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Blabla 15-18 ans

Sujet : a 100 pages je supprime mon pseudo
JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:55:38

L’acéruléoplasminémie est une maladie qui se caractérise par l'accumulation de fer dans le cerveau et dans les autres viscères.

[phiste]
Niveau 10
24 février 2015 à 21:55:42

jcrois jvais demander le lock :noel:

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:55:53

Les craniosynostoses sont des pathologies en rapport avec une soudure prématurée d'une ou plusieurs sutures crâniennes. Cette pathologie commence au cours de la vie fœtale.

Zomaken_lefist
Niveau 9
24 février 2015 à 21:55:57

Le tigre (Panthera tigris) est un mammifère carnivore de la famille des félidés (Felidae) du genre Panthera. Aisément reconnaissable à sa fourrure rousse rayée de noir, il est le plus grand félin sauvage et l'un des plus grands carnivores terrestre. L'espèce est divisée en neuf sous-espèces présentant des différences mineures de taille ou de comportement. Superprédateur, il chasse principalement les cerfs et les sangliers, bien qu'il puisse s'attaquer à des proies de taille plus importante comme les buffles. Jusqu'au xixe siècle, le tigre était réputé mangeur d'hommes. La structure sociale des tigres en fait un animal solitaire ; le mâle possède un territoire qui englobe les domaines de plusieurs femelles et ne participe pas à l'éducation des petits.

Très polyvalent en termes d'habitat, le tigre se rencontre dans toute l'Asie, bien que son aire de répartition se soit fortement réduite. L'espèce est considérée comme en danger par l'Union internationale pour la conservation de la nature et est protégée sur l'ensemble des pays où elle vit. Chassées jusqu'au milieu du xxe siècle, les populations de tigres ont fortement décru, passant d'un effectif estimé à 100 000 individus en 1900 à environ 3 500 tigres2,3, la majorité vivant en Inde. La réduction de son habitat et le braconnage alimentant la médecine traditionnelle chinoise sont les principales menaces pesant sur l'espèce.

« Roi des animaux » et signe zodiacal chinois, le tigre est également très présent dans la mythologie hindoue, servant de monture à Durga. Figure emblématique représentant la force et la férocité, ce félin est dépeint dans de nombreux tableaux de chasse, et a figuré dans de nombreuses œuvres musicales et littéraires : Shere Khan du Livre de la jungle de Rudyard Kipling ou encore Hobbes dans la bande dessinée Calvin et Hobbes.

Sommaire [masquer]
1 Description morphologique
1.1 Corps
1.2 Robes
1.3 Performances physiques
2 Évolution de l'espèce et sous-espèces
2.1 Évolution de l'espèce
2.2 Sous-espèces
2.3 Hybrides
3 Comportement
3.1 Territorialité
3.2 Vocalisations
3.3 Chasse et alimentation
3.3.1 Méthodes de chasse
3.3.2 Alimentation
3.3.3 Mangeur d'homme ?
3.4 Cycle de vie
4 Écologie et répartition
4.1 Habitat du tigre
4.2 Répartition
5 Conservation du tigre
5.1 Menaces pesant sur l'espèce
5.1.1 Ennemis naturels
5.1.2 Chasse
5.1.3 Destruction de son habitat
5.1.4 Médecine asiatique traditionnelle
5.2 Protection
5.2.1 Historique des actions de protection
5.2.2 Statut légal
5.3 Population
5.3.1 Présence in situ
5.3.2 Présence ex situ
6 Le tigre et l'Homme
6.1 Dénomination, étymologie et sémantique
6.2 Représentations du tigre
6.2.1 Mythologie, légendes et religions
6.2.2 Figure emblématique
6.2.3 Arts
6.3 Tigres célèbres
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Annexes
8.1 Références taxonomiques
8.2 Bibliographie
8.3 Liens externes
Description morphologique
Article connexe : Anatomie des félins.
Corps

On distingue le squelette du tigre de celui du Lion par ses membres plus courts, et de celui du léopard par sa taille plus importante.
Le tigre est le plus grand félin sauvage, c'est également le plus gros prédateur sur la terre ferme derrière l'Ours kodiak et l'Ours polaire. Ce félin a un corps plus long que celui du Lion, ce qui le fait paraître beaucoup plus massif. Les mensurations du tigre varient fortement d'une sous-espèce à l'autre : un tigre de Sumatra mâle ne pèsera pas plus de 140 kg pour 2,3 mètres de longueur totale tandis qu'un tigre de Sibérie peut atteindre les 300 kg pour 3,3 mètres de long4. La hauteur au garrot du tigre peut ainsi varier de 0,85 à un mètre, sa longueur totale avec la queue de 2 à 3,7 mètres et son poids de 65 à 300 kg5. Le record de poids est détenu par un tigre de Sibérie abattu en 1950 : il pesait 384 kg6.

Les oreilles du tigre sont arrondies, leur face externe est noire avec une large tache blanche au milieu (cela permet aux petits de repérer et donc de suivre leur mère dans la jungle). Les pupilles sont rondes, l'iris est de couleur dorée à verte, bleue pour le tigre blanc (forme leucique chez le tigre). Le nez est rose avec quelquefois des taches noires, les vibrisses sont abondantes sur un museau court. Le front est bombé. Le cou est recouvert d'une fourrure beaucoup plus dense et épaisse formant une collerette, surtout chez le mâle. Les canines du tigre sont les plus longues de tous les félins actuels : elles peuvent atteindre une longueur de neuf centimètres. Comme tous les membres du genre Panthera, l’os hyoïde est partiellement ossifié, ce qui lui permet de rugir, un rugissement qui va jusqu'à 1 km à la ronde7. Ses griffes peuvent mesurer jusqu'à 10 cm de long8 et sont rétractiles.

Robes

La robe du tigre est un camouflage efficace.
Le tigre présente une fourrure de couleur jaune clair à orange foncé rayée de noir. Le pelage est blanc crème sur la face interne des membres, la poitrine, la gorge ainsi que sur les joues, la mâchoire inférieure et le dessus des yeux. Les rayures de couleur noire sont plus ou moins abondantes selon les sous-espèces, parfois doubles sur les flancs. Elles sont différentes d'un individu à l'autre et même d'un flanc à l'autre et forment une véritable « carte d'identité » ou « code barre » pour le tigre9. Les tigres vivant dans les forêts sont en général plus sombres et ont un nombre de rayures plus important. En hiver, le poil s'éclaircit et devient plus dense pour le Tigre de Sibérie et le Tigre de la Caspienne10,5. La queue est d'abord rayée puis devient annelée à son extrémité.

Le tigre blanc, parfois présenté dans les zoos voire les cirques, n'est pas une sous-espèce ni une race géographique du tigre. Quelques spécimens sauvages furent observés en Inde, mais c'est un individu capturé en 1951, Mohan, qui est devenu l'ancêtre de la plupart des tigres blancs captifs4. La plupart des tigres blancs ont des rayures noires à brun clair sur un pelage blanc cassé ; les yeux sont bleus. On considère qu'il s'agit d'une mutation autosomale récessive nommée chinchilla, rencontrée chez d'autres mammifères, notamment le chat domestique et le lapin11. Il n'existe pas de cas d'albinisme reconnus. De nombreux cas de tigres entièrement blancs, sans aucune rayure, ont été reportés, mais il s'agissait de tigres dont la coloration était très pâle, et non pas inexistante12.

Le tigre doré, ou golden tiger, a un pelage blanc avec des traces rousses formant des sortes de rayures13.

Des tigres noirs ont été signalés de temps en temps, mais la seule preuve de leur existence est une peau confisquée par la police en octobre 1992. La robe présente un élargissement anormal des rayures qui se rejoignent totalement sur le dos et la tête, provoquant l'illusion d'un tigre noir. Cette robe particulière pourrait être due à l'expression d'un gène Agouti et ne constitue pas un cas de mélanisme10.

Deux tigres blancs

Tigre doré

Performances physiques
Un tigre marchant au pas fait des foulées de 55 à 80 cm de long. La trace de patte mesure 10 à 14 cm de large et 16 cm de long14. C'est un excellent nageur. Il traverse facilement les cours d'eau larges de 6 à 8 km, le record étant détenu par un tigre de Sumatra ayant traversé un bras de mer de 29 km de large10. Le tigre peut courir à la vitesse maximale de 50 km/h, mais sur de très courtes distances, de l'ordre de vingt mètres15. Il accomplit parfois des centaines de kilomètres en quête de proies, de partenaires et de territoires.

Évolution de l'espèce et sous-espèces
Évolution de l'espèce

Fossile de Panthera zdanskyi.
La lignée des panthères, les Pantherinae, a divergé il y a 10,8 millions d'années de l'ancêtre commun des Felidae, puis il y a 6,4 millions d'années, la lignée des panthères nébuleuses Neofelis et celle des Panthera16. Le plus vieil ancêtre commun aux Panthera dont on possède des fossiles est Panthera palaeosinensis, qui vivait au début du Pliocène et qui forme la base du clade des Panthera17.

Le tigre est apparu bien avant le jaguar et le léopard, et est étroitement apparenté à la panthère des neiges : tigre et panthère des neiges auraient divergé il y a deux millions d'années18,Note 1. Panthera zdanskyi est découvert en 2004 dans le gisement fossile de Longdan dans la province de Gansu en Chine. Ce fossile est daté d'il y a 2,55 à 2,16 millions d'années (début du Pléistocène). L'analyse cladistique montre que P. zdanskyi est le taxon frère du tigre et conduit à penser que le berceau du tigre moderne se situe au début du Pléistocène dans le nord-ouest de la Chine17. Les plus vieux fossiles de tigre sont des fragments de maxillaires et de mandibules datés du Calabrien (milieu du Pléistocène) et découverts en Chine17.

Depuis la Chine, le territoire du tigre se serait ensuite étendu sur les îles de la Sonde puis vers l'Inde. Des preuves fossiles de sa présence au Japon et sur l'île de Bornéo ont également été retrouvées19. Il y a 73 000 ans, le tigre frôla l'extinction en raison des éruptions du volcan Toba à Sumatra, ce qui peut expliquer la faible diversité génétique de l’espèce actuelle16.

Panthera

Panthera leo - Lion

Panthera pardus - Léopard

Panthera onca - Jaguar

Panthera tigris - Tigre

Panthera uncia - Panthère des neiges ou once

Arbre phylogénétique du genre Panthera16,18
Sous-espèces
Article détaillé : Sous-espèce du tigre.
La première description du tigre a été effectuée par Linné en 1758 dans son livre Systema Naturae. L'espèce Panthera tigris comprenait traditionnellement huit sous-espèces différentes ; toutefois, en 2004, une étude menée sur trois marqueurs génétiques différents de 130 tigres a révélé une nouvelle sous-espèce, le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni)20. La classification à neuf sous-espèces a été adoptée par l'UICN en 20081 puis par des fondations de protection du tigre comme Save the tiger fund ou 21st Century Tiger21. La base de donnée NCBI ne reconnaît quant à elle que les six sous-espèces encore vivantes22 et celle du SITI est restée au modèle à huit sous-espèces23. Les recherches sur les sous-espèces de tigres se poursuivent afin d'établir des plans de sauvegarde les plus adaptés possible24,Note 2.

Les neuf sous-espèces présentées ici sont celles reconnues par l'UICN, parmi elles on compte trois sous-espèces éteintes :

le Tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica) est le plus grand des tigres. Sa robe est pâle avec des rayures plus brunes que noires. Les mâles ont souvent un épais collier de poils blancs autour du cou. Ses populations s'étendent sur la Mandchourie, le Nord-Est de la Chine, la Russie et peut-être la Corée du Nord ;
le Tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis) est de taille assez compacte, ses rayures sont très espacées, courtes et larges. Sous-espèce en danger critique d'extinction, on trouve les derniers tigres chinois dans une réserve du sud de la Chine. Il fut déclaré « nuisible » par Mao Zedong ce qui précipita son déclin. Le gouvernement chinois tente maintenant de sauver les derniers spécimens ;
le Tigre de Bali (Panthera tigris balica), ressemblant au tigre de Sumatra, était très méconnu au moment de sa disparition, au début des années 1930. On ne le trouvait que sur l'île de Bali ;
le Tigre d'Indochine (Panthera tigris corbetti) est assez petit, sa robe est de couleur foncée, avec des rayures plus fines et plus nombreuses que le tigre du Bengale. Les marques blanches sont plus prononcées. Son aire de répartition couvre la Thaïlande mais aussi le sud de la Chine, le Cambodge, la Birmanie, le Laos, le Viêt Nam ;
le Tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) est une sous-espèce décrite en 2004, elle ressemble au tigre d'Indochine et vit en Malaisie ;
le Tigre de Java (Panthera tigris sondaica) est une sous-espèce éteinte ; le dernier tigre de Java a été aperçu en 1972 et il a probablement disparu dans les années 1980, à la suite de la destruction de son habitat liée à l'exploitation intensive du bois de teck25. Il ressemblait au tigre de Sumatra et ne se rencontrait que sur l'île de Java ;
le Tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est la plus petite sous-espèce de tigres encore vivante4. La robe est très foncée, le blanc de l'abdomen est moins étendu, et les rayures sont doubles, fines et très serrées. Les mâles ont la particularité de posséder un col de fourrure épaisse autour du cou. Il n'est présent que sur l'île de Sumatra ;
le Tigre du Bengale (Panthera tigris tigris) a des rayures assez espacées sur fond brun orangé. On le trouve principalement en Inde, mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Népal, à l'Ouest de la Birmanie et dans le Sud de la Chine. C'est la sous-espèce la plus répandue ;
le Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) est une sous-espèce éteinte dans les années 1970. Ce tigre était d'assez grande taille, avec un ventre blanc et sa tête possédait une longue collerette. Les territoires des tigres de la Caspienne s'étendaient sur l'Afghanistan, l'Iran, la Turquie, la Mongolie, et le centre de la Russie.

ZombieGold
Niveau 10
24 février 2015 à 21:56:06

Mon pseudo > toi car je suis béta testeur :ok:

Go supprimer

Zomaken_lefist
Niveau 9
24 février 2015 à 21:56:13

Le tigre (Panthera tigris) est un mammifère carnivore de la famille des félidés (Felidae) du genre Panthera. Aisément reconnaissable à sa fourrure rousse rayée de noir, il est le plus grand félin sauvage et l'un des plus grands carnivores terrestre. L'espèce est divisée en neuf sous-espèces présentant des différences mineures de taille ou de comportement. Superprédateur, il chasse principalement les cerfs et les sangliers, bien qu'il puisse s'attaquer à des proies de taille plus importante comme les buffles. Jusqu'au xixe siècle, le tigre était réputé mangeur d'hommes. La structure sociale des tigres en fait un animal solitaire ; le mâle possède un territoire qui englobe les domaines de plusieurs femelles et ne participe pas à l'éducation des petits.

Très polyvalent en termes d'habitat, le tigre se rencontre dans toute l'Asie, bien que son aire de répartition se soit fortement réduite. L'espèce est considérée comme en danger par l'Union internationale pour la conservation de la nature et est protégée sur l'ensemble des pays où elle vit. Chassées jusqu'au milieu du xxe siècle, les populations de tigres ont fortement décru, passant d'un effectif estimé à 100 000 individus en 1900 à environ 3 500 tigres2,3, la majorité vivant en Inde. La réduction de son habitat et le braconnage alimentant la médecine traditionnelle chinoise sont les principales menaces pesant sur l'espèce.

« Roi des animaux » et signe zodiacal chinois, le tigre est également très présent dans la mythologie hindoue, servant de monture à Durga. Figure emblématique représentant la force et la férocité, ce félin est dépeint dans de nombreux tableaux de chasse, et a figuré dans de nombreuses œuvres musicales et littéraires : Shere Khan du Livre de la jungle de Rudyard Kipling ou encore Hobbes dans la bande dessinée Calvin et Hobbes.

Sommaire [masquer]
1 Description morphologique
1.1 Corps
1.2 Robes
1.3 Performances physiques
2 Évolution de l'espèce et sous-espèces
2.1 Évolution de l'espèce
2.2 Sous-espèces
2.3 Hybrides
3 Comportement
3.1 Territorialité
3.2 Vocalisations
3.3 Chasse et alimentation
3.3.1 Méthodes de chasse
3.3.2 Alimentation
3.3.3 Mangeur d'homme ?
3.4 Cycle de vie
4 Écologie et répartition
4.1 Habitat du tigre
4.2 Répartition
5 Conservation du tigre
5.1 Menaces pesant sur l'espèce
5.1.1 Ennemis naturels
5.1.2 Chasse
5.1.3 Destruction de son habitat
5.1.4 Médecine asiatique traditionnelle
5.2 Protection
5.2.1 Historique des actions de protection
5.2.2 Statut légal
5.3 Population
5.3.1 Présence in situ
5.3.2 Présence ex situ
6 Le tigre et l'Homme
6.1 Dénomination, étymologie et sémantique
6.2 Représentations du tigre
6.2.1 Mythologie, légendes et religions
6.2.2 Figure emblématique
6.2.3 Arts
6.3 Tigres célèbres
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Annexes
8.1 Références taxonomiques
8.2 Bibliographie
8.3 Liens externes
Description morphologique
Article connexe : Anatomie des félins.
Corps

On distingue le squelette du tigre de celui du Lion par ses membres plus courts, et de celui du léopard par sa taille plus importante.
Le tigre est le plus grand félin sauvage, c'est également le plus gros prédateur sur la terre ferme derrière l'Ours kodiak et l'Ours polaire. Ce félin a un corps plus long que celui du Lion, ce qui le fait paraître beaucoup plus massif. Les mensurations du tigre varient fortement d'une sous-espèce à l'autre : un tigre de Sumatra mâle ne pèsera pas plus de 140 kg pour 2,3 mètres de longueur totale tandis qu'un tigre de Sibérie peut atteindre les 300 kg pour 3,3 mètres de long4. La hauteur au garrot du tigre peut ainsi varier de 0,85 à un mètre, sa longueur totale avec la queue de 2 à 3,7 mètres et son poids de 65 à 300 kg5. Le record de poids est détenu par un tigre de Sibérie abattu en 1950 : il pesait 384 kg6.

Les oreilles du tigre sont arrondies, leur face externe est noire avec une large tache blanche au milieu (cela permet aux petits de repérer et donc de suivre leur mère dans la jungle). Les pupilles sont rondes, l'iris est de couleur dorée à verte, bleue pour le tigre blanc (forme leucique chez le tigre). Le nez est rose avec quelquefois des taches noires, les vibrisses sont abondantes sur un museau court. Le front est bombé. Le cou est recouvert d'une fourrure beaucoup plus dense et épaisse formant une collerette, surtout chez le mâle. Les canines du tigre sont les plus longues de tous les félins actuels : elles peuvent atteindre une longueur de neuf centimètres. Comme tous les membres du genre Panthera, l’os hyoïde est partiellement ossifié, ce qui lui permet de rugir, un rugissement qui va jusqu'à 1 km à la ronde7. Ses griffes peuvent mesurer jusqu'à 10 cm de long8 et sont rétractiles.

Robes

La robe du tigre est un camouflage efficace.
Le tigre présente une fourrure de couleur jaune clair à orange foncé rayée de noir. Le pelage est blanc crème sur la face interne des membres, la poitrine, la gorge ainsi que sur les joues, la mâchoire inférieure et le dessus des yeux. Les rayures de couleur noire sont plus ou moins abondantes selon les sous-espèces, parfois doubles sur les flancs. Elles sont différentes d'un individu à l'autre et même d'un flanc à l'autre et forment une véritable « carte d'identité » ou « code barre » pour le tigre9. Les tigres vivant dans les forêts sont en général plus sombres et ont un nombre de rayures plus important. En hiver, le poil s'éclaircit et devient plus dense pour le Tigre de Sibérie et le Tigre de la Caspienne10,5. La queue est d'abord rayée puis devient annelée à son extrémité.

Le tigre blanc, parfois présenté dans les zoos voire les cirques, n'est pas une sous-espèce ni une race géographique du tigre. Quelques spécimens sauvages furent observés en Inde, mais c'est un individu capturé en 1951, Mohan, qui est devenu l'ancêtre de la plupart des tigres blancs captifs4. La plupart des tigres blancs ont des rayures noires à brun clair sur un pelage blanc cassé ; les yeux sont bleus. On considère qu'il s'agit d'une mutation autosomale récessive nommée chinchilla, rencontrée chez d'autres mammifères, notamment le chat domestique et le lapin11. Il n'existe pas de cas d'albinisme reconnus. De nombreux cas de tigres entièrement blancs, sans aucune rayure, ont été reportés, mais il s'agissait de tigres dont la coloration était très pâle, et non pas inexistante12.

Le tigre doré, ou golden tiger, a un pelage blanc avec des traces rousses formant des sortes de rayures13.

Des tigres noirs ont été signalés de temps en temps, mais la seule preuve de leur existence est une peau confisquée par la police en octobre 1992. La robe présente un élargissement anormal des rayures qui se rejoignent totalement sur le dos et la tête, provoquant l'illusion d'un tigre noir. Cette robe particulière pourrait être due à l'expression d'un gène Agouti et ne constitue pas un cas de mélanisme10.

Deux tigres blancs

Tigre doré

Performances physiques
Un tigre marchant au pas fait des foulées de 55 à 80 cm de long. La trace de patte mesure 10 à 14 cm de large et 16 cm de long14. C'est un excellent nageur. Il traverse facilement les cours d'eau larges de 6 à 8 km, le record étant détenu par un tigre de Sumatra ayant traversé un bras de mer de 29 km de large10. Le tigre peut courir à la vitesse maximale de 50 km/h, mais sur de très courtes distances, de l'ordre de vingt mètres15. Il accomplit parfois des centaines de kilomètres en quête de proies, de partenaires et de territoires.

Évolution de l'espèce et sous-espèces
Évolution de l'espèce

Fossile de Panthera zdanskyi.
La lignée des panthères, les Pantherinae, a divergé il y a 10,8 millions d'années de l'ancêtre commun des Felidae, puis il y a 6,4 millions d'années, la lignée des panthères nébuleuses Neofelis et celle des Panthera16. Le plus vieil ancêtre commun aux Panthera dont on possède des fossiles est Panthera palaeosinensis, qui vivait au début du Pliocène et qui forme la base du clade des Panthera17.

Le tigre est apparu bien avant le jaguar et le léopard, et est étroitement apparenté à la panthère des neiges : tigre et panthère des neiges auraient divergé il y a deux millions d'années18,Note 1. Panthera zdanskyi est découvert en 2004 dans le gisement fossile de Longdan dans la province de Gansu en Chine. Ce fossile est daté d'il y a 2,55 à 2,16 millions d'années (début du Pléistocène). L'analyse cladistique montre que P. zdanskyi est le taxon frère du tigre et conduit à penser que le berceau du tigre moderne se situe au début du Pléistocène dans le nord-ouest de la Chine17. Les plus vieux fossiles de tigre sont des fragments de maxillaires et de mandibules datés du Calabrien (milieu du Pléistocène) et découverts en Chine17.

Depuis la Chine, le territoire du tigre se serait ensuite étendu sur les îles de la Sonde puis vers l'Inde. Des preuves fossiles de sa présence au Japon et sur l'île de Bornéo ont également été retrouvées19. Il y a 73 000 ans, le tigre frôla l'extinction en raison des éruptions du volcan Toba à Sumatra, ce qui peut expliquer la faible diversité génétique de l’espèce actuelle16.

Panthera

Panthera leo - Lion

Panthera pardus - Léopard

Panthera onca - Jaguar

Panthera tigris - Tigre

Panthera uncia - Panthère des neiges ou once

Arbre phylogénétique du genre Panthera16,18
Sous-espèces
Article détaillé : Sous-espèce du tigre.
La première description du tigre a été effectuée par Linné en 1758 dans son livre Systema Naturae. L'espèce Panthera tigris comprenait traditionnellement huit sous-espèces différentes ; toutefois, en 2004, une étude menée sur trois marqueurs génétiques différents de 130 tigres a révélé une nouvelle sous-espèce, le tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni)20. La classification à neuf sous-espèces a été adoptée par l'UICN en 20081 puis par des fondations de protection du tigre comme Save the tiger fund ou 21st Century Tiger21. La base de donnée NCBI ne reconnaît quant à elle que les six sous-espèces encore vivantes22 et celle du SITI est restée au modèle à huit sous-espèces23. Les recherches sur les sous-espèces de tigres se poursuivent afin d'établir des plans de sauvegarde les plus adaptés possible24,Note 2.

Les neuf sous-espèces présentées ici sont celles reconnues par l'UICN, parmi elles on compte trois sous-espèces éteintes :

le Tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica) est le plus grand des tigres. Sa robe est pâle avec des rayures plus brunes que noires. Les mâles ont souvent un épais collier de poils blancs autour du cou. Ses populations s'étendent sur la Mandchourie, le Nord-Est de la Chine, la Russie et peut-être la Corée du Nord ;
le Tigre de Chine méridionale (Panthera tigris amoyensis) est de taille assez compacte, ses rayures sont très espacées, courtes et larges. Sous-espèce en danger critique d'extinction, on trouve les derniers tigres chinois dans une réserve du sud de la Chine. Il fut déclaré « nuisible » par Mao Zedong ce qui précipita son déclin. Le gouvernement chinois tente maintenant de sauver les derniers spécimens ;
le Tigre de Bali (Panthera tigris balica), ressemblant au tigre de Sumatra, était très méconnu au moment de sa disparition, au début des années 1930. On ne le trouvait que sur l'île de Bali ;
le Tigre d'Indochine (Panthera tigris corbetti) est assez petit, sa robe est de couleur foncée, avec des rayures plus fines et plus nombreuses que le tigre du Bengale. Les marques blanches sont plus prononcées. Son aire de répartition couvre la Thaïlande mais aussi le sud de la Chine, le Cambodge, la Birmanie, le Laos, le Viêt Nam ;
le Tigre de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) est une sous-espèce décrite en 2004, elle ressemble au tigre d'Indochine et vit en Malaisie ;
le Tigre de Java (Panthera tigris sondaica) est une sous-espèce éteinte ; le dernier tigre de Java a été aperçu en 1972 et il a probablement disparu dans les années 1980, à la suite de la destruction de son habitat liée à l'exploitation intensive du bois de teck25. Il ressemblait au tigre de Sumatra et ne se rencontrait que sur l'île de Java ;
le Tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) est la plus petite sous-espèce de tigres encore vivante4. La robe est très foncée, le blanc de l'abdomen est moins étendu, et les rayures sont doubles, fines et très serrées. Les mâles ont la particularité de posséder un col de fourrure épaisse autour du cou. Il n'est présent que sur l'île de Sumatra ;
le Tigre du Bengale (Panthera tigris tigris) a des rayures assez espacées sur fond brun orangé. On le trouve principalement en Inde, mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Népal, à l'Ouest de la Birmanie et dans le Sud de la Chine. C'est la sous-espèce la plus répandue ;
le Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) est une sous-espèce éteinte dans les années 1970. Ce tigre était d'assez grande taille, avec un ventre blanc et sa tête possédait une longue collerette. Les territoires des tigres de la Caspienne s'étendaient sur l'Afghanistan, l'Iran, la Turquie, la Mongolie, et le centre de la Russie.

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:56:25

L'acromégalie est un trouble hormonal qui provoque une augmentation anormale de la taille des pieds et des mains et une déformation du visage.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 février 2015 à 21:56:52

Le 24 février 2015 à 21:55:42 [phiste] a écrit :
jcrois jvais demander le lock :noel:

laisse nous le faire fallais pas aussi :noel:

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:56:58

Une maladie génétique est une maladie due à une ou plusieurs anomalies sur un ou plusieurs chromosomes qui entrainent un défaut de fonctionnement de certaines cellules de l'organisme. Ces cellules fabriquent des protéines. L'activité et la structure de chaque protéine est déterminée par l'information génétique contenue dans un gène. Si le gène est altéré, il entraîne la cellule dans un dysfonctionnement, qui peut se révéler, à tout âge de la vie, avec l'expression d'une maladie.

[phiste]
Niveau 10
24 février 2015 à 21:57:11

cc amy :noel:
on me laisse des bide sur Skype comme sa :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 février 2015 à 21:57:16

eviter de mettre des message si long

Mawo_
Niveau 9
24 février 2015 à 21:57:33

Bonobo :)

assiedvous
Niveau 9
24 février 2015 à 21:57:33

Re
L'huître

L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.

Francis Ponge - Le parti pris des choses (1942)

Zomaken_lefist
Niveau 9
24 février 2015 à 21:57:34

Les poissons sont des animaux vertébrés aquatiques à branchies, pourvus de nageoires et dont le corps est le plus souvent couvert d'écailles. On les trouve abondamment aussi bien dans les eaux douces que dans les mers : on trouve des espèces depuis les sources de montagnes (omble de fontaine, goujon) jusqu'au plus profond des océans (grandgousier, poisson-ogre). Leur répartition est toutefois très inégale : 50 % des poissons vivraient dans 17 % de la surface des océans1 (qui sont souvent aussi les plus surexploités). Le milieu marin étant moins accessible aux humains, de nombreuses espèces restent encore probablement à découvrir.

Ils ont un rôle fondamental pour les hommes :

En tant que nourriture, partout dans le monde ; qu'ils soient pêchés dans la nature ou élevés en pisciculture.
Ils sont aussi exploités à des fins récréatives, avec la pêche et l'aquariophilie, et sont parfois exposés dans de grands aquariums publics.
Ils jouent et ont joué un rôle significatif dans de nombreuses cultures, en tant que déités et symboles religieux, ou sujets de contes, légendes, livres et films.
En jouant un rôle écosystémique important
En contribuant aux cycles biogéochimiques, dont le cycle du carbone et en particulier en contribuant au puits de carbone océanique1.
Dans la classification phylogénétique2, obtenue par application des méthodes cladistiques, le groupe des poissons est paraphylétique. La classe des Poissons (Pisces) de la classification classique est obsolète. Les espèces actuelles (non-éteintes) de poissons sont réparties dans les taxons Actinoptérygiens (les plus communs), Chondrichtyens (les raies et requins), Dipneustes, Actinistiens, Myxinoïdes et Pétromyzontides.

Le premier inventaire ichtyologique de France semble être celui de Belon P., en 1555, intitulé La nature et la diversité des poissons avec leurs pourtraicts représentés au plus près du naturel3.

Sommaire [masquer]
1 Définition et classification
1.1 Définition
1.2 Terminologie
1.3 Classification
2 Génomique
3 Évolution
3.1 Vers nageurs
3.2 Agnathes
3.3 Poissons cartilagineux (Chondrichtyens)
3.4 Poissons osseux (Ostéichtyens au sens classique)
3.5 Poisson à nageoires charnues
4 Morphologie et anatomie
4.1 Morphologie
4.1.1 Aspect général
4.1.2 Épiderme
4.1.3 Nageoires
4.2 Anatomie
5 Comportement
5.1 Comportement social
5.2 Migration des poissons
6 Menaces et conservation
6.1 Surpêche
6.2 Destruction des habitats
6.3 Espèces exotiques
6.4 Conservation
6.4.1 Statut de préservation
7 Contribution des poissons aux puits de carbone
7.1 Mesures de protection
7.1.1 Les échelles à poissons
7.1.2 Les quotas de pêche
8 Le poisson dans la culture
8.1 Dans les récits fondateurs
8.1.1 Dans la mythologie égyptienne
8.1.2 Dans la mythologie gréco-romaine
8.1.3 Dans la mythologie celtique
8.1.4 Dans le judéo-christianisme
8.1.5 Dans les légendes du Moyen Âge
8.2 La constellation des Poissons
8.3 Dans les réalisations artistiques
8.3.1 En dessin, peinture, mosaïque, sculpture
8.3.2 En musique
8.3.3 Au cinéma
8.3.4 En poésie
8.3.5 Dans la bande dessinée
9 Quelques records
9.1 Taille
9.2 Puissance
10 Annexes
10.1 Articles connexes
10.2 Bibliographie
10.3 Liens externes
11 Notes et références
Définition et classification[modifier | modifier le code]
Définition[modifier | modifier le code]

Un ptérois à antennes.
Le terme « poisson » est plus précisément employé pour désigner les crâniates non tétrapodes, c'est-à-dire des animaux avec un crâne cartilagineux ou osseux qui protège la partie antérieure du système nerveux, possédant des branchies toute leur vie et qui peuvent posséder des nageoires, mais pas de « pattes »4. Les poissons ne forment pas un groupe phylogénétiquement homogène, à l'inverse des oiseaux ou des mammifères (voir plus bas).

Un poisson typique est « à sang froid » ; il possède un corps allongé lui permettant de nager rapidement ; il extrait le dioxygène de l'eau en utilisant ses branchies ou un organe respiratoire annexe lui permettant de respirer le dioxygène atmosphérique ; il possède deux paires de nageoires, les nageoires pelviennes et latérales, habituellement une ou deux (plus rarement trois) nageoires dorsales, une nageoire anale et une nageoire caudale; il possède une double mâchoire pour les gnathostomes et simple pour les agnathes ; il possède une peau généralement recouverte d'écailles ; ovipare, il pond des œufs et la fécondation peut être interne ou externe.

Il existe de nombreuses formes et tailles de poissons : ce dragon des mers, proche de l'hippocampe, se confond avec les algues grâces à ses nageoires.
Chacune de ces caractéristiques comporte toutefois des exceptions. Les thons, les espadons et certaines espèces de requins sont entre sang chaud et sang froid, et peuvent élever leur température corporelle au-dessus de celle de l'eau ambiante5. La forme du corps et les performances natatoires varient considérablement, des nageurs très rapides capables de parcourir dix à vingt longueurs de leur corps par seconde (thons, saumons) aux poissons très lents mais mieux manœuvrants (comme les anguilles ou les raies) qui ne dépassent pas 0,5 longueur par seconde6. Plusieurs groupes de poissons d'eau douce extraient le dioxygène de l'air comme de l'eau en utilisant des organes variés. Les dipneustes possèdent deux poumons similaires à ceux des tétrapodes ; les gouramis ont un « organe labyrinthe » qui fonctionne de la même manière ; les Corydoras extraient le dioxygène par l'estomac ou l'intestin7. La forme du corps et la position des nageoires varient énormément, comme en témoigne la différence entre les hippocampes, les lophiiformes, les poissons globes ou les saccopharyngiformes. De même, la surface de la peau peut être nue (murènes) ou couverte d'écailles de différents types : placoïdes (requins et raies), cosmoïdes (cœlacanthes), ganoïdes, cycloïdes et cténoïdes8. Certains poissons passent même davantage de temps hors de l'eau que dedans, comme les périophthalmes qui se nourrissent et interagissent entre eux sur des terrains boueux et ne retournent dans l'eau que pour se cacher dans leur terrier9. Certaines espèces peuvent être ovovivipares ou vivipares.

La taille d'un poisson varie du requin baleine de 16 m au Schindleria brevipinguis d'à peine 8 mm.

Quelques espèces de poisson dulçaquicole disposent de poumons, si les Erythrinus de l'Amazone extraient 50 % du dioxygène dont ils ont besoin avec ceux-ci, les poumons sont l'unique moyen de respiration des Arapaima gigas ou des gymnotes.

Terminologie[modifier | modifier le code]
Plusieurs types d'animaux aquatiques sont communément appelés « poissons » mais n'en sont pas vis-à-vis de la définition ci-avant.

Les termes relatifs aux poissons viennent de différentes racines :

Poisson se dit piscis (pisces au pluriel) en latin, d'où la pisciculture, piscivore, etc.
Poisson se dit ichthys en grec (plus exactement le mot grec ἰχθύς se transcrit ainsi en latin) ; l'Académie française a simplifié le groupe chth en cht en 1878 mais l'on retrouve le groupe complet en anglais par exemple ; d'où l'ichtyologie, Ichtus, l'ichtyocolle, etc.
Poisson se dit fish en anglais d'où le phishing. [réf. nécessaire]
Classification[modifier | modifier le code]
À l'opposé des groupes tels que les oiseaux ou les mammifères, les poissons ne forment pas un clade : le groupe est paraphylétique, c'est-à-dire qu'il ne comporte pas tous les descendants de leur ancêtre commun10,11,12 . Pour cette raison, la « classe Pisces », comme on peut lire dans d'anciennes références, n'est plus utilisée en classification phylogénétique, chaque clade devant comporter tous les descendants du même ancêtre, ce qui amènerait à y adjoindre les Tétrapodes.

Les poissons sont classés dans les groupes principaux suivants (en grisé et précédés de l’obèle « † », les taxons éteints) :

Infra-embranchement des Agnathes ou Cyclostomes, (vertébrés sans mâchoires)
Classe Hyperoartia (Hyperoartiens : poissons sans mâchoires)
Ordre des Petromyzontiformes (lamproies)
groupe des †Ostracodermes (terme qui regroupe les classes éteintes de poissons sans mâchoires)
Classe †Pteraspidomorphi GOODRICH, 1909 (Ptéraspidomorphes, poissons primitifs sans mâchoires)
Sous-classe †Heterostraci LANKESTER, 1868 (Hétérostracés, poissons primitifs sans mâchoires, Ordovicien → Dévonien)
Sous-classe †Astrapida BERG, 1940 (Astrapides, poissons primitifs sans mâchoires, Ordovicien → Dévonien)
Sous-classe †Arandaspida RITCHIE et GILBERT-THOMLINSON, 1977 (Arandaspides, poissons primitifs sans mâchoires, Ordovicien)
Classe †Anaspida TRAQUAIR, 1899 (poissons primitifs sans mâchoires, Silurien → Dévonien supérieur)
Classe †Thelodonti JAECKEL, 1911 (poissons primitifs sans mâchoires, Ordovicien → Dévonien)
Classe †Cephalaspidomorphi GOODRICH, 1909 (Céphalaspidomorphes : poissons sans mâchoires à cuirasse articulée)
Sous-classe †Osteostraci LANKESTER, 1868 (Ostéostracés : poissons à cuirasse ossifiée, Silurien moyen → Dévonien supérieur)
Sous-classe †Galeaspida LIU, 1965 (Galéaspidés, poissons avec bouclier céphalique en forme de heaume, Silurien → Dévonien)
Sous-classe †Pituriaspida (Pituriaspides, poissons cuirassés de "Pituri", Queensland, Australie, Dévonien moyen)
Infra-embranchement des Gnathostomes (vertébrés à mâchoires)
Classe †Placodermi (Placodermes : poissons à cuirasse articulée)
Classe †Acanthodii (Acanthodiens : requins épineux)
Classe Chondrichthyes (Chondrichtyens : poissons cartilagineux : requins et les raies)
Superclasse Osteichthyes (Ostéichthyens : poissons osseux)
Classe Actinopterygii (Actinoptérygiens : poissons à nageoires rayonnées)
Classe Sarcopterygii (Sarcoptérygiens : poissons à nageoires charnues)
Sous-classe Coelacanthimorpha (cœlacanthes)
Sous-classe Dipnoi (dipneustes)
Certains paléontologues considèrent que les conodontes sont des chordés et les considèrent comme des poissons primitifs ; voir l'article Vertébré.

Les différents groupes de poissons pris tous ensemble comprennent plus de la moitié des vertébrés connus. Il y a près de 28 000 espèces de poissons existantes (sans compter les espèces disparues), dont près de 27 000 poissons osseux, le reste étant formé d'environ 970 requins, raies et chimères et environ 108 lamproies et myxines13. Un tiers de toutes ces espèces est renfermé dans les neuf plus grandes familles, qui sont (des plus grandes aux plus petites) : Cyprinidae, Gobiidae, Cichlidae, Characidae, Loricariidae, Balitoridae, Serranidae, Labridae, et Scorpaenidae. D'un autre côté, environ 64 familles sont monotypiques (ne contiennent qu'un seul genre, parfois monospécifique). On prédit que le nombre total d'espèces de poissons en existence serait de 32 50013.

Génomique[modifier | modifier le code]
Les poissons contemporains sont les vertébrés chez lesquels ont observe les plus grands et les plus petits génomes (parmi les vertébrés), phénomène qui a une « signification évolutive » encore incomprise14. Le génome est plus petit chez les poissons à nageoires à rayons que chez les poissons cartilagineux, hormis chez les polyploïdes (qui explique en grande partie les variations de taille de génome au sein de ces deux groupes)14. Le génome des poissons d'eau douce (et eurybiontes) est plus grands que celui des espèces apparentées marines et sténobiontes14. Les différences de taille de génome ne semblent pas liées au taux métabolique propre à l'espèce mais elles sont positivement corrélée avec la taille des œufs, ce qui peut faire évoquer un lien avec l'évolution des soins parentaux14.

Évolution[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire évolutive des poissons.

Haikouichthys
Dans un contexte évolutif, l'ensemble des taxons désignés par le terme poisson n'est plus considéré comme tel, ces taxons ayant des histoires évolutives différentes et formant donc différents clades2.

Certains pensent que les poissons ont évolué à partir d'une créature du type ascidie (dont les larves ont des ressemblances avec les poissons primitifs) ; les premiers ancêtres des poissons auraient alors conservé leur forme larvaire à l'état adulte par néoténie, mais l'inverse est aussi possible. Les fossiles candidats au statut de « premier poisson » connus sont Haikouichthys, Myllokunmingia et Pikaia.

Les tout premiers fossiles de poissons ne sont guère nombreux, ni de bonne qualité : peut-être les poissons primitifs étaient-ils rares ou mal fossilisables ou les conditions taphonomiques mauvaises. Cependant, le poisson devint une des formes de vie dominantes du milieu aquatique et a donné naissance aux branches évolutives menant aux vertébrés terrestres comme les amphibiens, les reptiles et les mammifères.

L'apparition d'une mâchoire articulée semble être la raison majeure de la prolifération ultérieure des poissons, car le nombre d'espèces de poissons agnathes devint très faible. Les premières mâchoires ont été trouvées dans les fossiles de placodermes. On ignore si le fait de posséder une mâchoire articulée procure un avantage, par exemple pour la préhension ou la respiration.

Les poissons ont aussi coévolué avec d'autres espèces (prédateurs, pathogènes et parasites notamment, mais aussi parfois des espèces symbiotes). Durant leurs migrations (longues et sur de longues distances pour les saumons et lamproies, et plus encore pour les anguilles), ils peuvent transporter (dispersion) un certain nombre de propagules d'autres organismes (ectoparasitisme, endozoochorie, œufs viables non digérés15….))

Vers nageurs[modifier | modifier le code]

Branchiostoma lanceolatum
La fonctionnalité essentielle qui a initialement structuré cet ordre a été la capacité de nager dans l'eau (ce que ne savaient faire ni les mollusques primitifs, ni les arthropodes primitifs). Toutefois, cette capacité n'a pas conduit à une explosion radiative : par elle-même, elle ne donne pas une autonomie fonctionnelle suffisante pour que les organismes puissent se spécialiser de manière très libre.

L'histoire de cette lignée paraît laborieuse : la découverte progressive de la tête et de la mâchoire, puis l'exploration des membres jusqu'au stade tétrapode, et enfin, la conquête de l'environnement aérien, aboutissant à l'explosion radiative des sauriens.

Agnathes[modifier | modifier le code]

Une lamproie marine.
Les agnathes regroupent des animaux à corde dorsale et à crâne, mais sans mâchoires. Leur vie en milieu aquatique les a fait longtemps classer parmi les poissons.

Le taxon n'est pas considéré comme monophylétique, et doit être considéré comme obsolète dans une classification phylogénétique. Il comprend :

les myxines, qui ont finalement été séparées des vertébrés ;
les lamproies, qui y restent rattachées.
Les myxines et lamproies partagent des caractères morphologiques ancestraux à tous les crâniates, qui seront perdus chez les gnathostomes. Leur bouche rudimentaire, qui se comporte comme une ventouse, ne possède pas de mâchoires, et ne peut donc pas modifier son ouverture. Leur squelette est cartilagineux et composé d'une capsule crânienne et d'une colonne vertébrale sans côtes.

Si les agnathes actuels sont peu nombreux, de nombreux fossiles d'agnathes sont présents dans les sédiments du paléozoïque. Les agnathes furent les tout premiers crâniates à apparaître.

Les fonctionnalités explorées à ce stade évolutif portent sur le fonctionnement de la tête :

la céphalisation, commune chez tous les vermiformes, s'accentue et le cerveau s'entoure d'un crâne ;
des branchies apparaissent, de forme variable suivant les groupes ;
la bouche se dote de dents.
Poissons cartilagineux (Chondrichtyens)[modifier | modifier le code]

Un grand requin blanc de 3,5 mètres environ.

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 février 2015 à 21:57:39

je commence a la page 5 :noel:

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:57:50

Aspergillus est un genre de champignons imparfaits (deutéromycètes). Les formes parfaites (téléomorphes) de quelques espèces d'Aspergillus sont connues, et appartiennent à la classe des Ascomycètes (ordre des Eurotiales, famille des Trichocomacées). Pour plusieurs espèces d'Aspergillus, le stade parfait demeure inconnu.

assiedvous
Niveau 9
24 février 2015 à 21:57:54

Moi naturnuits ?
L'huître

L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.

Francis Ponge - Le parti pris des choses (1942)

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:58:06

La famille des Astroviridae est une famille de virus appartenant au groupe IV des virus à ARN simple brin (à polarité positive). Cette famille de virus a été décrite pour la première fois en 1975.

Mawo_
Niveau 9
24 février 2015 à 21:58:15

Le bonobo et un singe qui ne pense qu'au Z+V ! :)

JeanMousse
Niveau 10
24 février 2015 à 21:58:19

La babésiose, babésiellose, piroplasmose ou fièvre de Nantucket ou encore fièvre du Texas, est une maladie qui affecte les mammifères sauvages (et potentiellement le bétail), et plus rarement l'Homme.

Sujet : a 100 pages je supprime mon pseudo
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