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Sujet : Le changement climatique et la contrainte environnementale
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CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
30 janvier 2020 à 20:47:46

https://www.noelshack.com/2020-05-4-1580413560-scenarios-rechauffement-climatique-a-horizon-20100.png

Au rythme actuel d’environ 0,2 °C de plus par décennie, le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2050.
[...]
Les extrêmes de température sur les terres émergées devraient augmenter davantage que la température moyenne à la surface du globe. La hausse des températures pour les jours les plus chauds pourrait atteindre 3 °C environ aux latitudes moyennes pour un réchauffement planétaire de 1,5 °C, et 4 °C environ pour un réchauffement de 2 °C.
La hausse des températures pour les nuits les plus froides pourrait atteindre autour de 4,5 °C dans les régions arctiques pour un réchauffement de 1,5 °C, et 6 °C environ pour un réchauffement de 2 °C. Ces augmentations seraient particulièrement intenses au centre et à l’est de l’Amérique du Nord, au centre et au sud de l’Europe, sur tout le pourtour de la Méditerranée, à l’ouest et au centre de l’Asie, et en Afrique australe.
Les risques associés à l’augmentation de l’intensité et la fréquence des sécheresses augmentent de manière substantielle entre 1,5 °C et 2 °C pour l’Afrique australe et la région méditerranéenne.
[...]
L’élévation du niveau de la mer se poursuivra dans tous les cas bien au‑delà de 2100. L’instabilité des calottes glaciaires marines de l’Antarctique et/ou la perte irréversible de la calotte glaciaire du Groenland pourraient provoquer une élévation de plusieurs mètres du niveau de la mer à des échelles de temps allant du siècle au millénaire. Ces phénomènes d’instabilité pourraient être déclenchés aux alentours de 1,5 °C à 2 °C de réchauffement planétaire.
[...]
La superficie des terres émergées menacée par une transformation d’écosystèmes est approximativement réduite de moitié en cas de réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport à un réchauffement de 2 °C.
[...]
Aux niveaux actuels d’émissions de GES, il reste 10 à 12 ans d’espace atmosphérique pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, et environ 20 ans pour le limiter à 2 °C. En respectant une réduction annuelle maîtrisée des émissions, il faudrait atteindre zéro émission nette de GES vers le milieu du siècle pour 1,5 °C, ou vers 2075 pour 2 °C.
[...]
Le risque physique lié au changement climatique fait référence aux risques de dommages causés aux actifs physiques, au capital naturel et/ou aux vies humaines par des phénomènes extrêmes induits par le changement climatique. Le risque de transition lié au changement climatique fait, quant à lui, référence au risque résultant d’un ajustement brutal des prix des actifs du fait de la convergence des anti cipations des acteurs du marché concernant la mise en œuvre ou l’impact des politiques climatiques (taxe carbone, objectif fixé de part d’énergie renouvelable, par exemple).
[...]
D’après les scientifiques, la fréquence, la gravité et la répartition des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques extrêmes seront impactées par la hausse de la température moyenne du globe. Jusqu’à présent, les données probantes indiquent que ces changements seront délétères sur le plan économique. Selon Aon Benfield, les pertes économiques dues aux ouragans qui ont frappé les États-Unis en 2017 étaient, au total, près de cinq fois supérieures à la moyenne des seize années précédentes, les pertes dues aux incendies de forêt quatre fois supérieures et les pertes dues aux autres tempêtes violentes 60 % supérieures. Si les assureurs sont à l’évidence les plus exposés aux conséquences physiques du changement climatique en raison de la hausse possible du nombre de sinistres, les effets d’entraînement risquent de se répercuter sur l’industrie financière dans son ensemble et de freiner la croissance économique mondiale. Parmi les impacts secondaires potentiels figurent l’apparition d’actifs échoués (stranded assets), l’impossibilité pour les ménages ou les entreprises des zones à haut risque d’obtenir des crédits et un creusement du déficit d’assurance.
[...]
Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime en effet à 2 400 milliards de dollars par an les investissements nécessaires entre 2016 et 2035 pour la trans formation des systèmes énergétiques, soit 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.
[...]
Environ 175 à 290 milliards d’euros d’investissements supplémentaires seront nécessaires chaque année pour atteindre une Europe climatiquement neutre d’ici à 2050.
[...]
Bien que les estimations des ressources nécessaires pour l’action climatique varient considérablement (selon les méthodologies et les hypothèses), la plupart des projections évaluent les investissements initiaux nécessaires pour respecter les engagements climatiques d’ici 2030 à plus de mille milliards de dollars par an, dont les deux tiers dans les pays en déve‑loppement.
[...]
Le Groupe de la Banque mondiale encourage activement la coopération sur l’ensemble de la chaîne de valeur des investissements, les associations du secteur privé et les autorités de régulation pour favoriser une intégration effective des problématiques liées au développement durable dans les décisions financières.Nous soutenons fermement les obligations vertes en tant qu’instrument permettant de libérer des capitaux au profit d’investissements durables. Les obligations vertes peuvent jouer un rôle important, car elles lèvent des fonds sur les marchés financiers, auprès d’intervenants privés et publics, permettant de financer des activités en lien avec le climat.
[...]
https://publications.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/revue_de_la_stabilite_financiere_23.pdf

 

Qu'est ce que vous en pensez ? La question de la contrainte écologique est peu soulevée sur le forum, pourtant c'est un enjeu qui prend une place de plus en plus centrale dans le débat public et l'action politique.
D'un point de vu très franco-centré, le changement climatique fait peser un réel risque de dévalorisation du potentiel national. Songez au fait que nous disposons du plus grand domaine skiable d'Europe, mais que la fonte des neiges pourrait entraîner la destruction de cette richesse économique et patrimoniale. Pensez au fait que la France, avec ses trois façades maritimes est très exposée à la montée du niveau des eaux. Alors que la zone méditerranéenne est fortement exposé à l'augmentation des température et à l'accroissement de la fréquence des sécheresse, c'est toute une partie de la Région Provençale qui perdra en attractivité, en agréabilité des conditions de vie, et en potentiel économique.
Mais la trajectoire que l'on suit, surtout lorsque l'on voit l'aveuglement des dirigeants politiques vis à vis de la "finance verte", qui n'a de verte que le nom, ne laisse rien présager de bon. Avec un rendement sur les obligations vertes équivalent à celui des obligations normales, on peut se poser la question du caractère réellement écologique de ces financements privés. Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

Rominou777
Niveau 40
30 janvier 2020 à 20:59:58

Pour le prix de la meilleure méthode écologique 2020, sont nominées:

1) Le préservatif

2) Le coronavirus mutagène

3) La 3ème guerre mondiale

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
30 janvier 2020 à 22:19:46

La question démographique est importante. Ca n'aura pas la même conséquences si nous sommes dans le scénario bas (9 milliards) ou haut (13 milliards) d'êtres humains en 2100, en effet. Le principal enjeux c'est l'évolution de la population Sub-saharienne et d'Asie du Sud et du Centre.

https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/29369/wpp2019.highlights_embargoed.version_07june2019.fr.pdf#page=13

Pseudo supprimé
Niveau 12
01 février 2020 à 15:59:25

Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

A l'heure actuelle je dois dire que je suis plutôt inquiet de la trajectoire choisi par l'Europe et plus particulièrement la France avec une emphase mise sur des énergies peu denses et intermittentes comme l'éolien ou le solaire qui impliquent une empreinte au sol désastreuse, l'ouverture/réouverture de centrales à gaz (ou import de gaz Russe). Pareil sur l'agriculture ou prédomine un climat anti-science et l'on nous propose l'archaïque bio qui là encore constitue une régression sur tout les plans ; économique, social et environnemental.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
01 février 2020 à 18:49:37

Le 01 février 2020 à 15:59:25 Ultralala a écrit :

Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

A l'heure actuelle je dois dire que je suis plutôt inquiet de la trajectoire choisi par l'Europe et plus particulièrement la France avec une emphase mise sur des énergies peu denses et intermittentes comme l'éolien ou le solaire qui impliquent une empreinte au sol désastreuse, l'ouverture/réouverture de centrales à gaz (ou import de gaz Russe).

En réalité la production via le photovoltaïque en France est infime, et ce n'est pas beaucoup mieux en ce qui concerne l'éolien. Heureusement qu'on a notre nucléaire, parce que niveau développement des énergies renouvelables on est à la ramasse et on loupe complètement nos objectifs de développement.
https://www.noelshack.com/2020-05-6-1580577917-production-electricite-et-enr-france-1990-2018.png
Par contre les gens qui disent que l'éolien est polluant visuellement (ce que tu sous entends par l'utilisation du terme "empreinte au sol" si j'ai bien compris), je ne vous suis pas du tout. Les éoliennes en Beauce donnent du relief, du dynamisme et de la contenance à un paysage mort par exemple. Généralement les éoliennes sont implantées au milieu de champs, qui n'ont rien de particulièrement séduisants sans cela.
Par ailleurs bien que les énergies renouvelables n'aient pas un très bon retour énergétique généralement, il faut bien passer à autre chose qu'aux énergies fossiles. Donc même si le solaire et l'éolien ce ne sont pas la panacée, il faut bien s'y mettre en attendant mieux.

Pareil sur l'agriculture ou prédomine un climat anti-science et l'on nous propose l'archaïque bio qui là encore constitue une régression sur tout les plans ; économique, social et environnemental.

L'agriculture représente une proportion infime de la consommation d'énergie en France. Par ailleurs l'essentiel de la pollution du secteur agricole provient du fait que les tracteurs ne sont pas électriques.
En réalité l'un des enjeux majeurs en France est la question du transport avec environ 40 Mtep consommée issue du pétrole ; puis vient la question de l'isolation des bâtiments et des types de chauffages installés puisque le secteur résidentiel-tertiaire consomme environ 25 Mtep par an d'énergie issue du gaz et/ou pétrole, essentiellement utilisée pour le chauffage.

https://www.noelshack.com/2020-05-6-1580577944-consommation-de-petrole-france-par-secteur-1990-2018.png

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2019-09/datalab-59-chiffres-cles-energie-edition-2019-septembre2019.pdf

La question de l'agriculture biologique Vs l'utilisation de pesticides n'est pas directement reliée à la question climatique, bien que ce soit un enjeu environnemental. C'est comme l'enjeu autour des métaux rares ou encore des anti-biotiques. C'est un tout, avec la question énergétique, qui se regroupe au sein des problématiques environnementales mais qui ne sont pas identiques.
Pour moi l'agriculture biologique est souhaitable tant qu'elle est réalisable ; premièrement pour la santé des agriculteurs eux mêmes, qui sont les premiers à développer des cancers à cause de ça, et deuxièmement pour la santé des consommateurs.
Après j'avoue ne pas être très renseigné sur cet enjeux là, il faudrait que je creuse davantage :ok:

Xanloch
Niveau 39
01 février 2020 à 18:56:31

Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

Je suis peut être optimiste, mais il y a déjà des exemples d'industries ayant fortement réduit leurs émissions de CO2. Comme les cimentiers par exemple, avec une baisse de 20 à 40% des émissions depuis les années 90. Les gros acteurs du secteur prévoient une diminution de 80% en d'ici à 2050, mais il y a déjà des nouveaux entrants qui ont des résultats de cet ordre.

Avec le marché du carbone qui devient (enfin) efficace, toutes les industries européennes vont être obligées de suivre. Le prix estimé qui contraindrait les entreprises à baisser leurs émissions était de 27/28€, or il a dépassé les 29€ en 2019 et il pourrait continuer à augmenter jusqu'à 40€ dans les années à venir. Cela pourrait tuer le charbon au profit du gaz, qui reste moins émetteur. Le mieux serait le nucléaire, mais il n'est pas politiquement porteur, a tel point qu'il a été exclu du plan d'investissement européen à cause de toute la gauche et des écologistes :) .

Par ailleurs bien que les énergies renouvelables n'aient pas un très bon retour énergétique généralement, il faut bien passer à autre chose qu'aux énergies fossiles. Donc même si le solaire et l'éolien ce ne sont pas la panacée, il faut bien s'y mettre en attendant mieux.

On a mieux: le nucléaire :hap:
Il produit moins e CO2 par MWh que les énergies renouvelables, et correspond à ce que demande les sociétés modernes: de l'énergie quand on en a besoin et pas qu'on on peut.

Rominou777
Niveau 40
01 février 2020 à 19:35:31

Pareil sur l'agriculture ou prédomine un climat anti-science et l'on nous propose l'archaïque bio qui là encore constitue une régression sur tout les plans ; économique, social et environnemental.

Tu peux développer ?

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
01 février 2020 à 20:05:48

Le 01 février 2020 à 18:56:31 Xanloch a écrit :

Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

Je suis peut être optimiste, mais il y a déjà des exemples d'industries ayant fortement réduit leurs émissions de CO2. Comme les cimentiers par exemple, avec une baisse de 20 à 40% des émissions depuis les années 90. Les gros acteurs du secteur prévoient une diminution de 80% en d'ici à 2050, mais il y a déjà des nouveaux entrants qui ont des résultats de cet ordre.

Comme je l'ai fait remarquer dans mon précédent message, l'industrie n'est pas la principale source de consommation d'énergie polluante.
Par ailleurs en France la réduction de la consommation d'énergie de l'industrie provient principalement du recul de l'industrie elle même dans l'économie nationale. La part de la consommation d'énergie renouvelable dans l'industrie n'a pas cru depuis 30 ans.
https://www.noelshack.com/2020-05-6-1580581786-consomation-d-energie-industrie-france-1990-2018.png
Tu parles d'une réduction de 80% de l'émission des gaz à effet de serre d'ici 2050, mais dois-je rappeler que l'objectif de la commission Européenne c'est la neutralité carbone d'ici 2050 normalement ? Par ailleurs comme je l'ai montré les objectifs de trajectoire ne sont pas du tout atteints.

Avec le marché du carbone qui devient (enfin) efficace, toutes les industries européennes vont être obligées de suivre. Le prix estimé qui contraindrait les entreprises à baisser leurs émissions était de 27/28€, or il a dépassé les 29€ en 2019 et il pourrait continuer à augmenter jusqu'à 40€ dans les années à venir. Cela pourrait tuer le charbon au profit du gaz, qui reste moins émetteur. Le mieux serait le nucléaire, mais il n'est pas politiquement porteur, a tel point qu'il a été exclu du plan d'investissement européen à cause de toute la gauche et des écologistes :) .

Par ailleurs bien que les énergies renouvelables n'aient pas un très bon retour énergétique généralement, il faut bien passer à autre chose qu'aux énergies fossiles. Donc même si le solaire et l'éolien ce ne sont pas la panacée, il faut bien s'y mettre en attendant mieux.

On a mieux: le nucléaire :hap:
Il produit moins e CO2 par MWh que les énergies renouvelables, et correspond à ce que demande les sociétés modernes: de l'énergie quand on en a besoin et pas qu'on on peut.

Oui mais un monde qui tourne au nucléaire c'est à coup sûr de multiples accidents qui ont des impacts négatifs durables sur l'environnement et la santé humaine. Par ailleurs se posera de la même manière la finitude des ressources en uranium, et le problème de l'entreposage des déchets radioactifs. Bref le monde ne peut pas espérer fonder sa transition énergétique sur l'énergie nucléaire.

shayde09
Niveau 14
01 février 2020 à 20:09:04

La crainte d'une explosion démographique relève du fantasme : https://www.humanite.fr/le-fantasme-de-lexplosion-demographique-586470

Et comme dit cet Hervé Le Bras, ce qui importe c'est le mode de vie.

Si vous voulez faire quelque chose contre le changement climatique, devenez végétariens, voire véganes. C'est de loin le moyen le plus efficace. Et ce n'est pas tout le temps qu'on peut faire beaucoup de bien au monde en faisant juste un peu moins (consommer moins de viande, moins d'électricité, etc).

shayde09
Niveau 14
01 février 2020 à 20:10:49

Il faudrait aussi modérer sa consommation de numérique, en particulier des sites qui hébergent des vidéos :

https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-32129.php4

Bon perso c'est un sacrifice que je ne suis pas encore prêt à faire, je suis encore trop addict au porno.

taupe-onyme
Niveau 10
01 février 2020 à 20:24:15

Après il ne faut pas non-plus faire croire aux gens que ce sont eux qui sont responsables de la crise écologique et que c'est à eux qu'il appartient de la régler en deveant végan et en arrêtant youtube...

Si on voulait vraiment agir efficacement, il faudrait avant-tout restructurer totalement notre modèle économique et productif... C'est là qu'est le vrai problème, beaucoup plus que dans les habitudes alimentaires ou dans le fait de prendre trop de bains et de ne pas éteindre la lumière du salon.

Pseudo supprimé
Niveau 12
01 février 2020 à 20:25:49

Le 01 février 2020 à 20:10:49 shayde09 a écrit :
Il faudrait aussi modérer sa consommation de numérique, en particulier des sites qui hébergent des vidéos :

https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-32129.php4

Bon perso c'est un sacrifice que je ne suis pas encore prêt à faire, je suis encore trop addict au porno.

Alors attention parce que ça repose sur des hypothèses ceteris paribus irréalistes. C'est un gros défaut chez The Shift Project qui on des tendances assez malthusiennes.

Par ailleurs se posera de la même manière la finitude des ressources en uranium, et le problème de l'entreposage des déchets radioactifs. Bref le monde ne peut pas espérer fonder sa transition énergétique sur l'énergie nucléaire.

Oulàlà...Beaucoup de bêtises.

Bon vu les manques flagrants je te conseilels de visonner les séries de vidéos de Le Réveilleur sur l'énergie et sur les déchets nucléaires :

L'énergie :
https://www.youtube.com/watch?v=eruVCRrIkCY&list=PLhgpBc0hGjSu5ZuZC6pqQq8L7H_udR-Ql

Les déchets radioactifs :
https://www.youtube.com/watch?v=p0zX8eUW_jQ&list=PLhgpBc0hGjSvCZ4Uo9mE1XTc7aSa4NRLE

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
01 février 2020 à 20:30:26

Bon perso c'est un sacrifice que je ne suis pas encore prêt à faire, je suis encore trop addict au porno.

:rire:

Bon sinon, explosion démographique n'est pas un fantasme comme le montre le document que j'ai partagé de l'INED. Oui la population mondiale finira par se stabiliser, mais on risque de passer de 8 milliards d'habitant environ à 13 milliards dans la fourchette haute en 2100. Ce n'est pas rien.

Par ailleurs en effet selon l'ONU la filière de l'élevage pollue autant que l'ensemble du transport au niveau mondial. Je me demandais juste si tu savais qu'est ce qui est source d'émission de gaz dans l'élevage ?

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
01 février 2020 à 20:59:15

Le 01 février 2020 à 20:25:49 Ultralala a écrit :

Par ailleurs se posera de la même manière la finitude des ressources en uranium, et le problème de l'entreposage des déchets radioactifs. Bref le monde ne peut pas espérer fonder sa transition énergétique sur l'énergie nucléaire.

Oulàlà...Beaucoup de bêtises.

Bon vu les manques flagrants je te conseilels de visonner les séries de vidéos de Le Réveilleur sur l'énergie et sur les déchets nucléaires :

L'énergie :
https://www.youtube.com/watch?v=eruVCRrIkCY&list=PLhgpBc0hGjSu5ZuZC6pqQq8L7H_udR-Ql

Les déchets radioactifs :
https://www.youtube.com/watch?v=p0zX8eUW_jQ&list=PLhgpBc0hGjSvCZ4Uo9mE1XTc7aSa4NRLE

Je connais déjà le réveilleur mais ça ne fait pas de mal de re-regarder ses vidéos en effet, c'est un youtubeur très intéressant. Comme quoi Shayde a tord d'amalgamer l'impact environnemental négatif de l'ensemble des vidéos puisque celui-ci fait un travail essentiel d'information auprès du grand public sur cette thématique. :noel:

En regardant le résumé de la série de vidéo sur le nucléaire, je ne vois pas bien ce qui vient contredire mes affirmations.
La prolifération de centrales nucléaires dans le monde entrainerait de facto une augmentation de la récurrence des accidents.
Par ailleurs pour ce qui est de la finitude des ressources uranium, les réserves estimées sont d'environ 5,7 millions de tonnes alors que la consommation est d'environ 70 milles tonnes par an. Je te laisse imaginer l'explosion de la consommation d'uranium qui serait induite par une transition énergétique fondée sur le nucléaire. On peut estimer que la consommation sera au minimum multipliée par 10, ce qui ferait tenir les réserves moins de 10 ans.

-The[Flash]-
Niveau 10
01 février 2020 à 21:06:44

(Dépopulation, bénévolat, retour au travail manuel de la terre avec le moins d'usage technologique, sorte d'anarco primitivisme.)

Généralement les éoliennes sont implantées au milieu de champs, qui n'ont rien de particulièrement séduisants sans cela.

En général, on dit que le beau vient du naturel (pour la nature, l'environnement). Donc, pour ma part, je trouve que c'est mieux quand l'homme ne fait rien. La nature est belle en soi, plein de vies :ok: Un champ, beh déjà à la base, c'était surement une grande forêt puisque l'Europe était super forestière avant que l'homme commence à tout démonter :ok: ensuite un champ avec rien c'est beau, ça donne de la profondeur, un volume de vide énorme, ça donne de l'espace, ça donne de l'air, ça libère.

L'éolienne dans un champ casse totalement cela.

Je ne suis pas contre des mini éoliennes sur les toits par contre. Ok c'est ta maison, ok tu mets une éolienne (sans devoir demander un préavis ou je sais pas quoi à la commune, les états sont vraiment fou quand même...) mais mettre un truc au milieu d'une prairie ou d'un champ :pf: Ca fait bizarre.

Et l'éolienne ne produit quasi rien... Les éoliennes ne sont pas rentables. C'est nul de chez nul.

Donc même si le solaire et l'éolien ce ne sont pas la panacée, il faut bien s'y mettre en attendant mieux.

Je crois que plein de gens ont trouvé des bonnes alternatives mais personne n'est emballé, les pays, les entreprises ne sont pas emballées.

(Selon moi il faut diminuer l'usage des énergies, baisser le rythme de vie, plus être en rapport avec le soleil qui se lève, se couche, pas utiliser d'éclairage de nuit, etc.)

Bref le monde ne peut pas espérer fonder sa transition énergétique sur l'énergie nucléaire.

En attendant que les gens se bougent le cul, que les créateurs trouvent des trucs, que les ingénieurs travaillent de concert avec les scientifiques de laboratoire, on peut rester au nucléaire.

CHAT0N_BARBARE
Niveau 10
01 février 2020 à 21:50:01

La France peut rester au nucléaire oui, mais le problème environnemental est un problème mondiale, pas simplement français.
Si le reste du monde voulait faire sa transition énergétique sur le nucléaire, on ne le pourrait pas puisque les réserves d'uranium ne sont pas suffisante du tout.
Donc il n'y a pas trois milles solutions. Soit on fonce dans le mur et on va vers des trajectoires de +6°C ce qui serait clairement chaotique. Soit on investit massivement dans l’hydraulique, l'éolien et le solaire tout en réduisant la population et notre niveau de vie global.

La réalité c'est que le premier scénario est beaucoup plus probable :hap:

Xanloch
Niveau 39
01 février 2020 à 21:54:47

Le 01 février 2020 à 20:05:48 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Le 01 février 2020 à 18:56:31 Xanloch a écrit :

Sachant que la stratégie Européenne est de faire reposer l'essentiel du financement nécessaire à la transition énergétique sur la finance privée, et étant donné l'influence des grands groupes privées sur les instance de gouvernance Européennes (quiconque aura pris le temps de consulter le rapport aura nécessairement compris de quoi je parle par exemple), il faut avoir beaucoup d'espoir quant aux capacités du système capitaliste de s'auto-réguler, même sur les questions environnementales, pour ne pas se faire du soucis.

Je suis peut être optimiste, mais il y a déjà des exemples d'industries ayant fortement réduit leurs émissions de CO2. Comme les cimentiers par exemple, avec une baisse de 20 à 40% des émissions depuis les années 90. Les gros acteurs du secteur prévoient une diminution de 80% en d'ici à 2050, mais il y a déjà des nouveaux entrants qui ont des résultats de cet ordre.

Comme je l'ai fait remarquer dans mon précédent message, l'industrie n'est pas la principale source de consommation d'énergie polluante.

Oui c'est le transport. D'où l'intérêt de développer le transport électrique et d'avoir des sources d'énergies propres et fiables.
Chose dont on est pas certain avec les énergies renouvelables. En effet, vu que le solaire ne produit pas la nuit, qu'il produit peu ou pas lorsqu'il fait un sale temps, qu'il produit moins en hiver, que sa production diminue avec la chaleur, il ne peut pas suffire à lui tout seul à répondre à la demande. On pourrait le coupler à l'éolien, mais il ne produit pas lorsqu'il y a trop de vent, ou inversement lorsqu'il n'y en a pas assez. Alors les jours ou il n'y a ni soleil, ni vent, la production s'écroule. En plus, pour les deux on ne peut pas décider d'augmenter la production d'électricité en continu, ils ne permettent donc pas de répondre aux pics quotidiens de demande.

Il est donc nécessaire d'utiliser une ou plusieurs sources d'énergies pilotables pour compléter. Pour rester dans le renouvelable, il y a bien l’hydraulique, mais dans les pays développés il est déjà à son maximum et une partie de celui ci (les barrages en montagne) ne peuvent pas suivre la production au quotidien vu qu'ils doivent accumuler de l'eau. Il reste donc soit le thermique, soit le nucléaire. Or le nucléaire n'est choisi par personne ou presque. Ce qui fait que même si les énergies renouvelables permettent de diminuer les émissions dans des pays tout thermiques, elles ne permettent pas de s'en passer et donc la production électrique reste très carbonée. Cf: l'Allemagne.

Par ailleurs en France la réduction de la consommation d'énergie de l'industrie provient principalement du recul de l'industrie elle même dans l'économie nationale. La part de la consommation d'énergie renouvelable dans l'industrie n'a pas cru depuis 30 ans.
https://www.noelshack.com/2020-05-6-1580581786-consomation-d-energie-industrie-france-1990-2018.png

Si le but est de diminuer les émissions, alors on s'en moque de la faible hausse des énergies renouvelables, du moins en France. On a déjà le nucléaire. Le problème c'est plutôt la faible diminution du thermique.

Tu parles d'une réduction de 80% de l'émission des gaz à effet de serre d'ici 2050, mais dois-je rappeler que l'objectif de la commission Européenne c'est la neutralité carbone d'ici 2050 normalement ? Par ailleurs comme je l'ai montré les objectifs de trajectoire ne sont pas du tout atteints.

Pour la neutralité carbone, il n'est pas nécessaire que tous les secteurs l'atteignent, mais que leur somme oui. J'ai pris en exemple les cimentiers vu que j'avais lu un peu sur eux, ils visent la neutralité pour 2075. Mais comme je l'ai dis plus haut, les prix de la tonne de CO2 a beaucoup augmenté ces deux dernières années, et va continuer dans les années à venir, rendant nécessaire de diminuer les émissions pour les industries, entreprises et fournisseurs d'énergies. Le mouvement de baisse va probablement s'accélérer.

Avec le marché du carbone qui devient (enfin) efficace, toutes les industries européennes vont être obligées de suivre. Le prix estimé qui contraindrait les entreprises à baisser leurs émissions était de 27/28€, or il a dépassé les 29€ en 2019 et il pourrait continuer à augmenter jusqu'à 40€ dans les années à venir. Cela pourrait tuer le charbon au profit du gaz, qui reste moins émetteur. Le mieux serait le nucléaire, mais il n'est pas politiquement porteur, a tel point qu'il a été exclu du plan d'investissement européen à cause de toute la gauche et des écologistes :) .

Par ailleurs bien que les énergies renouvelables n'aient pas un très bon retour énergétique généralement, il faut bien passer à autre chose qu'aux énergies fossiles. Donc même si le solaire et l'éolien ce ne sont pas la panacée, il faut bien s'y mettre en attendant mieux.

On a mieux: le nucléaire :hap:
Il produit moins e CO2 par MWh que les énergies renouvelables, et correspond à ce que demande les sociétés modernes: de l'énergie quand on en a besoin et pas qu'on on peut.

Oui mais un monde qui tourne au nucléaire c'est à coup sûr de multiples accidents qui ont des impacts négatifs durables sur l'environnement et la santé humaine. Par ailleurs se posera de la même manière la finitude des ressources en uranium, et le problème de l'entreposage des déchets radioactifs. Bref le monde ne peut pas espérer fonder sa transition énergétique sur l'énergie nucléaire.

Il y a quatre points dans ton petit paragraphe, je vais essayer de répondre à tout.

Premièrement, les accidents.

Si on liste les incidents majeurs, on a Maïak en URSS en 57, Tchernobyl en URSS en 86, Tokaimura au Japon en 99 et Fukushima au Japon en 2011. Tous les autres n’ont fait aucun mort et n’ont pas eu d’impact sur les cancers dans la population aux alentours.
Si on fait un bilan purement comptable des morts, on obtient 200 pour Maïak, 4000 environs pour Tchernobyl, 2 pour Tokaimura et entre 0 et 6 pour Fukushima Les 6 morts ont été reconnus par le gouvernement japonais pour des raisons politiques (c’est assez mal vu de laisser les ouvriers décédés/atteints de cancer sans compensation). Cependant, statistiquement, sur les dizaines de milliers d’ouvriers qui ont travaillé sur le site, certains allaient forcément mourir d’un cancer, indépendamment de leur travail. , soit un total de 4208. Deux observations : un, la quasi-totalité des morts provient d’un seul incident, deux, c’est extrêmement peu pour une filière qui produit 10% de l’électricité mondiale. D’ailleurs cela se retrouve dans le nombre de mort par énergie produite : https://www.forbes.com/sites/jamesconca/2012/06/10/energys-deathprint-a-price-always-paid/#6be12040709b

Si on compare à la menace du réchauffement climatique, il est devrait être évident que le nucléaire n’est pas dangereux par rapport à toute l’aide qu’il peut nous apporter via l’énergie propre qu’il produit.

Deuxièmement les ressources finies en uranium.
Apparemment tu as déjà vu les vidéos du Réveilleur. Si tu te rappelles bien, les 100ans de réserves à la consommation actuelle sont bâtis sur les réserves connues. Les estimations vont jusqu’à mille ans.
Et ça c’est sans compter toutes les avancés qu’il y a dans le domaine. Le recyclage permet de diminuer la consommation d’uranium, (1% de déchet recyclés = 10% d’uranium en moins). Il y a aussi d’autres types de centrales, comme celles au thorium, qui ont besoin d’une quantité infime d’uranium. Ou encore la possible exploitation de l’uranium dissout dans l’eau de mer, qui rendrait virtuellement infinie les réserves dont l’on dispose (mais actuellement c’est hypothétique).
Les réserves ne sont absolument pas un problème.
.

Troisièmement les déchets.
On a les solutions. Le stockage géologique. Le problème des déchets nucléaires c’est qu’ils restent dangereux pendant des durées gigantesques. La solution est donc de les mettre dans des endroits sûrs pour des durés encore plus longue. Donc sous terre, dans des couches géologiques qui ne bougent que peu en plusieurs millions d’années, qui n’ont pas d’infiltration d’eau, et qui n’ont aucune ressource intéressante pour les générations futures. Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire en plus, vu que la sécurité est assurée pour des centaines de milliers d’années, soit suffisamment pour que les déchets ne soient plus dangereux.
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Quatrièmement, tout le monde ne peut pas fonder sa transition énergétique sur le nucléaire.
En effet. Cela demande un capital humain et financier beaucoup trop important pour les pays en voie de développement. Cependant pour les pays déjà développés, comme l’Europe ou les Etats-unis, il n’y a aucun problème. Cela permettrait d’effacer le charbon et le gaz, et donc d’accompagner les énergies renouvelables.
Pour les pays pauvres ou en voie de développement, il faudra compter sur le solaire et l’éolien, ou alors accepter que les centrales soient exploitées par des puissances extérieures. Le développement des centrales à surgénération pourrait aussi être une solution, vu que les pires catastrophes possibles sont bien plus limitées que les centrales classiques.

PS: tes images sur la consommation des différents types d'énergies proviennent d'où ? Elles ne sont pas dans le rapport de la BdF. :(

Rakl8
Niveau 10
01 février 2020 à 22:11:23

Le 01 février 2020 à 20:59:15 CHAT0N_BARBARE a écrit :

Par ailleurs pour ce qui est de la finitude des ressources uranium, les réserves estimées sont d'environ 5,7 millions de tonnes

Non, juste non.
L'uranium y en a partout. Les 5,7 millions de tonnes de réserve sont les réserves avec le prix d'extraction actuels. Aussi, l'uranium ça se recycle un peu. Actuellement quelques pays se refusent à utiliser les déchets pour un second cycle.
La dernière génération de réacteur veut utiliser l'uranium 238 plutôt que le 235 beaucoup plus abondant et moins cher à exploiter.

Il n'y a aucun problème environnemental avec le nucléaire. Rappelons que la seule défaillance qui a coûté la vie à des hommes c'est grâce aux rouges. Merci les cocos.

Et subsidiairement pourquoi le foncer dans le mur et aller tout droit vers les 6 degrés ? T'as l'intention de vivre dans la zone arctique ? Faut faire du sensationnalisme comme Gretta hein ? Comme l'élévation du niveau des eaux par exemple ? Parce que c'est bien en millénaire. Durant le siècle dernier on a gagné 20 cm. Ca nous laisse le temps de prévoir et de survivre à 1,5 degré ou 2 d'augmentation.

Rakl8
Niveau 10
01 février 2020 à 22:23:09

Je me suis fait griller en beauté :rire:

Tout est dit.

[[Slevin]]
Niveau 10
01 février 2020 à 22:28:59

Osef du réchauffement, faut investir dans l'espace. Quand on trouvera enfin un moyen de déplacement fiable, les planètes ne seront plus que des clinex, qu'on jette après utilisation :oui:

Plus sérieusement, le vrai défi réside dans la coopération entre les acteurs publiques et leur faculté à composer des accords contraignants en matière de norme écologique.

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Sujet : Le changement climatique et la contrainte environnementale
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