- Tu as sans doute raison... C'est juste que parfois, je me demande si on aurait pu faire plus.
Valentin pose sa main sur votre épaule, son visage affichant un mélange de préoccupation et de compassion.
- Écoute, Célestin. On a peut-être pas sauvé le monde, mais on a changé la vie de beaucoup de gens avec nos actions caritatives. C'est déjà énorme, non ?
Vous acquiescez lentement, réfléchissant à ses paroles.
- C'est vrai. Mais parfois, j'ai l'impression que ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan.
- L'océan est fait de gouttes d'eau, mon vieux. Chaque action compte.
Vous ne pouvez vous empêcher de sourire face à la sagesse inattendue de Valentin.
- Depuis quand es-tu devenu si philosophe ?
- Eh, le surf, ça fait réfléchir ! Allez, arrête de te torturer l'esprit et profite de la soirée. On a travaillé dur pour en arriver là.
- Tu as raison. Merci, Valentin.
- De rien, mon pote. C'est à ça que servent les amis. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je crois que j'ai repéré une charmante demoiselle qui a besoin d'un cours de surf.
Vous riez alors que Valentin s'éloigne.
Après votre conversation avec Valentin, vous cherchez votre femme du regard. Vous la repérez en train de discuter avec un groupe de personnes.
- Chérie, je peux te parler un instant ?
Natalia s'excuse auprès de son groupe et vous rejoint.
- Qu'y a-t-il, mon amour ?
Je ne me sens pas très bien. Ça te dérangerait si on rentrait ?
- Bien sûr que non. Je vais dire au revoir et on y va.
Vous quittez le gala, soulagé de pouvoir enfin vous échapper de cette atmosphère mondaine.
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Deux jours passent. C'est le matin du 19 septembre 2024, le jour où, dans votre ancienne vie, vous êtes mort d'une crise cardiaque. Vous vous réveillez en sursaut, couvert de sueur.
- Tout va bien, chéri ? Tu as fait un cauchemar ?
- Non, ça va... Juste un mauvais rêve.
La journée se déroule normalement. Vous assistez à quelques réunions, prenez un déjeuner d'affaires, et rien d'inhabituel ne se produit. À mesure que l'heure fatidique approche, vous vous sentez de plus en plus rassuré.
15h57 passe, et vous êtes toujours là, en pleine forme.
On dirait bien que j'ai vraiment changé le cours des choses, pensez-vous avec soulagement.
Vers 17h, vous décidez de rentrer plus tôt pour profiter de votre famille. Vous trouvez votre fils Alexandre dans le jardin.
- Papa ! Tu veux jouer au foot avec moi ?
- Bien sûr, champion !
Vous commencez à jouer dans votre magnifique parc, heureux et détendu. Soudain, alors que vous courez pour attraper le ballon, vous ressentez une douleur aiguë dans la poitrine.
- Papa ? Ça va ?
Vous essayez de répondre, mais la douleur est trop forte. Vous vous effondrez sur la pelouse luxuriante, le gazon doux contre votre joue.
- Papa ! Papa !
Alexandre, paniqué, s'agenouille à côté de vous. Ses yeux sont remplis de terreur et d'incompréhension.
- Va... chercher... maman... réussissez-vous à articuler.
Votre fils se relève d'un bond et court vers la maison, ses cris désespérés résonnant dans le parc.
Allongé sur le sol, vous tournez légèrement la tête. De votre position, vous avez une vue imprenable sur la Côte d'Azur. Le soleil commence à descendre, teintant le ciel et la mer de nuances d'orange et de rose. C'est magnifique, presque irréel.
Alors que votre vision se trouble, des images de votre vie défilent devant vos yeux. Votre rencontre avec Natalia, la naissance de vos enfants, l'empire que vous avez bâti... Tout ce que vous avez accompli dans cette seconde chance.
- Au moins... j'ai vécu... murmure-vous faiblement.
Vous entendez au loin les cris de Natalia qui accourt. Mais c'est trop tard. Vos yeux se ferment une dernière fois sur ce paysage paradisiaque.
Le noir vous enveloppe. Puis, soudain, une lumière traverse votre esprit. Vos paupières lourdes se soulèvent, et vous percevez un bourdonnement. Vous clignez des yeux plusieurs fois, ébloui par une lumière vive, et petit à petit, les contours d’un tableau familier se dessinent : un pare-brise, une route, des arbres qui défilent. Vous êtes... dans une voiture ?
- Mec, tu te réveilles enfin ! T’as encore failli rater la rentrée !
- Oh put..
Sweet
Excellente fic l'op
Excellent la sweet s’il te plaît
Excellent khey, j'imagine que c'était la fin de ta fic? Dans tout les cas j'ai passé un bon moment a te lire, belle plume
Bordel j'ai l'impression de retrouver noelfic
Super FIC ! La Sweet maintenant ! Il va s'en doute falloir sauver Anastasia pour briser la boucle
- Oh put... ALEXANDRE !
Vous criez le nom de votre fils, le visage tordu par la douleur et le désespoir. Les larmes commencent à couler sur vos joues alors que la réalité de votre situation vous frappe de plein fouet.
- Mec, qu'est-ce qui t'arrive ? C'est qui Alexandre ?
Valentin vous regarde avec inquiétude, complètement déstabilisé par votre réaction. Mais vous êtes trop bouleversé pour lui répondre.
-- Mon fils... J'ai perdu mon fils... ma fille... ma vie
Vous sanglotez ouvertement maintenant, le cœur brisé par la perte de votre famille, de votre vie entière.
- Arrête la voiture, Valentin. Arrête-la tout de suite !
Valentin, visiblement alarmé par votre état, s'exécute et se gare sur le bas-côté.
- Célestin, tu me fais peur là. Tu veux que j'appelle tes parents ?
Vous sortez précipitamment de la voiture, tombant à genoux sur le sol. Votre chagrin est si intense que vous ne pouvez plus le contenir. Vous levez les yeux vers le ciel et vous mettez à hurler :
- POURQUOI SUIS-JE CONDAMNÉ À REVIVRE ÇA ? LAISSEZ-MOI PARTIR !
Votre cri déchirant résonne dans l'air, exprimant toute votre douleur et votre frustration. Valentin, complètement dépassé par la situation, reste figé près de la voiture, ne sachant pas comment réagir face à votre détresse.
Vous restez là, à genoux, sanglotant et dévasté, incapable d'avancer ou de comprendre pourquoi vous êtes condamné à revivre cette vie encore et encore...
Valentin, choqué par votre réaction, s'approche lentement de vous, comme s'il craignait de vous effrayer davantage.
- Célestin, mon pote... Je ne comprends rien à ce qui se passe, mais je suis là pour toi.
Vous levez les yeux vers lui, le visage ravagé par les larmes et la douleur.
- Tu ne peux pas comprendre, Valentin. J'ai vécu toute une vie... J'avais une famille, un empire... Et maintenant, tout a disparu.
Valentin s'accroupit à côté de vous, posant une main hésitante sur votre épaule.
- Écoute, je ne sais pas ce qui t'arrive, mais on va trouver une solution, d'accord ? On n'est pas obligés d'aller en cours aujourd'hui.
Vous secouez la tête, désemparé.
- Tu ne comprends pas. Ça va recommencer. Encore et encore. Je vais revivre toute ma vie... et puis tout perdre à nouveau. Je ne peux plus supporter ça.
Valentin vous regarde, complètement perdu.
- Revivre ta vie ? Célestin, tu parles comme si tu avais vécu le futur...
Soudain, une idée vous traverse l'esprit. Et si c'était ça, la clé ? Et si vous deviez changer le cours des choses ?
- Valentin... Et si je ne devais pas rencontrer Natalia cette fois-ci ? Et si je devais faire quelque chose de complètement différent ?
Votre ami vous fixe, l'air de plus en plus inquiet.
- Mec, tu me fais vraiment flipper là. Tu veux qu'on aille voir quelqu'un ? Un médecin peut-être ?
Vous vous relevez lentement, essuyant vos larmes d'un revers de manche.
- Non... Non, ça va aller. Je crois que je sais ce que je dois faire maintenant.
Valentin se relève à son tour, visiblement soulagé de vous voir un peu plus calme.
- Tu es sûr ? Tu veux quand même aller en cours ?
- Non, pas en cours. Valentin, j'ai besoin que tu me déposes à l'aéroport.
Valentin vous regarde, bouche bée, complètement pris au dépourvu par votre demande.
- À l'aéroport ? Mais... et la rentrée ? Et tes parents ? Tu ne peux pas partir comme ça !
Vous prenez une profonde inspiration, essayant de paraître aussi calme et déterminé que possible.
- Écoute, je sais que ça paraît fou. Mais fais-moi confiance. C'est quelque chose que je dois faire.
Valentin hésite un moment, visiblement tiraillé entre son inquiétude pour vous et son désir de vous aider.
- Et tu comptes aller où comme ça ? Sans bagages, sans rien ?
- Je... je ne sais pas encore. Mais je dois partir. C'est la seule façon de changer les choses.
Après un long moment de silence, Valentin pousse un profond soupir.
- D'accord, mec. Je te fais confiance. Mais promets-moi que tu vas m'appeler dès que tu arrives... où que tu ailles.
- Promis, Valentin. Merci d'être un ami aussi génial.
Vous remontez dans la voiture, le cœur battant. Alors que Valentin démarre en direction de l'aéroport, vous ne pouvez vous empêcher de jeter un dernier regard vers le campus.
Je ne rencontrerai jamais Natalia cette fois-ci, vous dites-vous, le cœur serré.
Vous êtes déterminé à ne plus jamais vous attacher, à ne plus jamais avoir d'enfants. La douleur de les perdre est trop intense, trop insupportable.
Je ne peux pas revivre ça. Je ne peux pas les perdre encore une fois.
Mais une question vous hante, persistante et douloureuse :
Où sont-ils maintenant ? Alexandre, ma petite fille, Natalia... Vivent-ils quelque part, dans une réalité alternative après ma mort ?
L'idée qu'ils puissent exister quelque part, heureux sans vous, vous déchire autant qu'elle vous réconforte. Vous fermez les yeux, essayant de les imaginer, de les sentir une dernière fois.
Je dois avancer. Je dois briser ce cycle, quoi qu'il m'en coûte.
Alors que l'aéroport se profile à l'horizon, vous vous demandez où cette nouvelle vie va vous mener, et si, enfin, vous pourrez échapper à cette boucle infernale.
Yess une sweet
Excellent l'OP et toujours aussi mystérieux est-ce que Célestin va se retrouver bloquer dans une boucle temporelle pour l'éternité. J'ai hâte de voir la suite.
Je suis content que cela vous plaise, les kheys !
Cependant, la fiction ne va pas être très longue. Disons que je pourrais développer de nombreux aspects sur la/les vie(s) de Célestin, mais j’ai l’impression que ce serait comme dans les séries où l’on ajoute des scènes pour rallonger inutilement. Je n’y trouve donc pas vraiment d’intérêt. Ce sera une fiction assez courte ! J’espère que la fin vous plaira !
Meilleure fic du forum
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Les rues de Florence s'animent alors que le soleil descend à l'horizon, peignant le ciel de teintes chaudes. La musique locale résonne dans l'air, emplissant les ruelles de son rythme envoûtant. Les bars et cafés se remplissent peu à peu, marquant le début d'une soirée qui s'annonce vibrante pour la plupart. Mais pour vous, cette effervescence ne fait que souligner le contraste avec votre propre état d'esprit.
Alors que la ville s'éveille à la vie nocturne, vous vous sentez paradoxalement attiré par l'idée d'y mettre un terme. La question qui vous hante : combien de vies devrez-vous encore vivre ? Cette pensée vous pousse à chercher une solution, une échappatoire à ce cycle sans fin.
Pour subsister, vous vous êtes tourné vers les paris sportifs, gagnant juste assez pour couvrir vos besoins essentiels : un toit et de quoi vous nourrir. Vos journées se déroulent dans une errance solitaire, une expérience nouvelle et déroutante. Vous avez connu la solitude de l'ingénieur chef de projet, celle du milliardaire, mais jamais encore vous n'aviez ressenti cette forme d'isolement.
C'est une solitude unique, incompréhensible pour quiconque n'a pas vécu vos expériences. Elle vous ramène paradoxalement à la vie, vous faisant ressentir chaque instant avec une acuité nouvelle. Mais en même temps, elle vous prive de tout ce qui vous était cher : vos efforts, vos réussites, les liens que vous avez tissés au fil de vos vies précédentes. Cette solitude est à la fois votre ancre dans le présent et le rappel constant de tout ce que vous avez perdu.
Après quelques jours, lassé de l'agitation de Florence, vous décidez de vous échapper vers la côte. Vous vous retrouvez sur une plage isolée de la Riviera italienne. Le sable doré s'étend à perte de vue, ponctué çà et là par des rochers sculptés par les vagues. La mer Méditerranée, d'un bleu profond, scintille sous le soleil de l'après-midi.
Vous marchez le long du rivage, vos pieds nus laissant des empreintes éphémères dans le sable humide. L'air marin emplit vos poumons, apportant un bref répit à votre tourment intérieur. C'est alors que vous la voyez.
Elle est assise sur un rocher, ses cheveux coupés au carré ondulant doucement dans la brise. Son regard est fixé sur un livre qu'elle tient entre ses mains, complètement absorbée par sa lecture. Il y a quelque chose dans sa posture, dans la concentration qui émane d'elle, qui vous interpelle immédiatement.
Votre cœur manque un battement. C'est elle. Marie. Votre première femme, celle que vous avez épousée dans votre vie d'ingénieur chef de projet. Celle avec qui vous avez partagé des années de routine et de frustrations avant que votre carrière ne prenne le dessus sur votre mariage.
Figé sur place, vous la contemplez, submergé par un flot d'émotions contradictoires. La surprise de la revoir se mêle à un sentiment de culpabilité pour la façon dont vous l'aviez négligée dans cette vie passée. Vous vous étiez promis de rester seul, de ne plus vous attacher. Mais la voir ici, maintenant, ravive des souvenirs que vous pensiez avoir enterrés.
Comme si elle avait senti votre présence, Marie lève les yeux de son livre. Vos regards se croisent, et le temps semble s'arrêter. Dans ses yeux, vous ne voyez aucune reconnaissance, juste une curiosité polie. Pour elle, c'est votre première rencontre.
Votre cœur bat la chamade. Chaque seconde qui passe semble une éternité. Finalement, guidé par un mélange de curiosité et de désir de rédemption, vous faites un pas vers elle.
- Excusez-moi, ce livre... C'est 'L'Étranger' de Camus, n'est-ce pas ?
- Oui, vous le connaissez ?
- Je l'ai lu... dans une autre vie. Un homme détaché de sa propre existence...
- Une façon intéressante de le voir. Vous semblez... perturbé. Tout va bien ?
- Non. J'ai l'impression de revivre une vie qui n'est plus la mienne. Comme un acteur coincé dans la même pièce, encore et encore.
- C'est... une sensation étrange. Vous avez des regrets ?
- Si vous saviez... J'ai perdu la femme que j'aimais. Par égoïsme, par ambition. Je croyais qu'elle m'emprisonnait, mais j'étais mon propre geôlier.
- Je suis désolée. Les relations sont parfois compliquées...
- Pourrais-tu me pardonner ? De t'avoir négligée pendant toutes ces années ?
- Pardon ? Je... je ne comprends pas. Nous ne nous connaissons pas.
- Marie, ce que je vais te dire va te sembler fou, mais...
- Comment connaissez-vous mon nom ? Vous... vous me faites peur.
- Je suis tellement désolé. J'ai cru que je méritais mieux que notre vie ensemble. J'aurais dû me battre pour nous, pour cette flamme de nos débuts.
- Ça suffit maintenant ! Marc ! MARC !
- Attends ! Avant que tu partes, je voulais juste te dire... La vie que j'ai eue avec toi n'était pas si horrible. C'était moi qui l'étais.
- Qui êtes-vous ? Comment savez-vous tout ça sur moi ?
- Je suis l'homme que tu aurais pu aimer, dans une autre vie. L'homme que j'aurais dû être pour toi.
- Vous êtes fou ! Marc ! Au secours !
N'approchez pas ! Mon mari arrive !
- Ton mari ? Je... Je comprends.
- Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous voulez, mais partez. S'il vous plaît.
Vous vous éloignez rapidement, le cœur lourd et l'esprit en ébullition. Les pas précipités de Marc résonnent sur le sable derrière vous, mais vous ne vous retournez pas.
L'image de Marie, paisible et sereine avant votre intervention, reste gravée dans votre mémoire.
Alors que vous vous enfoncez dans la solitude de la plage, un doute insidieux s'insinue dans votre esprit. Et si tout ceci n'était qu'une vaste mise en scène ? Une leçon cosmique dont vous n'auriez pas saisi le sens jusqu'à présent ? Le calme de Marie, sa vie apparemment heureuse sans vous, tout cela semble vous narguer, comme un miroir cruel de vos propres échecs.
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Une année s'est écoulée, telle une respiration lente et profonde de la Terre elle-même. Votre voyage vous a mené aux quatre coins du monde, vos pas foulant des terres que la plupart ne verront jamais que sur des écrans ou des pages glacées.
Dans de petits villages reculés d'Afrique et d'Amérique du Sud, vous avez été témoin d'une pauvreté matérielle écrasante, contrastant de façon saisissante avec une richesse spirituelle et une joie de vivre contagieuses. Les rires des enfants et la chaleur des communautés vous ont rappelé ce que signifie vraiment être vivant.
À l'opposé, les grandes villes étincelantes comme Tokyo, New York ou Londres vous ont offert un spectacle saisissant. Leurs gratte-ciels impressionnants, leurs enseignes lumineuses et leurs vitrines luxueuses créaient une atmosphère de richesse et de modernité éblouissante. Pourtant, derrière cet éclat, vous avez aussi observé un profond détachement humain. Dans ces jungles urbaines de verre et d'acier, vous avez vu des individus isolés au milieu de la foule, comme prisonniers de leur propre confort.
Un soir, alors que vous déambulez dans les rues de New York, votre regard est attiré par une affiche de cinéma. Le visage familier de Tobey Maguire vous fixe depuis le papier glacé, mais quelque chose cloche. Le titre du film vous est totalement inconnu...
Attends une seconde.. murmurez-vous, vous approchant pour mieux examiner l'affiche.Je n'ai jamais entendu parler de ce film
Vos yeux parcourent frénétiquement les détails, s'arrêtant sur le nom du réalisateur : Jennifer Thompson. Ce nom ne vous évoque absolument rien.
C'est qui cette no name
Oh oh la timeline change gentiment. Par contre pauvre célestin bordel j'ai de la peine ! super bien écrit !
SWEET
Je suis lent, les kheys, ahah ! Mais promis, la fiction sera terminée aujourd'hui ou demain.
Merci
Le 20 septembre 2024 à 15:38:42 :
Je suis lent, les kheys, ahah ! Mais promis, la fiction sera terminée aujourd'hui ou demain.
Que dalle c’est la prémisse jusqu’à maintenant tu tiens une fic à haut potentiel qui est déjà excellente. T’es dans la boucle sweet
- Mais je ne comprends pas, murmurez-vous, fixant toujours l'affiche.
- Je suis un pur fan de Tobey. Il n'a jamais fait ce film dans mes deux vies précédentes.
Cette anomalie vous perturbe profondément, comme un bug dans la matrice de votre existence. Parmi tous les noms sur l'affiche, seul celui de Jennifer Thompson vous est inconnu. Une pensée vous frappe soudain : et si elle était comme vous ? Capable de revivre sa vie encore et encore ?
Pour la première fois, vous vous demandez si vous êtes vraiment seul dans cette situation. L'idée que d'autres puissent partager votre condition vous donne le vertige.
- Je dois lui parler, elle travaille chez Warner Bros. Dans ma vie précédente, j'avais racheté le studio... J'aurais forcément su qui elle était.
Déterminé, vous vous rendez au siège de Warner Bros. Cela fait si longtemps que vous n'avez pas vraiment parlé à quelqu'un que les mots sortent difficilement lorsque vous vous adressez à l'accueil :
- Bonjour, je... je cherche à avoir un rendez-vous avec Jennifer Simpson...
- Thompson, vous voulez dire ? corrige poliment la réceptionniste.
- Oui..oui..
- Désolé monsieur, si vous voulez devenir acteur, il va falloir passer les castings comme tout le monde.
- Non, non, je veux juste lui parler, insistez-vous.
- D'accord monsieur, je vais vous raccompagner à la sortie, intervient un agent de sécurité avec un sourire forcé.
Alors qu'il vous guide vers la porte, la frustration monte en vous.
- Tout ça c'était à moi !" criez-vous soudain. Vous comprenez ? J'ai acheté tout ça !
-Oui, oui, bien sûr, répond l'agent, vous regardant comme si vous étiez fou.
Dehors, vous réalisez que vous avez besoin d'une nouvelle stratégie. Comment parler à Jennifer, celle qui pourrait détenir les réponses à votre mystère ?
Soudain, vous vous souvenez de la méthode Mathéo, celle qui avait si bien fonctionné sur vous. Un plan se forme dans votre esprit : la prochaine avant-première du film. C'est décidé, vous y serez, prêt à l'interpeller directement.
Cela tombe bien, la prochaine avant première est dans 2 jours.
Pour ce jour-là, vous décidez de vous habiller correctement, vous remémorant votre ancienne vie de philantrope. Le contraste entre votre garde-robe actuelle et celle de votre passé luxueux est saisissant.
- Il me faut un costume... Comme à l'époque où j'allais à mes propres avant-premières.
Vous vous rendez dans un magasin de location de costumes, conscient que votre budget actuel est bien loin de ce que vous dépensiez autrefois pour une seule cravate.
- Bonjour, je cherche un costume pour un évènement. Quelque chose d'élégant, mais pas trop tape-à-l'œil.
Le vendeur vous regarde de haut en bas, évaluant votre apparence actuelle qui ne crie pas "client fortuné".
- Nous avons plusieurs options dans différentes gammes de prix. Quel est votre budget ?
Vous grimacer intérieurement, vous rappelant l'époque où le prix n'était jamais une question.
- Disons... le moins cher qui fasse l'affaire.
Après avoir essayé plusieurs costumes, vous en choisissez un qui, bien que loin du sur-mesure auquel vous étiez habitué, vous donne une allure présentable.
De retour chez vous, vous vous regardez dans le miroir, ajustant la cravate.
- Ce n'est pas du Armani, mais ça fera l'affaire.
Le jour J arrive enfin. Vous vous rendez à l'avant-première, le cœur battant. La foule, les flashs des photographes, tout cela vous rappelle votre ancienne vie. Mais cette fois, vous n'êtes pas là pour briller, mais pour trouver des réponses.
Vous scannez la foule, cherchant Jennifer Thompson. Soudain, vous l'apercevez, rayonnante dans une robe de soirée, entourée de journalistes.
- C'est maintenant ou jamais.
Vous vous frayez un chemin à travers la foule, déterminé à l'approcher. Alors que vous êtes sur le point de l'atteindre, un garde du corps se met en travers de votre chemin.
- Monsieur, cette zone est réservée aux invités VIP.
Vous hésitez un instant, puis décidez de jouer le tout pour le tout.
- Je suis un vieil ami de Jennifer. Elle sera ravie de me voir.
Le garde vous regarde avec suspicion, mais avant qu'il ne puisse réagir, Jennifer tourne la tête dans votre direction. Vos regards se croisent et pendant un bref instant, vous croyez voir une lueur de reconnaissance dans ses yeux.
- Célestin ? s'exclame-t-elle, surprise. Viens, suis-moi.
Elle fait un geste au garde qui s'écarte, perplexe. Jennifer vous prend par le bras et vous guide rapidement loin de la foule, vers une porte latérale. Vous la suivez, le cœur battant, dans une petite pièce à l'écart du tumulte de l'avant-première. Une fois la porte fermée, elle se tourne vers vous, son visage trahissant un mélange d'excitation et d'appréhension.
- Célestin... tu es comme moi, n'est-ce pas ?
Votre cœur s'arrête. Ces mots... Ils ne peuvent signifier qu'une chose.
- Vous voulez dire... vous aussi, vous... ?
Jennifer hoche la tête, un mélange de soulagement et d'excitation sur son visage.
- Oui. Je revis ma vie. Encore et encore. Comme toi.
- Mon Dieu... Je pensais être le seul. Depuis combien de temps... ?
- Trois cycles complets. Je meurs le 19 septembre 2024 à chaque fois, et toi ?
- C'est mon troisième. Je... je n'arrive pas à y croire. Comment savez-vous ?
Alors que ces mots résonnent dans votre esprit, vous réalisez que votre quête de réponses ne fait que commencer, et que l'univers des "replays" est bien plus vaste et complexe que vous ne l'aviez jamais imaginé.
Sweet c'est excellent khey