Holà ! Je débarque par ici ^^ . J'avais déjà du me présenter ici il y a déjà pas mal d'années il me semble. Je viens vers vous avec mon roman de fantasy. Je ne prétend pas du tout faire de la grande littérature même si j'essaye de faire de mon mieux. C'est un roman de magie/fantasy qui se passe dans un univers médiéval. Si j'ai l'histoire en tête, le roman lui est en court d'écriture et de publication sur Wattpad, d'où une découpe des chapitres pas forcément bien définie. Je vous laisse donc avec le résumé et ce que je qualifierais du premier chapitre !
Résumé :
L'empereur est mort, la guerre gronde. Elyss refuse de rester sans rien faire parce qu'elle est une femme. Déguisée en homme elle fuit sa province pour la capitale. Entraînée par sa curiosité dans un conflit qui la dépasse, elle devra redoubler de ruse et de prudence pour garder son secret et sauver sa vie. Qui sont les mysterieux porteurs de feu que tous semblent craindre ? Quels sombres secrets cache la disparition de l'empereur ? Et qui est réellement Elyss ?
Chapitre 1 :
Midi, le soleil brûlant frappait les champs de pleins fouets. Une odeur de fumier emplissait l'air sec sous l'effet de la chaleur, attirant des nuées de moucherons qui venaient importuner les voyageurs épuisés.
Une longue file d'attente c'était formée devant la lourde porte de bois qui fermait l'entrée de Versbois, petit village campagnard.
Un petit groupe de soldat faisait office de douane, causant cette accumulation de voyageurs souhaitant entrer dans le bourg. Versbois n'avait rien d'extraordinaire, petit hameau de paysans, bordé de champs de blés, et à l'activité majoritairement agricole. Mais il était aussi le point de passage qui permettait d'accéder à la capitale.
Les personnes qui attendaient étaient majoritairement des humains, paysans ou roturiers, certains avec de simple baluchons, d'autres avec une petite charrette tirée par un âne ou un cheval pour les plus riche. Le point commun de tous ces voyageurs était leur jeune âge, aucun ne semblait dépasser la vingtaine.
Parmi eux, un jeune homme avait, en dépit de la chaleur étouffante, conservé sa lourde capuche de toile grise.
Il semblait attendre depuis un moment, s'impatientant et creusant la terre rougeâtre de la semelle de ses bottes pour passer le temps.
La file avançait lentement, et l'encapuchonné semblait étouffer, engoncé dans son poncho de toile épaisse et ses gants de cuirs, plus fait pour affronter les vents violents et frigorifiant des provinces reculées de l'est que les plaines chaudes d'Hélia.
Enfin son tour vint, la petite troupe de douaniers improvisés le fouillèrent sommairement, mais ne trouvant rien, ils le laissèrent passer.
Dès qu'il fut rentré dans le village, l'odeur rance qui remontait des caniveaux sous les fenêtres des chaumières lui prit le nez. Écœuré, il chercha l'auberge du village d'un pas pressé.
Il avisa un petit bâtiment de vieille pierre portant une enseigne en bois. L'endroit était pittoresque mais au moins il devait y faire frais.
Toujours sous sa capuche, il jeta un regard circulaire à la pièce sombre, où quelques groupes d'hommes étaient attablés, parlant et mangeant bruyamment.
-" Une chambre pour la nuit et le chemin de la capitale." Demanda-t-il d'une voix rauque à l'aubergiste en posant sur le comptoir une poignée de pièces.
-" J'ai une petite piaule sous le toit pour ce prix là, répondit il en comptant les pièces avec avidité, il poursuivit, pour la capitale, après la sortie nord du village suivez le chemin jusqu'à ce que vous tombiez sur un croisement, de là partez à l'opposé de la forêt sombre et continuez tout droit, y aura pleins de gens comme vous qui partent depuis qu'y a eût la missive, suivez les vous pourrez pas vous tromper"
L'encapuchonné acquiesça en guise de remerciement et suivit l'aubergiste jusqu'à sa chambre. Il fallait grimper une petite échelle et passer par une trappe, cela donnait alors sur une minuscule chambre, avec pour tout mobilier un lit, une vieille malle et quelques bottes de foin dans le coin de la pièce.
Il attendit d'être sûr que l'aubergiste soit bien parti, guettant le bruit de ses pas dans les escaliers. Puis, alla se jeter sur le lit, s'autorisant un soupir de soulagement.
Quand il fut certain d'être seul, il ôta enfin son ample vêtement de toile grise et son capuchon. Révélant ainsi un corps et un visage qui étaient tout sauf masculins.
Désormais vêtue d'une tunique légère et d'un pantalon moulant, il, ou plutôt elle, déballa ses affaires. Elle se défit de l'arme qui pendait à sa ceinture, une épée au manche abîmé et à la lame émoussée, de piètre qualité mais jamais de trop pour se défendre des dangers de la route.
Elle vida sur le sol le contenu de son vieux sac de cuir brun. Une gourde en peau, quelques morceaux de pains et de fromages emballés dans un vieux torchon, et un coffret de bois, finement ouvragé contrastant avec la simplicité du reste de son paquetage.
Elle porta la main autour de son cou, tâtant sa chaîne au bout de laquelle balançait, dans le creux de sa poitrine, une minuscule clé. Soulagée de sa présence, elle remit le coffret dans le sac, et s'autorisa à manger une tranche de pain de seigle avec un peu de fromage.
Épuisée elle se laissa choir sur le lit après avoir mangé et sombra dans un profond sommeil.
Elle fut réveillée à la nuit tombante, par le tintement des cloches du sanctuaire et l'agitation qui commençait à animer l'auberge.
Elle décida de descendre en ville avant la fermeture des dernières échoppes, elle n'avait pas de quoi se permettre d'acheter, mais elle avait toujours adoré l'ambiance des boutiques et des forges, même si elle n'espérait pas trouver de choses extraordinaires dans cette petite bourgade, elle n'avait pas l'habitude des produits manufacturés d'Hélia.
Elle prit un peu d'eau de sa gourde pour humidifier sa courte chevelure d'encre afin de ne pas étouffer sous sa capuche. Son accoutrement pour sortir était bien trop chaud pour la contrée et la saison, mais indispensable pour dissimuler ses formes indéniablement féminines, et les traits de son visage, trop fins pour être ceux d'un homme.
Une fois habillée, elle prit son épée à la taille et son sac sur le dos, refusant de s'en séparer.
Les rues étaient plutôt calme comparées à l'effervescence de l'auberge, quelques passants déambulait à la lumière des lanternes suspendues aux murs tandis que la lumière du jour déclinait.
Elle resta de nombreuses minutes à profiter de la fraîcheur salvatrice du soir et à regarder les divers produits exposés en devanture.
Le soir elle rentra à sa chambre et n'alla pas manger. Elle s'endormie de nouveau, décidément épuisée par les heures de marche en plein soleil des jours précédent, la main serrée sur la clé qui pendait autour se son cou.
Le lendemain matin, elle recommença son manège avant de sortir de sa "piaule", cette fois ci définitivement.
Elle, temporairement redevenue il, emprunta le chemin indiqué la veille par l'aubergiste, profitant des dernières fraîcheurs matinales pour entamer sa marche.
Il était presque midi quand elle arriva au croisement qui lui avait été indiqué. Fatiguée, elle s'assit sur le bord de la route pour boire un peu et se reposer quelques instants.
Alors qu'elle allait se relever, elle s'immobilisa.
"- Qui êtes vous ? Siffla-t-elle d’une voix volontairement rauque.
Elle pouvait très nettement sentir le plat glacé d'une lame contre sa joue, et la présence derrière elle.