Bordel les khey... Pour vous situer le truc, ça a commencé vers octobre ou j'ai un condylome qui est apparu sur mon pubis (une verrue), et à ce moment là je ne savais pas que c'était lié au HPV. J'ai laissé trainé, et d'autres symptômes sont apparus comme des douleurs quand j'urine, un écoulement blanchâtre le matin etc...
J'ai donc décidé d'aller voir mon médecin (en oubliant de lui parler de la fameuse verrue), qui m'a donné des analyses à faire, urine et sang, qui ne laissaient présager aucune infection ou autre. Les symptômes ont persisté et j'ai fini par aller voir un urologue (en novembre); il m'a dit que c'était sûrement une inflammation des glandes séminales un truc comme ça (il m'a donné des gélules bullshit à base de plante), et m'a aussi prescrit un liquide à appliquer sur la verrue pour la faire disparaitre.
J'ai pris son traitement pendant plus d'un mois, la verrue à disparu. L'écoulement lui est toujours là mais beaucoup plus faible. Le temps passe, et je me rends compte que plein de verrues font leur apparition à différents endroits, pubis, verge, couilles... La panique. Je reprends rdv avec un urologue, différent cette fois-ci, je dois attendre jusqu'à avril. Je lui présente les symptômes (dont un nouveau, mon jet d'urine est scindé en 2 la plupart du temps: vous allez comprendre pourquoi) et l'échec du précèdent traitement, il me donne un rdv un mois plus tard pour aller vérifier plus en profondeur et que en fonction du nombre de verrues j'allais peut être devoir me faire opérer (j'étais en stress total).
Je me présente au rdv, et là je me prends un guet apens des enfer... J'avais pas bien compris, mais en fait c'était pour une cystoscopie (caméra dans l'urètre jusque dans la vessie). Je vous raconte pas mon état lorsqu'il m'annonce qu'il allait me le faire tout de suite, j'ai horreur des soins, rien qu'une prise de sang ça m'angoisse, fin bref pas le choix je dois porter mes couilles.
Sûrement la plus belle infirmière de l'hôpital, petite brune aux yeux bleus, qui vient pour me nettoyer le gland 
elle m'injecte un anesthésiant via une seringue tout droit dans l'urètre, à partir de ce moment j'ai compris que j'allais serrer.
Il me met donc la caméra, va jusque dans ma vessie (le passage du sphincter bordel j'ai hurlé) et me dit qu'il y a plein de dépôts que ce n'est pas normal et finit par retirer la caméra, et là, il tombe sur quoi ? Des putains de polypes à l'entrée de l'urètre. Il me dit qu'il va devoir les enlever, sous anesthésie générale, ainsi que toutes les verrues présentes sur le zgeg. J'ai du mal à réaliser, je lui demande si c'est cancéreux, il me dit que c'est sûrement lié au HPV, ce serait une verrue qui aurait poussé dans l'urètre, que ce n'est pas commun mais en général c'est bénin. Il faudra opérer pour vérifier si c'est une souche cancéreuse du HPV ou pas...
J'ai appris ça début mai, et mon opération sera effectuer ce vendredi 14 en ambulatoire, donc je ressors normalement le soir même. Ils vont me limer l'urètre avec un résecteur bordel 
et couper les verrues au bistouri électrique près du gland, sur les couilles.... Je vais avoir le droit à la sonde urinaire aussi
Mon meilleur pote a fait cette opération aussi mais pour des polypes dans la vessie et ca l'a traumatisé, la pire douleur de sa vie selon lui...
Je stresse tellement bordel, pour l'anesthésie (ma première), parce qu'ils vont me charcler... et je redoute surtout les douleurs post-opératoire. Pas le choix de toute façon, je vais devoir prendre mon courage à deux mains.
J'ai 27 ans et j'ai plus envie de baiser maintenant, je suis pas à l'abris d'une récidive en plus (60% de récidive)...
https://www.youtube.com/watch?v=0HeT7r8VtUA aperçu de l''appareil avec quoi ils vont venir sectionner dans l'urètre
Faites vous vacciner les jeunes puceaux
