Bonjour à tous. Bienvenu sur le topic officiel des amoureux de la liberté, de la main invisible et des droits naturels
Si vous êtes libéral, vous intéressez par le libéralisme, vous vous posez des questions sur le libéralisme, si vous êtes assez fou pour être un marxiste ou alors tous simplement vous chercher un refuge dans ce monde dominé par l'État ou le socialisme, vous êtes tous les bienvenus ici
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Le libéralisme est un ensemble de courants de philosophie politique visant à faire reconnaître la primauté des principes de liberté et de responsabilité individuelle sur l'autorité du souverain qu'il soit le peuple comme celui du souverain. Le libéralisme peut être politique comme économique. Sur le plan politique, le libéralisme ne cherche pas à déterminer qui doit détenir le pouvoir : il fixe des limites à l'autorité politique, les moyens qu'elle peut ou ne peut pas utiliser. Cela a d'abord été une réponse à l'absolutisme des régimes de droit divin qui octroyait tous les pouvoirs aux monarques; par la suite, même la démocratie a vu émerger des structures politiques qui pouvaient aussi restreindre les prérogatives individuelles. Le libéralisme politique est consécutivement la doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l'État pour ramener celui-ci à la protection des droits et libertés individuelles.
Sur le plan économique le libéralisme économique donne une grande place au principe de propriété individuelle et s'oppose aux pouvoirs qui perturbent le libre jeu de la concurrence. C'est tout autant l'étatisme ou l'État-providence qui instaurent des barrières au commerce, que la constitution de conglomérats ou ententes industriels qui acquièrent une position hégémonique sur le marché.
Les libéraux sont très attaché au concept de jus-naturalisme ou droit natuel est l'ensemble des normes prenant en considération la nature de l'homme et sa finalité dans le monde. Le droit naturel s'oppose au droit positif, et diffère du concept de loi naturelle. En outre, le droit naturel se distingue des droits naturels : ces derniers se réfèrent à des droits subjectifs, tels que, par exemple, les droits de l'homme. On parle de droits naturels pour ceux-ci parce qu'on présume que ces droits seraient issus de la nature humaine, et qu'ils seraient donc inhérents à chacun, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie, de sa nationalité, ou de toute autre considération.
Le Jus-naturalisme considère qu'il existe des normes naturelles aux individus, supérieures au droit en vigueur: des principes universels que l'on peut mobiliser pour désobéir pacifiquement, ou même résister à l'oppression.
D'abord, évoqué par les Grecs sous l'antiquité avec le mythe d'Antigone puis par les Stoïcien ou Aristote.Thomas d’Aquin reprend ce concept en introduisant Aristote dans la théologie catholique du XIIIe siècle, et réunit ainsi raison humaine et foi, autorisant le perfectionnement moral et intellectuel, soit la fin naturelle de l’être humain.À la Renaissance, l'école de Salamanque a reformulé le concept de droit naturel (XVIe siècle) lui donnant son sens moderne. Il fait alors référence à la nature de l'homme. Le droit naturel est ainsi la transposition laïcisée et rationalisée, en pleine période d'expansion économique, scientifique et impériale, d'un universalisme déjà inscrit dans la culture européenne mais dont la base ne pouvait plus reposer ni sur un consensus religieux ni sur une autorité morale commune. Thomas Hobbes est le premier à avoir formulé une théorie du contrat social dans le Léviathan, dans laquelle il distinguait entre le « droit naturel », qui décrit simplement comment les individus agiraient à l'état de nature, et les lois naturelles, sur lesquelles les individus se mettent d'accord, à l'aide de la raison, afin de vivre en société. L'état social implique donc, selon Hobbes, d'une part la restriction du droit naturel de chacun, qui s'étend sur toutes choses, et d'autre part l'établissement des lois naturelles par les lois civiles, ou droit positif, sans lesquelles on ne peut parler véritablement de « loi ». Il n'y a en effet pas de loi, selon Hobbes, sans souveraineté et sans organisation de la contrainte pénale, qui seule garantit celle-ci.
La théorie du droit naturel a conduit au XVIIIe siècle à la formulation des droits de l'homme, aux États-Unis et en France, dans diverses déclarations des droits de l'homme. Le développement du constitutionnalisme depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale a conduit à traduire les principes fondamentaux de droit naturel dans le droit constitutionnel et les constitutions. Ils figurent également dans les principes des institutions européennes ou internationales.
L'évolution de la société et la perception des enjeux contemporains posent de nouvelles questions sur le sujet, comme les questions écologiques.
Le libéralisme se décompose en plusieurs tendances
- Le libéralisme : Les libéraux classiques sont généralement proches des idées des classiques britanniques, essentiellement John Locke, Adam Smith et John Stuart Mill. Ils défendent un gouvernement limité avec séparation des pouvoirs.
- Libéral-Conservatisme : Le libéral conservateur est un libéral partisan de combiner des critères libéraux en économie avec des mesures conservatrices sur le plan social. Il est généralement admirateur des révolutions menées par Margaret Thatcher et Ronald Reagan, dans le cadre de la révolution conservatrice.
- Social-Libéralisme : Le social-libéralisme est un courant du libéralisme qui croit en la nécessité d'avoir des fondements sociaux. Il cherche ainsi à concilier le libéralisme économique avec la liberté individuelle et la justice sociale. Ce terme sert à désigner la pensée des socialistes revendiquant une synthèse entre la social-démocratie et le libéralisme économique. Concernant l'économie de marché, il a pour postulat que la liberté économique assure la meilleure équité sociale.
- Anarcho-capitalisme : Ce sont des libertariens militant pour l'abolition de l'État. Ils estiment que l'ensemble des fonctions étatiques doivent être confier confié au secteur privé (éducation, santé, défense, justice, police, monnaie). Ils sont opposés à toute institution bureaucratique régulatrice ; pas d'impôt ; immigration libre. Les rapports sociaux entre les individus sont régis par le droit naturel. Pour terminer ils sont en faveur du libre-échange complet. Murray Rothbard est le plus penseurs
- Ordo-Libéralisme : Constituant l’un des rameaux du néo-libéralisme qui se développe, après la Première Guerre mondiale, dans la plupart des pays occidentaux, l’ordolibéralisme est d’abord, comme son nom l’indique, un libéralisme, prônant la liberté économique, faisant confiance aux initiatives individuelles et aux mécanismes du marché et s’opposant donc à toutes les formes de socialisme et de dirigisme. C’est aussi un libéralisme du XXe siècle, se démarquant volontairement et systématiquement du paléo-libéralisme du XVIIIe et du XIXe siècles, c’est à dire du « laissez-faire » et des conséquences économiques, sociales et politiques négatives d’une liberté sans règles ni limites. Ses principaux théoriciens sont Walter Eucken, Franz Böhm, Hans Großmann-Doerth et leurs collègues de l’École de Fribourg-en-Brisgau, ainsi que Wilhelm Röpke et Alexander Rüstow.
- Libertariens : Les libertariens sont des libéraux radicaux, opposés à l'État dans sa forme contemporaine. Pour eux, les pouvoirs de l'État devraient être extrêmement restreints (minarchisme), ou même supprimés (anarcho-capitalisme). Contrairement à l'idée libertaire, les libertariens ne sont pas pour une société gérée en commun, mais pour une société où les interactions entre les individus découlent de contrats librement consentis, conformément au Droit naturel et à l'axiome de non-agression. Le terme anglais de libertarian (libéral) a un sens plus étendu que le terme français "libertarien", qui ne désigne à strictement parler que les minarchistes et les anarcho-capitalistes.
Cherchant à tout prix à insérer les libertariens dans une échelle droite/gauche on utilise parfois, pour les désigner, des expressions plus douteuses, comme "libéraux libertaires", ou des expressions inexactes, comme "anarchistes de droite". Ce que précisément ces expressions montrent, en fait, est que les libertariens échappent au clivage habituel droite/gauche.
- Néo-Conservateur: Le néo-conservatisme est un courant de pensée politique d'origine américaine apparu à la fin des (années 1980). Il s'oppose au relativisme culturel et moral, et à la contre-culture de la nouvelle gauche (« New Left »). Il a influencé George W. Bush et, dans une moindre mesure, Tony Blair. Le néoconservateur ne doit pas être confondu avec un partisan de la nouvelle droite française et européenne. Par ailleurs, le néoconservatisme est assimilé à tort à un courant particulier du libéralisme, bien que son discours soit très modérément libéral. En fait, les néoconservateurs acceptent des interventions étatiques importantes dans l'éducation et la santé, en échange de réduction d'impôts et de contrôle de l'inflation (et encore). Ils considèrent comme très important l'engagement de l'État dans le domaine militaire en vue de lui faire servir des fins offensives . Le néo-conservatisme se distingue du conservatisme traditionnel et du néolibéralisme. Anticommuniste et antifasciste, le néo-conservatisme est né sur le principe de « plus jamais Auschwitz ». Les néo-conservateurs se réfèrent tous au droit naturel et à un ordre naturel. Ils sont favorables au libéralisme économique mais ils exigent, contre les libertariens et les néo-libéraux, une intervention sociale de l'État au nom de la compassion imposée par la nature lorsque les liens de solidarité ne suffisent pas pour alléger la souffrance. Les résultats du socialisme à l’étranger ont fait naître chez eux une méfiance à l’égard d’une action sociale volontariste. Toutefois, des divergences séparent les différents membres de ce courant d’opinion quant aux modes d'intervention de l'État qui est par tous conçu comme "variable. Norman Podhoretz est le père fondateur de ce mouvement
- Le paléo-conservatisme est un terme de la politique intérieure des États-Unis d'Amérique désignant les partisans d'une ligne conservatrice traditionnelle axée autour du protectionnisme économique, de l'anti-communisme, de l'isolationnisme, d'une interprétation stricte du fédéralisme et des valeurs familiales traditionnelles. Bien que le paléo-conservatisme ne soit pas une idéologie, les paléo-conservateurs se situent généralement à droite du spectre électoral américain et ont exercé pendant longtemps une forte influence au sein du parti républicain. Les paléo-conservateurs se distinguent notamment des néo-conservateurs sur des thèmes comme l'immigration, la discrimination positive, l'implication des États-Unis à l'étranger et la sécurité sociale ou la sociale démocratie qu'ils rejettent en bloc. Ils défendent la singularité de l'identité américaine. Russell Kirk est un théoricien majeure du Paléo-conservatisme ou on retrouve d'autres personnalité connue comme Pat Buchanan, Charles Lindbergh ou Henri Ford
- Le Paléo-libertarianisme est une école de pensée libertarienne américaine fondée par Lew Rockwell, et très proche du Ludwig von Mises Institute. Le paléo-libertarianisme est un mélange du libertarianisme dans le domaine politique, et du conservatisme dans le domaine social. Leur pensée se mêle également à la morale chrétienne. Les penseurs qui ont eu le plus influence dans ce courant sont Lord Acton ou Hans-Hermann Hoppe . Ron Paul, l'ancien candidat à la primaire Républicaine peut être classer dans ce courant