Sujet :
Y a des gens en totale misère sociale ?
J’alterne les périodes de sociabilité satisfaisante et de misère sociale 
Pendant ces périodes, j’essaie de me trouver d’autres centres d’intérêt, ou de dépenser le temps que je dépensais en soirée à faire quelque chose qui me sera utile.
La solitude peut tuer, mais selon la façon dont on s’y prend, elle peut aussi n’avoir rien de dramatique 
J'adore l'expression "ceci n'est qu'un masque" dite plus haut 
C'est bien dans le contexte
Par contre je suis toujours affecté lorsque une de ces personnes avec qui je ne partage rien, me désapprouve par exemple en me supprimant de ses amis facebook.. je suis donc encore en partie soumis à la validation sociale
eh bien ne le sois plus, pardonne ces gens et passe à autre chose, c'est un travail de fond à faire au jour le jour. d'abord tu n'y arrives pas, ensuite tu y arrives un peu mieux, et ensuite tu y arrives totalement
Jai fais un gros travail sur moi et jarrive maintenant a être épanoui en côtoyant uniquement des personnes qui me correspondent ( je déteste l'attitude de la plupart des gens, à l'époque je grattais l'amitié avec eux)
tant mieux pour toi pour ton épanouissement, ceci dit tu te plains d'être en misère sociale alors que tu obtiens la monnaie de ta pièce si je puis dire, étant donné que tu détestes l'attitude des gens tout en voulant gratter leur amitié comme tu dis. déjà c'est très contradictoire comportement et tu passes pour un faux-cul, ensuite tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre : les gens sentent quand tu les méprises et réagissent en conséquence donc ils te rejettent, c'est ça qui te rend asocial
c'est comme si tu détestais le chou-fleur mais que tu te forçais à en bouffer parce que c'est bon pour la santé, mais paradoxalement ça te nique tellement le moral de t'obliger à en manger que t'en retires aucun bienfait. donc soit tu élimines le chou-fleur de ton alimentation soit tu apprends à aimer sincèrement le chou-fleur, mais tu peux pas avoir le cul entre 2 chaises
Évidement vous vous en doutez, ça marchais un temps puis rapidement les gens me mettaient de côté
"chassez le naturel, il revient au galop" ~ molière 
Par contre pendant très longtemps jai chercher à être accepter par "le groupe" et ça ma amener à agir de manière bizzare, a chercher la validation des autres et faire des choses qui ne me correspondaient pas pour exister
tu remarques par toi-même que ça fonctionne pas, donc 2 solutions: soit tu acceptes pleinement la personne que tu es en étant à l'aise avec les bonnes et mauvaises conséquences que ça a, soit tu fais un travail sur toi-même pour te fondre totalement dans le moule de cette masse de gens que tu dis "normaux", en copiant leurs attitudes. d'abord ça demande un effort conscient puis avec de la volonté et de la patience tu deviens comme eux
bref je suis pas en misère sociale, voilà juste quelques conseils que je peux te donner comme ça en ce beau samedi matin
Le 06 mars 2021 à 12:07:08 mickaeljs92 a écrit :
Par contre je suis toujours affecté lorsque une de ces personnes avec qui je ne partage rien, me désapprouve par exemple en me supprimant de ses amis facebook.. je suis donc encore en partie soumis à la validation sociale
eh bien ne le sois plus, pardonne ces gens et passe à autre chose, c'est un travail de fond à faire au jour le jour. d'abord tu n'y arrives pas, ensuite tu y arrives un peu mieux, et ensuite tu y arrives totalement
Jai fais un gros travail sur moi et jarrive maintenant a être épanoui en côtoyant uniquement des personnes qui me correspondent ( je déteste l'attitude de la plupart des gens, à l'époque je grattais l'amitié avec eux)
tant mieux pour toi pour ton épanouissement, ceci dit tu te plains d'être en misère sociale alors que tu obtiens la monnaie de ta pièce si je puis dire, étant donné que tu détestes l'attitude des gens tout en voulant gratter leur amitié comme tu dis. déjà c'est très contradictoire comportement et tu passes pour un faux-cul, ensuite tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre : les gens sentent quand tu les méprises et réagissent en conséquence donc ils te rejettent, c'est ça qui te rend asocial
c'est comme si tu détestais le chou-fleur mais que tu te forçais à en bouffer parce que c'est bon pour la santé, mais paradoxalement ça te nique tellement le moral de t'obliger à en manger que t'en retires aucun bienfait. donc soit tu élimines le chou-fleur de ton alimentation soit tu apprends à aimer sincèrement le chou-fleur, mais tu peux pas avoir le cul entre 2 chaises
Évidement vous vous en doutez, ça marchais un temps puis rapidement les gens me mettaient de côté
"chassez le naturel, il revient au galop" ~ molière
Par contre pendant très longtemps jai chercher à être accepter par "le groupe" et ça ma amener à agir de manière bizzare, a chercher la validation des autres et faire des choses qui ne me correspondaient pas pour exister
tu remarques par toi-même que ça fonctionne pas, donc 2 solutions: soit tu acceptes pleinement la personne que tu es en étant à l'aise avec les bonnes et mauvaises conséquences que ça a, soit tu fais un travail pour toi pour te fondre totalement dans le moule de cette masse de gens que tu dis "normaux", en copiant leurs attitudes. d'abord ça demande un effort conscient puis avec de la volonté et de la patience tu deviens comme eux
bref je suis pas en misère sociale, voilà juste quelques conseils que je peux te donner comme ça en ce beau samedi matin
Putain t'es un sage toi, comme dans le roi lion
Pseudo supprimé
Niveau 8
06 mars 2021 à 14:03:59
Pseudo supprimé
Niveau 10
06 mars 2021 à 15:54:42
Bonjour
Plus ou moins le même cas pour ma part. Et pour commencer a "m'améliorer", il a fallu que j'identifie la cause de mon problème, car c'est difficile de modifier un schéma de pensée sans en connaitre l'origine.
Dans mon cas, j'ai toujours eu du mal avec le concept de l'amour (au sens général, y compris relation amical / familial).
Tout simplement parce que j'ai pas grandi dans un climat d'amour. Père alcoolique, parents négligents et qui n'ont jamais su exprimer d'amour, d'encouragements, etc...(et même rejet la seule fois ou j'ai cherché a prendre la main de ma mère) et qui passaient leurs temps a s’engueuler pour au final divorcer une fois qu'il y a plus de gosse a la maison. A coté de ça traumatisme, important a l'enfance. Le genre de traumatisme qui fait qu'on a encore plus de mal a faire confiance . Et aussi harcèlement scolaire
Je me suis jamais senti aimé (même la seule fois ou j'ai été en couple et ou on m'a dit ses mots), et j'ai toujours cherché a me faire apprécier le plus possible, mais sans pour autant faire beaucoup d’effort sur le plan social (étant très introverti). Ça passe par un surinvestissent au travail, pour me faire "bien voir" par tout le monde. Travail qui est assez épuisant de base (infirmier), ce qui fait que parfois j'ai du mal a tenir. D'ailleurs, des fois je me demande si inconsciemment j'ai pas choisi ce boulot pour combler ce besoin de reconnaissance...
Pourquoi j'ai ce besoin de me sentir "aimé"
"- Pourquoi vous voulez que je vous apprécie?
-Je veux pas que vous m’appréciez. C'est juste que si je gagne l'admiration d'une autre figure d'autorité que mes parents, je pourrais me prouvez qu'ils ont eu tord de ne jamais me soutenir, ce qui prouverez que j'ai une valeur intrinsèque"
C'est dans Bojack Horseman (pas au mot près )
Mon conseil : cherche a comprendre pourquoi tu pense ainsi 
Le 06 mars 2021 à 11:46:36 anonyme2345a a écrit :
Jai toujours été "anormal", pas moins intelligent mais différents des autres. Par contre pendant très longtemps jai chercher à être accepter par "le groupe" et ça ma amener à agir de manière bizzare, a chercher la validation des autres et faire des choses qui ne me correspondaient pas pour existerÉvidement vous vous en doutez, ça marchais un temps puis rapidement les gens me mettaient de côté
Jai fais un gros travail sur moi et jarrive maintenant a être épanoui en côtoyant uniquement des personnes qui me correspondent ( je déteste l'attitude de la plupart des gens, à l'époque je grattais l'amitié avec eux)
Par contre je suis toujours affecté lorsque une de ces personnes avec qui je ne partage rien, me désapprouve par exemple en me supprimant de ses amis facebook.. je suis donc encore en partie soumis à la validation sociale
Bref si ca évoque des choses à des gens hésitez pas à partager votre point de vue sur la question
L'auteur je crois que tu commences juste à comprendre comment tu dois fonctionner pour être bien dans ta peau et en accord avec toi-même.
J'ai pas trop eu cette phase où je grattais l'amitié juste pour ne pas être seule. Une courte période à la fac mais heureusement j'ai vite fait de trouver une vraie amie qui m'a totalement désolidarisée de ce groupe de fortune, avec qui je suis encore en contact même une fois mutées dans des régions différentes.
J'ai pas beaucoup d'amies, on ne se parle pas forcément tous les jours avec toutes mais celles que j'ai on se retrouve toujours volontiers et quand ça va pas j'ai quelqu'un sur qui compter. J'ai aussi un très bon ami garçon (même si bon c'est un peu plus mais c kompliké) avec qui j'ai un lien très fort et avec qui je peux parler de tout.
Te préoccupes pas trop de FB. Perso les gens qui suppriment moi ça m'arrive tout le temps (de le faire ) parce que je vois pas l'intérêt de garder des "connaissances" dans mes amis. Je poste rien de toute façon, je le garde parce que je suis sur des groupes d'entraide pour profs.
De par mon métier je suis techniquement entourée par minimum 20 paires d'yeux, 4 à 5h par jour
Ceci dit j'aime beaucoup, c'est très enrichissant, ça fait fonctionner le cerveau à fond. Pourtant je suis une caverneuse qui a besoin de vivre seule et à son rythme, sans trop de contacts sociaux car ça m'épuise.
La salle des profs je la côtoie pas trop (pour l'instant l'excuse covid tient la route) parce que ça me fatigue. J'ai beaucoup de collègues sympas mais les discussions tournent en rond (covid, soldes, temps, famille...) et je ne vais vers eux que pour parler des élèves.
Globalement je dirais que c'est quand même super important d'avoir des amis, des vrais. 1 ou 2 ça suffit amplement. Avoir une moitié aussi est très sympathique pour pas négliger le contact physique, aussi solitaire que je suis ça me paraît quand même indispensable.
Ceci dit j'avoue qu'avec l'âge, se fabriquer des amis c'est super chaud. 25/30 ans, c'est l'âge où les gens ont des idées plutôt claires voire arrêtées sur leurs goûts, certains fondent une famille donc forcément focus sur cette dernière...
J'en ai qui datent du lycée/fac, une époque propice mais là si j'avais tout à refaire je saurais pas du tout comment m'y prendre 
Au moins tu cotoies des gens qui te correspondent 
Le 06 mars 2021 à 11:59:50 MagalieEcoPlus a écrit :
J'adore l'expression "ceci n'est qu'un masque" dite plus haut
C'est bien dans le contexte
pourquoi tu ri ?
Je suis très sociable comme type
Mais pourtant je m'en fiche d'être seul, je me suffit à moi-même c'est d'autant mieux 
Le 06 mars 2021 à 17:06:49 Anaphylactique a écrit :
BonjourPlus ou moins le même cas pour ma part. Et pour commencer a "m'améliorer", il a fallu que j'identifie la cause de mon problème, car c'est difficile de modifier un schéma de pensée sans en connaitre l'origine.
Dans mon cas, j'ai toujours eu du mal avec le concept de l'amour (au sens général, y compris relation amical / familial).
Tout simplement parce que j'ai pas grandi dans un climat d'amour. Père alcoolique, parents négligents et qui n'ont jamais su exprimer d'amour, d'encouragements, etc...(et même rejet la seule fois ou j'ai cherché a prendre la main de ma mère) et qui passaient leurs temps a s’engueuler pour au final divorcer une fois qu'il y a plus de gosse a la maison. A coté de ça traumatisme, important a l'enfance. Le genre de traumatisme qui fait qu'on a encore plus de mal a faire confiance
Je me suis jamais senti aimé (même la seule fois ou j'ai été en couple et ou on m'a dit ses mots), et j'ai toujours cherché a me faire apprécier le plus possible, mais sans pour autant faire beaucoup d’effort sur le plan social (étant très introverti). Ça passe par un surinvestissent au travail, pour me faire "bien voir" par tout le monde. Travail qui est assez épuisant de base (infirmier), ce qui fait que parfois j'ai du mal a tenir. D'ailleurs, des fois je me demande si inconsciemment j'ai pas choisi ce boulot pour combler ce besoin de reconnaissance...Pourquoi j'ai ce besoin de me sentir "aimé"
"- Pourquoi vous voulez que je vous apprécie?
-Je veux pas que vous m’appréciez. C'est juste que si je gagne l'admiration d'une autre figure d'autorité que mes parents, je pourrais me prouvez qu'ils ont eu tord de ne jamais me soutenir, ce qui prouverez que j'ai une valeur intrinsèque"C'est dans Bojack Horseman (pas au mot près
Mon conseil : cherche a comprendre pourquoi tu pense ainsi
T'as vraiment pas eu de bol toi....
Je pense que plutot que de courrir après une "preuve" de ta valeur, tu devrais plutot te dire que personne ne vaux mieux que quiquonque du fait que chaque personne a son parcour, ses capacités et ses gouts.
Il faudrait peut-être que tu te demandes "qui tu veux être", et selon tes réussites ou échecs pour le devenir, tu pourras te faire une opinion de ta valeur "personelle". En aucun cas tu ne peux réellement te comparer à un autre, car tu ne sera jamais exactement à sa place.
Le 06 mars 2021 à 17:48:29 randomette a écrit :
Le 06 mars 2021 à 11:46:36 anonyme2345a a écrit :
Jai toujours été "anormal", pas moins intelligent mais différents des autres. Par contre pendant très longtemps jai chercher à être accepter par "le groupe" et ça ma amener à agir de manière bizzare, a chercher la validation des autres et faire des choses qui ne me correspondaient pas pour existerÉvidement vous vous en doutez, ça marchais un temps puis rapidement les gens me mettaient de côté
Jai fais un gros travail sur moi et jarrive maintenant a être épanoui en côtoyant uniquement des personnes qui me correspondent ( je déteste l'attitude de la plupart des gens, à l'époque je grattais l'amitié avec eux)
Par contre je suis toujours affecté lorsque une de ces personnes avec qui je ne partage rien, me désapprouve par exemple en me supprimant de ses amis facebook.. je suis donc encore en partie soumis à la validation sociale
Bref si ca évoque des choses à des gens hésitez pas à partager votre point de vue sur la question
L'auteur je crois que tu commences juste à comprendre comment tu dois fonctionner pour être bien dans ta peau et en accord avec toi-même.
J'ai pas trop eu cette phase où je grattais l'amitié juste pour ne pas être seule. Une courte période à la fac mais heureusement j'ai vite fait de trouver une vraie amie qui m'a totalement désolidarisée de ce groupe de fortune, avec qui je suis encore en contact même une fois mutées dans des régions différentes.
J'ai pas beaucoup d'amies, on ne se parle pas forcément tous les jours avec toutes mais celles que j'ai on se retrouve toujours volontiers et quand ça va pas j'ai quelqu'un sur qui compter. J'ai aussi un très bon ami garçon (même si bon c'est un peu plus mais c kompliké) avec qui j'ai un lien très fort et avec qui je peux parler de tout.Te préoccupes pas trop de FB. Perso les gens qui suppriment moi ça m'arrive tout le temps (de le faire
De par mon métier je suis techniquement entourée par minimum 20 paires d'yeux, 4 à 5h par jour
Ceci dit j'aime beaucoup, c'est très enrichissant, ça fait fonctionner le cerveau à fond. Pourtant je suis une caverneuse qui a besoin de vivre seule et à son rythme, sans trop de contacts sociaux car ça m'épuise.
La salle des profs je la côtoie pas trop (pour l'instant l'excuse covid tient la route) parce que ça me fatigue. J'ai beaucoup de collègues sympas mais les discussions tournent en rond (covid, soldes, temps, famille...) et je ne vais vers eux que pour parler des élèves.Globalement je dirais que c'est quand même super important d'avoir des amis, des vrais. 1 ou 2 ça suffit amplement. Avoir une moitié aussi est très sympathique pour pas négliger le contact physique, aussi solitaire que je suis ça me paraît quand même indispensable.
Ceci dit j'avoue qu'avec l'âge, se fabriquer des amis c'est super chaud. 25/30 ans, c'est l'âge où les gens ont des idées plutôt claires voire arrêtées sur leurs goûts, certains fondent une famille donc forcément focus sur cette dernière...
J'en ai qui datent du lycée/fac, une époque propice mais là si j'avais tout à refaire je saurais pas du tout comment m'y prendre
Désolé pour la citation pavée mais j'aurais pu écrire la même chose. Un pote avec qui je parle tous les jours (pote depuis plus de 15 ans), une famille aimante, je suis prof aussi et je travaille seul, ce qui me va très bien.
Par contre pas de meuf à mon grand regret mais je suis d'accord, ça me semble important pour avoir un équilibre au quotidien à condition de trouver quelqu'un qui correspond sinon c'est plus énergivore et chiant qu'autre chose.
Concernant la validation sociale, beaucoup de gens y sont sensibles donc tu n'es pas un alien de côté là.
Sujet :
Y a des gens en totale misère sociale ?