Savoir & Culture

Ou pour exact de source d'énergie.

Accessoirement à propos d'appropriation et de respect de la Terre, toute espèce tend à abuser des ressources de son territoire, la nature est en perpétuel déséquilibre. Le mode de vie chasseur-cueilleur est à ce titre le moins responsable qui soit, il exploite à fond les ressources d'une zone, il crame des hectares et des hectares pour rabattre le gibier, puis quand il y a plus rien il va ailleurs, c'est ce mode de vie qui a causé l'extinction de la mégafaune, des chevaux d'Amérique ou des Moas de Nouvelle-Zélande.

Tandis que si l'agriculteur sédentaire veut avoir de quoi manger dans dix ans il est précisément obligé de veiller à la fertilité de son sol par toutes sortes de moyens.

@Abaque20

Je ne suis pas un spécialiste, juste un citoyen qui s'intéresse à l'avenir. Toutes mes informations sont tirées du livre "L'humanité en péril" de Fred Varguas. Vous dites que 2 degrés de plus, ce n'est pas beaucoup... Mais d'après le livre précité, justement, 2 degrés, c'est beaucoup. 2 degrés, ou 3 degrés de plus, cela peut avoir des conséquences désastreuses. (Effet papillon: un petit fait qui a de grosses conséquences.) Quand on parle de "réchauffement de la planète", on parle précisément de 2 ou 3 degrés. Cela change tout.

Cf. Varguas: si les abeilles disparaissent, par exemple, l'homme disparaît par voie de conséquence. Varguas évoque dans son livre la Chine: les humains font eux-mêmes ce que les abeilles faisaient gratuitement, et cela coûte plus cher chaque jour. Le ciel que voit la nouvelle génération, dans certaines provinces chinoises, n'est pas bleu; bientôt, vous expliquerez à vos enfants que le ciel avait une couleur différente, à une époque. (Je vous invite tous à lire ce livre, si vous êtes curieux.)

Le 18 mai 2019 à 16:08:55 ohnonpasmoi a écrit :
@Abaque20

Je ne suis pas un spécialiste, juste un citoyen qui s'intéresse à l'avenir. Toutes mes informations sont tirées du livre "L'humanité en péril" de Fred Varguas. Vous dites que 2 degrés de plus, ce n'est pas beaucoup... Mais d'après le livre précité, justement, 2 degrés, c'est beaucoup. 2 degrés, ou 3 degrés de plus, cela peut avoir des conséquences désastreuses. (Effet papillon: un petit fait qui a de grosses conséquences.) Quand on parle de "réchauffement de la planète", on parle précisément de 2 ou 3 degrés. Cela change tout.

Cf. Varguas: si les abeilles disparaissent, par exemple, l'homme disparaît par voie de conséquence. Varguas évoque dans son livre la Chine: les humains font eux-mêmes ce que les abeilles faisaient gratuitement, et cela coûte plus cher chaque jour. Le ciel que voit la nouvelle génération, dans certaines provinces chinoises, n'est pas bleu; bientôt, vous expliquerez à vos enfants que le ciel avait une couleur différente, à une époque. (Je vous invite tous à lire ce livre, si vous êtes curieux.)

Si elle est aussi sûre d'elle que lorsqu'elle affirmait l'innocence de Battisti, c'est pas particulièrement convaincant.

A propos des abeilles, les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs, les insectes pollinisateurs ne sont pas le seul mode de pollinisation, et les plantes n'ont pas toutes besoin d'insectes pollinisateurs, donc c'est faux de dire que sans abeilles c'est la fin de la vie. Ca illustre très bien ce que je dis, un vrai problème, la réduction du nombre d'abeilles, se retrouve assimilé par des écolos catastrophistes à la fin totale du monde en dépit de toute logique, et ça n'aide pas.

@Abaque20

Je ne dis pas que les abeilles sont le seul mode de pollinisation. Je dis simplement qu'il s'agit du mode de pollinisation "naturel", quel que soit le sens qu'on donne au terme. On ne devrait pas toujours, sans fin, devoir recourir à un plan B après avoir gâché la première option. C'est aussi le sens du problème écologique, pour moi.