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Blabla 15-18 ans

Sujet : [FIC] À nos espoirs oubliés.
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PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 15:31:13

Salut!

Un petit résumé rapide de cette fic:
14 adolescents, tout à faut normaux et sans histoire, du lycée fictif Jeanne Calment du Mans se réveillent, un jour, dans une maison qui leur est totalement inconnue. Ils devront apprendre à se connaître, à se faire confiance, à vivre et à survivre ensemble pour comprendre où ils ont été placés, et tout cela sans se douter le moins du monde du complot qui se trame derrière eux.

Je précise aussi par transparence est la réécriture totale et complètement de ma première fic Notre Vie. Mais elle est cependant très différente, alors les anciens lecteurs pourront la relire et verront bien que les deux fics n'ont rien à voir. :oui:
Par un autre soucis de transparence, je précise aussi que ça fait la deuxième fois que je poste la fic sur le forum, puisque j'ai bidé à ma première fois, à cause d'un titre tout pourri, semblerait-il. :hap:

Je suis ouvert à toutes formes de critique, constructive ou non, positive ou non, parce que ce sont les critiques qui font avancer une personne. :oui:
Pour l'instant, je ne fais que republier les 2 premières mini-sweet qui sont déjà dispo, et je mettrai ce soir, vers 18h15 la troisième partie. :oui:

Bonne lecture!

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 15:31:46

Chapitre 1: 23 Juin 2014, 1ère partie

Vendredi 13 Juin 2014, 17h24, Lycée Jeanne Calment, Le Mans.

Agités, en écoutant la sonnerie retentir, les élèves du grand lycée d'Excellence Jeanne Calment ressentaient tous la même joie, le même sentiment de liberté. Les studieux, les populaires, les timides, les bavards, les dérangeurs; tous. En ce Vendredi 13 symbolique, c'était le dernier jour de cours pour tous. Le lycée fermait ses potes, et à part pour les épreuves du Baccalauréat de la semaine suivante, il n'allait plus les ouvrir avant début Septembre, à la rentrée redoutée de tous.

"VACANCES!", "LIBERTÉ!", "ENFIN!", "NIQUE LE LYCÉE!".
Ce genre de remarque ponctuait librement les phrases de chacun, laissant évidemment entendre l'omniprésent sentiment de satisfaction. Pour tous, cette fin de journée marquait le début des grandes vacances d'été, le moment de l'année le plus attendu par tous les élèves. A la sortie du lycée, les grandes embrassades habituelles. Des gens se disaient "Au revoir", d'autres "A bientôt", d'autres "Tu vas me manquer", d'autres ignoraient les autres et partaient tout de suite. Un grand défilé.

Car oui, le plus plus grand lycée de la région des Pays-de-la-Loire se situe sur deux grands bâtiments, l'un face à l'autre, séparés par le grand Boulevard René Levasseur, un axe majeur de la ville. On imagine les 4000 élèves du secondaire et des classes prépa traverser sans grande précaution le boulevard à tout bout-de-champ, à travers les va-et-vient incessants des voitures des parents qui ne parvenaient plus à trouver une place pour s'arrêter chercher leurs enfants ou les autres automobilistes qui ne faisaient que passer, en cette heure de sortie de bureau.
Amorçant une inactivité pour les deux mois et demi qui allaient suivre, cette surpopulation et surexcitation soudaine du lycée était censée être le début de deux mois de bonheur pour tout le monde.

Mais certains n'auront pas cette chance.

---

Doucement, Antoine se réveillait. Il ressentait un terrible mal de tête, qui le clouait littéralement au sol. Inerte, mais pleinement conscient, il commençait seulement à réaliser. Il sentait le sol. Dur. Froid. Inconfortable. Il réussit à ouvrir les yeux, et observait autour de lui. C'était une toute petite pièce éclairée par une lampe de plafond peinant à fonctionner. Les murs étaient vieux, inexpressifs, vides. Dans cette petite pièce carrée d'environ deux mètres sur deux mètres, il n'y avait rien que du vide. Ah si, peut-être une porte, aussi vieille et vétuste que les murs blanc cassé, décolorés et délabrés. Il voulait se lever, mais, presque terassé par une lourdeur dans son corps, il ne pouvait rien faire d'autre que de penser.

En effet, il n'avait strictement aucune idée de ce qu'il pouvait bien faire là. Il ne savait même pas où il était. Dans son dernier souvenir, il marchait avec des amis dans la rue, à la sortie du lycée.
Naturellement calme, il sut donc un minimum garder son calme, mais était tout de même légèrement angoissé, à l'idée de se réveiller dans cet endroit. Il essayait de forcer son esprit à se souvenir, mais rien ne lui venait. Il était dans le mystère total en ce qui concernait cet "événement".

Son corps était faible. Il était fatigué. Il allait se rendormir.
Soudainement, la porte s'ouvrit en grand fracas, deux garçons débarquant à l'intérieur. Ils se mirent rapidement à genoux à côté d'Antoine.

"Oh putain.. Antoine! cria l'un d'eux, choqué.
- Putain il s'endort! s'inquiéta d'autant plus l'autre. Laisse-le pas partir Charles, Antoine est super faible sans ses médoc' !
- Je sais, j'suis pas con mec! Mais tu veux que je fasse quoi là?! Et pourquoi tu pourrais plus le laisser partir que moi ?! s'écria Charles en secouant Antoine, affolé. On sait pas encore ce qu'il se passe. Il est peut-être juste fatigué, pas encore mourrant, proposa-t-il ensuite, dans le même élan de panique."

Le deuxième garçon, sceptique et déboussolé, fit un signe de la tête à son camarade. Il courut ensuite en dehors de la pièce, dans le couloir, laissant Charles et Antoine seuls.

---

Lundi 23 Juin 2014, 15h37, Lycée Montesquieu, Le Mans.

"Ohhh myyyy gooood! riait un garçon.
- J'AVOUE! s'exclama son ami.
- Putain le lycée c'est terminé mec! Terminé! Genre plus de lycée! Plus riiiieeen!
- Ahahaha ouai j'avoue, mais fait quand même gaffe Adam, j'sais pas si t'as oublié, mais il y a encore les études, le boulot et tout et tout après, souligna-t-il en souriant.
- Roh mais TG toi! Ah bah tiens, regarde là-bas, dit Adam, pointant vers un groupe de trois autres garçons.
- Ah, voilà les plus grands génie du monde moderne!"

Antoine, Charles, et le troisième, Cissé. Les trois premiers de la classe de Terminale S 2013-2014 du Lycée Jeanne Calment. Ils approchaient d'Adam, qui parlait à Thierry. Ces cinq-là étaient inséparables. Une vraie bande de potes.
Une vraie bande de potes qui n'étaient dès lors plus en Terminale, et qui venaient de passer leur dernière épreuve du bac.

Tout en discutant, ils marchèrent à cinq vers Éperon, l'arrêt de tram' le plus proche du lycée. Pour eux, tout allait bien. Les examens étaient finis, ils n'avaient aucune raison de s'inquiéter. Ils ne pouvaient pas s'en douter.

Non, ils ne pouvaient pas s'en douter.
Ni eux, ni aucun autre d'ailleurs.

Personne ne pouvait s'imaginer cela.

Personne ne pouvait s'imaginer que la vie n'allait pas être aussi plaisante avec eux.
Avec eux, et avec nous.

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 15:33:04

Chapitre 1: 23 Juin 2014, 2ème partie

Lundi 23 Juin 2014, 15h46, rue de l'Abondance, Le Mans.

Une petite rue tranquille, déserte, isolée de tout regard et toute oreille. Tout était calme, très calme, trop calme. Seules deux personnes s'y tenaient.

"Alors?
- Alors j'ai toujours pas compris pourquoi vous m'avez demandé ça.
- C'est la hiérarchie, Anna, la hiérarchie.
- Explique-moi.
- Honnêtement, je ne suis pas sûr que ce soit le genre de chose qu'une petite fille devr...
- HEY! Tu viens de dire quoi de moi là exactement?!
- Anna putain.. T'as 16 ans, tu devrais même pas être dans le groupe...
- Tu me prends pour une merde comme ta soeur, Amadeus?
- Si tu le prends comme ça..."

Directement après avoir prononcé ces mots, Amadeus chuchota: "Désolé pour ta jolie chevelure blonde.". Sans qu'elle ne puisse avoir le temps de comprendre ces paroles, il se jeta dessus et l'endormit avec un mouchoir imbibé de chloroforme. Quelques secondes après, une voiture noire apparut au bout de la rue. Amadeus s'assit à même le sol, et attendit que le conducteur sorte. Ce dernier se mis à quelques centimètres seulement de l'homme, devant lui.

C'était un jeune homme de 19 ans, en costume trois pièces, quelques décorations militaires ornant sa veste. Un bon mètre quatre-vingts, châtain foncé, cheveux très courts.. Un militaire. Une prestance des plus grandes se dégageait de lui. Amadeus, quant à lui avait 26 ans. C'était un gothique pur et dur, respectant avec une perfection presque ridicule tous les clichés vestimentaires et physiques qu'on pouvait attribuer à son groupe. Les deux hommes se regardèrent fixement dans les yeux pendant une quinzaine de secondes, dans un silence de mort. Un effroyable calme, laissant presque s'entendre la haine ambiante.

"Andrew, je crois qu'on a un problème, dit le gothique, d'un ton neutre, brisant le silence.
- Je suis au courant. Louis s'est déjà occupé des Terminale, répondit Andrew sans réfléchir.
- Parce que Louis a décidé d'aider Sapret?
- Et parce que toi tu as décidé de nous aider? lança le plus jeune des deux avec grand sarcasme."

Amadeus ne répondit plus. Andrew se saisit alors du corps d'Anna, et la plaça sur la banquette arrière de sa voiture, puis s'en alla comme il était parti. Le gothique lui, resta sur place, et se contenta de rester admiratif devant l'une des maisons abandonnées de la rue.

---

"Hmm..."
Elle gémissait, n'ayant pas pleinement conscience d'elle-même. Mais elle ne semblait pas mal-en-point. A ce moment-là, Cissé venait à peine d'entrer dans la pièce.
C'était une fille d'à peine 15 ou 16 ans, blonde aux cheveux ondulés. Ses cheveux étaient brillants et descendaient jusqu'au milieu du dos. Sa peau était blanche comme neige, son visage laissait paraître une impression de confiance, d'innocence.

Il s'empressa de venir en aide à la jeune fille. Elle tenta tout d'abord de se lever seule, mais son corps était vidé de ses forces. D'un geste maladroit, il lui tint le bras et la tête, pour l'aider à se remettre debout, mais la fille refusa instinctivement son geste, en se retirant violemment. Elle ne comprennait pas pour autant ce qu'il s'est passé, mais elle se retrouva rapidement accroupie et adossée au mur du fond.

- Hey hey hey! Calme-toi, j'suis là pour t'aider lui dis alors le garçon d'une voix rassurante.

La fille n'en revenait pas. Appuyée sur le mur de la petiète pièce carrée, bouche bée. Ses yeux étaient écarquillés, signe de son incompréhension totale.

"-C'est quoi ce bordel?! On est où là?! s'exclama-t-elle.
- Calme-toi! Je ne sais pas non plus où on est. Comme toi, je me suis réveillé dans une pièce bizarre comme celle-ci, et on est pas les seuls! Faut que tu viennes avec moi."

Elle fronça les sourcils. Ils sortirent tous les deux de la petite pièce et atterrirent dans le couloir. Un long et fin couloir, avec sept portes de chaque côté, face à face, avant un tournant vers la gauche. Chacun des petites pièces étaient sur le même modèle: sombre, délabrée, vide, deux mètres sur deux mètres. Quelques lampes au plafond, sur le point de rendre l'âme, faisaient office d'éclairage. Les murs étaient boisés, délabrés. Tout était complètement abandonné dans cet endroit. Mais il n'y avait ni odeur, ni humidité, ni même toile d'araignée. Le plancher, bien que craquant par endroit, avait l'air solide.

La fille suivit Cissé dans la pièce d'en face. Paul, un jeune garçon de 16 ans, et ami de Cissé s'y tenait, agenouillé à côté de sa petite amie, Tiffany, qui était encore en pleine phase de réveil.

- Anna?! s'étonna Paul.

Elle ne répondit pas. Elle se contentait de rester choquée, tétanisée.

"- Comment elle va? demanda Cissé à Paul, comprenant qu'il se passait quelque chose avec Anna, la jeune fille inexpressive.
- Bien. Elle est encore dans les vappes, mais elle a rien de grave, répondit le jeune garçon d'un ton plutôt rassuré, en voyant presque un sourire se dessiner sur le visage de la fille."

Cissé amena Anna dans le couloir, et referma la porte de la pièce dans laquelle se trouvait le jeune couple. Charles sortit lui aussi de la pièce dans laquelle il était avec Antoine.

"- Je vous fais les présentations. Charles, voici Anna, Anna, voici Charles, dit Cissé, faisant comprendre par sa voix à son camarade que quelque chose n'allait pas.
- Salut, répondit Charles, un peu dépassé par les événements."

Anna, tout d'abord, ne répondit pas. Elle se contenta de s'asseoir par terre, le dos contre un mur, encore une fois. Elle avait le regard vide. Hésitants, Charles et Cissé lui dirent de ne pas bouger, et allèrent ouvrir les autres portes du couloir. Derrière chacune d'entre eux, se tenait une personne. Un adolescent. Un élève de leur lycée. Un élève du Lycée Jeanne Calment du Mans.

---

Lundi 23 Juin 2014, 15h41, 24 rue Cruz, Le Mans.

Au téléphone.

"Andrew? Je suis devant le domicile de Daniel.
- Ok. Louis s'est occupé des Terminales. Je vais chercher Anna là. On est parfait dans le timing. T'es sûr de vouloir le faire?
- Oui. Absolument. Je vais libérer ceux qui sont emprisonnés là-bas depuis je ne sais combien de temps, et dès que je l'aurai fait, je les libérerai eux.
- La FACTs ne te laissera pas faire.
- Tu fais parti du projet FACTs, Andrew.
- Peut-être. Mais on m'a forcé à intégrer le groupe.
- Bref. C'est pas une ligne sécurisée, on nous écoute peut-être, je raccroche."

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 juillet 2015 à 15:37:21

JEANNE CALMENT !? :rire: :rire: :rire: :rire: :rire:
Hum...excusez-moi mon cher :hap:
Je commence à lire

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 15:37:59

C'est important. :hap:

LePerenolonch
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:28:56

Le lycée fermait ses "potes"

:hap:

Je lis ça sérieusement quand mes fans (:hap:) auront eu leur chapitre :hap:

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:37:55

Le lycée ferme souvent ses potes oui. :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:40:19

J'arriverai jamais à ce niveau :-(
Je trouve qu'il y a un peu trop de dialogues mais ça doit sûrement être crucial. Vu que dans une sorte de "manoir" on fait vite le tour et l'histoire va donc se jouer sur les interactions entre des inconnus
Sweet donc

Nodkas
Niveau 11
02 juillet 2015 à 16:43:04

trop de perso

LePerenolonch
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:47:09

Le 02 juillet 2015 à 16:43:04 Nodkas a écrit :
trop de perso

Dans les Hunger Games que j'écrivais y avait 24 persos :hap:
On en a écrit en tout 7 vrais, et donc 24*7 = 168 persos qu'on a retenu :hap:

LePerenolonch
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:47:20

14 j'pense c'est rien :hap:

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:48:31

14 personnages c'est loin d'être abusé.
C'est parfaitement maîtrisé. C'est volontaire de vous balancer là comme ça au début avec une massage très importante de personnages, vous vous perdez, mais vous verrez qu'on se fait extrêmement vite aux personnages principaux.

Ces 14 noms seront gérés et approfondis le plus possible, de façon à ce que vous puissiez identifier chacun d'eux.
Et d'ailleurs, vous ne vous en rendez pas compte, mais c'est pas si énorme, 14 personnes. C'est la moitié d'une classe!

EnderYoshi
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:49:15

First Page

je lirais plus tard :hap:

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 16:54:32

Le 02 juillet 2015 à 16:40:19 MrKitKatt a écrit :
J'arriverai jamais à ce niveau :-(
Je trouve qu'il y a un peu trop de dialogues mais ça doit sûrement être crucial. Vu que dans une sorte de "manoir" on fait vite le tour et l'histoire va donc se jouer sur les interactions entre des inconnus
Sweet donc

C'est pas que les dialogues sont cruciales, c'est surtout que voilà quoi, ils sont à 13 dans un couloir, c'est dur de placer une grande dose de narration, comme tu dis. :hap:
Et t'as un très bon niveau d'écriture, je te l'ai déjà dit :oui:
Il faut seulement que t'essaies de plus modeler tes écrits, pour ne pas avoir un ton trop linéaire

+ Merci des posts. Ca fait du bien de voir âme humaine. :hap:

Rosaery
Niveau 7
02 juillet 2015 à 16:57:41

J'avais jamais remarqué mais tu mets des guillemets anglais, sale traître :oui: Ton titre me fait penser à une fic de la guerre mais je me souviens plus de ce que c'est. Mais moi non plus, je pense pas arriver à ce niveau :noel: Sweet !

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 17:00:53

"fic de la guerre"? Hein? :hap:
Pour les guillemets, je n'ai strictement aucune idée de comment on fait nos guillemets, et j'ai désactivé toute fonction automatique d'openoffice. :hap:

Par contre, vous avez quoi avec mon niveau là?
J'ai clairement pas à si bon niveau que ça, surtout pas pour ces chapitres introducteurs qui sont durs à écrire étant donné que j'dois me taper la présentation d'une vingtaine de persos. :hap:

En plus, c'est pas toi qui peut me dire ça, vu le swag absolu de ta fic. :hap:

LePerenolonch
Niveau 10
02 juillet 2015 à 18:02:31

Le 02 juillet 2015 à 16:57:41 Rosaery a écrit :
J'avais jamais remarqué mais tu mets des guillemets anglais, sale traître :oui: Ton titre me fait penser à une fic de la guerre mais je me souviens plus de ce que c'est. Mais moi non plus, je pense pas arriver à ce niveau :noel: Sweet !

A mes amis regrettés ? :hap:

+ je poste un petit truc :hap:

Le lycée fermait ses potes, et à part pour les épreuves du Baccalauréat de la semaine suivante, il n'allait plus les ouvrir avant début Septembre, à la rentrée redoutée de tous.

Je mettrais plutôt :d) Le lycée fermait ses portes et à part pour les épreuves du Baccalauréat de la semaine suivante, les rouvrirait qu’à la rentrée redouté de tous, début Septembre.

On imagine les 4000 élèves

Les chiffres en lettre, c’est plus swag :hap:

Car oui, le plus plus grand lycée de la région des Pays-de-la-Loire se situe sur deux grands bâtiments, l'un face à l'autre, séparés par le grand Boulevard René Levasseur, un axe majeur de la ville.

Une erreur que je faisais encore hier, on ne commence jamais une phrase par une conjonction de coordination :hap: + il y a écrit deux fois ‘plus’ + j’ai pas trop compris pourquoi tu repasses au présent sur ce passage :hap:

Il réussit à ouvrir les yeux, et observait autour de lui.

L’utilisation de l’imparfait ça le fait pas je trouve, je pense que tu aurais du mettre au passé simple, parce que l’imparfait ça donne une impression de durée, ou alors tu change le passé simple en plus que parfait donc

soit :d) Il avait réussi à ouvrir les yeux, et observait autour de lui.

Soit :d) Il réussit à ouvrir les yeux, et observa autour de lui.

Naturellement calme, il sut donc un minimum garder son calme

Trop de calme ici :hap:

il se jeta dessus et l'endormit avec un mouchoir imbibé de chloroforme.

J’mettais renseigné la dessus, j’crois c’est un mythe, je te conseille de faire tes propres recherches :hap: + pk une voiture noire :-( :hap:

des Terminale

Un s non ?

15 ou 16 ans

En lettre :hap:

blonde aux cheveux ondulés. Ses cheveux étaient brillants et descendaient jusqu'au milieu du dos.

Devrait y avoir moyen de synthétiser ça

petiète

Accent du mans ? :hap:

Elle fronça les sourcils. Ils sortirent tous les deux de la petite pièce et atterrirent dans le couloir. Un long et fin couloir, avec sept portes de chaque côté, face à face, avant un tournant vers la gauche. Chacun des petites pièces ….

Ça fait beaucoup de petites pièces :hap: + chacune :oui:

Les dialogues sont cools, on ressent bien la panique de Charles et Cissé quand ils découvrent Antoine. Franchement l’ambiance est au rendez-vous, et on comprend vraiment l’incompréhension des lycéens. (paradoxale, n’est-il pas ? :hap: )
Franchement je suis curieux de voir tout ça, ton style est clair et j’ai pas de mal à te lire, je met en fave + suite :hap:

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 18:50:07

A mes amis regrettés ? :hap:

A nos actes manqués! :hap:

Les chiffres en lettre, c’est plus swag :hap:

En lettre :hap:

Oui je sais. Mais parfois j'ai juste la flemme. :hap:

Une erreur que je faisais encore hier, on ne commence jamais une phrase par une conjonction de coordination :hap: + il y a écrit deux fois ‘plus’ + j’ai pas trop compris pourquoi tu repasses au présent sur ce passage :hap:

Je savais pas non plus. Mais après m'être renseigné, je suis pas tout à fait sûr que ce soit une absolue interdiction. :doute:

soit :d) Il avait réussi à ouvrir les yeux, et observait autour de lui.

Soit :d) Il réussit à ouvrir les yeux, et observa autour de lui.

T'as absolument raison. Je sais pas du tout ce qu'il m'a pris de mettre "observait", je voulais dire "observa". :doute:

Trop de calme ici :hap:

Ca, j'avais remarqué, mais je savais pas comment le formuler et j'avais la flemme d'y réfléchir. :hap:

J’mettais renseigné la dessus, j’crois c’est un mythe, je te conseille de faire tes propres recherches :hap: + pk une voiture noire :-( :hap:

C'est pas un mythe non, mais ça marche pas du tout comme dans les films. On peut assoupir quelqu'un au chloroforme, pas l'endormir à proprement parler. :oui:

Devrait y avoir moyen de synthétiser ça

Je suis très mauvais en description physique, c'est pour ça que j'évite. :hap:

Accent du mans ? :hap:

Je sais pas écrire. :hap:

Ça fait beaucoup de petites pièces :hap: + chacune :oui:

Cf: "Je sais pas écrire. :hap: " :hap:

En tout cas, merci bien du commentaire, ça fait plaisir!

et on comprend vraiment l’incompréhension des lycéens. (paradoxale, n’est-il pas ? :hap: )

Différentes phrases de mon crû, sur Skype:
Je vais ralentir très vite
J'ai la flemme d'être fatigué
J'ai envie de pas avoir envie
Je pense qu'à ne pas penser
[...]

Je ne connais pas les paradoxes, moi. :hap:
+ Sweet dans environ 1 minute. :hap:

PassPass
Niveau 10
02 juillet 2015 à 18:56:24

Chapitre 1: 23 Juin 2014, 3ème partie

Lundi 23 Juin 2014, 15h45, parc Théodore Monod, Le Mans.

Un soleil radieux culminait au sommet du Ciel. Une légère brise venait caresser les joues de chacun.
Autour de la grande fontaine, la fraîcheur de la brume était des plus relaxantes. C'est en cette journée des plus merveilleuses, qu'allongés dans l'herbe verdoyante, reposaient Leila et Silver.
Leila et Silver, Le couple de Jeanne Calment.

La fille, Leila Melan, est originaire du Québec, et n'est venue en France qu'en Août 2013, pour l'année scolaire 2013/2014, en classe de 1ere L. Elle avait les cheveux bruns très foncés, tombant jusqu'au bas du dos. Mesurant 1m65, elle entrait dans la moyenne de son âge, et ses traits de visage typiques du Canada lui donnait un charme tout particulier. Elle possédait un leger accent, qui a diminué de moitié rien qu'en vivant en France. C'est une fille qui respire la joie de vivre, toujours heureuse, toujours à rire pour un rien. Cependant, elle est assez timide et réservée, on se demande ce qu'elle fait avec quelqu'un comme Silver.

En effet, Silver Rarens est LE garçon populaire du lycée. Dans la même classe que Leila, il attire irrémédiablement le regard de toutes les filles du lycée, de la Seconde à là Terminale, et même quelques-unes du Supérieur. Difficilement concevable, mais il a toujours dégagé une certaine prestance... Sûrement grâce à ses cheveux naturellement argentés. Pas gris, pas blancs. Argentés. Faisant de la musculation, sans abus, il avait réussi à se sculpter un corps plus que très attirant. Il avait le choix, et a finalement opté pour une jeune fille qui venait à peine d'arriver dans son lycée.

En tout cas, les deux jeuns gens étaient enlassés, dans le silence le silence le plus pur, se regardant les yeux dans les yeux, profitant de ce moment magique. Le garçon ferma les yeux. Il approchait doucement ses lèvres de celles sa dulcinée. Elle allait se laisser faire.

"- S'offrir cinq minutes de bonheur, pour souffrir pendant toute une éternité? Peut-être rentable."

C'était la voix d'une jeune fille. Pourtant, une voix de mort. Une voix effrayante. Une voix douce, mais une voix terrifiante. A l'entente de ces mots, Leila et Silver frissonèrent. Ils se séparèrent instinctivement, reculant comme ils pouvaient. Presque allongés, accoudés au sol, le sang glacé, ils regardèrent fixement la fille qui était devant eux.

Elle avait la quinzaine d'année. Brune, aux cheveux descendant juste en-dessous des épaules. Sans maquillage, elle était particulièrement belle. Environ 1m60, donc dans la moyenne pour son âge. Elle était habillée tout en noir, de façon élégante, mais informelle. Elle se tenait droit devant le couple. Mais le regard qu'elle laissait paraître était loin d'être en accord avec son physique presque parfait. Il était froid. Pénétrant. De ses yeux émanait un sentiment de danger et d'inconfort terrible auprès de Leila et de Silver. Ils étaient immobiles, à terre, incapables de savoir comment réagir.

"- Hé bien.. Peut-être que vous avez raison après tout... chuchota la fille, regardant au sol, avec du remord. Je suis désolée tout de même, vous ne méritez pas ça. Ne vous en faîtes pas, Louis et moi trouverons une solution."

Dès lors, sans qu'ils ne sachent réellement pourquoi, Leila et Silver commencèrent à voir trouble. Ils sentirent leurs paupières devenir lourdes.... Leurs corps léger... Leurs pensées floues... Leurs muscles les lâcher... Ils ne ressentaient plus. Ils s'étaient endormis.

---

Cissé et Charles s'étaient isolés, dans le pièce ou reposait Antoine. Tous les autres dans les salles mitoyennes commençaient à se réveiller. Les deux garçons savaient qu'ils étaient grands et responsables, ils allaient bien arriver à se débrouiller sans eux. Et puis Anna et Paul savaient qu'ils étaient juste à côté, au cas où.

"Qu'est-ce qu'on va faire Charles? demanda Cissé, très inquiet.
- Je sais pas.. Je sais pas... J'en sais rien... fit le garçon, inexpressif. J'ai été voir des deux côtés du couloir, c'est super flippant. C'est noir, totalement noir, et aucun moyen d'avoir ne serait-ce qu'un semblant de lumière. Et je ne sais pas toi mais moi jamais je m'aventure dans ce truc.
- Faut qu'Antoine se réveille, on a totalement besoin de lui.
- Pendant combien de temps est-ce que tu crois qu'il restera calme? Son corps ne va pas supporter le manque de médicament, se méfia Charles.
- Tout ce que je sais c'est que là, dehors, il y a onze gamins qui se sont faits endormir au protoxyde d'azote, enlevés, et mis dans cette putain de baraque de merde, rétorqua Cissé mêlant peur et colère.
- Non, pas onze. Neuf, répondit son camarade, sereinement. Anna et Paul ont été anesthésiés au chloroforme. Ils se sont réveillés avant les autres, n'ont aucun maux de tête, n'ont pas d'hallucination même légère, et ont pu se lever directement à leurs réveils. Nous deux aussi d'ailleurs.
- C'est censé être rassurant? lança Cissé, sarcastique.
- Antoine a besoin de repos, repris Charles après une trentaine de secondes de blanc. Allons plutôt voir les autres."

Cissé acquiesça de la tête, et ils sortirent de la pièce, laissant encore une fois Antoine, presque inerte, à même le sol. Dans le couloir, presque tous les autres faisaient les cents pas à travers le fin couloir, en essayant de garder l'esprit tranquille. Quand ils virent les deux garçons, ils s'arrêtèrent, et les regardèrent, comme s'ils étaient leur dernier espoir. Cissé et Charles se regardèrent alors brièvement, avant que ce dernier ne prenne la parole:

"- Hum.. Je suppose que personne n'a de portable ou quoique ce soit qui pourrait permettre de contacter l'extérieur sur lui? demanda-t-il sans faux espoir.
Il obtint évidemment une réponse négative de la part de tout le monde.
- Ok ok ok.... Bon, je m'appelle Charles Poncet, je suis en Terminale S à Jeanne Calment, et voici Cissé Ron, dans ma classe."

Tout le monde était très hésitant. Tout ce qu'ils voulaient, c'était sortir de là, pas se présenter. Mais ils avaient tous vu que des deux côtés du couloir, c'était un noir très proche du néant qui les accueillait, alors il était sage d'apprendre à se connaître et à se faire confiance avant de s'aventurer là-bas, en Enfer.

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Samedi 21 Juin 2014, club de tir du Mans.

Un, deux, trois coups de feu. Détonations rapides, régulières. Pas d'hésitation. Charlie retira son casque. C'était un jeune homme de 15 ans, 1m71, donc plutôt grand. Des cheveux blonds de six ou sept centimètres de long en bataille. Il avait les yeux bleus très clair, presque translucide.

Il se recula pour laisser la place au suivant, et alla voir son ami, Daniel Matulevitch, qui l'attendait, assis sur un banc quelques mètres plus loi. Daniel, le camarade de classe de Charlie, et donc du même âge, était un garçon assez discret. Les cheveux et les yeux noirs comme la nuit. Un mètre soixante-sept. Il avait arrangé sa chevelure pour presque camoufler ses yeux. Il portait cependant sur lui plusieurs bijoux: Un bracelet en argent, une gourmette avec l'inscription "K. Spencer. Fate", un collier ayant pour pendentif l'ordre de Saint-Georges II. Mais tout cela était habilement dissimulé derrière ses vêtements.
Quoiqu'il en soit, les deux amis se firent une poignée de mains.
"T'as progressé depuis la dernière fois que je suis venu ici, glissa amicalement Daniel.
- Mec! Ca fait quoi? Deux ans que tu t'es pas ramené au club? Forcément que j'ai progressé, ahaha.
- N'empêche t'étais à quoi là? 50m? Et genre t'es en plein centre avec un flingue putain!
- Alors déjà, j'étais à 75m, et ensuite fait pas ton faux choqué gars, ça marche pas avec moi."

Daniel fit alors un sourire discret à son ami. Il reçut alors un coup de fil, et en voyant le numéro, se recula. Charlie en profita pour lui dire qu'il allait rendre un rapport à son tuteur de tir, et qu'ils n'avaient qu'à se retrouver à l'entrée du club.
Daniel se retrouvait donc à l'extérieur du bâtiment, et décrocha.

"Allo?
- Daniil, srazu zhe vozvrashchayetsya. Amerikanskiy prishel ko mne.
- Blyad'! YA priyezzhayu"

Daniel prit alors un air abattu. Lorsqu'il revient deux minutes plus tard, Charlie le remarqua, et questionna son camarade, surpris.

"Daniel? Qu'est-ce qu'il y a?
- Rien.. J'suis désolé mec. Il faut que je rentre. J'ai un gros imprévu...
- Oh merde.. Rien de grave?! s'inquiéta Charlie.
- Non non t'en fais pas, rien de grave. Mais c'est important quand même...
- Pas de problème, je comprends.. Je t'accompagne à l'arrêt de bus du coup."

Daniel poussa un petit rictus angoissé, et acquiesça de la tête sans parler. Ils marchèrent alors vers l'arrêt. Les paroles du père du jeune garçon d'origine russe raisonnaient dans sa tête.
"Rentre tout de suite. Un américain est venu me voir."

--crazymarty--
Niveau 10
02 juillet 2015 à 19:45:47

Je vois que j'ai de l'occupation ce soir :hap: ... Je vais lire et tâcher de commenter. Et tu peux toujours venir poster sur Ecriture :noel: ...

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Sujet : [FIC] À nos espoirs oubliés.
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