Qu'est-ce que la folie, en réalité, si ce n'est que de ne pas décider de ce en quoi nous croyons ? Le désespoir d'une créature douée de conscience cesse là où elle le décide, et nul part ailleurs. Vous êtes tous nés sur une lancée humaine qui n'était pas viable. Je vous donne les outils psychologiques pour changer la direction que prend l'humanité pour en faire une chose belle, grande et viable ! À vous de décider de ce que vous voulez faire... Moi, dans la mesure où vous ne décidez pas par vous-mêmes si vous me suivez ou non, je ne peux plus rien faire pour vous.
Tout en échouant, les individus qui veulent devenir personnellement des Dieux empêchent l'humanité (ou l'espèce humaine) de poursuivre son développement bien réel vers cet idéal qu'inconsciemment, nous appelons « Dieu » (alors que l'on devrait plutôt l'appeler légitimement « Dieux »). Ils empêchent ce développement pour assouvir un désir de puissance qu'ils sont trop lâches pour réussir à assouvir en ne faisant appel qu'à la simple et pure réalité de leurs existences individuelles. Pour que l'humanité puisse réellement devenir « Dieux », il faudra encore des millions d'années passées dans la croyance en l'apologie de la vie dans toute sa globalité (ou son universalité), alors que présentement, selon la situation actuelle, nous allons nous éteindre dans l'apologie folle de la vie humaine seulement.
Le sage ne cherche qu'à offrir un témoignage personnel (et donc humain) de la réalité qui n'a rien d'exclusivement humaine. L'humain doit NE PAS croire en « l'exclusif humain » pour survivre (surtout pas dans le domaine social), c'est ainsi. D'un certain point de vue donc, le combat pour la préservation de la biodiversité, de l'environnement et de l'écologie est la véritable concrétisation de la sagesse, surtout lorsque celle-ci fait preuve d'humanisme.
Pour accepter notre intelligence, il faut abandonner une certaine dose de notre animalité : celle dans la perception statique de l'autre. Cette perception statique est celle d'où naît les rapports de volonté absolues de dominations entre les individus humains ou animaux. Il faut abandonner cette perception statique de l'autre pour accepter notre intelligence, car fondamentalement, la vie est une insuffisance par rapport à l'être humain : en d'autres termes : l'être humain est supérieur à la vie, même s'il en a fondamentalement de besoin. L'humain doit respecter la vie, car chaque unité de vie possède une force égale à changer le sens de l'évolution, qu'elle soit humaine ou non (et cela est une réalité non-influencée par la supériorité de l'être humain). Cependant, dans l'absolu, la femme a rendu l'être humain supérieur à cette vie normale qui peut croître en naissant des rapports de perceptions statiques. En réalité, Nietzsche avait raison quand il suspectait la présence d'un surhomme, mais ce qu'il ne comprenait pas, c'est que selon cette suspicions : tous les hommes sont des surhommes et toutes les femmes sont des surfemmes. Pour comprendre cela, il faut accepter notre intelligence. Donc, pour accepter notre intelligence, il faut être conscients et solidaires.
Contrairement à ce qu'il croit, l'être humain n'aura jamais la capacité de remplacer la biodiversité sur terre. Non-seulement parce que, contrairement à ce qu'il croit, cela sera toujours trop compliqué et trop « massif » comme projet pour l'énergie humaine, et ce, même lorsqu'il se dote des technologies, mais aussi et surtout parce que l'être humain a besoin d'être vulnérable à une réalité inter-dimensionnelle non-influencée de vie pour exister. Fondamentalement, la vie répond à la vie, et ce, sur des plans inter-dimensionnels. L'humain, cet être si complexe, est essentiellement composé d'une réponse à la vie qu'il n'a pas influencée, et ce, même encore aujourd'hui. Si nous détruisons la vie que nous n'influençons pas, nous allons peu à peu dépérir jusqu'à l'extinction. C'est un peu, je ne vous le cacherai pas, ce qui se passe présentement.
Donc, en d'autres termes et pour répondre à la grande question inconsciente de l'humanité : Oui, les surhommes et les surfemmes ont leurs places sur Terre, mais pour cela, il faut qu'ils soient tous des êtres conscients et solidaires. De plus, comme nous ne pouvons pas reculer du fait (naturel, au fond) que nous soyons devenus des surhommes et des surfemmes, nous pouvons dire, pour simplifier les choses, que nous n'avons plus le choix d'être conscients et solidaires pour survivre.
L'esprit du révolutionnaire est l'apogée de l'esprit humain, et aujourd'hui nous devons faire une révolution planétaire d'amour et de conscience si nous ne voulons pas que tous nos descendants ne s'étouffent à jamais d'un mépris qu'ils auront légitimement pour nous si nous n'agissons pas ; si, par égocentrisme, nous leur laissons une planète presque morte.
La crise écologique est bien réelle. Sur le plan social, le combat le plus important est sans conteste le combat intellectuel. Sur le plan social, le combat intellectuel est infiniment plus important que le combat charnel, que le combat militaire, que le combat économique et même que le combat institutionnel. Si, durant les prochaines années, l'humanité ne le comprend pas, ne l'accepte pas et/ou ne s'organise pas autour de cette réalité, l'humanité va mourir.
L'humanité ne bougera pas le petit doigt pour créer un monde faux ; c'est ce que les écologistes ne comprennent pas.