Il parait que le forum se meurt. Alors je partage une récente évolution dans mon opinion sur Proust.
J'irais pas jusqu’à crier remboursé à propos de mon temps passé à lire La Recherche. Mais je dirais cela: on l'adule très très beaucoup. Et moi même pendant longtemps. Parce que Du Côté de chez Swann est un orgasme littéraire pour moi.
Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ensuite nom d'une pipe ? Le deuxième je l'ai lu dans un effort anobli de la lecture du premier. Et là je laisse tomber le troisième. Je compte skip au Temps retrouvé. Mais ces histoires de baltringues en société mondaine, who cares Marcel ???
J'ai cru qu'on allait continuer la découpe de l'âme en joie comme dans le premier. Bien sur une certaine oisiveté de la société de mes couilles est voulue pour nourrir le sujet et la construction de la fameuse cathédrale littéraire mais là on atteint un niveau de maigreur scénaristique.
D'autres dans mon cas ?
T'as jamais lu Balzac ? Je feed vite fait, mais clamer son orgasme littéraire pour Combray et s'indigner de la maigreur scénaristique du Côté de Guermantes, ça paraît pas très sérieux.
J'ai bien parlé du premier volume comme étant mon préféré, pas seulement Combray. Un amour de Swann comporte beaucoup scénario pour du Proust.
Sinon tu marques point, la même approche d'incision psychologique me fait pas le même effet dans le premier que dans les suivants. Mais merci pour ton approche très constructive et bienveillante, j'espère que tu sauras me pardonner mon manque de sérieux.
Perso j'ai lu que le premier, j'ai trouvé génial le premier chapitre, vraiment pas mal le troisième, mais, bordel, un amour de Swann c'était long mais long. J'ai un peu peur de la suite. Je m'en branle de Swann je veux lire la vie du narrateur.