Blabla 18-25 ans

A 18 ans à une fête foraine une vieille daronne nous parle à moi et mon frère, elle en est à 12 bières et nous tape la discute, et en bons célestins on se laisse porter par le courant.
Elle me dit que j'ai du charme, c'est gênant.
Elle part vers la rivière d'à côté dont l'eau est dégueulasse et se baigne à moitié dedans puis elle revient et nous dit qu'elle a un problème de Bluetooth chez elle.
Elle nous y emmène, on doit passer par la fenêtre de sa chambre parce qu'elle habite chez ses parents à 47 ans et fait le mur. Wtf déjà.
On essaie de voir son problème de Bluetooth mais en fait c'est juste qu'il n'y a pas la fonctionnalité Bluetooth.
Elle nous soutient que si mais c'est juste pas le cas.
On fini par se barrer et elle nous dit de repasser quand on veut, on lui a plus reparlé par la suite.

Éjaculer au réveille en cellule, sensation horrible en plus la meuf de mon rêve était méga cheum.

Quelques histoires flippantes :
-j'étais agent de secu en nuit dans un bâtiment abandonné. Le lieu avait un certain charme mais les rondes en automne à 2h du mat ça pouvait vite devenir glauque. Il y avait une aile du bâtiment qui était particulièrement humide et sombre, la moquette était imbibée et empestait le moisi. Dans cette partie, tout semblait plus sombre, les sons plus mat, en plus il y avait pas l'électricité donc on faisait tout à la lampe torche.
Je rentre un soir dans le long couloir que constitue la bâtiment, qui est de plus en plus sombre (pas de fenêtre dans la pièce du fond, porte ouverte bien sur) avec des petites pièces disposées sur les côtés. J'arrive au milieu du couloir, avec un genre de vestibule sur le côté qui mène à une pièce vide. En marchant sur le vestibule (car y'a un compteur que je dois vérifier dessus) j'entend un craquement, mais qui ne vient pas de moi je sens une présence dans la pièce d'à côté, la porte est ouverte mais elle est en L donc j'ai un gros angle mort et j'ai la conviction qu'il y a un mec dedans, en tout cas je sens comme si le volume de son corps faisait pression sur l'air ambiant. A ce moment là je rentre car je m'attend soit à une intrusion soit à un collègue qui me fait une vanne, sauf que y'a personne. La, j'ai vraiment eu une peur horrible, le gère de truc qui monte et que tu essaies de réfréner, comme un liquide glacé qui part de tes reins et remonte jusque au crâne. A ce moment je me suis dit : "faut que je me barre et que je fasse comme si tout était normal". Nofake j'ai fait le reste du couloir en apnée en me retenant de courir, ça m'est jamais arrivé depuis et pourtant j'ai déjà été dans des scènes de confrontation physique mais la c'était insidieux, l'impression qu'un guepare allait me fondre dessu si je faisais le mauvais mouvement.

-j'étais enfant, on faisait du vélo à côté de mes grands parents avec ma sœur. Ils habitent dans ce genre de ruralité avec des champs de céréales parsemé de bosquets, le genre de truc déjà bien glauque et bien vide à certaines périodes de l'année. On s'est fait pas mal de frayeur à visiter des maisons/hangars abandonné mais la meilleur rencontre est elle aussi arrivée en automne : on s'était arrêter pour jouer sur un amas de troncs d'arbres qui étaient sur le bord de la route et j'observais l'horizon des champs en jachère, il y avait une vielle bagnole bleu ciel avec un truc à l'arrière aux bouts des troncs d'arbres mais je faisais pas trop attention. J'ai vu un mec sortir d'un bosquet, à une cinquantaine de metre. Il semblait traîner un truc d'une main et de l'autre il portait quelque chose sur son épaule genre une hache ou une pelle (ça brillait). L'image de voir sa sillouette dans l'immensité de la perspective, ça avait vraiment un côté irréel, surtout que j'arrivais pas à percevoir son visage (on aurait dit qu'il portait un masque à gaz). Je le voyais avancer de moins en moins vite sur l'horizon et ma sœur voulait qu'on rentre lorsque je me suis rendu compte qu'il était en train de venir vers nous en décrivant une hélipse depuis le bosquet. J'ai eu un sentiment trop bizarre à ce moment : je voulais aller voir la voiture mais j'étais persuadé que c'était la sienne et qu'il vallait mieux que je ne sois pas sur sa route en vélo au milieu des champs. J'ai fais quelques pas sur une distance qui me semblait de plus en plus grande, ma sœur s'est taillée sur mon vélo et moi j'étais tiraillé entre la peur et la curiosité. Au final j'ai remonté les troncs an vitesse alors que le gars était à une trentaine de mètres, j'ai enfourché le vélo et j'ai pédalé comme jamais. J'ai fais tombé un truc un peu plus loins, j'ai failli tomber lors du freinage pour le ramasser et j'ai pu voir le mec rentrer dans sa voiture. Je suis rentré en vitesse chez mes grands parents j'ai jeté le vélo dernière la clôture et j'ai regardé la voiture passer discretos. On s'est fait une belle frayeur