Bonsoir chers frères et sœurs. J'espère que vous allez bien. Moi ça va, mais j'ai bien l'impression que le 15-18 traverse l'une des périodes les plus creuse de son histoire. Ça me touche vous savez ? Non, vraiment, je vous assure. J'ai tellement passé de bons moments ici que de voir désert le forum qu'on considérait comme étant le plus actif d'Europe me fait mal au cœur.
On doit bien rire de nous à l'étage du dessus ! C'est peut-être là-bas qu'ont migré nos anciens camarades d'ailleurs. Bref ! Je ne suis pas là pour discuter du passé ! Cependant ces derniers événements m'ont donné une furieuse envie de contribuer à la vie du forum, du moins plus qu'auparavant. C'est pourquoi j'ai décidé d'écrire une FIC pour mon petit 15-18. Si par ma contribution je peux augmenter le nombre de connectés ne serait-ce que de 3 ou 4, alors ce sera déjà une petite victoire /
Je suis sûr que si tout le monde participe à sa manière, le forum retrouvera son activité et son ambiance d'antan !
Alors chers amis, même si je m'attends au bide intergalactique, j'espère que les quelques érudits du gland qui suivront ce récit passeront de bons moments ! Ah oui et ceci est bien évidemment un pseudo secondaire... car j'aurais trop honte de poster avec mon principal. Norage de mon courage.
Sur ce, bonne lecture à tous ~ ♫
- Chapitre 1
- 1.1
J’ai l’impression de vivre un rêve. Un pur rêve que seuls les plus gros pervers foulant cette Terre rêvent de vivre ! Sauf que, jusqu’à preuve du contraire, tout ça est bel et bien réel. Ma vie viens de prendre un tournant étrange, mais qui ne me déplait pas tant que ça il faut dire. Bon, pour être honnête c’est le meilleur moment de ma vie, même si au début ça me faisait peur. J’ai toujours du mal à réaliser ce qu’il m’arrive, mais au fond de moi je jubile comme jamais. Combien de temps cela durera ? Aucune idée. Mais il va sans dire que je vais en profiter à fond, oh que oui !
Ah… je ne me suis pas présenté ! Vous devez aussi vous demander quelle chose extraordinaire a bien pu m’arriver. Bon bon bon… Hop, un petit récapitulatif de tout ça s’impose ! On reviendra à nos moutons plus tard.
Récapitulons !
Alors, par où commencer… Mon nom est Matt, j’ai 18 ans et je vis dans la région Centre, près d’Orléans. Physiquement, je suis on ne peut plus normal. 1m74, des cheveux châtain qui partent dans tous les sens (je ne vois pas la différence avant et après coiffage donc j’ai laissé tomber le peigne…). J’ai toujours été un poids plume sans pour autant être un squelette. Je ne suis pas vraiment baraqué non plus… car à part courir de temps en temps j’ai la flemme de faire du sport. J’ai un visage rond… enfin un visage commun quoi. Mon nez est petit et plutôt retroussé, ma bouche plutôt fine et mes yeux marron. Je pense avoir un certain charme sans non plus être un Apollon (jamais pécho mais osef).
Bref, je mène une existence paisible dans un village paumé pas loin d’Orléans. Par contre thug life oblige, je passe mon temps sur le PC à glander sur le 15-18. Enfin bon je sors de temps en temps quand même. C’est la vrai galère dans la cambrousse… y’a pas UNE fille potable dans mon lycée et je croise que des vieux dans les rues près de chez moi. Une vraie galère. J’ai toujours voulu changer d’air mais jusqu’à présent je n’avais pas vraiment le choix. Sinon… que dire d’autre… ah oui ! Cette année, j’ai eu mon BAC.
- 1.2
Bon, c’est vrai, j’avais pas mal glandé pendant les cours et j’avais révisé la veille des épreuves… mais je l’ai eu et c’est ce qu’y compte non ? En tant qu’éternelle feignasse j’ai mis n’importe quoi comme vœux pour l’université… et ce bien sûr, au dernier moment. En premier vœu j’ai mis une université franchement pas dégueu mais située à Paris. Parcours histoire/géo. A ce qu’il parait ce genre de filière est rempli de meufs. Mon Z a décidé à ma place, je ne m’en cache pas. Pour ce choix j’ai dû envoyer une lettre de motiv’ et mon bulletin. J’avais ensuite tapé le nom de la fac sur Google image. Autant vous dire que vu la gueule de l’établissement et les conditions d’entrée, ce n’est pas un paumé comme moi qui risque d’être sélectionné. Sans me rabaisser au niveau de cancre, je peux vous assurer que le taf intensif ne me convient pas !
En résumé ce premier vœu me servait juste à meubler. En second vœu j’ai opté pour une petite fac d’Orléans avec comme parcours une LEA. Vu que je suis naturellement doué pour les langues, une LEA me semblait un bon compromis. En troisième je ne me souviens plus trop. En quatrième et cinquième vœux j’ai mis des filières basiques, du droit si je me souviens bien. Ces universités étaient elles aussi situées dans les environs de ma région.
Nous voici donc le 20 juin. C’est l’heure des résultats d’Admission Post-Bac. Je me souviens m’être levé assez tard, comme à mon habitude. 30 minutes plus tard, j’étais devant mon écran. Ce n’est que lorsque je me suis rendu sur le 15-18 que j’ai compris quel jour on était. Un topic sur 3 mentionnait ces fameux résultats. Certains forumeurs étalaient leur joie tandis que d’autres hurlaient au scandale. Bref passons… Je me connecte donc sur APB. Après quelques clics, mon regard reste figé sur l’écran. Je crois avoir mis 5 bonnes minutes à comprendre ce qu’il se passait. Une simple phrase au milieu de la page avait changé mon destin à jamais.
Mr. Matt Lavoisier. Admis dans l’établissement : Université publique des Hauts Jardins. Vœu n°1.
- 1.3
Incroyable. La grande route de la vie, qui pour moi n’avais fait que plonger en ligne droite au fond d'un ravin, décida ce jour-ci de bifurquer à 180 degrés. Alors que je me destinais à finir caissier chez Lidle ou serrurier installé dans une ruelle sans nom, la chance me souriait enfin. Paris ! J’allais étudier à Paris !
Deux petites secondes, qu’on se le dise tout de suite : vous pensez que c’est ça, la chose incroyable dont je vous ai parlé tout à l’heure ? Ha ha ha ! Bien sûr que non. Non, non et non. Intégrer une université parisienne et cotée qui plus est, est certes magnifique, mais bien loin du fabuleux évènement qui s’ensuivit ! Patience, patience, j’y arrive bientôt.
Quand j’ai appris la nouvelle à mes parents, ils étaient vraiment fiers de moi. A force de les entendre me complimenter, je devenais même motivé et prêt à me donner à fond dans mes études. Je vous passe les détails de l’inscription par courrier, les papiers à envoyer, la demande de logement dans un petit appartement à deux pas de l’université etc… Après des vacances estivales sans évènements particuliers, le jour du grand départ arriva. C’était le 4 septembre.
Je me tenais sur le seuil de la porte, une grosse valise à mes pieds. J’étais sur le point de partir.
- Tu n’as rien oublié fiston ? Demanda mon père.
- Euh… non j’crois pas.
- Vraiment vraiment rien ? Ajouta ma mère.
- … C’est bon je vous dit
Alors que je commençais à rouler la valise, mon père me précisa :
- Comme convenu on transfèrera 200€ par mois sur ton compte. Je pense qu’avec ça tu auras assez pour te nourrir et acheter ce dont tu auras besoin. Pour le loyer de ta chambre t’en fais pas, on s’en occupe !
- Ouais, comme je serais en coloc’ ça vous ferra moins cher du coup. Merci pour tout.
- Alors on se revoit la semaine prochaine ma puce ! J’espère que tu t’entendras bien avec ton futur colocataire ! Dit ma mère.
- C’est ça, à plus !
Comme je logerais toute la semaine à Paris. J’avais prévu de revenir chez moi le week-end, au minimum une semaine sur deux.
- 1.4
Après ça, je me suis rendu eu centre-ville. Je passe encore une fois moult détails sans importance… Le trajet en bus jusqu’à Orléans se passa sans encombres. Une fois sur place, j’avais attendu il me semble 20 bonnes minutes à la gare. Lorsque le TGV arriva, il était environ 14h30. Une heure était nécessaire pour rejoindre la gare d’Austerlitz de Paris. Lorsque le train est arrivé à Paris, je me suis dépêché de prendre le métro 11 car il fallait que je récupère les clés de mon appartement vers 16h.
Comme l’indiquait le plan, que j’avais imprimé la veille, je me suis arrêté à la station « Chemin Vert ». Une fois dehors, je pouvais enfin admirer les bâtiments si emblématiques de Paris. La sortie du métro débouchait en plein Boulevard Beaumarchais.
- Ah ! Je sens que je vais me plaire dans ce quartier ! Avais-je alors pensé.
En tournant la tête à gauche, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’aperçus la Colonne de la Bastille en arrière-plan du boulevard ! Les rues étaient plus propres que je ne le pensais. Les immeubles haussmanniens s’étendaient de part et d’autres du boulevard. Plusieurs petites rues adjacentes semblaient inhabitées par rapport au boulevard qui, lui, était rempli des voitures et de piétons. Plusieurs arbres étaient alignés sur les trottoirs, comme pour donner une touche naturelle à cet univers gris. Il y avait beaucoup de voitures qui circulaient certes, mais l’air était tout de même respirable contrairement à ce que les campagnards disent de Paris.
J’ai dû marcher plusieurs minutes et emprunter plusieurs rues différentes avant de trouver mon appartement. Normalement, l’université devait être juste derrière. A en croire les cartes que j’avais trouvées sur internet, les bâtiments de l’université devraient être entièrement entouré d’immeubles, de manière à ce qu’on ne puisse la voir depuis la rue, si ce n’est l’entrée principale. Contrairement à ce qu’on pourrait croire elle n’est pas petite et recluse. En effet l’université s’étend sur plus de 4 gros départements (selon les filières), une bibliothèque universitaire et plusieurs grandes places et jardins. Un vrai petit paradis caché entre les murs du vieux Paris. Enfin ça, c’est sûr le papier… en ce qui me concerne je ne l’ai toujours pas vue de mes propres yeux.
Je suis ensuite rentré dans l’immeuble. Ce qui me frappa en premier fut l’odeur de renfermé. Après un bref coup d’œil je remarquai qu’il n’y avait pas d’ascenseur.
- Ah ouais d’accord… Heureusement que c’est au premier étage.
J’ai ensuite frappé chez le concierge pour prendre mes clés. Après avoir signé quelques papiers j’ai commencé à monter les escaliers, avec ma valise dans les mains. C’était assez lourd mais rien d’insurmontable non plus.
- Numéro 141… Ah voilà. C’est là.
Je me tenais devant la porte. Pensant que mon coloc’ devait déjà être ici, j’ai d’abord essayé de tourner la poignée.
*Clac*
J’avais vu juste. C’était ouvert.
Je découpe en plusieurs sous-chapitres dans des spoils sinon ça fait une page trop grande.
Sweet or not ? A vous de me le dire