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Sujet : The Man From Earth
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Ostramus
Niveau 26
24 novembre 2015 à 21:30:28

Salutations à tout le monde. :globe:

Puisque nous sommes un forum d’Écriture, il me semble intéressant de se plonger dans des œuvres, notamment cinématographiques, pour s'imprégner du récit à dessein d'imaginer par la suite de bonnes histoires. En l’occurrence, j’aimerais vous présenter un film de Science Fiction intriguant et fascinant, et qui mériterait d’être plus connu : The Man from Earth.

Ci-dessous, mon petit article sur le film en question, et pour les paress... curieux, le lien de la vidéo que j’ai bricolé à l’occasion. Bonne lecture et/ou bon visionnage. :)

http://youtu.be/m6zaHdtYUw4
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The Man from Earth est un film de science-fiction américain réalisé par Richard Schenkman à partir du scénario de l’écrivain Jérôme Bixby, mettant en scène des acteurs de seconds rangs tels que David Lee Smith, John Billingsley, Ellen Crawford et William Katt. Produit par Falling Sky Entertainment, ce film est sorti le 13 novembre 2007 aux États-Unis. Ce long-métrage a reçu le premier prix du meilleur film et le grand prix du meilleur scénario au festival de Rhode Island en août 2007. Le film n’a rien d’un classique, son budget est anecdotique, ses acteurs de seconds rangs, et il est directement sorti en DVD en France en 2011. Depuis, il a été massivement piraté au point de jouir d’une petite réputation sur Internet.

Il figure ainsi dans la liste des meilleurs films de Science Fiction sur le site Internet Movie Database où il est crédité d’une note de 8 sur 10. Un temps à la 42ème place, il est aujourd’hui à la 55ème, devant Edge of Tomorrow, Gravity, ET l’extraterrestre ou encore Gattaca.

Ce film est injustement méconnu du grand public, très peu distribué dans le monde et n’a probablement jamais été diffusé à la télévision. Pourtant, il parvient à nous émerveiller grâce son originalité.

L’histoire débute avec le professeur John Oldman qui s'apprête à prendre la route et à tout abandonner pour commencer une nouvelle vie. Il reçoit alors la visite surprise de ses amis et collègues de travail, qui lui ont préparé une fête d'adieu : le biologiste Harry ; Edith, enseignant l'histoire de l'art et par ailleurs fervente chrétienne ; l'anthropologue Dan ; l'historienne Sandy, amoureuse de John ; le psychiatre Will Gruber ; l'archéologue Art et son élève Linda. Devant l'insistance de ses collègues qui lui demandent la raison de son départ prématuré, John finit par leur révéler qu'il est en réalité un homme des cavernes. C'est à partir de ce moment précis que notre curiosité est mise à rude épreuve : John Oldman fait-il une blague ? A t-il perdu la raison ou est-il véritablement sérieux ?

Lors des premières minutes de visionnage, The Man from Earth peut aisément passer pour un énième téléfilm allemand diffusé l’après-midi pour combler la programmation d’une chaine de la TNT. L’image brille par sa qualité douteuse et des acteurs qui n'y croient pas une seconde.

Ellen Crawford porte avec dynamisme son personnage plein d’énergie. Tony Tood se donne beaucoup de mal pour endosser le rôle de grand sage en plissant des yeux derrière ses lunettes ou en gribouillant sur son petit carnet. Richard Riehle ne parvient pas à passer pour un psychiatre crédible malgré son écharpe. Quant à Annika Peterson, elle a autant de charisme qu’un réfrigérateur pendant une panne de courant.

Et pourtant... Si le jeu des acteurs est très largement discutable, la profondeur des dialogues et la sympathie émanant de chaque personnage ont vite fait de nous plonger dans l’histoire.

Pour une fois, pas de planète menacée, pas d’invasion à craindre, pas de guerre cosmique. Simplement, une pièce, des scientifiques, un pot de départ, et un homme se disant immortel. Voilà le point de départ de ce récit, surprenant, malin et insolite. De la science fiction dans toute sa pureté.

The Man from Earth s’inscrit à l’opposé des grosses productions qui misent davantage sur l’image que le discours. Une voix suffit pour nous émerveiller : celle de John Oldman, 14 000 printemps au compteur et pas une ride, qui décide, pour la première fois de son existence, de révéler son secret à ses amis avant de les quitter pour toujours. Bien entendu personne ne le croit, certains s’inquiétent même pour sa santé mentale, et les questions s’enchaînent.

The Man from Earth présente ainsi la double particularité d’être à la fois un huis clos et une fiction à temps réel. Un cinéphile averti ne pourra s’empêcher d’y voir une similitude avec l’indémodable 12 hommes en colère où un homme seul, parvient à changer l’opinion des onze autre personnes par la seule force de ses arguments. Si l’action se concentre dans un salon, le film multiplie les astuces. Les angles sont rarement les mêmes, la lumière change pour passer du jour à la nuit, et le décor se transforme avec des déménageurs qui retirent des meubles.

Les répliques fusent sans jamais s'arrêter. Chaque personnage étant expert dans un domaine précis, la complexité et la richesse de la trame n'en est qu'accrue. The Man from Earth nous bouscule en relatant des faits historiques et religieux, les réinterprétant d'une manière très originale.

Si cela peut paraitre rébarbatif, on découvre au fil du temps que c'est au contraire, la puissance du long métrage. On se retrouve troublé tant l'intelligence transpire des dialogues où les personnages se servent de leur connaissance pour les articuler dans une démonstration à dessein de trouver une faille dans le mystérieux récit de John Oldman.

Un des aspects les plus fascinants du cinéma se retrouve, à savoir la capacité pour un réalisateur à proposer des pistes de réflexions en plus de divertir. Biologie, histoire, et surtout, religion, tout y passe au travers d'un récit simple, mais loin d’être simpliste car il n’y aucun tabou : toutes les lignes sont franchies sans craintes. Alors que la religion est un sujet difficile au cinéma, de surcroît aux États-Unis, la mythologie biblique est ici totalement réécrite par les étranges révélations de l’immortel.

Par exemple, John explique ne pas croire en une puissance divine mais ne réfute pas non plus l'hypothèse de son existence. Une bien sage pensée dont Ridley Scott aurait du s’inspirer au lieu de nous servir dans Prometheus la scène qui est une insulte à l’intelligence humaine où Shaw explique ses croyances. The Man from Earth reste dans le vraisemblable, notamment avec une référence à Nietzsche pour qui le christianisme était similaire au bouddhisme. Cette religion passe clairement au premier plan dans le film, grâce aux questions de réincarnation ouvertement posée et, bien sur, au fait que John avoue avoir rencontré Bouddha, déclarant qu'il était l’homme le plus formidable qu'il ait jamais rencontré.

Cependant, comment classer telle ou telle œuvre comme étant de la science fiction ? L’immortalité n’est pas le fruit d’une technologie et le monde compte beaucoup d’hommes ayant influencé le court de l’Histoire à eux seul. Il faut s’en remettre à la présence de tous ces scientifiques qui amène à poser cette question : et si finalement ce que nous avons sous les yeux était possible ? Ce ne serait plus de la science fiction et ce serait accepter le fait qu'un homme peut ne jamais vieillir. Voilà en quoi il s’agit de vraie science fiction : se mettre à croire en quelque chose que l'on sait absolument impossible.

Ainsi, Oldman, qui au début n'arrivait qu'à amuser ses collègues, finit par presque réussir à détruire toutes leurs connaissances, leurs croyances et leurs espérances. Les larmes de rire font place aux larmes de désespoir et de haine. On pourrait cependant redouter la fin du film tant les réponses aux questions posées seraient potentiellement décevantes. La facilité aurait été de laisser le film en suspens, concluant avec une fin ouverte, entubant le spectateur à la manière d’un David Lindelof avec la fin de Lost. Richard Schenkman n'en fait rien, il nous apporte une fin claire et précise... Et réussit son coup.

The Man from Earth est un excellent film de science fiction qui traite de sujets multiples et fascinants sans avoir à verser dans la surenchère. En somme, un film qui démontre de la plus belle des façons que le pouvoir des mots est puissant, et l'imagination, bien plus forte que les images.

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J’espère que ça vous a plu. Si ça vous dit, je vous invite à venir faire un tour sur mon blog, voire à vous inscrire ( http://sg-autorepondeur.com/accesformulaire.php?idform=8269&idclient=11915&idcode=0611201514131515208191141142131613 ) ce qui donne accès à un petit guide gratuit d’écriture. :-)

--crazymarty--
Niveau 10
24 novembre 2015 à 21:32:02

La modération approuve ce sujet :-) .

Arduilanar
Niveau 10
24 novembre 2015 à 21:34:21

"ce qui donne accès à un petit guide gratuit d’écriture. :-)"
Si c'est gratuit alors... :bave:

pyro29
Niveau 10
24 novembre 2015 à 21:35:47

En tout cas ça m'a donné envie de le voir, je m'en vais le regarder légalement :hap:

Ostramus
Niveau 26
24 novembre 2015 à 21:41:48

Il est légalement visible sur YouTube.

VOF : https://www.youtube.com/watch?v=95QUR4oRATk
VOSTFR : https://www.youtube.com/watch?v=LHdsMXEwLNE

pyro29
Niveau 10
24 novembre 2015 à 21:42:38

ok carrément :rire:

Chocobo_3
Niveau 19
24 novembre 2015 à 21:49:52

Un film que j'avais adoré. Super prenant, alors qu'il n'y a pas d'action. Au sens premier du terme, ya vraiment pas d'action^^ Mais c'est une magie (qui opère ou pas selon chacun) qui fait que le film est super plaisant a suivre. Et c'est effectivement une sorte de mix entre un film et un bouquin. Le film pourrait presque s'écouter tout à fait tranquille juste avec la piste audio :)

Je l'ai justement regardé une deuxième fois ya à peine un mois :-)

Serrix
Niveau 10
26 novembre 2015 à 23:06:25

Merci à toi de m'avoir fait connaître ce film, je viens de le regarder et je ne suis pas du tout déçu, si ce n'est que j'aurais peut-être aimé un peu plus de révélations personnelles de la part de John !

En tout cas très bon film, encore merci :noel:

papy_yugo
Niveau 9
27 novembre 2015 à 13:55:19

j'ai maté ce film cette nuit. Excellente réalisation, scénario béton... c'est tout simplement énormissime.
Monstrueux, je dirais même. Il ne passe pas devant district 9 dans mon panthéon perso, mais franchement? pas loin. Merci pour cette découverte, donc.

Concernant ta prestation, c'est déjà beaucoup plus intéressant que ta dissection de bande-annonce. Là ou tu te trompes, à mon avis, c'est dans le "mauvais" jeu des personnages. Il est au contraire très juste et surtout, tout à fais à propos puisqu'il rejoint toute la thématique de l'incarnation bouddhique.

Sinon, j'aimerai avoir ton avis sur le film "Cohérence", pour voir.

Ed_Wick
Niveau 10
27 novembre 2015 à 14:59:20

Qui est cet être insupportable qui s'agite devant la caméra ?
Sinon je ne vois pas ce que vient faire une critique ciné sur ce forum.

papy_yugo
Niveau 9
27 novembre 2015 à 15:06:19

Le 27 novembre 2015 à 14:59:20 Ed_Wick a écrit :
Qui est cet être insupportable qui s'agite devant la caméra ?
Sinon je ne vois pas ce que vient faire une critique ciné sur ce forum.

C'est Ostramus, le divin démiurge, créateur de mondes imaginaires hauts en couleur.

Ed_Wick
Niveau 10
27 novembre 2015 à 15:10:32

Ah... Eh bien alors désolé Ostramus, mais ta bourgeoisie maniérée m'est profondément antipathique. Enfin, j'me suis égaré. Reste que le film a l'air sympa, en effet. Si l'on est ici pour juger de ta critique, elle est trop descriptive, impersonnelle, et ne parle pas de cinéma. C'est une lecture littéraire que tu as fait du film, omettant totalement de parler de mise en scène. Mais, encore une fois, je vois pas trop l'intérêt de poster ça sur ce forum...

Ostramus
Niveau 26
27 novembre 2015 à 18:47:58

Un film est la mise en image d’une histoire écrite. Ça reste intéressant de prendre les films en ce sens, d’ailleurs, quantité de cursus littéraires dans le monde anglo-saxon et d’ateliers d’écriture procèdent ainsi pour étudier les mécaniques d’un récit. Les ressorts de la narration sont plus visibles donc plus facile à comprendre, pour ensuite s’approprier cette mécanique et améliorer l’enchainement des péripéties dans ses écrits.
The Man From Earth est surtout intéressant pour les dialogues et la caractérisation des personnages, et comment cela influe sur leurs argumentaires.

Enfin je ne connais pas Cohérence. Mon être divin et psychorigide va se pencher sur la question.

Ed_Wick
Niveau 10
27 novembre 2015 à 19:43:14

Cette mise en images est un langage à proprement parler. J'ai toujours eu du mal avec les critiques ciné qui amputent de leurs analyses la mise en scène. Car ils amputent par conséquent de leurs analyses ce qui fait l'essence du cinéma, ce qui constitue son langage propre. Après il est certain que si c'est un huis-clos en temps réel, les possibilités de propositions de cinéma paraissent amoindries. Je suis assez bon public donc en général je ne me formalise pas devant un film qui ne propose rien, cinématographiquement parlant, s'il arrive à être intéressant dans son discours. Mais je tenais quand même à le dire, parce que ça me tient à cœur, pour des raisons évidentes.

Ostramus
Niveau 26
27 novembre 2015 à 20:30:47

Je ne dis pas qu’il faille faire l’économie de la mise en scène. Je pense d’ailleurs avoir évoqué les angles de vue, la qualité de l’image ou encore le jeu des acteurs.
Cela dit, je ne vois pas en quoi un huis clos serait considéré comme amoindri, il s’agit simplement d’un parti pris narratif, qui est assumé. La qualité d’une histoire n’est pas nécessairement fonction de sa mise en scène ni des moyens à disposition.

Ed_Wick
Niveau 10
28 novembre 2015 à 02:45:34

La qualité de l'image ou le jeu des acteurs ne font pas partie de la mise en scène. La mise en scène c'est simplement les mouvements : de la caméra et des acteurs, dans un décor. En gros, le contenu et son contenant.

Un huis-clos en temps réel est de base amoindri cinématographiquement puisque les possibilités de propositions de cinéma sont réduites : la spatio-temporalité est limitée. Ça ne veut pas dire que c'est mauvais, juste que c'est limité dans l'expression de la cinématographique. Je ne parle pas ici de la qualité de l'histoire.

Ostramus
Niveau 26
28 novembre 2015 à 08:51:29

Il est paradoxal de s’interroger sur la pertinence de mon topic sur le forum écriture pour me reprocher de ne pas m’être plus étendu sur la mise en scène. Le fait est que ce n’est pas le cas, d’où la présence sur ce forum, traitant de l’écriture, et non sur le forum cinéma.
De deux choses l’une. Mon propos n’est pas en soi de faire une critique du film, pour porter un jugement dessus, mais de faire découvrir une oeuvre peu connue. Le but est moins de l’analyser que de présenter ses spécificités. Par ailleurs, mon parti pris est bien de privilégier la narration. Cela ne veut pas dire que j’exclue la mise en scène, simplement que mon blog étant sur l’écriture et l’imaginaire, je m’attache plus au récit qu’à la manière de porter à l’écran le récit.
Il y a aussi une donné toute simple, à savoir que j’écris depuis longtemps, que j’ai participé plusieurs années à plusieurs ateliers d’écriture, mais pas en ce qui concerne la mise en scène, si bien que je ne me sens pas spécialement le plus légitime et ni le plus compétent pour évoquer la mise en scène, d’autant que j’ignore tout des intentions du réalisateur et des moyens à disposition. Ainsi, n’étant pas l’objet premier de mon intention, et ne voulant pas livrer un avis maladroit, je n’ai pas développé plus avant cet aspect.
C’est aussi une affaire de positionnement, car il existe déjà beaucoup de chaines YouTube spécialisée sur la critique cinématographique, accusant des compétences et un talent analytique en la matière que je ne possède pas. Sans compter que je ne compte pas me concentrer sur les films, pour évoquer les histoires dans la littérature, la bande dessinées ou les jeux vidéos ce qui implique que je ne vais pas m’étendre sur la mise en page, les graphismes ou la jouabilité. Il y a aussi une donné pragmatique à savoir que mon temps n’est pas extensible à l’infini, que produire pareille vidéo prendre du temps à écrire, filmer et monter, si bien que pour l’heure je me contente de faire courts et simples, et selon l’audience que j’aurais je verrais si je fais plus long ou plus complet.
Adoncques, si tu souhaites discuter de la mise en scène, il y a un topic dédié à ce film sur le forum cinéma où il serait plus judicieux de poursuivre cette conversation. Il y a là bas des gens plus avisés, et sans doute plus intéressés par ces questions. Quant à moi, je préfère me concentrer sur l’histoire, donc à moins que tu es des remarques à ce titre, je ne m’étendrai pas plus avant sur le sujet.

Ed_Wick
Niveau 10
28 novembre 2015 à 10:22:53

Qu'importe l'intention que tu avais au moment de créer ce topic, je renie totalement l'intérêt qu'il peut avoir sur notre forum. Ce qui ne m'empêche pas, puisqu'il est créé et que le sujet m'intéresse tout de même, d'y participer. Il n'y a pas de lien entre le fait que je le considère hors-sujet et le fait que j'y réponde, donc il n'y a pas de lien avec mon argumentaire non plus.

Tu es en revanche très paradoxal quand tu précises ne pas vouloir "porter un jugement dessus, mais faire découvrir une œuvre peu connue". À partir du moment où tu souhaites le faire découvrir, tu souhaites vanter ses qualités auprès d'une audience pour stimuler leur intérêt et leur donner envie de découvrir le film à leur tour. Le jugement est donc forcément présent : c'est un ensemble de jugements positifs sur les divers éléments du film qui te permet d'expliquer en quoi il est de qualité et mérite d'être visionné. Par ailleurs, n'exagérons rien non plus, ce film n'est pas si méconnu que ça (près de 5000 notes sur SensCritique).

Autre paradoxe : tu dis que le but n'est pas de l'analyser mais de présenter ses spécificités. Or, encore une fois, présenter ses spécificités revient à l'analyser. C'est-à-dire à identifier ce qui en fait un objet artistique à part entière, avec ses propres codes.

Enfin, le plus important : la mise en scène au cinéma est elle aussi vectrice d'éléments narratifs. Par conséquent, s'intéresser prioritairement à la narration dans un film ne revient pas à faire fi de ses outils formels. M'enfin, je comprends où tu veux en venir mais, là aussi, je suis dubitatif : peu de précision sur la structure narrative, sur ce qui fait qu'elle est réussie. La seule chose dont tu parles, ce sont des thématiques déployées dans le film, et ceci de manière succincte.

En somme, je trouve ta critique creuse, et ne vois vraiment pas ce qu'elle vient faire ici, quand bien même essaies-tu de la raccrocher tant bien que mal au sujet général du forum. Tout ça me donne l'impression d'une justification tâtonnante déguisant la véritable intention : te faire de la pub.

Arduilanar
Niveau 10
28 novembre 2015 à 10:32:13

Pas d'escalade de la violence les amis, ne la jouez pas crise russo-turque. :hap:
Le but du forum est bien de poster des textes ? Pas uniquement des fictions, mais aussi des critiques, des essais... Je ne trouve pas que le sujet soit vraiment déplacé dans la mesure où Ostra vient quand même, en fin de compte, nous poster un texte, même s'il parle de cinéma plutôt que de littérature.
Donc faites la paix les gens, il n'y a pas mort d'homme. :hap:

Ed_Wick
Niveau 10
28 novembre 2015 à 10:39:34

J'ai pas le sentiment qu'on fasse preuve de violence ou d'irrespect l'un envers l'autre. On débat, c'est déjà mieux que si le topic était resté silencieux, puisque l'on débat non seulement de sa légitimité sur ce forum, mais aussi de son intérêt en général. D'ailleurs, si on avait abandonné l'idée d'argumenter on ne prendrait pas la peine de faire des messages aussi longs et on se contenterait de se troller mutuellement. Après, j'aurais très bien pu me taire, mais je considère que j'ai encore le droit d'émettre une opinion et de douter de la pertinence de tel ou tel sujet sur notre forum.

Qu'il nous poste un texte ne veut pas dire que ça assure sa légitimité. Sinon demain si vous voulez je vous poste ma liste de courses. :hap:
Son texte ne demande aucunement à être jugé formellement, ni à être commenté, ni à être analysé sur le fond. Ostramus le dit lui-même : son but était avant tout de partager son attachement envers une œuvre qu'il considère peu connue, en s'y emparant sous un angle analytique narrativement. Je considère que le deuxième point est au mieux un échec au pire une excuse, et que le premier aurait pu se contenter d'un message sur le café ou le topic pub.

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Sujet : The Man From Earth
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