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Sujet : Arrêt sur Images
Mandoulis
Niveau 27
27 août 2015 à 18:18:29

Nan mais t'en poste une et pis c'est tout! :fou: y'a déjà deux jours de retard sur le programme, on va pas attendre que Coll' réponde! :noel:

Collateral11
Niveau 22
27 août 2015 à 18:19:15

La deuxième, la face cachée de Margo non merci :hap:

[B]etween
Niveau 10
27 août 2015 à 18:27:46

Je veux aller le voir c'est pour ça.. :hap:
Ca sera la deuxieme !

Psyclo
Niveau 10
27 août 2015 à 20:11:33

Woh putain le texte de HulkRousseau :rire:

et en plus c'est lui qui gagne [[sticker:p/1kki]]

Nogah
Niveau 6
28 août 2015 à 22:40:55

Bonsoir :hap:

Apparemment ici c'est des bébés concours dans lesquels on doit écrire un texte par rapport à une image ? Alors j'essaye de participer pour voir :hap:

Pour l'image de Between & Coll :

On ne meurt pas dans un rêve

Les rêves peuvent être tout ce que nous voulons. Je ne parle pas des cauchemars, entendons-nous bien, je parle des rêves. Les rêves, qui peuvent représentés et qui donnent vie à nos espoirs, nos envies, et nos désirs les plus enfuis. Les rêves sont tout ce que nous voulons. La réussite, la fierté, l'amour, l'aventure, la joie, le bonheur. Toutes ces situations qui peuvent parfois nous sembler lointaines et inaccessibles dans notre vie.

Un rideau de pluie s'abbat contre ma fenêtre, il semble dur, froid. Je vois les gouttelettes s'entrechoquer, se pousser, se battre et s'ébattre, s'alliant et se donnant en spectacle. Cet atmosphère me rend morose. Morose et nostalgique. Je m'enfonce un peu plus sous ma couette, et me tourne sur le côté. Ma vue se pose sur cette petite boîte à musique, que l'on m'a offert il y a quelques années. Dans son petit tiroir, il y a de vieux papiers de bonbons, un petit caillou, un bracelet porte-bonheur cassé, une vieille photo de chat, et un petit mot. C'est un petit tiroir à souvenirs. Je me demande si quelqu'un que je connais, à un petit tiroir à souvenirs avec quelque chose de moi à l'intérieur. Mes yeux se font lourds, et je décide de tourner la petite clé de ma boîte à musique, aussi loin que possible, pour m'endormir au gré des notes. C'est " La vie en rose " qui résonne alors paisiblement dans ma chambre, légèrement perturbée par le cliqueti des gouttes ruisselantes.

Un jour j'ai entendu dire que le cerveau était la cuisine de nos rêves. Que c'était le lieu où l'on pouvait prendre à notre gré des souvenirs, un poil d'imagination, et un soupçon de désir. Et que c'était là, que tout se passait, que si on le voulait réellement, on pouvait contrôler nos rêves. Ca fait déjà un moment que j'y parviens, ce n'est pas bien compliqué, j'ai toujours vécu ma vie plutôt dans mes rêves.

Je suis fatiguée. Et je combats le sommeil pour imaginer le plus longtemps possible ce que sera mon rêve. Blottie contre mon traversin, à moitié à cheval dessus, je regarde le petit manège de ma boîte à musique tourner, les personnages monter et descendre sur leur destrier de plâtre. Eux ne se soucient de rien. Je ferme les yeux sans m'endormir. Je ne dois pas m'endormir tout de suite, j'aimerais rêver de lui cette nuit.
On dit aussi que les rêves sont les vérités de notre inconscient. Qu'il nous montre ce que l'on ressent vraiment, ou bien toutes les vérités sur lesquelles l'on se voile la face, par peur de prendre conscience de celle-ci. Des vérités qui blessent vraiment. Les rêves seraient alors comme des révélations, des avertissements, qu'il faut apprendre à comprendre.

Des bruits de pas se font entendre dans l'escalier. Ma curiosité me fait observer les allers et venues des ombres au dessous de ma porte. Puis la lumière s'éteint. Mes yeux se posent alors sur la veilleuse qui crépite faiblement. Elle aura fait un loyal gardien de mes nuits, le jour où elle s'éteindra pour toujours. Je me sens un peu plus apaisée maintenant, au chaud sous mes draps, en entendant la pluie. Ca donne un côté magique et mystérieux à l'atmosphère de cette nuit. Les yeux clos, je me sens de plus en plus lâcher prise.

Un jour, j'ai lu que si nous ne mourions jamais dans nos rêves, c'est qu'il y avait une bonne raison. A chaque fois, on survit in extremis, on s'échappe au dernier moment, on tue le monstre juste à temps. Pourquoi ? Parce que si l'on meurt dans un rêve, un meurt définitivement en vrai, dans la vie.

Je crois que je me suis endormie. Je suis dans l'appartement du 6ème étage de ce garçon dont je suis amoureuse, de ce garçon dont je voulais rêver. J'ai réussi.

Je suis assise sur son lit en indien, je regarde l'écran de son ordinateur, je crois que l'on va regarder un film. Il revient tout sourire avec deux esquimaux.

- " Tiens, ta glace ! T'aimes bien la pistache j'espère ? "

- " Oui oui pas de soucis, c'est un de mes parfums préférés ! "

C'est juste parfait. Tout est parfait. Il est là, il sourit, on est à deux. C'est tout ce que je voulais. Mon coeur s'emballe au moment où il s'asseoit à côté de moi. Et je me surprends à ne pas être timide ou distante, même plutôt taquine, et essayant de tirer la couette vers moi.

- " C'est parti ma couille ! " me dit-il en lançant le film.

" The Human Cetiped ", bon, mon subconscient aurait pu trouver plus romantique quand même, mais on fait avec ce qu'on a. Je l'ai vu il y a quelques jours avec une amie, ça doit venir de là. " Le cerveau est la cuisine de nos rêves ! ".

Je me sens terriblement bien, comme dans un rêve. Mais, je suis dans un rêve, c'est la seule chose dont je me rends compte et qui m'attriste un peu. Mais je veux vivre le moment présent. Je me dis que c'est mon rêve, que c'est moi qui commande, et que techniquement, je ne peux pas me prendre de râteau, c'est peut-être cela qui fait que je suis plus sûre de moi ici ?

Mes pensées sont interrompues tout un coup.

- " Regarde omg ! T'aurais fait quoi toi dans cette situation ? Genre le mec il veut t'attacher par l'oesophage avec d'autres gens ? Naaan, attends, t'aurais fait quoi si t'étais la fille du milieu ? "

Ca me fait sourire de le voir comme avant avec moi. Naturel, joyeux, content que je sois avec lui. Ca m'apaise et me fait du bien. Réellement. J'ai peur de me réveiller. Il est vraiment lui. J'ai l'impression de lui plaire, je le vois dans son regard.

- " Je n'sais pas trop, je crois que j'aurais pas fait la conne à essayer de sauver ma pote. Elle aurait largement eu le temps de sauver sa peau si elle l'avait pas traîné dans les escaliers et sous la pluie, attends. "

- " Chaud. "

Je me sens soudain très fatiguée, et je vois que le film est terminé. Nous sommes tous les deux allongés sur son lit, l'un à côté de l'autre, à regarder le ciel rayé et griffé par la pluie et l'orage qui gronde dehors par la fenêtre ouverte. Des petites éclaboussures de pluie attérissent sur mon visage, ça me fait sourire.

- " Ca me fait plaisir que tu sois venue. Ca fait plusieurs mois que j'attends ça, enfin, je réalise pas. C'est vraiment.. Je réalise pas. Je suis vraiment bien avec toi. "

Et moi, je suis aux anges.

Sa main joue avec la mienne, jusqu'à ce qu'il me tire vers lui pour me prendre dans ses bras. Mon coeur bat de plus en plus vite, et pour ne pas le montrer, et paraître idiote, parce que un peu tétanisée de timidité, je prends la couette, et je nous recouvre totalement.

- " Regarde, ça fait une cabane ! " les bras tendus le plus possible pour créer un toit.

Je le fais sourire. J'aime bien, quand il sourit. Ca me donne aussi le sourire.

Mon rêve fait une pause, et je suis soudain téléportée vers un autre moment. Un moment magique. Le moment. Je le vois face à moi, et bien plus proche que pour une simple conversation. Il ne pleut plus dehors, de fines lueurs de coucher de soleil s'infiltrent par les stries des stores. L'ambiance est douce, chaleureuse et rassurante. Je me sens bien. Je me sens amoureuse et heureuse de ce qu'il va se passer. C'est alors qu'il pose doucement sa main contre ma joue et je ne peux m'empêcher de lui sourire, sourire qu'il me rend.. Et tout d'un coup, ça y est. Il m'embrasse. Les pensées s'entrechoquent et se bousculent. Je crois que mon coeur va se décrocher de ma poitrine. C'est vraiment magique. Tellement magique que ça me fait stresser et me donne mal au ventre. Et lui qu'est-ce qu'il pense ? Est-ce qu'il m'aime ? Il ne doit se poser sans doute aucune question lui, il vit juste dans mon rêve. Je dois arrêter et vivre le moment, je ne dois pas tout gâcher. Pas encore.

Il s'éloigne doucement pour me regarder, et je sens mes joues chauffaient, je sais que quand je sens cette chaleur, je rougis. Je ne sais plus où me mettre ou quoi dire après ce baiser, alors, je le regarde en soupirant, le coeur léger et le sourire aux lèvres.

Son sourire.. Non. Son sourire.. Il change. Son sourire rassurant.. Un nouveau sourire apparaît. Un sourire mauvais, narquois, en coin et vicieux. Un sourire machiavélique et glauque. Un sourire heureux d'avoir réussi quelque chose d'ignoble.

- " Eh.. Qu'est-ce que tu as.. ? J'ai fait quelque chose qui ne fallait pas ? Je suis désolée, je.. enfin c'est que.. Tu.. "

La pièce s'assombrit tout d'un coup. La pluie recommence à s'abattre contre sa fenêtre, de plus en plus fort. La seule lueur qui persiste est blanche, pâle, maladive et hésitante, celle de la lune. L'air est humide et froid, et je commence à prendre peur et à frissoner.

- " Je ne t'ai jamais aimé. Pauvre conne. Je ne suis là que pour te faire souffrir. Quand est-ce que tu comprendras enfin ? Je ne t'ai jamais aimé, je ne t'aime pas, et je ne t'aimerais jamais. Je ne te déteste même pas, tu es juste insignifiante à mes yeux. Tu n'es plus rien. Vraiment plus rien. Tu es méprisable. Idiote. Et tu es la personne la plus naïve que je n'ai jamais vu de toute ma vie. Tu me dégoûtes. "

J'en tremble, et des larmes stagnent à l'entrée de mes yeux, puis perlent sur mes yeux à grosses gouttes.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Je n'ai plus rien à répondre. Je me sens vide. Morte. Oubliée. Abandonnée. C'est comme si je sentais mon coeur s'effritait dans ma poitrine.
Je me rapproche du rebord de sa fenêtre sans un mot, en voyant ce sourire terrifiant une dernière fois. Je ne veux pas mourir, mais je suis sur le point de commettre un geste totalement inconscient, sur le coup du désespoir. Ce que je ressens est imprononçable. Je me sens tellement souillée, trahie, meurtrie par la seule personne qui aurait pu jouer avec mes sentiments. Je me sens tellement idiote. J'en rage et j'en pleure en même temps. Je ne sais plus si je suis en colère, ou si je suis inconsolable. Je le hais et je l'aime en même temps. Et j'ai cette horrible sensation que je ne peux pas le détester. Je veux que tout s'arrête.

Je me laisse chuter.

Je sens mon coeur faire un bon, et je suis réveillée par l'eau qui ruisselle sur mon visage, je crois que j'ai pleuré dans mon sommeil, tellement cette scène m'a atteinte. Je me sens brisée. Je me sens en petits morceaux. J'ai mal à la tête, et je me sens incapable de bouger. Je me sens morte. Des lumières tourbillonnent autour de moi, j'entends soudain ma mère affolée :

- " Sauvez la je vous en prie ! Je vous en supplie ! Mon dieu mon bébé ! Je vous en supplie.. "

Face contre terre, incapable de répondre, je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe, et je la vois s'effondrer en pleurs. Des hommes s'affairent autour de moi, je sens qu'on me soulève, et l'on me pose un masque à oxigène sur le visage. Mes yeux sont lourds. Je me sens fatiguée. J'ai envie de m'endormir. Je veux oublier mon précédent rêve. Je m'endors.

- " Heure du décés, cinq heures et 18 minutes, la jeune fille s'est défenestrée dans son sommeil, elle était apparemment sujette à des crises de somnambulisme, on embarque ! "

Je ne sens plus rien. Je ne vois plus rien. Je n'entends plus rien. Tout s'est brouillé puis a disparu.

Je me sens légère.

Un jour, j'ai lu que nous ne mourions jamais dans nos rêves. Ce soir là, j'ai fait un cauchemar.

- Nogah.

Nogah
Niveau 6
01 septembre 2015 à 13:53:43

Ok j'ai fait bider le topic en fait. :-(

Suledhel
Niveau 10
01 septembre 2015 à 14:49:03

L'image ne m'inspirait rien de particulier :/

Nogah
Niveau 6
01 septembre 2015 à 15:41:54

Comment ça marche du coup ?

Suledhel
Niveau 10
01 septembre 2015 à 15:58:05

Faudrait voir avec Mand puisque c'est lui qui a repris le flambeau :p) Même si, si j'ai bien compris, il est assez occupé en ce moment. Enfin après, il reste jusqu'à ce soir pour d'autres éventuels participants hein ^^ Mais si y'a toujours personne je suggérerais que tu postes une image pour la semaine à venir puisque tu serais, dans ce cas, la seule participante. :(

[B]etween
Niveau 10
01 septembre 2015 à 16:21:27

Fin de la session ce soir, coucher du soleil ! :noel:
Si personne d'autres ne poste, je pense que tu pourras poster une image dès demain matin :oui:

Nogah
Niveau 6
01 septembre 2015 à 16:24:06

Normalement c'est pas genre " Postez jusqu'à dimanche minuit, et votes jusqu'à mardi " ? J'ai pas trop compris le système. M'enfin vu les participations je vais déjà chercher une image. :hap:

[B]etween
Niveau 10
01 septembre 2015 à 16:25:41

Fin des votes le mardi soir, on poste une image le mercredi matin.
Une semaine pour pondre un texte.
Une semaine pour voter.
Et ainsi de suite :oui:

Suledhel
Niveau 10
01 septembre 2015 à 18:03:38

Oui, on avait modifié les délais parce que le rythme était un peu trop soutenu ^^

Mandoulis
Niveau 27
01 septembre 2015 à 20:30:03

Mandou est en vacances donc très occupé en effet :noel:
Si tu es la seule participante, poste nous une nouvelle image demain matin :oui:

Arduilanar
Niveau 10
01 septembre 2015 à 21:22:07

JE M'Y OPPOSE !

Par principe, je vais essayer de bafouiller quelques lignes, histoire que tu aies droit à une vraie victoire. :-)))

[B]etween
Niveau 10
01 septembre 2015 à 21:54:57

Le soleil est couché, laisse lmadame mettre une nouvelle image :-(

Arduilanar
Niveau 10
01 septembre 2015 à 22:24:19

Il n'est pas couché partout dans le monde. :hap:

D'ailleurs, il faudrait plutôt me remercier. Ce serait humiliant d'obtenir une victoire dans ces conditions, vraiment. Et puis j'ai conscience de porter un coup fatal à ma réputation sur ce concours, on oubliera vite mes trois victoires d'affilée devant ce que je viens de pondre. :noel:
Trêve de bavardages, le texte :

Je grimpe les étages un à un. L’ascenseur est en panne depuis longtemps ; quelle importance, de toute façon ? C’est à peine si je sens encore les marches sous mes pas, la force de l’habitude. Tout juste le temps de me rendre compte que je monte, et déjà je suis devant la porte du toit. Elle s’ouvre en grinçant, et aussitôt l’air glacial du soir s’engouffre dans la tiédeur moite de l’escalier, rafale tourbillonnante qui rentre sous mes vêtements. L’idée que j’aurais dû davantage me couvrir me traverse, fugitive. Mais pour le temps que je compte passer là-haut, en fait…
Je me faufile parmi les ombres de la terrasse, frigorifié. Levant les yeux au ciel, je suis réduit à constater que la lumière sale des lampadaires me prive de la vision des étoiles ; et dans le silence de mon cœur, j’ai une pensée révulsée contre les néons de la ville. Alors, tout doucement, je m’approche du rebord. C’est qu’il s’agit d’abord de vaincre ma peur instinctive du vide. J’ai beau me répéter qu’il ne s’agit que d’une réaction de mon cerveau reptilien, que je devrais pouvoir la contrôler, les dix millions d’années d’évolution qui me séparent du lemming ne sont pas si faciles à ignorer.
Pourtant je progresse, inexorablement. Ce n’est jamais qu’un moment désagréable à passer, il me suffit d’un instant pour que tout soit fini. Gagnant centimètre après centimètre, luttant contre moi-même, je touche au but. J’ose jeter un œil en contrebas, pensant que je ne le supporterai pas et qu’aussitôt je reculerai ; pourtant, le spectacle m’attire immédiatement, et je n’arrive plus à décrocher mon regard du sol. Je suis haut – très haut. Je peux voir les voitures s’agiter, comme autant d’insectes colorés que je toiserais de ma toute-puissance, et l’espace d’un instant je me sens devenu Dieu. Pourtant cela ne réussit pas à me faire oublier pourquoi je suis venu. Avec une lenteur mesurée, je fais dépasser mes semelles du rebord. A présent, je surplombe vraiment le vide, et je prends conscience dans une bouffée angoissante que sous mes pieds il n’y a que le néant. J’en transpire, malgré le froid, et une goutte de sueur glacée me coule sur le front.
Allons, une grande inspiration. Il est temps de se lancer.
Là. Je dégaine mon téléphone, zoome, mets au point sur mes chaussures. Le flash les fait scintiller dans un éclair de lumière.

Dieu. Jusqu’à quelles sombres extrémités suis-je donc prêt à me livrer pour cette manie de prendre ses pieds en photo ?

Mandoulis
Niveau 27
02 septembre 2015 à 08:45:34

Nous avons donc finalement deux textes à départager. Vous avez jusqu'à mardi prochain au coucher du soleil pour voter.

-Between
Niveau 10
02 septembre 2015 à 13:17:36

Tu me fais ch*er Ardui.. :hap:

Arduilanar
Niveau 10
02 septembre 2015 à 13:28:22

Ca t'apprendra à choisir des images aussi peu inspirantes. :noel:

Sujet : Arrêt sur Images
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