Le 25 septembre 2016 à 16:14:14 appiodici_bis a écrit :
Le 25 septembre 2016 à 13:43:25 Ozium a écrit :
Le 25 septembre 2016 à 13:41:26 appiodici_bis a écrit :
C'est faux le programme économique du Front National est pas social.Il est quoi alors?
Le programme est loin d'être social, on parle quand même de supprimer les subventions pour les plannins familiaux par exemple ... on parle aussi d'augmenter le pouvoir des patrons dans les entreprises, réduire l'action des syndicats. Bref c'est pas du tout un programme économique de gauche. C'est un programme que je qualifierai centriste, au même rang que le PS (donc pas de gauche).
En plus ces points de campagne sont tellement peu présents dans les camapagnes du parti, chaque fois qu'on invite un député front national, ils parlent à 3/4 du temps d'immigration et de culture... pas du domaine du social donc. Bref donc c'est non.
Car les journalistes orientent les questions sur ces thématiques.
L’interruption des processus de libéralisation
Une renégociation des Traités européens sur la question des services publics mettra fin au dogme de « la concurrence libre et non faussée», et à l’obligation de libéralisation des services publics.
Dans l’immédiat, l’application des directives européennes de libéralisation des services publics sera gelée, s’agissant en particulier du transport ferroviaire et des services postaux.
des tarifs plafond seront décidés par l’Etat et imposés à tous les opérateurs des transports publics locaux ; les tarifs de l’électricité et du gaz seront directement réglementés par l’Etat et la loi NOME abrogée.
Alors que les PME/PMI sont le moteur de l’économie et de la création d’emploi, elles ont la fiscalité la plus lourde avec un impôt sur les sociétés payé moyen de 22% pour contre 8% pour les grands groupes. Cette injustice fiscale est encore plus criante lorsque l’on considère les très grands groupes côtés en bourse dont les implantations et activités internationales permettent d’importantes défiscalisations. L’imposition, en plus d’être injuste s’avère très lourde : une étude récente de PriceWaterhouse Coopers révèle qu’en France les prélèvements absorbent 65,8 % du bénéfice total d’une PME/PMI type, soit une société de 60 salariés ayant une activité de fabrication et de distribution, contre 50% en Allemagne.
La Grande Réforme de la Simplification pour les Entreprises
L’Etat stratège que nous voulons restaurer aura pour mission principale d’être le partenaire des PME/PMI et de faciliter de manière réelle leurs démarches afin de ne pas faire peser sur elles des charges indirectes et des freins supplémentaires. Sous l’autorité du ministre de l’Economie, de l’Entreprise et du Travail nous lancerons la Grande Réforme de la Simplification (GRS) dont les grandes étapes seront les suivantes :
L’homogénéisation normative : lister de façon exhaustive, en s’appuyant notamment sur les travaux existants, l’intégralité des normes, indices, codifications, appellations, méthodes de calculs, nomenclatures, etc. Il s’agira d’homogénéiser, réduire et regrouper ces normes en établissant les tables de correspondances entre administrations et la refonte du système statistique.
Assurer la centralisation des données, le dialogue entre administrations et la dématérialisation. En s’appuyant sur des normes communes il s’agira de créer une base de données centrale où les administrations pourront consulter et exploiter les données des entreprises.
Accentuer le processus de dématérialisation en créant un site unique pour toutes les démarches administratives, statutaires, sociales et fiscales des entreprises. Cette plateforme unique sera sécurisée et accessible avec la carte d’identité numérique de l’entreprise (cf ci-dessous). Ce site permettra aux entreprises de procéder à toutes leurs démarches (déclarations, télépaiement, attestations, réclamations…).
Créer la carte d’identité numérique de l’entreprise, dotée d’un certificat numérique sécurisé unique et attaché à l’entreprise durant toute sa vie. C’est cette signature numérique unique qui permettra d’effectuer l’intégralité de ses démarches en ligne.
Simplifier le bulletin de salaire
L’impôt sur les sociétés sera réformé pour encourager le réinvestissement prioritaire des bénéfices en France et mettre fin à la sous-imposition massive des grands groupes
Il faudra faciliter le financement des entreprises.
Nous entamerons avec les banques des négociations afin qu’elles fassent leur métier et joue leur rôle dans la vie économique du pays. D’une manière plus générale, il s’agira de mettre en place une politique volontariste et ferme vis-à-vis des banques en renforçant le dispositif de médiateur du Crédit.
Une véritable banque publique de financement des PME/PMI sera créée pour démultiplier l’action d’OSEO.
Le crédit impôt recherche visera en priorité les PME/PMI innovantes et cessera de constituer une subvention non-justifiée aux très grands groupes qui délocalisent. Il sera conditionné au maintien intégral des centres de recherche et de développement en France.
Sera créée au sein du ministère de l’Economie, de l’Entreprise et du Travail une cellule délais de paiement chargée de collecter les réclamations des PME/PMI dont les clients ne respectent pas les termes de la loi de modernisation de l’économie de 2008.
L’accès aux marchés publics des PME/PMI sera simplifié via la centralisation sur un site unique de toutes les commandes publiques et une loi qui donnera priorité aux PME/PMI dans l’attribution des marchés publics de l’Etat et des collectivités locales (équivalent du Small Business Act américain), après renégociation des traités européens qui les empêchent actuellement.
Une loi Achetons français votée sur le modèle des lois Buy American ou Buy Brazilian incitera les administrations d’Etat et les collectivités territoriales à acheter prioritairement des produits français (dans le domaine de l’artisanat, de l’industrie et de l’agriculture).