Bonsoir noble voyageur,
Si tu t'arrêtes sur ce topic, c'est que tu t'es sans doute perdu ici, tout comme moi.
Je ne vais pas t'arrêter plus de temps comme ça, je t'annonce juste de suite que ce topic n'est pas un "talc" comme on les appelle si couramment. Il s'agit simplement d'un défouloir pour moi. Mais pas un défouloir de flood, non, juste un endroit que je me réserve pour lâcher mes pensées enfouis au fond de mon coeur.
Je souhaite, petit à petit, écrire tout ce qui me passe par la tête, sans nécessairement y réfléchir plus que ça, sans vouloir en donner un sens concret. Juste lâcher tout ce que j'ai sur le coeur à un instant x. D'où le terme de défouloir.
Je ne veux pas de lecteurs assidus, ni de commentaires. Je veux juste qu'on me laisse disserter jusqu'à plus soif, me permettre en quelque sorte de me "relâcher" après une journée éprouvante. Car je sens de + en + le besoin de lâcher ce que j'ai sur le coeur. Comme c'est plus facile pour moi de le mettre sous écrit plutôt qu'à l'oral où je suis plutôt réservé, je le fais ici. Où à priori personne ne pourra me juger, personne de ma famille en tout cas.
Pour plus de simplicité, je ferais mon défouloir au travers d'une histoire avec une début et une fin. Genre je raconte une soirée qui m'est réellement arrivé, et je m'attarde sur un point précis de cette soirée, j'articulerai, je pense, tout un point de vue autour d'un moment précis pour préciser mon ressentiment vis-à-vis de la société par exemple.
Ps : Ce topic sera un défouloir dans tout les sens du terme, du coup je risque forcément d'aborder des thèmes de la vie active, des thèmes de ma vie actuelle, des sujets probablement "durs". Je vous demande de ne pas me juger après coup, chacun a ses défauts après tout.
Ps 2 : Tout ce que je raconterai, dans l'hypothèse où je commence à parler de moi dans le fil de mes messages, est vrai. Il n'y a rien d'ajouter, rien d'exagérer dans ce que je vais écrire. Uniquement la vérité, la vraie, telle que je l'ai vécu.
Bien que j'espère en secret ne jamais devoir me dévoiler + que nécessaire, je ne voudrais pas, si d'aventure un lecteur passe par ici, qu'on pense de moi que je suis un écrivain en mal d'inspiration. J'ai vécu pas mal de choses, et ces choses ont fait naître en moi des interrogations. C'est pour les coucher sur papier que je fais sur ce topic, pas dans l'espoir d'en faire un roman ou "d'impressionner la galerie". Que l'on soit bien clair là-dessus.
Jour Un : Relations amicales ?
Je me lève ce matin à 9h35 grâce à mon réveil matin. On est en début d'été, le soleil tape déjà bien fort au travers de la fenêtre de ma chambre malgré le fait qu'on habite à 865 mètres d'altitudes. Ce début d'été annonce un vrai été à donner envie de se prélasser sur la plage tout l'été.
Enfin, si on a les moyens. Parce que quand on est chômeur et qu'on ne parvient pas son deuxième contrat de travail trois ans après avoir fini les études, on ne peut pas vraiment parler de "vacances". Il faut travailler pour s'en offrir ! Ben oui, rien que le fait de partir en vacances avec ses amis, faut payer le trajet, la bouffe et l'hôtel si on n'a pas de potes pour nous héberger sur place !
Bref, je ne développerai pas ce point de vue pour l'instant, nous sommes donc un vendredi matin de début d'été disais-je.
Je viens de me lever, je prends comme d'habitude ma douche rapidos juste après.
Malgré ma situation de chômeur de longue date, je continue à me lever très tôt. En fait, tout cela pour une raison très simple : mon père est plus autoritaire qu'un chef de l'armée ! Pour palier à ce manque de travail, il m'a engagé pour faire la cuisine et la vaisselle pour les travailleurs. Si par hasard, je ne devais pas obéir, mon père me menace de me virer de la maison. Je suis majeur depuis 6 longues années, c'est tout à fait dans son droit. Donc je me suis résigné à faire la cuisine+vaisselle pour les "travailleurs" de la maison, et j'ai organisé mon emploi du temps en fonction.
C'est à dire que le matin, je me lève à 9h35, je me douche, vers 10h15 je commence la cuisine tranquillement. Alors oui, pas de la vraie cuisine, faut pas déconner, juste le minimum syndical. Genre Steak frites quoi.
Je navigue ensuite entre mon PC et la cuisine.
Généralement, je calcule pour que ma cuisine soit prête à 11h45. Pile l'heure où mon père et ma belle-soeur rentre à la maison. Comme en ce moment, ma belle-mère fait ramadan avec toute ma belle-famille, je ne fais plus la cuisine pour eux à midi. Une corvée en moins finalement !
Midi arrive, je quitte définitivement mon PC pour finaliser la cuisine et manger avec mon père. Le repas se fait toujours avec en fond sonore "Les douzes coups de midi" sur la télé. Idéal pour rompre le silence sonore. Je ne communique plus vraiment avec mon père et ça ne me dérange pas (je reviendrais sur ce point plus tard, très probablement). La télé permet de "meubler" le repas à sa façon, même si le jeu présenté par Jean-luc Reichmann est probablement plus abrutissant que le silence de famille. Qu'importe, ça fait depuis dix ans qu'on fait ça et ça ne risque pas de changer, me dis-je.
Je fais le café à ce moment-là, juste après le début du repas. La cafetière met tout un repas à faire son café. En fait, il est plus exact de dire que je fais beaucoup trop de café par rapport au nombre de personnes qui en prends. En effet, on est deux mais j'en fais pour 7 : 1 pour mon père, 6 pour moi. Je suis accro au café, à défaut de choses plus négatives pour la santé. En fait, le café est idéal pour mon problème le plus grave ! En effet, je suis constipé depuis ma naissance, et le café, celui que je bois, permet en trois quart de faire "mieux circuler" les intestins
Je passe l'après midi à faire la vaisselle. Tout en discutant avec un ami par Sms pour préparer la soirée prévue ce soir entre potes. Et là, on arrive enfin à la réponse à la question que vous vous posez tous : "putain, pourquoi tu nous parles de ta vie de merde wallah billay?! ". Je répondrais que c'est pour que vous saisissez le contexte et comprenez bien dans quel "cadre" je vais aborder le vrai sujet de cette première pensée... Mais on n'est pas encore là !
Le soir vient rapidement, on a rendez-vous dans le bar du coin. Mes amis sont en retard sur l'heure convenu de leur part. En effet, ils m'ont dit "19h00 au bar du village". Il est 19h30 et plus personne ne réponds à mes Sms.
à 20h, ils finissent par arriver, sans s'excuser de m'avoir fait attendre 1h. Il s'agit de mes deux meilleurs amis, ceux avec qui j'ai vécu mon enfance, donc je les connais mieux que personne et connais leur tendance à être tout le temps en retard. ça m'empêche pas d'arriver toujours dix minutes avant le rendez-vous à chaque fois.
On parle de banalité, de nos rythmes de vies respectives, de nos récentes soirées. Bref, des sujets de discussions bâteaux pour meubler le silence.
Tout d'un coup, une fille que j'ai connu au collège vient à notre table, invité par nos deux amis. Elle sourit, fait la bise à tout le monde tout en accompagnant le geste par le traditionnel "ça va?"
Et c'est là que j'arrête le texte. Que je mets un "Hola!" devant mon texte. On arrive enfin au point que je voulais débarquer. Toute cette introduction de merde pour en arriver, oui je sais c'est triste, mais bon j'ai dit que je tapais ça pour moi donc que fais-tu là jeune gomme?
Ce "salut, ça va?". Cette putain de phrase qu'on dit limite sans s'en rendre compte à chaque fois qu'on aborde quelqu'un qu'on connaît un minimum. Je suis quelqu'un qui me pose énormément de question en vrai, et je voudrais m'attarder là-dessus. Déjà, pourquoi ? Pourquoi on dit cette phrase ? Ben oui, c'est vrai, je ne sais pas si vous l'avez remarqué vous-même mais quand quelqu'un vous demande "salut, ça va?" en vous faisant la bise-serrant la main, il ne prête limite jamais attention à la réponse à la question. C'est limite un automatisme chez lui en fait. Il pose la question plus par politesse que parce qu'il se demande réellement si la personne en face de lui va bien.
D'ailleurs, la plupart des gens répondent même pas. Ou alors, un vague "ça va...". Les plus aventurieux (dont moi) d'entre nous se risquent à retourner la question, au risque de bider car la personne en question sera déjà en train de poser exactement la même question à ton camarade à ta droite à ce moment-là.
C'est à force de vivre ce genre de soirées que je me suis posé la question. Je me suis demandé "mais qu'est-ce que ça veut dire?".
C'est en créant ce sujet que je veux partager aujourd'hui mes conclusions.
En fait, les gens ne communiquent plus vraiment. Ne communiquent plus au sens de nos ancêtres j'entends. En fait, je devrais dire depuis que l'internet a prit une place prédominante sur notre vie IRL.
en effet, à force de faire kikoo msn (pour les plus vieux d'entre nous, dont moi) "cc, ça va?" pour lancer une conversation avec la jolie fille de la classe de 3ème, petit à petit tout le monde, filles comme garçons, a été habitué à lire cette phrase un peu partout sur le net. Du coup, IRL, ils ne s'attardent plus vraiment sur le sens des mots. D'ailleurs, s'ils répondent à la question précédemment posée, ils répondront à 95% un truc du genre "oui ça va, et toi?"
Un peu comme si la version virtuelle d'eux-même avaient prit la place de la version IRL.
Ce que je suis en train de vous dire, c'est que de plus en plus, les gens que nous sommes, connectés H24 à Internet en toute circonstance, perdont de vue le simple fait de dialoguer simplement avec nos voisins.
Avec Facebook, nous avons pleins d'amis. Mais la plupart ne sont pas des amis avec qui tu partages des souvenirs de ton enfance. Ce ne sont que des gens que tu as connu à un moment de ta vie scolaire ou professionnel, que tu as ajouté sur Facebook et avec qui tu vas faire au mieux deux trois soirées. Soirées dans lesquelles tu n'auras rien à lui raconter, sauf une fois que vous serez tout les deux bien éméchés par l'alcool.
Je me trouve aujourd'hui, de plus en plus, dans une relation avec des amis qui n'en sont pas réellement. On est ami facebook, on fait des soirées ensemble mais... rien de plus. On n'a de point en commun (ou presque), on ne discute pas réellement, passant plus de temps à boire et draguer la fille en boîte qu'à approfondir une amitié entre collègues.
Bien souvent, je finis une soirée à avoir écouter deux trois collègues dire des conneries, deux trois (rares) sujets intéressants abordés sur 4h de discussions et tout le monde s'en retourne dormir.
D'ailleurs, la plupart du temps, mon tél portable ne me sert qu'à programmer des soirées. Pas à réellement échanger avec autrui ou à discuter de notre quotidien. Non, pour avoir ça, il faut soit avoir un "meilleur ami" (un type qui ne te lâche pratiquement pas par Sms de préférence), soit une petite amie plutôt jalouse.
Personnellement, mon tél portable ne me sert qu'en fin de semaine pour programmer des soirées. C'est tout.
Et je remarque que ce n'est pas moi le cas isolé, mais que toutes les relations amicales tournent dans ce genre-là, à peu de choses près.
A bientôt pour un nouvel épisode,...
Petite parenthèse avant de recommencer : Bon finalement on va oublier le principe de raconter ma vie avant d'aborder le thème du jour. Je me suis relu aujourd'hui et le début de mon message est plein de lourdeur, ça en tue l'envie de continuer à lire la suite.
Donc dorénavant, j'aborderai directement les thèmes sans préambule. Merci de votre compréhension
Jour 2 : Relations amicales ? 2
Bonsoir mes amis. Vous l'avez sûrement noter par votre propre expérience mais il y a différentes types d'amis qui jalonnent notre quotidien. Après tout, c'est normal, tout le monde est différent, tout le monde a des qualités/défauts, c'est l'essence même de notre unicité d'ailleurs !
Maintenant, la question que je souhaite poser, c'est "Avez-vous correctement identifier les amis qui vous entoure, les avez-vous classifier ?"
Non ? oui ?
Moi personnellement, je fais tout le temps ça pour tout vous avouer. Quand je rencontre une nouvelle personne, je ne peux pas m'empêcher de l'entrer dans une case, de le cataloguer en quelque sorte. Par contre, je ne juge pas au premier regard ou au style vestimentaire, je juge aux comportements dans un sens général.
Mettons un exemple. Imaginez-vous à une soirée - oui, encore l'exemple de la soirée, je n'ai pas d'autres idées -, vous êtes avec votre groupe d'ami à boire des verres avec eux, à rire, et à manger dans une pizzeria. Mettons qu'il y a autant de filles que de garçons dans cette soirée, histoire d'être équitable. Vous voyez le tableau ?
Bien. Supposons que vous n'êtes pas vraiment acteur dans cette soirée. Vous êtes bien sûr présent à la même table que vos amis, mais vous préférez rester en retrait, à écouter vos amis discuter entre eux, et à observer chacun d'entre eux.
Disons que vous êtes assis à la place 1, pour simplifier ce qui va suivre.
A la place 2, il y a un de vos amis. Un de vos amis les plus proches. Vous le connaissez bien, vous avez probablement partagé une bonne décennie d'existence ensemble.
Vous l'observez. Il boit une bière pour accompagner sa pizza chorizo. Vous constatez que comme d'habitude il ne se presse pas pour manger et boire, se contentant de "tremper ses lèvres" entre deux bouchés.
Forcément, comme à chaque chose étrange, vous vous interrogez sur cette façon de faire. Et là, vient le déclic ! En fait, ce genre de personnes est complexé par le fait qu'il n'ait pas autant d'argent qu'il voudrait. Son truc, à lui, vous le verrez à force, c'est de dépenser le moins possible ! Quitte à boire la même bière pendant 4h durant, il se limitera dans ses dépenses.
Pourtant, ce type bosse, il a probablement toucher + d'argent dans sa vie que tu peux l'imaginer, mais il est pratiquement toujours à se plaindre de ne pas avoir les moyens de suivre ses amis économiquement parlant !
Du coup, forcément toi ça t'intrigue. Tu t'dis "putain c'est pas possible, il en fait quoi de son argent, il s'en sert pour se torcher le fion ou quoi ?"
En fait, il faut savoir que ce genre de type vit AU DESSUS de leurs moyens. Voilà, tu commences à comprendre où est le problème ? Ben lui, non, il ne pige pas cette chose simple.
C'est le genre à se payer des vêtements hors de prix, à partir en voyage entre deux contrats tout en vivant chez ses parents. Le genre qui, quand il reçoit son salaire, il doit le dépenser dans quelque chose sinon ça lui brûle les doigts. Non j'exagère mais c'est limite ça !
Du coup, en soirée entre potes, c'est pratiquement toujours celui qui profite des tournées entre amis, mais jamais celui qui paye à la fin. A part sa part à lui, bien entendu.
La place 3 est occupé par "the retardataire". Le mec, tu le reconnais tout de suite, c'est celui qui arrive à 23h30 alors que la soirée devait débuter à 20h. J'exagère à peine.
C'est le mec qui réponds favorablement à toutes les invitations mais qui ne peut jamais les honorer comme il le voudrait. Pourquoi? Ben tout simplement parce qu'il a une vie professionnelle trop encombrante. Il passe sa vie à travailler. Tout le temps. Sans arrêt. Limite, même sa propre famille a oublié qu'elle avait un fils tellement il est au abonné absent. Il a toujours un truc à terminer, même à 22h. Le travail, c'est sa vie y'a rien à côté. Il n'a pas nécessairement besoin d'argent, non... C'est juste qu'il ne conçoit pas sa vie à rentrer chaque soir pour souffler de sa journée de travail. Non lui il souffle que quand... il sort voir ses amis.
Du coup, le type t'as toujours peur qu'il finisse par s'évanouir au volant. Ben oui, il dort 4h par nuit en général ! Toi tu fais une nuit blanche, t'es KO toute la journée. Lui il entame son troisième mois d'affilé, il cille même pas.
L'avoir au téléphone ? C'est de l'ordre de l'exceptionnel ! Il n'a pas le temps le gars. Et même s'il répond par un heureux hasard, il a toujours les mains au boulot de toute manière. "Hein? Attends je te rappelle" *3h plus tard* "Ouais désolé j'étais occupé... hein quoi, la soirée est déjà terminée? Vous déconnez les gars !"
La place 4 est occupé par "le mec faux-plan". C'est un type génial, sociable et toujours en train de rigoler. Pas de soucis en apparence, mais un gros soucis de logistique. C'est le genre de mec qui ne sait pas dire non à quiconque lui propose de sortir. Du coup, le mec a toujours pleins de truc à faire en même temps, et finit forcément, à un moment ou à un autre, par te faire un faux-plan.
Ce mec-là n'est pas en couple. Bah non, il ne peut pas satisfaire tout le monde et souvent sa copine passe au troisième plan. Impossible d'avoir une relation stable avec quelqu'un qui vous voit une heure par jour en moyenne.
La place 5 est occupé par "la fille hypocrite". Bon alors là, c'est malheureusement une catégorie qui englobe pas mal de monde vu que les filles ont des comportements quasiment tous identique dans un certain nombre de situation. C'est malheureux à dire, mais vous les filles, vous faites absolument tout pour correspondre aux clichés qui peuvent véhiculer sur vous.
Tout d'abord, la fille hypocrite crachera tout le temps sur une fille qu'elle ne connaît pas qui se retrouve dans le même groupe d'ami qu'elle. TOUT LE TEMPS, oui. Bon elle le fera avec retenue bien entendu, mais systématiquement. Avant de la connaître, elle ne s'empêchera pas de juger la "rivale" dès le premier coup d'oeil "t'as vu la pétasse là, avec ses grands airs et son style démodé? tss..."
Autre chose, la fille hypocrite considère naturellement que tout lui est dû dans un groupe d'hommes. Elle considère qu'on va se plier en quatre pour la satisfaire. "Viens me chercher en voiture" "Emmène-moi là" "paye-moi un orange-vodka" "ramène-moi stp".
La fille hypocrite... la fille de base je devrais dire, ne supporte pas la concurrence et fera tout pour l'évincer, monter des dossiers sur elle, jouer de ses charmes auprès des garçons et autres tactiques absolument farfelues. Oui les filles ont de la suite dans les idées quand il s'agit de nous emmerder, croyez-moi. Elle considère d'office que les garçons de son groupe d'AMI sont tous là pour elle, pour tenter de sortir avec elle et donc que tout ses caprices passeront aisément. FAUTE GRAVE ! Elle ne fera que s'attirer les foudres de ses mêmes amis masculins, au fur et à mesure que la patience de chacun d'entre eux aura été sévèrement entamée.
Je m'en tiendrais ici pour ce soir, ce petit jeu m'ennuie...
A bientôt pour un nouvel épisode...
Je pars au japon le vendredi 11 juin 2014.
J'ai prit cette décision soudainement, sans réellement y réfléchir. Enfin, plutôt parce que j'en ai marre de perdre mon temps dans mon quotidien actuel. Ce quotidien en france qui m'apporte rien depuis plusieurs mois... !
Ça fait plusieurs années que je souhaite partir et voyager en dehors de ce pays qu'est la france. Il me semble que le Japon est un des pays que je souhaite le plus visité dans ma courte vie. C'est donc ainsi que j'ai décidé de passer le pas et donc d'aller cet été au Japon pendant un mois entier
Dans ce genre de situation, il ne faut pas réfléchir des masses. Il faut d'abord réserver le vol histoire de se dire, intérieurement, qu'on n'a plus le choix et qu'il faut y aller.
J'ai décidé d'aller directement à Tokyo. Je voulais y aller au moins une fois et donc à force d'être au chômage, je me suis dit que ça ne servait à rien de garder mon fric sans le dépenser.
Je pense que cet été, je vais au moins perdre la moitié de mon compte en banque.
Le reste, mon père va me le raquetter, sans doute.
Et si je ne rentrais pas en France en Août ?
J'ai reprit le boulot depuis la dernière fois, mais ça ne va pas mieux.
Bien au contraire.
Je crois que je suis à un tournant de ma vie qui fait que vivre encore chez mes parents à mon âge devient quelque chose assimilable à un sentiment de dégoût extrême envers moi-même.
Je travaille à 4h de chez moi aller-retour compris. Je passe donc, boulot compris, pratiquement 12h complètes en dehors de chez moi... enfin de chez mon père, vous l'avez compris.
S'ajoute à cela une forme de semi-dépression, que je pourrais expliquer par le fait que j'ai enfin reprit espoir (travail = je revis, littéralement) en l'avenir et du coup j'ai prit d'autant + conscience, malgré moi, du temps que j'ai perdu et surtout de l'état catastrophique dans lequel je m'étais mit moralement parlant à force d'accumuler les échecs au quotidien.
Donc, j'ai eu besoin d'écrire. Beaucoup.
ça fait un mois que je travaille.
Et ça fait deux semaines que je tiens, dans le temps que je perds dans les transports en commun, une sorte de bloc-note journal intime où je livre pas mal de choses.
C'est un petit peu la suite du projet sur ce topic, sauf que je trouve qu'à l'écrit, et à chaud, je gère un peu mieux.
Je me suis dit, ce soir, que j'allais partager avec vous une petite partie.
"Ce bloc-note a juste vocation de me "défouler" en lâchant mes pensées sans aucune espèce de logique au niveau de l'ordre ou au niveau de la pertinence.
Si tu tombes sur ce bloc-note, un jour, c'est que je l'ai oublié quelque part (train, bus, café, etc...)
Dans ce cas, jette-le sans en lire davantage, je t'en serais reconnaissant.
Sur ce, que mon défouloir commence !"
Vous l'avez compris, c'est la première page de mon bloc-note. Il sert surtout au cas où je perdrais mon bloc-note un jour. J'ai pensé à faire ça spontanément, dès le premier jour, car je suis quelqu'un qui perds beaucoup de choses en général xD
On reprends :
"Je ne suis plus exactement quand, mais un jour je me suis mit à analyser et à réfléchir sur tout ce qui m'entoure au quotidien (société, personnes lambdas, politiques, familles, guerres - paix illusoire, télévisions, modes vestimentaires, etc...)
Il n'est pas exagéré de dire, après coup, que les plus simples d'esprit sont les plus heureux. Car celui qui commence à déchiffrer tout les messages cachés derrière une publicité, un sourire hypocrite ou encore un discours politique n'a pas finit de descendre progressivement en Enfer, n'a pas finit de se rendre compte à quel point tout est fait aujourd'hui pour t'enculer profondément ! Vous m'excuserez le langage un peu grossier, mais néanmoins nécessaire pour faire réagir.
A 24 ans passés, j'estime être loin, très loin, d'être quelqu'un dont on peut dire qu'il a "tout vu tout connu". Pourtant, quand je regarde en détail les gens qui m'entourent, je me demande réellement si c'est moi le jeune con immature dans l'histoire ou si les autres ont choisi de façon délibéré de mettre des œillères pour éviter de voir le monceau de merde qui prends forme autour de lui, peu à peu. (j'entends par là une société qui s'écroule sur ses fondations).
En ce qui me concerne, je refuse de me laisser abrutir par les conneries qu'on voit sans cesse dans les médias. Je refuse catégoriquement de me laisser dicter ma conduite par des pubs ou des discours politiques (juste bon à raconter ce que la majorité des gens veulent entendre sans action concrète derrière. J'y reviendrais).
Je suis assez idiot : je ne peux croire que ce que je vois. Et en deux décennies et demi, je n'ai pu voir que de la poudre aux yeux, mais jamais d'actions concrètes."
J'en reste là ce soir. J'ai une journée de 12h demain !
Bonne soirée !
Ça c'est du pavé