Le 31 juillet 2024 à 06:54:10 :
Le 31 juillet 2024 à 04:01:27 :
Le 30 juillet 2024 à 13:46:59 :
Le 29 juillet 2024 à 22:45:14 :
Pour moi, un Républicain c'est celui qui veut que la chose soit publique.
Non, le vrai républicain, en France, se caractérise par son adhésion à tous les mythes historiques charriés par la Vème république.
C'est celui qui célèbre 1789 et 1793, celui qui aime Gambetta et vomis la Prusse, celui qui pleure devant Boulanger et se liquéfie devant la grande marche de 1934 ; celui qui est Dreyfusard par principes et derrière Léon Blum, celui qui préfère Zola et Clémenceau à Drumont, celui qui conspue Pétain et admire De Gaulle, celui qui pleure encore contre l'OAS, et tremble devant la montée du FN/RN...
C'est un véritable univers mental qui se résume à une institution : l'éducation nationale.
A côté de ces mythes historiques, il y a les grands principes que chacun sait (que les Républiques du monde entier, au passage, ne nous envient pas toutes).
Merci de confirmer que tu ne connais rien aux idéaux et aux principes de la République, car ni Clémenceau, le boucher qui a massacré les grévistes et fait arrêter les dirigeants de la CGT, ni De Gaulle, le général favorable à la monarchie, ce qui est tout à fait évident si l'on se donne la peine d'étudier un peu l'organisation de la Vème République, n'étaient de vrais Républicains.
J'ai ostensiblement esquivé la questions des idéaux et principes, comme tu le dis d'un air pédant avec des arguments minables.
Si ce n'était pas assez clair, je crois en la trame historique, aux hommes et aux événements qui la forgent, pas aux idéaux qui conduiraient les événements. Je crois également en ce que les hommes disent d'eux-même et de leur histoire. Ainsi je crois bien qu'un homme, se disant républicain, à notre époque, adhère précisément à tous les mythes historiques que j'ai cités précédemment ; ce qui en faisait, à mon sens, la meilleure définition d'un républicain de notre temps.
Arrête ton bla-bla sans queue ni tête, j'ai presque l'impression que je suis en train de parler à une IA tellement tout ce que tu dis est creux et sans intérêt.
Et venir m'accuser d'être pédant alors que tu es toi-même un donneur de leçon prétentieux, c'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Au-delà de ça, en quoi le cassage de grève ou la répression populaire fait de Clémenceau un anti-républicain ?
C'est justement avec ce genre de question que l'on voit que tu ne connais rien aux principes de la République et en particulier à son volet social, car en théorie la République se doit d'aider les citoyens les plus défavorisés et Clémenceau, en réprimandant les grèves, a fait tout le contraire de ce que devait faire un républicain.
La IInde République y a été contrainte rapidement, la IIIème dès sa genèse, la République française n'a jamais fait autrement que réprimer par l'armée ou la gendarmerie jusqu'à Clémenceau, à moins de reconnaître que les républicains d'alors n'en étaient pas, il faut reconnaître que Clémenceau n'a pas agi différemment que ses prédécesseurs illustres.
Les gouvernements de la IIe et celui des premières années de la IIIe République ont été dirigées par des monarchistes et des conservateurs qui avaient tout intérêt à réprimer le peuple pour se maintenir au pouvoir. Le fait que le président de l'Assemblée, Adolphe Thiers, était un orléaniste qui méprisait le peuple au point de vouloir construire un enceinte autour de Paris pour réprimer les soulèvements populaires, le prouve bien.
De plus, Clémenceau fut le tenancier de l'Aurore, journal dreyfusard par excellence, qui eut une importance considérable dans l'histoire de la IIIème, dans la poursuite du mythe républicain.
Être républicain ne se limite pas à soutenir Dreyfus, sachant qu'il y avait des républicains aussi qu'il ne le soutenait pas.
Quant à De Gaulle, je ne suis pas sans savoir le caractère monarchiste de la Vème. ça n'en fait pas moins une république, et les républicains actuels ne crachent pas sur l'héritage de De Gaulle, voire s'en revendiquent clairement, ce qui était le point qui m'intéressait : la caractérisation d'un homme se disant républicain de nos jours ; à quelle histoire adhère-t-il ?
Et en quoi cela contredit-il ce que je viens de dire ? Il y a aussi de républicains qui se réclament de Thiers et pourtant, comme je viens de l'expliquer, il est loin d'être un républicain.
