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Sujet : La déclaration des droits de l'Homme : Mettons les (3) points sur les "i"
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EcstraMDR
Niveau 54
17 mai 2023 à 13:36:09

:d) https://youtu.be/Gg8PXJp1Z0k :ok:

Assez facile cette vidéo, juste une analyse dans le pur logos.

-ZeChild-
Niveau 8
17 mai 2023 à 14:07:23

Toujours un bon gros sophiste celui là.

Macronlatre
Niveau 9
17 mai 2023 à 17:43:53

Considérons un instant ce qu'on appelle les droits de l'homme [...]. Ce sont, pour une part, des droits politiques, des droits qui ne peuvent exercés qu'en association avec autrui. Leur contenu, c'est la participation à la communauté, plus exactement à la communauté politique, à la vie de l'État. [...] Il nous reste à examiner l'autre partie des droits de l'homme, les droits de l'homme dans la mesure où ils sont différents des droits du citoyen. [...] Avant tout, nous constatons que ce qu'on appelle les "droits de l'homme", les droits de l'homme distingués des droits du citoyen, ne sont autres que les droits du membre de la société civile, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté. [...] Ainsi, la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans préjudice pour autrui sont fixées par la loi, comme les limites de deux champs le sont par le piquet d'une clôture. Il s'agit de la liberté de l'homme comme monade isolée et repliée sur elle-même. [...] Or, le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu borné, enfermé sur lui-même. L'application pratique du droit de l'homme à la liberté, c'est le droit de l'homme à la propriété privée. [...] Restent les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté. L'égalité, dépourvue ici de signification politique, n'est rien d'autre que l'égalité de la liberté définie plus haut, à savoir : chaque homme est considéré au même titre comme une monade repliée sur elle-même. La sûreté est la plus haute notion sociale de la société civile, la notion de police selon laquelle la société tout entière n'existe que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de sa personne, de ses droits, de ses propriétés. [...] Par la notion de sûreté, la société civile ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté, c'est plutôt l'assurance de son égoïsme. Ainsi, aucun des prétendus droits de l'homme ne s'étend au-delà de l'homme égoïste, au-delà de l'homme comme membre de la société civile, c'est-à-dire un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son caprice privé, l'individu séparé de la communauté. [...] Le seul lien qui les unit, c'est la nécessité naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste.

-ZeChild-
Niveau 8
17 mai 2023 à 19:06:17

Le 17 mai 2023 à 17:43:53 :
Considérons un instant ce qu'on appelle les droits de l'homme [...]. Ce sont, pour une part, des droits politiques, des droits qui ne peuvent exercés qu'en association avec autrui. Leur contenu, c'est la participation à la communauté, plus exactement à la communauté politique, à la vie de l'État. [...] Il nous reste à examiner l'autre partie des droits de l'homme, les droits de l'homme dans la mesure où ils sont différents des droits du citoyen. [...] Avant tout, nous constatons que ce qu'on appelle les "droits de l'homme", les droits de l'homme distingués des droits du citoyen, ne sont autres que les droits du membre de la société civile, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté. [...] Ainsi, la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans préjudice pour autrui sont fixées par la loi, comme les limites de deux champs le sont par le piquet d'une clôture. Il s'agit de la liberté de l'homme comme monade isolée et repliée sur elle-même. [...] Or, le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu borné, enfermé sur lui-même. L'application pratique du droit de l'homme à la liberté, c'est le droit de l'homme à la propriété privée. [...] Restent les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté. L'égalité, dépourvue ici de signification politique, n'est rien d'autre que l'égalité de la liberté définie plus haut, à savoir : chaque homme est considéré au même titre comme une monade repliée sur elle-même. La sûreté est la plus haute notion sociale de la société civile, la notion de police selon laquelle la société tout entière n'existe que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de sa personne, de ses droits, de ses propriétés. [...] Par la notion de sûreté, la société civile ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté, c'est plutôt l'assurance de son égoïsme. Ainsi, aucun des prétendus droits de l'homme ne s'étend au-delà de l'homme égoïste, au-delà de l'homme comme membre de la société civile, c'est-à-dire un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son caprice privé, l'individu séparé de la communauté. [...] Le seul lien qui les unit, c'est la nécessité naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste.

Juste pour info, l'opé, tout comme son bon gros sophiste de gourou, sont tout autant l'incarnation de l'individu égoïste séparé de l'homme et de la communauté, tels les bons petits libéraux -libertaires qu'ils sont viscéralement, faute d'avoir une bonne compréhension de ce qu'est réellement et la liberté concrète, et l'individu.

Ils absolutisent tout autant leur petit être individuel de façon totalement abstraite, sans comprendre qu'il n'y aurait justement pas d'individu sans que ce dernier ne soit d'abord la partie indivisible d'un tout - ce tout étant précisément la société qu'ils rejettent avec tant d'ardeur. Société qui, en outre, est la condition même de la petite liberté individuelle qu'ils réclament à grands coups de pensées magiques, d'incantations vaines et d'abstractions parfaitement puériles ; puisque c'est elle, et elle seule, qui en produit la possibilité.

Ce n'est pas qu'il critique la même chose que Marx, qu'il en a même ne serait ce qu'un centième de la pertinence. :hap:

Steampost
Niveau 9
17 mai 2023 à 20:57:27

Sans droits de l'homme pas de liberté d'expression. Vous avez le droit de critiquer la liberté d'expression et la démocratie personne ne vous mettra en prison après avoir lu Marx. Des bouquins présents dans toutes les librairies et mis en avant dans les rayons comme le Manifeste. C'est ce que les gauchistes comme vous ne comprendront jamais vu votre admiration pour Staline et Mao :noel:

EcstraMDR
Niveau 54
19 mai 2023 à 12:54:07

Zechild, je crois que tu ne connais pas Bascar. Déjàn tu ne l'abordes pas. Je suis sur que tu n'as pas regardé la vidéo.

Pour info Bascar est pour par exemple la communication non violente et même plus. A minima un monde où chacun se vit lui même et peut créer du lien avec l'autre.

Donc dire que c'est un libertaire individualiste, mouais bon... En gros, tu ne l'as pas écouté, tu ne t'es pas intéressé à lui, à sa personne, à sa pensée. Ce qui est précisément ce qu'il prone. Le but final est assez divin même, c'est l'Unité.

Franchement je crois que tu passes totalement à coté.

Et en plus tu dis qu'il fait du sophisme, alors c'est simple : va lui parler, met un commentaire en dessous de sa vidéo. Vous aurez ainsi un échange courtois pour voir s'il émet des sophismes. C'est justement un des buts de sa chaine aussi : aller dans le logos, percevoir les sophismes, les erreurs de logique pure. Mais il perce aussi d'autres sujets. La vidéo que j'ai mise est assez facile, je répète.

Macronlatre
Niveau 9
19 mai 2023 à 13:04:27

Le 17 mai 2023 à 19:06:17 :

Le 17 mai 2023 à 17:43:53 :
Considérons un instant ce qu'on appelle les droits de l'homme [...]. Ce sont, pour une part, des droits politiques, des droits qui ne peuvent exercés qu'en association avec autrui. Leur contenu, c'est la participation à la communauté, plus exactement à la communauté politique, à la vie de l'État. [...] Il nous reste à examiner l'autre partie des droits de l'homme, les droits de l'homme dans la mesure où ils sont différents des droits du citoyen. [...] Avant tout, nous constatons que ce qu'on appelle les "droits de l'homme", les droits de l'homme distingués des droits du citoyen, ne sont autres que les droits du membre de la société civile, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté. [...] Ainsi, la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans préjudice pour autrui sont fixées par la loi, comme les limites de deux champs le sont par le piquet d'une clôture. Il s'agit de la liberté de l'homme comme monade isolée et repliée sur elle-même. [...] Or, le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu borné, enfermé sur lui-même. L'application pratique du droit de l'homme à la liberté, c'est le droit de l'homme à la propriété privée. [...] Restent les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté. L'égalité, dépourvue ici de signification politique, n'est rien d'autre que l'égalité de la liberté définie plus haut, à savoir : chaque homme est considéré au même titre comme une monade repliée sur elle-même. La sûreté est la plus haute notion sociale de la société civile, la notion de police selon laquelle la société tout entière n'existe que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de sa personne, de ses droits, de ses propriétés. [...] Par la notion de sûreté, la société civile ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté, c'est plutôt l'assurance de son égoïsme. Ainsi, aucun des prétendus droits de l'homme ne s'étend au-delà de l'homme égoïste, au-delà de l'homme comme membre de la société civile, c'est-à-dire un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son caprice privé, l'individu séparé de la communauté. [...] Le seul lien qui les unit, c'est la nécessité naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste.

Juste pour info, l'opé, tout comme son bon gros sophiste de gourou, sont tout autant l'incarnation de l'individu égoïste séparé de l'homme et de la communauté, tels les bons petits libéraux -libertaires qu'ils sont viscéralement, faute d'avoir une bonne compréhension de ce qu'est réellement et la liberté concrète, et l'individu.

Ils absolutisent tout autant leur petit être individuel de façon totalement abstraite, sans comprendre qu'il n'y aurait justement pas d'individu sans que ce dernier ne soit d'abord la partie indivisible d'un tout - ce tout étant précisément la société qu'ils rejettent avec tant d'ardeur. Société qui, en outre, est la condition même de la petite liberté individuelle qu'ils réclament à grands coups de pensées magiques, d'incantations vaines et d'abstractions parfaitement puériles ; puisque c'est elle, et elle seule, qui en produit la possibilité.

Ce n'est pas qu'il critique la même chose que Marx, qu'il en a même ne serait ce qu'un centième de la pertinence. :hap:

J'ai même pas cliqué sur la vidéo. Jamais été un gros fan de Youtube :hap:

EcstraMDR
Niveau 54
19 mai 2023 à 13:04:40

En plus je peux parler pour moi, car je ne suis pas Bascar : si moi je suis un individualiste égoïste :rire:

Encore une fois je crois que tu ne connais pas, tu y vas au burin et tu poses des étiquettes. Justement, je te trouve très arrogant et égoïste avec ton marxisme. Ca ne mène qu'à la destruction. Pour cela, tu as plein de vidéos sur la chaine de Bascar. Ici dans la vidéo présentée, tu as le logos sur les "droits de l'homme".

Puis même je crois que tu n'arrives pas à associer différents concepts. Tu fais juste un ad hominem en fait. Voire l'égoïsme est mal. L'individualisme est mal.

Sauf qu'un monde uni comprend tout ce qui le compose.

Le non dualisme implique la personne, l'individu.

ET

Pas ou. Le collectif.

Mais le collectif c'est quoi ? Un ensemble d'individu. Et les individus, librement, peuvent coopérer volontairement et créer ainsi le monde qu'ils veulent. Ce n'est pas une entité, un parti politique tiers qui peut le faire.

Ou encore, parmi les individus, certains peuvent créer un "parti politique", une communauté en quelque sorte. Et des gens peuvent aller dans cette ASBL et créer ainsi leur communauté. Par exemple des gens peuvent créer une asbl communiste et volontairement se partager les choses de manière égalitaire. C'est tout à fait respectable. Et je suis POUR ! Je suis pour la liberté individuelle, que chacun s'accomplisse au maximum de ses capacités et de son essence, que chacun se retrouve pour être ce qu'il est.

Waoh c'est vraiment égoïste ça ! C'est méchant :rire; C'est mal de dire à quelqu'un : je t'aime, je t'aime pour ce que tu es, sois qui tu es ! Révèle toi à moi, je me révèle à toi, je suis entier, complètement ouvert, et si toi aussi, alors nous pouvons construire peut-être quelque chose de plus profond et dense ensemble, sans aucune coercition.

EcstraMDR
Niveau 54
19 mai 2023 à 13:19:09

Ps : le collectif, je n'aime pas trop ce mot.

En fait il y a une combinaison de l'individu pur et de la totalité.

La totalité contient des individus liés.

Pour que la totalité soit épanouie, chaque individu doit être respecté et écouté et entendu. Mais aucune personne tiers ne peut savoir à la place de l'individu ce qu'il veut, etc. Car si, par exemple, un pays élit un président, etc. celui ci ne comprend PAS tous les individus. Il y a une discrimination, une logique sacrificielle.

Or, ce qui est fondamentalement possible et c'est ce que Bascar prone, c'est une logique NON SACRIFICIELLE.

Dès qu'un parti ou une idéologie politique discrimine, force, etc. elle sacrifie en parti l'individu.

Un monde "parfait" c'est où dans la totalité aucun individu n'est sacrifié. Cela impose la non imposition. A fortiori, grosso modo, l'anarchisme. Et la non impositon c'est parmi les types de courant politique qui sont dans la non imposition, sans impot.

Bien sur, le sans impot sous anarchie, ne veut pas dire que les gens ne peuvent pas VOLONTAIREMENT se partager des choses entre eux.

Ca a toujours existé et ça existera toujours, le partage.

Tu ne peux pas dire à quelqu'un "vas y donne moi tes sous, donne moi 1 cent de tes 1€ dans ton portefeuille", enfin on devrait dire : "vas-y,, donne moi 1 cent de tes 2 cent". Non et ça vaut pour 2 cent ou 2 milliards. On ne peut pas déposséder quelqu'un de ce qu'il possède. C'est une discrimination.

La non discrimination est justement le respect de l'autre.

La non imposition est le respect de l'autre.

Une société plus évoluée est une société de partage libre. Un partage qui vient du coeur.

Bon après là je fais très politique et économique mais pour créer un bon groupe, en fait chaque individu doit se mettre au clair avec ses propres besoins. Est-ce que l'état, est-ce qu'un président, est-ce que Marx connait, connaissait tous les besoins de tout le monde tout le temps ? Alors oui tout le monde a les mêmes besoins ! Mais pas forcément tout le temps et à même intensité. Chacun est différent. C'est pour ça que pour créer un collectif solide, il faut d'abord et avant tout respecté l'individu et l'écouter.

Et c'est intéressant : c'est créer une table rond où tout le monde s'exprime SANS AUCUNE HIERARCHIE. Personne n'est supérieur à l'autre, en soi. Bien que par exemple à des postes différents peut-être. Mais chacun est écouté.

Mais faire ça déjà en... COUPLE c'est chaud. Dans un collectif de 20-30 personnes c'est super méga chaud.

Et aussi des individus n'en sont pas capable je l'admet.

Mais on voit bien là qu'un état ou un saint empire, une doctrine unique est juste discriminatoire, sacrificielle. Pour savoir ce que l'autre RESSENT, SENT, ce qui la TOUCHE au fond du COEUR, il n'y a aucun moyen politique pour cela. il n'y a qu'une écoute entre deux individus purement privées.

Un "collectif" ne peut pas savoir ce que veut chacun sans le respect de l'individualité de chacun. Et en plus s'il doit y avoir une décision qui est prise, cela doit se faire au fur et à mesure de discussion intéressante sur ce que chacun ressent, pour arriver à quelque chose où chacun vote OUI, un 100% de oui. Ce qui est impossible dans une dictature étatique. C'est pour ça qu'on est obligé de faire fondre l'état et toute imposition étatique.

Zechild
Niveau 10
19 mai 2023 à 13:45:45

Zechild, je crois que tu ne connais pas Bascar.

Je le connais puisque j'ai déjà discuté avec lui sur youtube, et qu'il s'est juste retrouvé à bégayer, et finalement à fuir le débat.

Et en plus tu dis qu'il fait du sophisme, alors c'est simple : va lui parler, met un commentaire en dessous de sa vidéo. Vous aurez ainsi un échange courtois pour voir s'il émet des sophismes. C'est justement un des buts de sa chaine aussi : aller dans le logos, percevoir les sophismes, les erreurs de logique pure. Mais il perce aussi d'autres sujets. La vidéo que j'ai mise est assez facile, je répète

C'est bien le cas, puisqu'il impose des prémisses fausses, et à partir de là, déroule à partir de celles ci des raisonnements complétement fallacieux. Même si ici et là, certains de ses arguments ont néanmoins une part de vrai.

Donc dire que c'est un libertaire individualiste, mouais bon...

Il suffit de voir par exemple comment il tente de se moquer de l'intérêt général - quelque part à juste titre - pour immédiatement imposer la seule validité de l'individu comme entité qui se suffirait à elle-même. Une part du raisonnement est en apparence vrai, mais il tombe de fait exactement dans les mêmes biais qu'il croit dénoncer ici.
Les classes sociales lui y'en n'a pas connaitre, le développement matériel et historique des forces productives permettant à l'homme de s'affranchir des contraintes imposées par la nature non plus, le rapport entre la conscience et les conditions matérielles d'existence, encore moins.
Sans compter comment il racole grave avec tous les références que l'on retrouve habituellement à l'extrême-droite (francs-macs, complots fomentés en loges, attaque contre la république, etc.).
Je peux t'assurer qu'il est très précisément ce qu'on appelle un énorme sophiste. https://www.noelshack.com/2023-20-5-1684496737-baby-yoda-cute.png

UnChauffage
Niveau 9
19 mai 2023 à 14:04:23

Le 17 mai 2023 à 17:43:53 :
Considérons un instant ce qu'on appelle les droits de l'homme [...]. Ce sont, pour une part, des droits politiques, des droits qui ne peuvent exercés qu'en association avec autrui. Leur contenu, c'est la participation à la communauté, plus exactement à la communauté politique, à la vie de l'État. [...] Il nous reste à examiner l'autre partie des droits de l'homme, les droits de l'homme dans la mesure où ils sont différents des droits du citoyen. [...] Avant tout, nous constatons que ce qu'on appelle les "droits de l'homme", les droits de l'homme distingués des droits du citoyen, ne sont autres que les droits du membre de la société civile, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté. [...] Ainsi, la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans préjudice pour autrui sont fixées par la loi, comme les limites de deux champs le sont par le piquet d'une clôture. Il s'agit de la liberté de l'homme comme monade isolée et repliée sur elle-même. [...] Or, le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu borné, enfermé sur lui-même. L'application pratique du droit de l'homme à la liberté, c'est le droit de l'homme à la propriété privée. [...] Restent les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté. L'égalité, dépourvue ici de signification politique, n'est rien d'autre que l'égalité de la liberté définie plus haut, à savoir : chaque homme est considéré au même titre comme une monade repliée sur elle-même. La sûreté est la plus haute notion sociale de la société civile, la notion de police selon laquelle la société tout entière n'existe que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de sa personne, de ses droits, de ses propriétés. [...] Par la notion de sûreté, la société civile ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté, c'est plutôt l'assurance de son égoïsme. Ainsi, aucun des prétendus droits de l'homme ne s'étend au-delà de l'homme égoïste, au-delà de l'homme comme membre de la société civile, c'est-à-dire un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son caprice privé, l'individu séparé de la communauté. [...] Le seul lien qui les unit, c'est la nécessité naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste.

Alain Souratte ?

Zechild
Niveau 10
19 mai 2023 à 14:04:35

Un monde "parfait" c'est où dans la totalité aucun individu n'est sacrifié. Cela impose la non imposition. A fortiori, grosso modo, l'anarchisme. Et la non impositon c'est parmi les types de courant politique qui sont dans la non imposition, sans impot.

Comme dit plus haut, tu es dans le ciel des idées, dans de la pensée magique et dans un gloubi-boulga idéaliste complétement déconnecté du réel.
Tout comme ton gourou, tu es persuadé que ce sont les idées qui façonneraient le réel, et non le réel qui détermine les idées.
Ce qui vous laisse exactement au même niveau d'abstraction que les penseurs bourgeois que vous croyez mettre à mal ici, alors que non.
Reconnecte toi au réel. https://www.noelshack.com/2023-20-5-1684497868-baby-yoda-best.png

Macronlatre
Niveau 9
19 mai 2023 à 14:16:10

Le 19 mai 2023 à 14:04:23 :

Le 17 mai 2023 à 17:43:53 :
Considérons un instant ce qu'on appelle les droits de l'homme [...]. Ce sont, pour une part, des droits politiques, des droits qui ne peuvent exercés qu'en association avec autrui. Leur contenu, c'est la participation à la communauté, plus exactement à la communauté politique, à la vie de l'État. [...] Il nous reste à examiner l'autre partie des droits de l'homme, les droits de l'homme dans la mesure où ils sont différents des droits du citoyen. [...] Avant tout, nous constatons que ce qu'on appelle les "droits de l'homme", les droits de l'homme distingués des droits du citoyen, ne sont autres que les droits du membre de la société civile, c'est-à-dire de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté. [...] Ainsi, la liberté est de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Les limites dans lesquelles chacun peut se mouvoir sans préjudice pour autrui sont fixées par la loi, comme les limites de deux champs le sont par le piquet d'une clôture. Il s'agit de la liberté de l'homme comme monade isolée et repliée sur elle-même. [...] Or, le droit humain de la liberté n'est pas fondé sur l'union de l'homme avec l'homme, mais au contraire sur la séparation de l'homme d'avec l'homme. C'est le droit de cette séparation, le droit de l'individu borné, enfermé sur lui-même. L'application pratique du droit de l'homme à la liberté, c'est le droit de l'homme à la propriété privée. [...] Restent les autres droits de l'homme, l'égalité et la sûreté. L'égalité, dépourvue ici de signification politique, n'est rien d'autre que l'égalité de la liberté définie plus haut, à savoir : chaque homme est considéré au même titre comme une monade repliée sur elle-même. La sûreté est la plus haute notion sociale de la société civile, la notion de police selon laquelle la société tout entière n'existe que pour garantir à chacun de ses membres la conservation de sa personne, de ses droits, de ses propriétés. [...] Par la notion de sûreté, la société civile ne s'élève pas au-dessus de son égoïsme. La sûreté, c'est plutôt l'assurance de son égoïsme. Ainsi, aucun des prétendus droits de l'homme ne s'étend au-delà de l'homme égoïste, au-delà de l'homme comme membre de la société civile, c'est-à-dire un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son caprice privé, l'individu séparé de la communauté. [...] Le seul lien qui les unit, c'est la nécessité naturelle, le besoin et l'intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste.

Alain Souratte ?

Jacques Attali

--ZeChild--
Niveau 5
01 juin 2023 à 22:31:50

Apparemment ton gars là, bascar ; il prend grave cher sur twitter depuis qu'il s'est fait littéralement plier par Bégaudeau. :rire:
Méritax pour ce sophiste. https://www.noelshack.com/2023-22-4-1685651440-baby-yoda-smile.png

EcstraMDR
Niveau 54
04 juin 2023 à 10:19:51

Je le connais puisque j'ai déjà discuté avec lui sur youtube, et qu'il s'est juste retrouvé à bégayer, et finalement à fuir le débat.

Je trouve cela étonnant. Est ce que je peux voir ça ?

Bascar bégayer ça me paraît VRAIMENT étrange :rire: après c'est possible, je ne sais pas.

Au mieux parfois il ne répond pas parce qu'il a d'autres choses à faire. (par exemple il a déjà eu et répondu au sujet que tu lui poses et ça tourne en rond. Il fait plein de trucs et donc pas forcément le temps de rep, répéter la même chose, parfois je crois qu'il arrête de répondre si la personne lui semble bloquer dans son ndr)

EcstraMDR
Niveau 54
04 juin 2023 à 10:20:51

C'est bien le cas, puisqu'il impose des prémisses fausses, et à partir de là, déroule à partir de celles ci des

Lesquelles ? (prémisses)

EcstraMDR
Niveau 54
04 juin 2023 à 10:30:56

Il suffit de voir par exemple comment il tente de se moquer de l'intérêt général - quelque part à juste titre - pour immédiatement imposer la seule validité de l'individu comme entité qui se suffirait à elle-même. Une part du raisonnement est en apparence vrai, mais il tombe de fait exactement dans les mêmes biais qu'il croit dénoncer ici.

Parce que l'intérêt général n'existe pas.

L'intérêt général comprend un groupe dinvididu. Déjà où doit on l'arrêter, comment délimiter un intérêt général ?

Ensuite imaginons que tu définissez un intérêt général. Par exemple l'intérêt général de la famille. Et bien imaginons qu'il y a 2 parents et deux enfants. Comment ces gens peuvent ils bien s'entendre et être dans une sorte de bien commun ?

Il faut pour cela s asseoir en table ronde et chacun parle et donne son avis et chacun écoute chacun. Pour cela je te propose par exemple la sociocratie. Et au bout d'un certain temps (déjà long) et il faut faire cela fréquemment car les envies, les désirs, les sentiments, émotions, les besoins changent... La famille de 4 (!) arrivera plus ou moins dans un espace, une maison où chacun se sent épanoui, libre, plein de vie (!).

Tu vois, comment veux tu faire cela pour que toutes les familles d'une rue ou d'un immeuble s'entendent ? Comment veux tu faire ça pour un pays ??

C'est insensé. C'est voir beaucoup trop gros.

Après, les êtres humains ont les mêmes besoins. Mais pas forcément au même moment. Pas forcément nourris de la même manière. Tout est du cas par cas sur l'instant dans la vie.

Impossible de planifier quelque chose sur le long terme avec ça. Le long terme c'est se fondre dans l'instant présent. Arriver à être aware comme dirait jcvd.

C'est beaucoup beaucoup beaucoup trop complexe d essayer de planifier le monde tout seul. En fait c'est se croire, se prendre pour dieu. C'est... Satanique.

Il décortique ça assez bien dans sa chaîne. C'est tout le pan de la logique sacrificielle. Et lui propose de prendre une voie pour une vie non sacrificielle. C'est René Girard. Encore qu'il va plus loin que René Girard. René Girard ne se rendait pas compte de la portée de sa thèse. Ou on va dire qu'il ne la vivait pas pleinement, jusque dans ses aboutissements totaux. Sans sûrement s'en rendre compte.

EcstraMDR
Niveau 54
04 juin 2023 à 10:40:49

le rapport entre la conscience et les conditions matérielles d'existence

La conscience ?

La conscience est Une. Tout est un. Interrelarion, etc. Bascar comprend ça. C'est dans son logiciel de réflexion.

En dehors de ça il reconnaît l'individu pour faire société et donc la conscience individuelle. Et donc aussi il reconnaît les manipulations, les désirs historiques de l'humanité, ou les désirs egotiques, etc.

EcstraMDR
Niveau 54
04 juin 2023 à 10:43:46

Sans compter comment il racole grave avec tous les références que l'on retrouve habituellement à l'extrême-droite (francs-macs, complots fomentés en loges, attaque contre la république, etc.).

Je peux t'assurer qu'il est très précisément ce qu'on appelle un énorme sophiste. https://www.noelshack.com/2023-20-5-1684496737-baby-yoda-cute.png

Ayaaahhh https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/4/1635454847-elton-john-tison-golem.png

Bah ce que tu cités c'est ce qu'il critique, analyse, etc.

J'ai un ami qui est dans le droit, il a des bons postes. Il balance souvent des infos quelques jours à l'avance. C'est vraiment une chaire les politiques étatiques.

Au pouvoir en tout cas.

--ZeChild--
Niveau 5
04 juin 2023 à 15:40:38

Le 04 juin 2023 à 10:19:51 :

Je le connais puisque j'ai déjà discuté avec lui sur youtube, et qu'il s'est juste retrouvé à bégayer, et finalement à fuir le débat.

Je trouve cela étonnant. Est ce que je peux voir ça ?

Bascar bégayer ça me paraît VRAIMENT étrange :rire: après c'est possible, je ne sais pas.

Au mieux parfois il ne répond pas parce qu'il a d'autres choses à faire. (par exemple il a déjà eu et répondu au sujet que tu lui poses et ça tourne en rond. Il fait plein de trucs et donc pas forcément le temps de rep, répéter la même chose, parfois je crois qu'il arrête de répondre si la personne lui semble bloquer dans son ndr)

Il n'y a rien d'étonnant, puisque dés qu'il est en difficulté, il fuit littéralement les discussions, et supprime ensuite tous les commentaires où il ne peut pas prendre le dessus. Par exemple, je t'invite rien qu'à aller lire les commentaires sous cette vidéo de son débat avec Bégaudeau expurgée de ses commentaires, pour constater que plein de gens en témoigne.

Apparemment, il a même cherché à faire sauter cette vidéo puisqu'elle montre parfaitement comment il était en vérité totalement en sueur devant Bégaudeau.

Le 04 juin 2023 à 10:20:51 :

C'est bien le cas, puisqu'il impose des prémisses fausses, et à partir de là, déroule à partir de celles ci des

Lesquelles ? (prémisses)

Quand par exemple il raconte que les droits de l'homme auraient consisté à supplanter un héritage par un autre, quitte à le créer ex nihilo. Il montre tout simplement qu'il ne comprend pas du tout que les droits de l'homme ne viennent en fait qu'entériner le rapport de force concret que la bourgeoisie a su imposer alors à la noblesse et au clergé en prenant le contrôle effectif de la richesse mobilière. Donc cet héritage n'est pas du tout créé ex nihilo comme il le prétend, mais bien à partir du contrôle de ces richesses qui permet à la bourgeoisie de l'imposer et d'établir le rapport de force qui va avec.

Sa prémisse est fausse, et donc tout ce qu'il raconte après l'est aussi.
Et c'est comme ça tout du long. https://www.noelshack.com/2023-22-7-1685885975-baby-yoda-best.png

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Sujet : La déclaration des droits de l'Homme : Mettons les (3) points sur les "i"
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