers la fin il renoue avec ses origines hébraïques et fait l'apologie de l'état d’Israël avec des propos violents contre les arabes alors qu'à ses débuts il était favorable à la gnose.

Ambrose Bierce n'est "pamphlétaire" que dans "Le dictionnaire du Diable", le reste de sa production ressemble à ce qu'a pu faire Edgar Allan Poe.

D'accord, il faudrait que je creuse un peu plus Caraco alors, merci pour ton retour.

Le 09 avril 2021 à 22:39:31 :

Le 09 avril 2021 à 21:53:34 :

Le 09 avril 2021 à 21:13:57 :
Et pour revenir rapidement à Caraco, j'en suis arrivé aux pages où il prône une société matriarcale pour retrouver l'ordre que l'humanité a perdu. Je trouve ça vraiment étonnant étant donné son rapport aux femmes littéralement inexistant et que la seule figure féminine présente dans sa vie est sa mère qui l'a castré et pour laquelle il est très conscient de tous les germes névrotiques qu'elle lui a insufflé depuis l'enfance.

Ses derniers écrits ont une autre coloration. Vers la fin il renoue avec ses origines hébraïques et fait l'apologie de l'état d’Israël avec des propos violents contre les arabes alors qu'à ses débuts il était favorable à la gnose.

Ambrose Bierce n'est "pamphlétaire" que dans "Le dictionnaire du Diable", le reste de sa production ressemble à ce qu'a pu faire Edgar Allan Poe.

D'accord, il faudrait que je creuse un peu plus Caraco alors, merci pour ton retour.

Je ne suis pas un grand spécialiste de Caraco, d'ailleurs je n'ai lu aucun livres de lui mais uniquement des extraits. Il suffit juste de bien fouiller le web pour trouver des informations sur le bonhomme, ce qui n'est pas évident. Idem pour Nicolas Gomez Davila, mis à part quelques articles, il est préférable de maitriser l'espagnole pour comprendre les conférences sur youtube.

Et si jamais Ambrose Bierce t'intrigue vraiment, Carlos Fuentes (grand romancier mexicain) a écrit un roman sur la fin de sa vie qui s'intitule "Le vieux gringo".

Et c'est quoi la névrose et la castration ?

Le 09 avril 2021 à 19:30:37 :

Le 09 avril 2021 à 19:03:59 :

Le 09 avril 2021 à 17:19:34 :
Cioran n'est jamais qu'un bon styliste qui radote des lamentations d'adolescents.

d'accord Célestin

Bordel mais dégagez avec vos délires du 18-25 c'est pas un entonnoir ici.

Rien de pire que les pseudo-élitistes et pseudo-critiques littéraires sur les forums parlant de lecture et du Livre.