Avant toute chose, sachez que je suis en train d'écrire un livre sur mon histoire, livre que je compte présenter de manière anonyme à quelques maisons d'édition. Je tiens à tout prix à reste anonyme, je ne recherche pas la célébrité, j'ai juste envie de partager gratuitement mon histoire. Si je fais ce topic, c'est pour recueillir vos premières impressions. Evidemment, ce ne sera pas sous cette forme que je le soumettrai aux lecteurs, ici ce sera sous format 18-25
Sachez que,comme bon nombre d'entre vous, j'ai une vie banale voire inintéressante, agrémentée de la sauce forummeur 18-25 : puceau à 20+√, prolo√, effacé irl√,... (oui je sais, certains ici ont des vies trépidantes mais ce n'est pas le cas de la majorité, ne nous le cachons pas, on serait pas ici sinon)
Pour bien introduire le sujet, qui est basé sur une fille, vous l'aurez compris, je dois faire un bref (après relecture, très long)résumé de ma vie, qui vous prouvera que je suis bien un véritable enfant du forum ayant hérédité de toute ses tares, donc si vous vous en battez les couilles quittez le topic avant de perdre votre temps. Je précise que je vais légèrement modifier la réalité, non pas pour mieux vendre la chose, mais parce que trop de détails vrais rendront très simple mon identification, sachez que quelques uns d'entre vous sont mes kheys IRL sans le savoir, moi je vous ai cramé
Voilà, pour en arriver à la merde IRL que je suis conscient d'être, il a fallu quelques éléments que je vais lister:
Ma mère est française mais mon père était un immigré d'Europe de l'est que j'ai quasi pas connu jusqu'à mes huit ans. Donc j'ai été élevé par une mère seule ayant un boulot d'esclave quasi pas d'argent. Moi je m'en moque de notre statut social, je n'ai connu que ça et je ne m'en plains pas, mais ça joue beaucoup sur ma mère : obsédée par l'argent, dépressive sous prosac avachie devant secret story, inutile de vous dire que je suis vite devenu très solitaire. À l'heure actuelle, nous sommes des étrangers, je ne lui ai plus fait la bise depuis 2012, je m'en souviens très bien car je suis parti trois mois à cette époque. Contrairement à elle, je ne lui manque pas de respect, je me contente du strict minimum (bonjour, au revoir, bonne nuit, etc...) et je prends part aux tâches ménagères. Par contre, elle, elle m'a toujours bien fait comprendre que j'étais qu'une merde, et ce quotidiennement depuis que mon père m'a acheté mon premier ordi, véritable refuge où je passais mes restes de journées après le collège.
Mon père? En tant que père, c'était un homme extra. Je l'ai revu quelques années à partir de mes 8-9 ans, et maintenant je me rends compte que ces années étaient très belles. Quand il a vu ce que j'étais devenu, ou plutôt en train de devenir, il m'a un peu remis dans le droit chemin. Tu es timide au point de pas être foutu de parler sans baisser les yeux mon fils? Bah prends ces 200 euros et encaisse la caddie, je vais fumer dehors (nocake, à 10 ans )
Il était tout l'inverse de moi, et tout ce que je rêvais et rêve toujours de devenir. Courageux, inébranlable, sage... Maintenant, avec le recul, je me dis qu'il a du être peiné de voir ce qu'était son fils, et j'espère qu'il n'y a pas d'au-delà qu'il ne puisse pas continuer à souffrir en me voyant
Vous l'aurez compris, il est mort. En toute honnêteté, je ne sais pas s'il s'agit d'une mort naturelle ou d'un assassinat, et je ne le saurai jamais.
Je suis donc retourné à ma vie en solitaire avec ma mère, malgré quelques changements : j'avais renoué avec mon "héritage d'Europe de l'est", je me suis découvert un oncle, un parrain, de très bons amis de mon père etc... dont ma mère ne m'avait jamais parlé, et surtout j'ai appris la vérité au sujet de son absence durant toutes ces années, à propos de laquelle elle m'a également menti. Je continuais de voir mon oncle, mais il est mort 4 mois après, lui aussi.
Ma vie est restée partiellement celle d'un Célestin jusqu'à mon entrée à l'université. Partiellement car, si j'ai toutes les tares sociales et psychologiques pour être victime, je fais 194 cm pour 89 kilos, bâti comme une armoire à glace alors que j'ai fait que geeker sur cs, la nature est étrange
18 ans, l'âge de l'émancipation, l'université, les job étudiants, les logements étudiants, la voiture,... Bon, à quelques points prêts :
-Voiture : Trop cher, j'avais 1200 euros sur mon compte épargne à l'époque.
-Permis théorique √
-Permis pratique : trop cher
-Job étudiant Les gars, je cherche pas à jouer les victimes ou autre, je vous assure, mais bordel j'ai envoyé plus de 20 CV pour essuyer plus de 20 refus, j'ai trouvé mon premier job un an et demi plus tard, et il n'a duré que deux semaine (mission intérim). Il faut dire que mon prénom et mon nom de famille font très typés (c'est mon père qu'a choisi le prénom) et les employeurs préféreraient encore avec un Boubakar à leur caisse qu'un Kalachnikovitch, malaise garanti quand j'allais me présenter auprès de l'annonceur car il me répondait jamais (toujours en étant poli évidemment)
Bref, au début ça allait bien, j'avais bien progressé socialement parlant, je me suis fait un petit cercle de bons amis auxquels je cache tout de même bon nombre de détails pour pas les embêter, mais ces amis sont comme moi, des mecs "biens" mais assez renfermés, donc on fait quasi rien ensemble si ce n'est CS et se voir une fois de temps en temps.
Si je me suis fait quelques potes dans ma filière, ça a pas tenu longtemps vu qu'ils se voyaient tous entre eux après les cours mais moi je pouvais pas, 0 thunes. Et s'en suivirent deux longues années de solitude, créditée sans mention, moyenne 12.5. Une triste vie confortable en somme, une routine morose.
Lassé par cette situation, j'ai pris mon courage à deux mains (chose très rare) et je suis allé trouver l'ami de mon père pour voir s'il pouvait me trouver un job. Et bah putain, c'était simple, mais je me retrouvai au comptoir d'un bar où la clientèle, normale en journée, se transformait en véritable enclave d'Europe de l'est une fois le soleil couché, les mecs jouaient des sommes assez conséquentes au poker dans l'arrière salle, mais chut, c'est illégal
Au dessus de ce café vivait cet ami, ainsi que sa famille. Et un jour les khey, je l'ai vue
La vingtaine,175cm, cheveux auburn, délicate mais incroyablement intimidante. Elle est venue se poser au comptoir et sembla surprise par ma présence. Ni une ni deux, je me suis senti pousser des ailes, la légende raconte que c'est à 20 ans que mes couilles ont poussé pour la première fois, et je lui ai sorti :
-Bonsoir mademoiselle, je peux vous servir quelque chose
-Moi c'est pas mademoiselle, c'est S. et j'habite ici, qu'est-ce que tu fais ici toi?
-Ah moi heu...bah en fait v-v-voilà votton père m'a trouvé ce job et eu-euh je sers quoi
-Ah ok, à la prochaine
J'ai attendu que mon patron (l'ami de mon père et le père de la fille) improvisé revienne, et je suis rentré chez moi. Inutile de vous dire ce à quoi je pensais et ce que j'ai fait
Mon quotidien s'était légèrement adouci, je me croyais solide tel un dark sasuke car j'étais jamais tombé amoureux, et bah putain là j'en étais presque à regarder des vidéos de chatons sur internet.
Je me suis proposé pour allonger mon temps de travail, mon patron (appelons le comme ça dorénavant, même si c'est beaucoup plus que ça) était ravi, il avait un autre commerce à gérer et avait confiance en moi et me trouvait motivé. Oh je l'étais, mais dans l'espoir de revoir sa fille, m'voyez
Je la revoyais quelques fois, mais c'était jamais plus qu'un salut et une bise. Jusqu'au jour où...
où un putain de pavé a transpercé la vitre du café, lancé par des mecs en cagoules vociférant dans une langue que je ne comprenais pas, mais dont le ton me semblait familier. Deux clients sont sortis en gueulant "ALBANAIS DE LA CHATTE DE VOS MERES, SI ON VOUS RETROUVE ON VOUS TUE" mais pas en Français, les badauds étaient apeurés, moi je savais pas quoi faire.
Bon, vous l'aurez compris, j'avais voulu le cacher pour pas donner trop de détail mais maintenant vous vous doutez bien que je suis partiellement Serbe, et que ce café est un café serbe bien connu par cette communauté, ils s'y retrouvent tous. J'ai la flemme de modifier tous les passage ou c'est évoqué, vous le découvrirez ici.
Quand mon patron est arrivé, il ne semblait pas le moins du monde surpris, il m'a dit de le suivre (à l'étage, chez lui, où il y a SA FILLE) et m'a servi un verre, avant de m'expliquer : "Ces merdeux sont des petits branleurs au chômage qui n'ont rien d'autre à faire que d'importer un conflit terminé, ici, car leur vie n'aurait aucun sens sans. Ils sont lâches mais en bande, ce sont des hyènes. Je sais que t'es un gars bien et rangé, mais si tu continues de venir ici, il pourrait t'arriver deux trois bricoles"
regard à gauche. RAS. coup d'oeil à droite... Sa fille nous écoute, il est temps d'être un alpha
-Aucun problème, c'est pas ces phasmes qui vont m'effrayer, compte sur moi (En réalité, je me voyais déjà faisant la une des journaux, un couteau dans la carotide )
J'ai pu voir que ça avait fait son petit effet auprès de notre chère S, et son père était ravi. J'ai vite déchanté quand il a dit "La batte est sous le comptoir, ne l'utilise que s'ils se montrent menaçant envers les gens du café. Et s'ils menacent ma fille ou autre, tabasse les, mais ne te tracasse pas, généralement Dragan suffit pour les faire dégager (lui c'est un colosse pilier de comptoir, il doit bien faire 20 kilos et une tête de plus que moi alors que je suis déjà imposant)
Ce n'est que chez moi, en soirée, que j'ai réalisé ce que ça impliquait : j'étais passé de gros déchet peureux à gros déchet peureux MAIS bossant dans un bar d'Alpha et ayant donné sa parole, tout en ayant une image somme toute normale voire flatteuse auprès d'une 9.5/10 que je convoitais.
C'est pas tout, mais c'est très long d'écrire autant, si ça plait je lâcherai la suite, ça va devenir épique