vous en pensez quoi ?
merci d'avance
Il faut reculer dans le temps: l'OTAN pop en 1949 deux ans après le début du plan Marshall (en début de guerre froide donc) pour empêcher que les pays d'Europe de l'ouest ne deviennent coco en assurant sur le papier protection "paix et liberté aux démocraties occidentales."
Aujourd'hui on le sait, la création d'une alliance politique en Europe impulsée par Schuman, Monnet et les autres pères fondateurs est en réalité orchestrée par les USA dans cette même optique.
Dès lors, on peut tracer une ligne directe: les européistes sont des atlantistes et des pro-OTAN du coup. Depuis DG, aucun président ne déroge à la règle. Philippe Séguin avait pourtant re-prévenu dès 1992 et DG bien avant. L'UE est une succursale des USA.
Mieux, on sait que le couple franco-allemand n'existe pas (confirmé par la défunte Coralie Delaume) et qu'on se fait enfler par Merkel.
Pour toutes ces raisons, faisons un frexit et une alliance avec la Russie sous l'égide de Saint-Louis, Louis XIV, Bonaparte et DG. Un régime visant à restaurer l'hégémonie de la France dans l'Europe.
L'UE et le FMI ont assassiné la Grèce, il est temps de remettre les pendules à l'heure du double bicentenaire.
La Grèce s'est tuée toute seule.
L'UE l'a sauvée justement.
Le 04 avril 2021 à 08:31:34 Rakl9 a écrit :
La Grèce s'est tuée toute seule.L'UE l'a sauvée justement.
troll abject et indigne. Il faudrait lire des historiens et économistes sérieux.
On peut commencer par l'historien Olivier Delorme:
« Tout ce qui a été entrepris depuis 10 ans a lamentablement échoué. L’Union Européenne a enfoncé ce pays dans une impasse dont on voit pas comment on peut sortir aujourd’hui. Quand on a les notes du FMI au moment de l’adoption du premier plan qu’on appelle faussement un plan d’aide qui n’a jamais été qu’un plan d’endettement et de déflation supplémentaire disait qu’on allait avoir un scénario en V : forte récession puis un fort rebond puis vous aviez dans cette réunion du FMI qui a fuité tous les pays qui ont subi des plans d’ajustement structurels, notamment l’Argentine mais également la Suisse qui ont dit « mais non si vous imposez ces conditions là à la Grèce vous aurez un scénario en L : une forte baisse et derrière une stagnation ». Aujourd’hui on sait 10 ans après que c’est ce qui s’est passé c’est-à-dire qu’on a eu une chute impressionnant du PIB, du niveau de vie, des salaires, des retraites, des pensions, etc etc. Et derrière l’économie n’est pas repartie et elle n’est pas repartie parce qu’elle ne peut pas repartir car la Grèce a une économie surévaluée avec l’€ et qu’on peut pas vivre avec l’économie de la Grèce et l’économie de l’Allemagne.
Pendant 7-8 ans on a eu des récessions et tous les printemps on nous disait que les prévisions que l’OCDE, du FMI, de l’UE annoncent le rebond pour l’année prochaine et puis le rebond n’est jamais venu. Il y a eu les dernières années des rebonds de ce qu’on appelle le rebond du chat mort c’est-à-dire que si on jette un chat par terre et qu’il meurt, il y a un léger rebond. Au bout d’un moment on est bien obligés de racheter des choses, de restocker, etc. Cela vous fait une croissance n’ayant absolument aucune signification de 1 à 1,5 % alors que vous avez perdu 20-25 % de votre PIB.
Donc voilà cette stratégie européenne est un échec total. Le dernier moteur de l’économie grecque c’était le tourisme qui fonctionnait à peu près bien bien que les memorandum (trois) qui sont une négation même des principes démocratiques sur lesquelles l’Union prétend se fonder puisque ces memorandum faisaient plusieurs centaines de pages et devaient être adoptés par les députés grecs sans même qu’ils aient pu en prendre connaissance le pistolet sous la tempe d’un arrêt des crédits du fait que le gouvernement ne pourrait plus payer ses fonctionnaires, ni ses retraites ni les salaires ni rien. Avec en même temps la négation du droits d’amendement des parlementaires qui est le fondement même d’un régime représentatif donc on a piétiné allègrement l’État de droit, on a piétiné allègrement les principes mêmes du régime représentatif pour engluer la Grèce dans un Etat de déflation continue, de récession continue dont elle ne sort pas. Alors on a bradé tout le patrimoine public et le gouvernement Syriza n’a pas été le dernier à participer à la chose si bien que même le tourisme a échappé aux Grecs. Le dernier exploit de Tsipras avant de partir a été de concéder les aéroports comme par hasard à une société allemande donc les aéroports bénéficiaires des grands sites touristiques etc. Un certain nombre de structures familiales ont fait faillite et sont passées sous le contrôle de groupes internationaux et puis avec le développement du all inclusive vous avez aujourd’hui une économie de type coloniale c’est-à-dire que le touriste paye dans le pays de départ le séjour tout compris dont les grecs ne voient pas la couleur et puis les sociétés de tourismes qui sont domiciliées au Caiman, à Jersey, au Luxembourg gardent l’argent et ne ramènent en Grèce qu’une toute petite partie de cet argent qui sert à faire travailler des sous-traitants à des prix dans lesquels ces sous-traitants ne s’en sortent pas. Et comme il faut trouver du travail dans ce pays au chômage de masse ils acceptent quand même. Même la main d’oeuvre grecque n’en profite pas. Elle coûte trop chère pour eux donc on fait venir de la main d’oeuvre encore plus à bas prix venue de Roumanie ou de Bulgarie donc ce qui revient à la Grèce dans cette économie de tourisme devient de plus en plus ridicule.
Donc si vous voulez parler de l’augmentation des entrées en Grèce du tourisme ne signifie plus rien et la cerise sur le gâteau c’est que l’épidémie de covid a mis à bas cette économie touristique de type colonial avec cet été évidemment une perte considérable de cette fréquentation.
On doit en être en 2020 à 11 % sur le PIB et comme d’habitude on nous annonce un rebond et ce rebond ne viendra pas plus que les précédents. C’est une catastrophe économique, politique car Syriza s’est prêté à ce jeu et donc aujourd’hui le politique est discrédité dans de larges couches de la population ce qui fait dans un pays où le vote est obligatoire on a battu lors des deux dernières élections des records d’abstention malgré ce vote obligatoire. »
Source : Olivier Delorme, la souveraineté grecque de 1821 à nos jours. https://www.youtube.com/watch?v=zf9pgSKHnH8&feature=emb_title
Poursuivre avec Sapir, Cayla et Tinel:
https://youtu.be/cOSGAAGp88Y
Je m'arrête, je perds mon temps.
G.Bush + Obama + Sarkozy + Hollande = OTAN = ils aiment faire la guerre à l'étranger
vous en pensez quoi ?
Bien trop simpliste.
C'est rassurant d'imaginer qu'on a affaire à des "méchants" qui sont méchants parce qu'ils sont très très méchants, un peu comme dans un film hollywoodien.
Mais en fait dans la réalité ca se passe pas comme ca...
Je te conseille le livre de Jacques Baud, colonel des services suisses à la retraite : "Gouverner par les fake news". Il explique pourquoi tu as parfaitement raison, malheureusement.
Sinon, il y a sur ***tube l'émission de Frédéric Taddéi :
"Interdit d'interdire : Jacques Baud".
Et ton analyse est vraie...
La guerre, il y en aura toujours. Car l'Homme est un animal intelligent, et dans animal, il y a "moi j'en ai une plus grosse que toi (de bombe)" et quand on a deux idiots ou un très agressif, et l'autre trop pacifiste, il y a une guerre. Puis les populations présentes sur place peuvent déclarer une guerre, ou les ressources minière peuvent aussi déclencher un conflit.
C pas ces Président là qui influent fortement, mais le contexte politique international.
Quand à l'OTAN ! Ca a été dit assez bien plus haut. Créer après la 2ème GMD, c'était aussi l'influence des EU sur l'Europe pour contrer l'avancée Soviétique. Et puis économiquement, avec le plan Marshall, ils ont fait une pierre trois coup. 1 = financer les pays pour éviter qu'ils sombrent et se reconstruire. 2 = reformer une armée national rapidement, et 3 = imposer des forces des EU en Europe pour les protéger du communisme.
La guerre est en premier lieu le moyen de s'approprier les ressources d'un autre pays. Que ce soit par la guerre militaire (Irak, Lybie voire Syrie par exemple) ou la guerre économique (Grèce, Amérique latine etc), c'est en Afrique que les deux manières se conjuguent le mieux.
Plutôt d'accord avec l'OP sur ses constats, mais pas sur son délire de mener une politique impérialiste sous l'égide d'un guide suprême.