Sir Safe, le schizoïde est un véritable ermite ressentant une gamme restreinte d'émotions (je ressens peu de choses et mes émotions n'atteignent que très rarement une forme d'intensité) aimant son monde interne souvent en proie à une forme d'angoisse existentielle (l'anxiété/le stress est de loin l'émotion que je ressens le plus aisément) comme les autistes asperger et profondément asocial
- La présentation de Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_schizo%C3%AFde / https://en.wikipedia.org/wiki/Schizoid_personality_disorder (version anglaise)
- Voici les caractéristiques principales des schizoïdes Le schizoïde (entre 1 à 5% de la population, il y en a un certain nombre chez les SDF et dans la philosophie) est dans un état d'émoussement affectif (dans le ressenti et l'expression des émotions, une froideur dans le contact), de détachement émotionnel, restriction des contacts sociaux et un grand manque d'appétence dans les relations humaines souvent minimisées étant allergique à autrui, passions parfois obsessionnelles
Je suis cliniquement schizoïde Ceci n'est PAS un autodiagnostique, ayant passé de longs séjours durant ma jeunesse dans ces cirques que sont les hopitaux psychiatriques (j'ai énormément de reproches à faire, ces établissements sont des fourre-tout avec une violence banalisée où je me suis fait plusieurs fois agressé, où j'étais coincé avec de vrais délinquants mais ce n'est pas le sujet ) , on me pense souvent muet car dans un relatif mutisme (je parle très peu lors de mes rares interactions sociales et svt de manière courte, le son de ma propre voix m'est étranger le connaissant mal), j'ai une aversion (Freud précise infantile ) envers les potins sexuels et sans dégoût je méprise profondément la vulgarité, les discussions portant sur ce genre de choses ainsi que l'hypersexualisation de nos sociétés contemporaines, je suis pratiquement asexuel à 95% et je ne vois aucun intérêt au sexe qui ne m'attire que très peu, le contact physique me déplaît ainsi que les marques d'affection, je n'aime PAS être touché par autrui, la romance m'insupporte et je dors bien mieux seul
Désintérêt pour les relations sentimentales, j'aime mon célibat et aucune copine/compagne pour qui je n'ai jamais ressenti grand chose ayant des difficultés à m'attacher à autrui (quoique j'ai pour un tout petit nombre "d'amis-connaissances" une certaine forme d'affection, j'aime bien leur conversation, les écouter) ne me manque le moins du monde, j'ai toujours ressenti une forme d'inconfort à être dans une relation sentimentale et à vivre avec autrui
Désintérêt pour les interactions sociales, je ne souhaite pas d'amitiés ni de lien social, je n'aime pas spécialement entendre autrui, je suis capable d'être tout à fait zen calme, sans ma timidité maladive, d'être totalement détendu en compagnie d'autrui et d'apprécier la conversation d'une personne, de ne ressentir aucune forme de malaise et malgré tout de préférer de loin être seul, je recherche et préfère systématiquement la solitude (et je n'aime pas les foules, le bruit) (théoriquement mettons que je doive vivre en autosuffisance seul pour toujours sur une île déserte pour le restant de mes jours, dans une cabane comme Thoreau ou Robinson Crusoé ou un scénario de SF dans une planète inhabitée mais habitable sans que la question de la solitude, du manque de contact humain ne vienne une seule seconde me poser un problème au contraire, ce genre de vie hypothétique sans aucune interaction sociale m'attirerait précisément pour cette raison là)
Sentiment de supériorité, c'est ce qui est indiqué mais étant parfois capable d'autodiscipline je pense être d'une érudition, curiosité intellectuelle et culture supérieure à la vaste majorité des gens, j'ai une affection ancienne pour l'histoire picturale dont j'ai des connaissances que j'estime être encyclopédiques et surpassant 95% des gens sur Terre, un savoir cinéphilesque des vieux classiques du cinéma, une fascination obsessionnelle pour la philosophie gréco-romaine, orientale, existentialiste (quoique la philo de l'art me parle, la philo de la conscience, du langage et d'autres branches encore, j'ai noirci un grand nombre de cahiers sur la philo qui m'a fait passer bien des nuits blanches à l'étudier en autodidacte pendant des années et pourtant la sensation d'avoir fait du surplace, d'un tourisme intellectuel sans avoir pris le temps de lier commerce avec les auteurs comme dirait Sénèque) d'ailleurs la philosophie est majoritairement peuplée de penseurs schizoïdes et autres névrosay (Nietzsche dit dans le début du Gai Savoir que la pensée des philosophes est liée à leur état de santé, penseurs qui se détournent de la vie et qui la dévalorisent au profit d'un monde abstrait et conceptuel ) j'aime bcp lire et le monde des lettres https://www.reddit.com/r/Schizoid/comments/fbk1hi/the_importance_of_literature_for_schizoids/ (j'ai une modeste bibliothèque comportant à peine 1500 ouvrages surtout de philo et de poésie, de littérature nippone, germano-scandinave et anglophone), sans pratiquer d'instrument j'aime bien l'histoire de la musique savante occidentale dont je connais les grandes lignes (affection pour le romantisme/post-romantisme)
Que ce soit en musique/peinture/philosophie/littérature/cinéma/art; le romantisme & l'existentialisme du 19e/20e siècle avec leurs exaltations des émotions et importance accordée à la personne/l'individu me plaisent particulièrement ce qui est ironique étant schizoïde et ressentant de manière plus faible les émotions qu'autrui)
Tendance à aimer tout ce qui relève de la mystique/spirituel (je confirme que c'est justement un de mes aspects favoris dans la philo, la dimension mystique du néoplatonisme de Plotin, l'ésotérisme oriental ou encore les constructions métaphysiques des mondes internes, abstraits de St Augustin ou du Tractatus de Ludwig Wittgenstein )
Amour pour tout ce qui est solitaire/récréatif j'aime bcp les jeux abstraits tels que les échecs (je privilégie jouer en ligne le plus souvent contre l'ordinateur) dont j'étais autrefois obsédé plusieurs échiquiers chez moi de différentes tailles, j'ai pu en construire en bois, j'y jouais matin avant le travail, soir en rentrant du travail, j'écoutais des profs sur youtube/twitch comme Hanging Pawns, Arhtur Neiksans, Tony Rotella, Yasser Seirawan et du St Louis Chess Club, j'étudiais sur lichess, j'avais une feuille A4 attachée à mon frigo et je jouais un coup à chaque fois que je passais devant, des carnets par dizaines sur les différentes ouvertures (mon point fort avec les puzzles tactiques), motifs tactiques dont j'avais une liste assez exhaustive comportant tout les types de mats existants, schémas et idées positionnels, différentes finales, joueurs professionnels dont j'étudiais les parties les plus brillantes, j'atteignais les 2525 élo en Puzzles Tactiques sur Lichess, c'est aussi haut que le niveau de plusieurs GM), j'aime aussi de nombreuses variantes du jeu d'échecs, ainsi que le shogi/doubutsu shogi/tori shogi/wa shogi/whale shogi/mini chu shogi/chu shogi/tai shogi (échecs japonais dont voici une introduction https://drericsilverman.com/2020/01/19/an-introduction-to-shogi/ ), le xiangqi/minixiangqi (échecs chinois), le janggi/gwangsanghui (échecs coréens) d'autres jeux de plateaux traditionnels, en jeux de cartes j'aimais bien le Nap'(oléon), poker (texas holdem et 5 cartes), bridge, au président, au rami, j'ai flirté avec l'idée de créer mes propres variantes échiquéennes, j'aime aussi le jeu de dames et sa variante frisonne avec prise verticale/horizontale (surtout pour l'aspect tactique, résoudre là encore des puzzles tactiques), j'ai participé à plusieurs tournois d'échecs et dames et j'ai remporté à l'issu de certains des sommes modestes qui m'ont permis d'en vivre très chichement sur de courtes périodes avant de m'en désintéresser petit à petit
Un monde intérieur d'une grande richesse et de nombreuses obsessions (comme un autiste)
Déséquilibre moral (j'aurai des difficultés à m'étendre sur ce cas, je suis parfois capable d'empathie, il m'est arrivé de ressentir par absorption une légère tristesse en voyant l'état émotionnel d'autrui mais généralement les émotions des autres ne me font pas grand chose, il y a une forme d'imperméabilité naturelle, il m'arrive d'être parfois assez amoral par indifférence totale, de manquer d'empathie )
- Causes: Traumatisme infantile, négligence d'un mineur, accouchement prématuré ou génétique
Sans que cela ressurgisse le moins du monde ni ne m'est rendu peureux j'ai été un enfant non désiré victime d'importantes maltraitance infantiles, en effet lors de mon enfance/adolescence mon père a été particulièrement brutal et violent (j'ai failli me faire tuer à au moins deux reprises au cours de ma vie lors d'excès de rage de mon père, très proche de mourir), ma mère était schizophrène (avoir un parent schizophrène contribue à être schizoïde, c'est un facteur héréditaire et une des raisons de ce pourquoi je le suis) elle souffrait d'hallucinations et entendait des voix (je ne souffre ni n'ait jamais souffert du moindre délire et suis parfaitement sain d'esprit) et me brutalisait quotidiennement, violence, chaque soir des cris et des coups en rentrant des cours, j'étais régulièrement battu et j'ai été harcelé durant ma scolarité, ma mère n'a jamais failli me tuer mais très violente et hurlait fréquemment
Toute forme de faiblesse et donc de réaction émotionnelle étant très mal perçue (des pleurs de ma part entraînant un redoublement dans la violence verbale et physique dans la logique virile paternelle) j'ai appris à être stoïque face aux colères d'autrui, émotionnellement froid et assez distant
- Symptômes: Isolement social (j'ai passé plusieurs années sans discuter plus de 3 minutes avec la moindre personne sans en ressentir une qqconque forme de solitude), anhédonie (difficulté à éprouver du plaisir/joie/bonheur), émoussement affectif, déréalisation (le monde paraît étranger et bizarre, c'est un état de conscience ou une altération de la perception ou de l'expérience de la réalité qui apparaît comme dissocié ou extérieur à soi. Suivant les cas, les notions d'existence ou de réalité, habituellement ancrées dans la personnalité, peuvent être remis en question. La déréalisation est en quelque sorte l'expérimentation concrète d'un doute métaphysique) , dépersonnalisation Un sentiment de perte de soi-même se produit. Les individus souffrant de dépersonnalisation se sentent à la fois détachés du monde et de leur propre identité ou incarnation physique. Souvent, les personnes ayant expérimenté la dépersonnalisation disent avoir l'impression que « la vie ressemble à un film, les choses paraissent irréelles, floues, sensation de vertige et de grosse fatigue. Sensation d'être un observateur plutôt qu'un participant de la vie et Trouble de la rêverie compulsive Assez difficile à définir, sentiment que la conscience s'évapore petit à petit et s'éparpille, état de rêverie éveillée, d'être plongé dans mon imagination, ma bulle