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Sujet : Le devoir de pédagogie des féministes
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CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
29 juillet 2019 à 14:21:41

Bonjour à tous,

Je tenais à écrire un topic pour discuter du devoir de pédagogie des féministes, c'est à dire du bien-fondé ou non de la stratégie féministe consistant à expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent le patriarcat comme une domination systémique.

Certaines féministes estiment ne pas avoir de devoir de pédagogie car de toute façon, expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent des dominations qu'eux même ne subissent pas, semble chronophage, puisque de toute façon les hommes ne subissant pas ces dominations, ils n'en prendront jamais réellement la mesure. D'autre part il y a l'idée que même si certains homme peuvent comprendre le patriarcat et les dominations que subissent les femmes, ces dominations bénéficiant aux hommes, ils n'auraient de toute façon aucun intérêt à lutter contre le patriarcat.

Bref le devoir de pédagogie serait trop chronophage et énergivore, et il conviendrait de ne pas s'y perdre. D'autant que ce même devoir de pédagogie découlerait ou renforcerait une injonction patriarcale faite aux femmes, celle d'être douces, de faire preuve d'empathie et de patience.

De l'autre côté pourtant, on peut considérer que rien n'empêche de comprendre autrui sans partager pour autant son expérience, et que les êtres humains ne sont pas guidés exclusivement par leurs intérêts personnels, mais que des considérations morales telles que des principes de justice influencent leurs opinions et leurs comportements. Ainsi rien n'interdit a priori à des hommes d'être féministes et on constate d'ailleurs que de nombreux hommes se revendiquent comme tel.
D'autre part le fait de refuser d'expliquer aux hommes les luttes féministes ne risque il pas d'empêcher ceux ci de s'émanciper des injonctions que fait également peser le patriarcat sur leurs épaules, par exemple l'injonction à la virilité ? En bref n'est-ce pas nier également que le patriarcat peut nuire à ces mêmes hommes sous certains aspects ?

Enfin, les discussions politiques se faisant souvent dans l'espace public, notamment lorsqu'il s'agit de débats sur internet, on peut s'attendre à ce que les personnes impliquées dans ces discussions ne se limitent pas aux acteurs de la discussions. Ainsi des femmes ne s'identifiant toujours pas au féminisme peuvent bien apprendre des discussions entre des féministes et des hommes à propos du patriarcat. Raison de plus donc pour ne pas exclure a priori les hommes des discussions autour du féminisme ou d'user de formules délégitimantes et moqueuses telle qu'un "not all men" ironique ou telle que "mâle tears", qui ne rentrent pas directement dans la catégorie des arguments intelligibles pour quiconque n'est pas déjà familié du milieu féministe.

Enfin, se pose la question de la place des hommes au sein des luttes féministes ; ceux ci ne risquent ils pas de pervertir les luttes, de les détourner d'objectifs essentiels, en reproduisant des schèmes patriarcaux au sein des mouvements militants ? Une telle question peut inviter à marginaliser les hommes au sein du féminisme, ne serait ce que par précaution.
Pourtant si des hommes peuvent répéter inconsciemment des schèmes patriarcaux au sein des mouvements féministes, rien n'interdit de penser qu'il en va de même des femmes puisque le patriarcat étant un système hégémonique, ses principes sont fortement intériorisés par nombre de femmes, même de façon inconsciente chez des féministes.

Qu'en pensez vous ?

Francocuck
Niveau 7
29 juillet 2019 à 14:46:39

Avant d'aborder ce thème il serait de bon ton de définir ce que les n​oelistes entendent par "patriarcat", s'il existe une définition acceptée par tous. Pour le moment cela m'apparaît comme une chimère, une simplification monocausale de diverses différences hommes/femmes.

villeArgileuse
Niveau 10
29 juillet 2019 à 14:49:08

[14:21:41] <CHAT0N_BARBARE>
Bonjour à tous,

Je tenais à écrire un topic pour discuter du devoir de pédagogie des féministes, c'est à dire du bien-fondé ou non de la stratégie féministe consistant à expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent le patriarcat comme une domination systémique.

Certaines féministes estiment ne pas avoir de devoir de pédagogie car de toute façon, expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent des dominations qu'eux même ne subissent pas, semble chronophage, puisque de toute façon les hommes ne subissant pas ces dominations, ils n'en prendront jamais réellement la mesure. D'autre part il y a l'idée que même si certains homme peuvent comprendre le patriarcat et les dominations que subissent les femmes, ces dominations bénéficiant aux hommes, ils n'auraient de toute façon aucun intérêt à lutter contre le patriarcat.

Bref le devoir de pédagogie serait trop chronophage et énergivore, et il conviendrait de ne pas s'y perdre. D'autant que ce même devoir de pédagogie découlerait ou renforcerait une injonction patriarcale faite aux femmes, celle d'être douces, de faire preuve d'empathie et de patience.

De l'autre côté pourtant, on peut considérer que rien n'empêche de comprendre autrui sans partager pour autant son expérience, et que les êtres humains ne sont pas guidés exclusivement par leurs intérêts personnels, mais que des considérations morales telles que des principes de justice influencent leurs opinions et leurs comportements. Ainsi rien n'interdit a priori à des hommes d'être féministes et on constate d'ailleurs que de nombreux hommes se revendiquent comme tel.
D'autre part le fait de refuser d'expliquer aux hommes les luttes féministes ne risque il pas d'empêcher ceux ci de s'émanciper des injonctions que fait également peser le patriarcat sur leurs épaules, par exemple l'injonction à la virilité ? En bref n'est-ce pas nier également que le patriarcat peut nuire à ces mêmes hommes sous certains aspects ?

Enfin, les discussions politiques se faisant souvent dans l'espace public, notamment lorsqu'il s'agit de débats sur internet, on peut s'attendre à ce que les personnes impliquées dans ces discussions ne se limitent pas aux acteurs de la discussions. Ainsi des femmes ne s'identifiant toujours pas au féminisme peuvent bien apprendre des discussions entre des féministes et des hommes à propos du patriarcat. Raison de plus donc pour ne pas exclure a priori les hommes des discussions autour du féminisme ou d'user de formules délégitimantes et moqueuses telle qu'un "not all men" ironique ou telle que "mâle tears", qui ne rentrent pas directement dans la catégorie des arguments intelligibles pour quiconque n'est pas déjà familié du milieu féministe.

Enfin, se pose la question de la place des hommes au sein des luttes féministes ; ceux ci ne risquent ils pas de pervertir les luttes, de les détourner d'objectifs essentiels, en reproduisant des schèmes patriarcaux au sein des mouvements militants ? Une telle question peut inviter à marginaliser les hommes au sein du féminisme, ne serait ce que par précaution.
Pourtant si des hommes peuvent répéter inconsciemment des schèmes patriarcaux au sein des mouvements féministes, rien n'interdit de penser qu'il en va de même des femmes puisque le patriarcat étant un système hégémonique, ses principes sont fortement intériorisés par nombre de femmes, même de façon inconsciente chez des féministes.

Qu'en pensez vous ?

J'en penses que ton pavé est un peu patriarcal, de quel droit tu te permets de dire aux féministes comment lutter pour leur cause ?

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
29 juillet 2019 à 14:51:25

Le 29 juillet 2019 à 14:49:08 villeArgileuse a écrit :

[14:21:41] <CHAT0N_BARBARE>
Bonjour à tous,

Je tenais à écrire un topic pour discuter du devoir de pédagogie des féministes, c'est à dire du bien-fondé ou non de la stratégie féministe consistant à expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent le patriarcat comme une domination systémique.

Certaines féministes estiment ne pas avoir de devoir de pédagogie car de toute façon, expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent des dominations qu'eux même ne subissent pas, semble chronophage, puisque de toute façon les hommes ne subissant pas ces dominations, ils n'en prendront jamais réellement la mesure. D'autre part il y a l'idée que même si certains homme peuvent comprendre le patriarcat et les dominations que subissent les femmes, ces dominations bénéficiant aux hommes, ils n'auraient de toute façon aucun intérêt à lutter contre le patriarcat.

Bref le devoir de pédagogie serait trop chronophage et énergivore, et il conviendrait de ne pas s'y perdre. D'autant que ce même devoir de pédagogie découlerait ou renforcerait une injonction patriarcale faite aux femmes, celle d'être douces, de faire preuve d'empathie et de patience.

De l'autre côté pourtant, on peut considérer que rien n'empêche de comprendre autrui sans partager pour autant son expérience, et que les êtres humains ne sont pas guidés exclusivement par leurs intérêts personnels, mais que des considérations morales telles que des principes de justice influencent leurs opinions et leurs comportements. Ainsi rien n'interdit a priori à des hommes d'être féministes et on constate d'ailleurs que de nombreux hommes se revendiquent comme tel.
D'autre part le fait de refuser d'expliquer aux hommes les luttes féministes ne risque il pas d'empêcher ceux ci de s'émanciper des injonctions que fait également peser le patriarcat sur leurs épaules, par exemple l'injonction à la virilité ? En bref n'est-ce pas nier également que le patriarcat peut nuire à ces mêmes hommes sous certains aspects ?

Enfin, les discussions politiques se faisant souvent dans l'espace public, notamment lorsqu'il s'agit de débats sur internet, on peut s'attendre à ce que les personnes impliquées dans ces discussions ne se limitent pas aux acteurs de la discussions. Ainsi des femmes ne s'identifiant toujours pas au féminisme peuvent bien apprendre des discussions entre des féministes et des hommes à propos du patriarcat. Raison de plus donc pour ne pas exclure a priori les hommes des discussions autour du féminisme ou d'user de formules délégitimantes et moqueuses telle qu'un "not all men" ironique ou telle que "mâle tears", qui ne rentrent pas directement dans la catégorie des arguments intelligibles pour quiconque n'est pas déjà familié du milieu féministe.

Enfin, se pose la question de la place des hommes au sein des luttes féministes ; ceux ci ne risquent ils pas de pervertir les luttes, de les détourner d'objectifs essentiels, en reproduisant des schèmes patriarcaux au sein des mouvements militants ? Une telle question peut inviter à marginaliser les hommes au sein du féminisme, ne serait ce que par précaution.
Pourtant si des hommes peuvent répéter inconsciemment des schèmes patriarcaux au sein des mouvements féministes, rien n'interdit de penser qu'il en va de même des femmes puisque le patriarcat étant un système hégémonique, ses principes sont fortement intériorisés par nombre de femmes, même de façon inconsciente chez des féministes.

Qu'en pensez vous ?

J'en penses que ton pavé est un peu patriarcal, de quel droit tu te permets de dire aux féministes comment lutter pour leur cause ?

Premièrement tu ne sais pas si je suis un homme ou une femme, deuxièmement je ne dis pas comment lutter, j'invite à débattre du sujet. Troisièmement ta remarque n'est pas drôle :)

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
29 juillet 2019 à 14:58:10

Le 29 juillet 2019 à 14:46:39 Francocuck a écrit :
Avant d'aborder ce thème il serait de bon ton de définir ce que les n​oelistes entendent par "patriarcat", s'il existe une définition acceptée par tous. Pour le moment cela m'apparaît comme une chimère, une simplification monocausale de diverses différences hommes/femmes.

Le patriarcat est un système social caractérisé par un ensemble de règles juridiques et morales et de mœurs qui produisent la subordination sociale des femmes aux hommes.
À aucun moment il s'agit d'une explication mono-causale des différences hommes-femmes et si je vois bien ce que tu veux dire par là, le concept de patriarcat ne vise pas à nier les différences biologiques entre hommes et femmes, mais lorsque ce n'est pas à expliquer que ces différences sont en partie le résultat historique du développement patriarcal des sociétés humaines, il vise à expliquer que les inégalités sociales entre hommes et femmes n'ont rien de naturelles quand bien même les hommes et les femmes seraient différents.

Reisuke
Niveau 8
29 juillet 2019 à 15:06:41

Le patriarcat est un système social caractérisé par un ensemble de règles juridiques et morales et de mœurs qui produisent la subordination sociale des femmes aux hommes.

L'art d'utiliser des tournures compliquées pour donner l'illusion de légitimité à des idées qui n'ont pas de sens
Donc si dans le patriarcat il existe des moeurs du type "l'homme ne doit pas frapper la femme" ou "l'homme doit tenir la porte aux femmes", çàd un ensemble de règles juridiques et morales et de moeurs qui produisent la subordination sociale des hommes aux femmes, le patriarcat se trouve-t-il être, dans le même temps, un matriarcat ?

villeArgileuse
Niveau 10
29 juillet 2019 à 15:15:59

[14:51:25] <CHAT0N_BARBARE>

Le 29 juillet 2019 à 14:49:08 villeArgileuse a écrit :

[14:21:41] <CHAT0N_BARBARE>
Bonjour à tous,

Je tenais à écrire un topic pour discuter du devoir de pédagogie des féministes, c'est à dire du bien-fondé ou non de la stratégie féministe consistant à expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent le patriarcat comme une domination systémique.

Certaines féministes estiment ne pas avoir de devoir de pédagogie car de toute façon, expliquer aux hommes en quoi les femmes subissent des dominations qu'eux même ne subissent pas, semble chronophage, puisque de toute façon les hommes ne subissant pas ces dominations, ils n'en prendront jamais réellement la mesure. D'autre part il y a l'idée que même si certains homme peuvent comprendre le patriarcat et les dominations que subissent les femmes, ces dominations bénéficiant aux hommes, ils n'auraient de toute façon aucun intérêt à lutter contre le patriarcat.

Bref le devoir de pédagogie serait trop chronophage et énergivore, et il conviendrait de ne pas s'y perdre. D'autant que ce même devoir de pédagogie découlerait ou renforcerait une injonction patriarcale faite aux femmes, celle d'être douces, de faire preuve d'empathie et de patience.

De l'autre côté pourtant, on peut considérer que rien n'empêche de comprendre autrui sans partager pour autant son expérience, et que les êtres humains ne sont pas guidés exclusivement par leurs intérêts personnels, mais que des considérations morales telles que des principes de justice influencent leurs opinions et leurs comportements. Ainsi rien n'interdit a priori à des hommes d'être féministes et on constate d'ailleurs que de nombreux hommes se revendiquent comme tel.
D'autre part le fait de refuser d'expliquer aux hommes les luttes féministes ne risque il pas d'empêcher ceux ci de s'émanciper des injonctions que fait également peser le patriarcat sur leurs épaules, par exemple l'injonction à la virilité ? En bref n'est-ce pas nier également que le patriarcat peut nuire à ces mêmes hommes sous certains aspects ?

Enfin, les discussions politiques se faisant souvent dans l'espace public, notamment lorsqu'il s'agit de débats sur internet, on peut s'attendre à ce que les personnes impliquées dans ces discussions ne se limitent pas aux acteurs de la discussions. Ainsi des femmes ne s'identifiant toujours pas au féminisme peuvent bien apprendre des discussions entre des féministes et des hommes à propos du patriarcat. Raison de plus donc pour ne pas exclure a priori les hommes des discussions autour du féminisme ou d'user de formules délégitimantes et moqueuses telle qu'un "not all men" ironique ou telle que "mâle tears", qui ne rentrent pas directement dans la catégorie des arguments intelligibles pour quiconque n'est pas déjà familié du milieu féministe.

Enfin, se pose la question de la place des hommes au sein des luttes féministes ; ceux ci ne risquent ils pas de pervertir les luttes, de les détourner d'objectifs essentiels, en reproduisant des schèmes patriarcaux au sein des mouvements militants ? Une telle question peut inviter à marginaliser les hommes au sein du féminisme, ne serait ce que par précaution.
Pourtant si des hommes peuvent répéter inconsciemment des schèmes patriarcaux au sein des mouvements féministes, rien n'interdit de penser qu'il en va de même des femmes puisque le patriarcat étant un système hégémonique, ses principes sont fortement intériorisés par nombre de femmes, même de façon inconsciente chez des féministes.

Qu'en pensez vous ?

J'en penses que ton pavé est un peu patriarcal, de quel droit tu te permets de dire aux féministes comment lutter pour leur cause ?

Premièrement tu ne sais pas si je suis un homme ou une femme, deuxièmement je ne dis pas comment lutter, j'invite à débattre du sujet. Troisièmement ta remarque n'est pas drôle :)

Pour te répondre sérieusement, ça ne serait pas dans leur intérêt de faire de la pédagogie, car dans cette situation les féministes exposent davantage leurs biais et dissonances cognitives. C'est du vécu, plus une féministe déroule (répète ?) son discours, plus les failles paraissent béantes

Reisuke
Niveau 8
29 juillet 2019 à 15:20:28

C'est dans leur intérêt de faire de la "pédagogie" parce que le projet assumé c'est de former des jeunesses socialistes au cerveau complètement lessivé

C'est en route dans les universités depuis un certain temps déjà, tous les élèves destinés à l'enseignement en primaire ou maternelle sont conditionnés au féminisme pour ignorer les programmes de l'éducation et créer une armée idéologique de force

C'est en partie pour ça, d'ailleurs, qu'un féminisme aussi stupide et incohérent a pu émerger, il n'y a que du conditionnement mental extrême pour faire parvenir toute une génération à ce niveau d'aliénation

Au passage plus ils répètent leur discours, bien qu'incohérent, plus il paraît valide aux esprits les plus faibles

C'est pour ça que chaton peut en arriver à créer un topic sur la pédagogie sans avoir légitimé le contenu de ladite pédagogie au préalable ; la répétition ad nauseam, dans les milieux féministes, que l'homme ou le non-féministe ne comprenait rien au problème et qu'il fallait l'éduquer suffit à elle seule à persuader les militants que c'est le cas

La méthode classique pour éviter l'affrontement idéologique et passer directement soit à la prise de pouvoir totalitaire, soit à l'affrontement physique

villeArgileuse
Niveau 10
29 juillet 2019 à 15:22:50

[15:20:28] <Reisuke>
C'est dans leur intérêt de faire de la "pédagogie" parce que le projet assumé c'est de former des jeunesses socialistes au cerveau complètement lessivé

C'est en route dans les universités depuis un certain temps déjà, tous les élèves destinés à l'enseignement en primaire ou maternelle sont conditionnés au féminisme pour ignorer les programmes de l'éducation et créer une armée idéologique de force

C'est en partie pour ça, d'ailleurs, qu'un féminisme aussi stupide et incohérent a pu émerger, il n'y a que du conditionnement mental extrême pour faire parvenir toute une génération à ce niveau d'aliénation

Ouais, c'est pas de la pédagogie, c'est plutôt du conditionnement mental. Dans la notion de pédagogie, il y a une notion de compréhension

Bimiel
Niveau 6
29 juillet 2019 à 15:54:27

Autant je soutien la notion d'égalité homme/femme tout simplement car je pense aux fillettes d'aujourd'hui et de demain.

Autant je trouve qu'il y'a une importante frange de féministes qui ne militent non plus pour les droits équivalents des femmes mais pour l'abrogation pure et simple des droits masculins à être.

De plus je suis désolé mais si le combat contre les violences faites aux femmes est légitime, celui de l’intégration de la mode un/une le/la est il véritablement dans le monde d'aujourd'hui bien sérieux?

Bref je trouve que souvent elles vont trop loin car je suis un homme j'ai des rêves d'homme j'y peut rien.

De plus la sociétée est horrible de nos jours je trouve, le mec à systématiquement tort, y'a que la femme qui s'occuppe de la famille, seul ses sentiments compte ceux des hommes sont soit des caprices soit infantile soit un désir de domination ...

Franchement on s'en sort plus.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
29 juillet 2019 à 16:47:22

Le 29 juillet 2019 à 15:00:06 Reisuke a écrit :
Je remarque que tu as comme prémisses l'existence de leur pseudo-domination systémique, du caractère néfaste du patriarcat et compagnie, alors que c'est très nettement des concepts sophistiques, des armes idéologiques de gauchiste qui n'ont pas de fondement intellectuel.

Le patriarcat est juste une évidence pour qui veut bien le voir. Il suffit d'observer comment les femmes seules dans l'espace public se font interrompre toutes les 3 minutes, suivre parfois, et comment des regards prédateurs leurs sont lancés. Il suffit d'observer comment se décompose la division sexuelle du travail : https://www.noelshack.com/2019-31-1-1564409399-volution-temps-libre-1974-2010.png
Les femmes travaillent plus que les hommes, mais surtout elles subissent l'injonction de réaliser le travail domestique, travail non rémunéré et entraînant trop souvent la subordination monétaire à leur compagnon. Ce phénomène suffit en partie à expliquer les violences conjugales puisque les femmes sont trop souvent contraintes de rester avec leur compagnon pour des nécessités matérielles (sans évoquer les pressions psychologiques et la culpabilisation des victimes opéré par le traitement social de ces événements, "elle n'avait qu'à porter plainte", etc..).
Ceci c'est sans évoquer même les normes qui s'abattent sur les femmes et les influencent - si ce n'est les contraint - à se diriger vers des branches moins rémunératrices lorsqu'elles se salarient. Ou encore sans évoquer les inégalités de rémunération pour un même poste entre hommes et femmes, le harcèlement au travail, l'ampleur de la misogynie patronale, etc...

Le pseudo "devoir de pédagogie" dont on parle ici c'est essentiellement de la misandrie et du "womansplaining" ?

J'ai posé la même question sur un groupe facebook autour du féminisme, voilà les réponses si ça vous intéresse :

https://www.noelshack.com/2019-31-1-1564411481-discussion-sur-la-place-des-hommes-dans-le-feminisme.png

En l’occurrence ça te permettra peut être d'avoir un avis autre que celui dans masculinistes de JVC avec lesquels tu doit trop interagir.

si dans le patriarcat il existe des moeurs du type "l'homme ne doit pas frapper la femme" ou "l'homme doit tenir la porte aux femmes", çàd un ensemble de règles juridiques et morales et de moeurs qui produisent la subordination sociale des hommes aux femmes, le patriarcat se trouve-t-il être, dans le même temps, un matriarcat ?

La galanterie ne vise qu'à mettre en scène l'infériorité de la femme. Celle-ci serait trop faibles pour tenir elle même les portes par exemple, mais elle viserait également à renforcer la dépense financière des femmes envers les hommes puisque ce serait à ceux là de payer l'invitation...

El-Tigrou
Niveau 10
29 juillet 2019 à 16:52:43

Je ne m'associe pas au ton employé par Reisuke, mais il soulève un point important: à aucun moment l'idéologie des "féministes" évoquées n'est questionnée ou même mentionnée.

C'est déja problématique car "féministe" devient alors exclusivement synonyme du néo-féminisme à la sauce Etats-Unienne. Or c'est tout simplement faux. Beaucoup des féministes, hommes comme femmes, sont au contraire des féministes universalistes. Pour eux, ces questions de "pédagogie" ne se posent même pas. En effet il n'est pas question d’organiser une guerre des sexes répondant à un supposée clivage "femmes/hommes" mais de rassembler tous les défenseurs des droits humains (peu importe leur propre genre,couleur ou orientation sexuelle) pour combattre ceux qui défendent des oppressions (peu importe leur propre genre,couleur ou orientation sexuelle).

Mais pour les néo-féministes américanisées, ces universalistes sont des "white feminists" ou des alliés objectifs du patriarcat. Pour elles, il est contre nature qu'un homme fasse partie d'un courant féministe (c'est à dire pour elle de défense des femmes), voire meme qu'une blanche milite aux cotés de noires.
La suite logique de cela ce sont les réunions militantes "non mixtes" où on refuse l'entrée à ceux qui ont le mauvais genre ou la mauvaise appartenance ethnique.

Ces questions de "pédagogie" n'ont pas lieu d’être, sauf si on est dans un logiciel ultra-essentialiste où tout homme n'est qu'un avatar de la domination qui serait exercée par "les hommes", un blanc de celle exercée par "les blancs"... Le meme essentialisme valant au passage pour "les femmes" ou "les noirs".

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
29 juillet 2019 à 16:55:00
  • dépendance financière
Reisuke
Niveau 8
29 juillet 2019 à 17:05:15

Sainte mère de Dieu ce cas d'école

Abandonne l'intégrité intellectuelle ou reprends à zéro la question féministe

Le patriarcat est juste une évidence pour qui veut bien le voir.

L'argument prosélyte créationniste, c'est non.

Il suffit d'observer comment les femmes seules dans l'espace public se font interrompre toutes les 3 minutes, suivre parfois, et comment des regards prédateurs leurs sont lancés. Il suffit d'observer comment se décompose la division sexuelle du travail :

J'espère que cette partie est une blague, c'est ni rigoureux ni crédible, et on pourrait faire le même exercice dans l'autre sens.

https://www.noelshack.com/2019-31-1-1564409399-volution-temps-libre-1974-2010.png
Les femmes travaillent plus que les hommes, mais surtout elles subissent l'injonction de réaliser le travail domestique, travail non rémunéré et entraînant trop souvent la subordination monétaire à leur compagnon.

Elles ne subissent aucune injonction à l'heure actuelle à ce niveau.

Ce phénomène suffit en partie à expliquer les violences conjugales puisque les femmes sont trop souvent contraintes de rester avec leur compagnon pour des nécessités matérielles (sans évoquer les pressions psychologiques et la culpabilisation des victimes opéré par le traitement social de ces événements, "elle n'avait qu'à porter plainte", etc..).
Ceci c'est sans évoquer même les normes qui s'abattent sur les femmes et les influencent - si ce n'est les contraint - à se diriger vers des branches moins rémunératrices lorsqu'elles se salarient. Ou encore sans évoquer les inégalités de rémunération pour un même poste entre hommes et femmes, le harcèlement au travail, l'ampleur de la misogynie patronale, etc...

Tout ce que tu dis n'a pas un début de rapport avec le post précédent et ce que tu devais justifier
Ensuite non, ce ne sont pas des "normes" qui contraignent les femmes à aller dans tel ou tel domaine, mais principalement des préférences personnelles qui découlent de personnalités qui découlent d'inclinations naturelles sexuées (qui se manifestent d'ailleurs dans ton screen, tu remarques que l'essentiel des femmes s'inquiètent de "l'énergie perdue" en essayant d'argumenter avec autrui, c'est typique de la personnalité dominante féminine). Le harcèlement au travail est incalculable et incalculé, dans un sens comme dans l'autre (donc là encore je peux répondre par le matriarcat), de même que la pseudo-misogynie patronale. Les données indiquent plutôt qu'à l'heure actuelle, dans le monde du travail, les femmes sont avantagées toutes choses égales par ailleurs.

En l’occurrence ça te permettra peut être d'avoir un avis autre que celui dans masculinistes de JVC avec lesquels tu doit trop interagir.

J'ai une appréciation pour les avis intelligents, donc un immense soumis brainwashed qui parle avec 5 dindes misandres au langage à base de "mâles cis het" je m'en contrefous, encore une fois ton délire de pédagogie te paraît crédible parce que t'es dans l'impression que JE ne connais pas mon sujet alors que les débiles mentaux manifestes ici, c'est toi et tes poules.

La galanterie ne vise qu'à mettre en scène l'infériorité de la femme.

Mdr je l'attendais celle-là.
Du coup la pédagogie c'est pour mettre en scène l'infériorité de l'homme ou pas ? Ah non ça marche que quand ça soutient ceux que ça t'arrange

Celle-ci serait trop faibles pour tenir elle même les portes par exemple, mais elle viserait également à renforcer la dépense financière des femmes envers les hommes puisque ce serait à ceux là de payer l'invitation...

Oui mais non, tu dis juste de la merde en appliquant un deux poids deux mesures afin d'en arriver toujours à la même conclusion. Bizarrement la tenue du foyer par les femmes c'est pas une "infantilisation des hommes qui viserait à renforcer sa dépendance matérielle et affective" ou je ne sais quelle connerie.

Pathétique.

Reisuke
Niveau 8
29 juillet 2019 à 17:20:47

"je suis un mec cis donc pas légitime" :rire:

le mec te screen sans pression un cas d'école de la misandrie, de l'hétérophobie et du racisme féministes, et de l'esprit complètement extrémiste qui y règne, puis t'explique que ça va te changer d'avis intelligents de la part de scientifiques neutres ou du moins de gens dont le QI dépasse 70

Un post sur deux consiste en un commentaire sexiste

Reisuke
Niveau 8
29 juillet 2019 à 17:27:08

Les hommes seraient "décrottables" à condition qu'ils acceptent de se soumettre, de ne pas contredire et de ne pas débattre, on aura tout vu en matière de mépris et de lavage de cerveau

Je sais pas dans quel monde tu vis mais il sera anéanti par les armes s'il ne s'est pas effondré à cause de la faiblesse de ses fondations d'abord, c'est de la folie totalitaire digne du 20ème

Pseudo supprimé
Niveau 4
29 juillet 2019 à 17:35:25

Le féminisme a été inventé par les élites capitalistes pour éloigner les masses de la lutte des classes. Maintenant c'est la lutte des sexes, la lutte des races. Ainsi, au même titre que le capitalisme, le féminisme doit être éradiqué sinon les travailleurs ne seront jamais libérés de leurs chaînes. :ok:

villeArgileuse
Niveau 10
29 juillet 2019 à 18:04:50

[16:47:22] <CHAT0N_BARBARE>

Le 29 juillet 2019 à 15:00:06 Reisuke a écrit :
Je remarque que tu as comme prémisses l'existence de leur pseudo-domination systémique, du caractère néfaste du patriarcat et compagnie, alors que c'est très nettement des concepts sophistiques, des armes idéologiques de gauchiste qui n'ont pas de fondement intellectuel.

Le patriarcat est juste une évidence pour qui veut bien le voir. Il suffit d'observer comment les femmes seules dans l'espace public se font interrompre toutes les 3 minutes, suivre parfois, et comment des regards prédateurs leurs sont lancés. Il suffit d'observer comment se décompose la division sexuelle du travail : https://www.noelshack.com/2019-31-1-1564409399-volution-temps-libre-1974-2010.png

L'existence des licornes est juste une évidence pour qui veut bien le voir :)
Concernant le harcèlement, pas un mot sur le type de population/civilisation majoritairement responsable :)

Les femmes travaillent plus que les hommes, mais surtout elles subissent l'injonction de réaliser le travail domestique, travail non rémunéré et entraînant trop souvent la subordination monétaire à leur compagnon. Ce phénomène suffit en partie à expliquer les violences conjugales puisque les femmes sont trop souvent contraintes de rester avec leur compagnon pour des nécessités matérielles (sans évoquer les pressions psychologiques et la culpabilisation des victimes opéré par le traitement social de ces événements, "elle n'avait qu'à porter plainte", etc..).
Ceci c'est sans évoquer même les normes qui s'abattent sur les femmes et les influencent - si ce n'est les contraint - à se diriger vers des branches moins rémunératrices lorsqu'elles se salarient. Ou encore sans évoquer les inégalités de rémunération pour un même poste entre hommes et femmes, le harcèlement au travail, l'ampleur de la misogynie patronale, etc...

L'injonction au travail domestique touche tout le monde dans la mesure où les gens sont de plus en plus seuls, cela ne concerne pas que les femmes.

Étant donné que les plus grosses différences de salaire entre hommes et femmes se trouvent dans les professions qualifiées, et où celui-ci est négociable, ne serait-ce pas un combat purement bourgeois finalement ? :)

Crois-tu sincèrement que par misogynie, les employeurs vont embaucher des hommes, plus chers, plutôt que des femmes, plus bon marché, alors que nous sommes dans un système capitalisme, donc cherchant le profit maximal ? :)

Le pseudo "devoir de pédagogie" dont on parle ici c'est essentiellement de la misandrie et du "womansplaining" ?

J'ai posé la même question sur un groupe facebook autour du féminisme, voilà les réponses si ça vous intéresse :

https://www.noelshack.com/2019-31-1-1564411481-discussion-sur-la-place-des-hommes-dans-le-feminisme.png

En l’occurrence ça te permettra peut être d'avoir un avis autre que celui dans masculinistes de JVC avec lesquels tu doit trop interagir.

si dans le patriarcat il existe des moeurs du type "l'homme ne doit pas frapper la femme" ou "l'homme doit tenir la porte aux femmes", çàd un ensemble de règles juridiques et morales et de moeurs qui produisent la subordination sociale des hommes aux femmes, le patriarcat se trouve-t-il être, dans le même temps, un matriarcat ?

La galanterie ne vise qu'à mettre en scène l'infériorité de la femme. Celle-ci serait trop faibles pour tenir elle même les portes par exemple, mais elle viserait également à renforcer la dépense financière des femmes envers les hommes puisque ce serait à ceux là de payer l'invitation...

El-Tigrou
Niveau 10
29 juillet 2019 à 18:15:49

Le 29 juillet 2019 à 17:33:51 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Reisuke je ne te répondrais plus ici. Tu es beaucoup trop con-descendant. Tu ne veux rien entendre. Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le bout du doigt comme on dit ; et bien toi tu regardes carrément dans l'autre direction.

Et mon message? Il sent la morue? :hap:

villeArgileuse
Niveau 10
29 juillet 2019 à 18:22:05

[18:15:49] <El-Tigrou>

Le 29 juillet 2019 à 17:33:51 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Reisuke je ne te répondrais plus ici. Tu es beaucoup trop con-descendant. Tu ne veux rien entendre. Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le bout du doigt comme on dit ; et bien toi tu regardes carrément dans l'autre direction.

Et mon message? Il sent la morue? :hap:

C'est pour ça que c'est une pensée totalitaire. Ça ne peut pas être remis en question par la rationalité, parce que ce n'est pas rationnel

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Sujet : Le devoir de pédagogie des féministes
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