Blabla 25-35 ans

Le 27 mars 2020 à 21:36:43 erostrate76 a écrit :
TH, tu n'es pas très bien dans ta tête quand même.
Pas autant que moi, mais quand même

J'ai essayé d'être original. Merci du compliment
Je trouve ça nul de jouer à ce jeu pour n'écrire qu'une seule ligne.
Faut lui donner un vécu à ce personnage fictif

Le 27 mars 2020 à 21:50:12 Monsieurgaston a écrit :
Mais ça rime à quoi ce topic au final ? On va tous sortir des phrases plus ou moins excentriques et rien ne va en découler si personne ne s'essaye à écrire quelque chose... Un récit.

Enfin !

Jojo au moins il a compris la règle du jeu

Ou sinon faire un cadavre exquis !

Le 27 mars 2020 à 21:07:11 TH_closer a écrit :
Ce personnage aime le mot "gourgandine" car c'est agréablement suranné.
Dans des instants de silence, lorsqu'il est seul, il s'imagine alors la première fois qu'il aurait appris ce mot, en lisant un vieux dictionnaire dans le grenier de sa brave grand mère qui a été violée en réunion par les allemands quand elle avait 19 ans et qui a depuis une cécité nerveuse.
Mais en fait, il l'a appris en regardant une vidéo d'un youtubeur qui critique les films de ces dernières décennies. Principalement le cinéma occidental.
Alors il repense à Marcel Pagnol qui, enfant, aimait se dire des mots pour la beauté des sons, et ainsi, il se sent un peu l'âme d'un grand écrivain.

On démarre à ça.
Donc c'est minimum un pavé avec des détails et bien sûr en respectant ce qui a déjà été dit.
Sinon ce jeu pue la merde.

Et pas de cadavre exquis, fais en un topic.

Aujourd'hui était le grand jour pour André. Aujourd'hui ce n'était pas un jour comme les autres car c'est aujourd'hui qu'il compte franchir le pas, le grand pas, le grand changement ! Aujourd'hui, André va devenir une femme. André va devenir Andréa.

A 102 ans, on aurait pu penser que la vie d'André était plutôt derrière lui. Si certains avaient pu le penser, André lui ne pensait qu'à une chose. Se séparer de cet encombrant pénis qui lui obscurcissait la vie. Tout son passé de délinquant sexuel ne serait bientôt qu'un souvenir douloureux, lui qui avait pourtant survécu au VIH et qui s'amusait malgré tout à faire l'amour sans se protéger. Et il avait guéri. André est un miraculé de la vie.

Alors qu'il se rendait à la clinique, il se rappelait ce fameux jour de juillet en août 72, quand il perdit son œil à la suite d'une bagarre sur un parking avec un fasciste patenté pas tenté par ses charmes alors qu'il se promenait en robe, voulant déclencher les regards et les interrogations. André aimait provoquer. C'est un excentrique, cet André. Vous pouviez le voir le dimanche en train de cultiver des pâtes dans son jardin. Que voulait-il récolter de cette entreprise à part le qu'en dira t-on ? A Dunkerque, les marginaux comme André sont mis au ban de la société. Si encore il avait été en couple avec un membre de sa propre famille, ça aurait pu passer, mais André aimait aller encore plus loin.

Dans sa voiture qu'il aime encore à conduire malgré son âge avancé, il se roula un petit pétard pour se donner du courage et s'évader une dernière fois avant la dernière grande évasion définitive. Sortir de son corps d'homme, sortir de sa condition masculine. Celle qui l'avait fait partir en guerre contre les Allemands. Il avait toujours adoré la liberté sexuelle de ce peuple même si c'est cette même liberté qui avait contraint sa grand-mère à être violée par l'occupant pendant la Seconde Guerre mais après tout, à la guerre comme à la guerre se disait-il.

L'odeur de l'herbe embaumait toute la voiture, ce qui n'était pas un mal étant donné qu'André n'était pas un grand fan de la toilette et que, malgré sa crasse, il lui était pourtant difficile de supporter sa propre odeur. Un cercle vicieux en somme. Il lui faudra bien laver son petit minou après l'opération ! Quoi qu'il n'était pas encore sûr. Oh, pas de doute sur l'opération, ça c'était certain et acté ! Mais un doute sur le résultat et les suites à donner... Fallait-il reboucher ou faire un trou ? Au fond de lui, il était non-binaire. Au fond de lui, André se demandait s'il n'avait pas plutôt envie de devenir un arbre. Ou une tong, oui ça serait bien ça, une tong. Une tong à la place du zizi.

C'en était décidé: Andréa allait devenir tongiste.

Putain

Mais c’est génialement bien écrit

Du coup c’est quoi les règles du jeu?

Faut encadrer ce post putain

Son père etait un connard violent, il l'est devenu après avoir pris un éclat d'obus dans la caboche lors de la première guerre mondiale.

La mère d'André a trompé son père juste avant la fin de la guerre, on n'a jamais su si andré etait un batard.

excellent @TH, non c'etait juste parfait ^^

@jojo ton histoire fait un peu les aventures de Peter mais c'etait aussi pas mal, jerry

Là ça a de la gueule

Magnifique Monsieur Gaston.

Andréa fit connaissances avec les affres de la vie très tôt.
Ses troubles de l'identité, n'avaient il pas commencé dès sa toute jeune enfance dunkerquoise ? Oui, iel n'était pas légitime, c'était en tout cas ce qu'aimait lui énoncer son père. Iel l'avait toujours connu ainsi, cruel, le crâne enfoncé et fracturé. Son coeur de poilu l'était aussi probablement.

Ne pas savoir de quelle couille iel était issue vidait Andréa de tout volonté. Même les mégots de cigarettes paternels brûlant sur son avant-bras avaient aux moins le mérite de le faire se sentir en vie.
C'était ça que lui apporterait cette tong-bite, iel pensait avoir enfin compris: se sentir vivant(e).

Pendant quelques semaines, Andréa l'entreposa là, sur l'étagère devant son lit. Dans un petit bocal en verre rempli de liquide amniotique acheté à prix d'or chez le primeur du coin. Il trônait là, son ex-zizi. Pas aussi rabougri qu'on aurait pu le penser. Andréa le contemplait avec nostalgie. Oh, non pas à cause de la frivolité de ses jeunes années. Les problèmes d'Andréa se révélaient plus pratiques.

Avoir une tong à la place de la bite, c'est à la fois un choix esthétique fort mais également et surtout un problème d'ergonomie pour lequel il est compliqué de trouver des solutions. Car ce n'était plus un sexe qu'Andréa avait là, c'est une tong qui éponge la pisse. Et une tong, vous avez beau retourner le problème dans tous les sens, ça éponge. C'est peut-être très sympa l'été pour avoir les orteils à l'air et les doigts de pied en éventail mais quand on l'a comme zizi, on aimerait éventer et en fait l'éviter. Ou léviter, pour éviter de marcher dans la pisse et là, la boucle est bouclée.

Alors Andréa s'est remise à porter des couches. Heureusement, il lui en restait de sa dernière conquête.

Sweet

Le 27 mars 2020 à 22:06:39 Monsieurgaston a écrit :
Aujourd'hui était le grand jour pour André. Aujourd'hui ce n'était pas un jour comme les autres car c'est aujourd'hui qu'il compte franchir le pas, le grand pas, le grand changement ! Aujourd'hui, André va devenir une femme. André va devenir Andréa.

A 102 ans, on aurait pu penser que la vie d'André était plutôt derrière lui. Si certains avaient pu le penser, André lui ne pensait qu'à une chose. Se séparer de cet encombrant pénis qui lui obscurcissait la vie. Tout son passé de délinquant sexuel ne serait bientôt qu'un souvenir douloureux, lui qui avait pourtant survécu au VIH et qui s'amusait malgré tout à faire l'amour sans se protéger. Et il avait guéri. André est un miraculé de la vie.

Alors qu'il se rendait à la clinique, il se rappelait ce fameux jour de juillet en août 72, quand il perdit son œil à la suite d'une bagarre sur un parking avec un fasciste patenté pas tenté par ses charmes alors qu'il se promenait en robe, voulant déclencher les regards et les interrogations. André aimait provoquer. C'est un excentrique, cet André. Vous pouviez le voir le dimanche en train de cultiver des pâtes dans son jardin. Que voulait-il récolter de cette entreprise à part le qu'en dira t-on ? A Dunkerque, les marginaux comme André sont mis au ban de la société. Si encore il avait été en couple avec un membre de sa propre famille, ça aurait pu passer, mais André aimait aller encore plus loin.

Dans sa voiture qu'il aime encore à conduire malgré son âge avancé, il se roula un petit pétard pour se donner du courage et s'évader une dernière fois avant la dernière grande évasion définitive. Sortir de son corps d'homme, sortir de sa condition masculine. Celle qui l'avait fait partir en guerre contre les Allemands. Il avait toujours adoré la liberté sexuelle de ce peuple même si c'est cette même liberté qui avait contraint sa grand-mère à être violée par l'occupant pendant la Seconde Guerre mais après tout, à la guerre comme à la guerre se disait-il.

L'odeur de l'herbe embaumait toute la voiture, ce qui n'était pas un mal étant donné qu'André n'était pas un grand fan de la toilette et que, malgré sa crasse, il lui était pourtant difficile de supporter sa propre odeur. Un cercle vicieux en somme. Il lui faudra bien laver son petit minou après l'opération ! Quoi qu'il n'était pas encore sûr. Oh, pas de doute sur l'opération, ça c'était certain et acté ! Mais un doute sur le résultat et les suites à donner... Fallait-il reboucher ou faire un trou ? Au fond de lui, il était non-binaire. Au fond de lui, André se demandait s'il n'avait pas plutôt envie de devenir un arbre. Ou une tong, oui ça serait bien ça, une tong. Une tong à la place du zizi.

C'en était décidé: Andréa allait devenir tongiste.

Sa soeur l'a elevé et défendu contre son père. Mais elle aimait les femmes. Quand ses parents l'ont découverts ils l'ont fait dégager. Il ne l'a plus jamais revu mais pense souvent a ce qu'elle est devenue.

Il pue des pieds de ouf