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Sujet : [Nouvelle/Fic] Trisotin au troisième âge de la Terre du Milieu [Drôle/Badass]
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teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 11:48:26

Je résume très rapidement l’idée de la fic/nouvelle mais ça déborde assez vite. Je préfère prévenir aussi que les deux premiers chapitres sont les moins bons et que les dialogues arrivent vraiment à la deuxième moitié du chapitre 3.
L’histoire en quelques mots: Trisotin, un trisomique sauce 18-25 extrêmement musclé et expert en arme à feu, fou du volant (il possède une jeep tunée)et fan de johnny halliday, se retrouve téléporté dans la terre du milieu vers la fin du premier film. On retrouve les personnages principaux du film mais leur personnalité a pas mal changé :hap:
C’est une vraie fic, pas juste un gros pavé donc c’est assez long, je préfère vous prévenir aussi :hap:

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Chapitre 1: prologue

Au commencement du IVème millénaire du troisième âge, alors que le Maia corrompu de Morgoth, Zigûr comme le nomment les Hommes de Númenór, Sauron comme le nomment les elfes, dévastait la Terre du Milieu, la Fraternité de l’Anneau à peine formée se morcelait déjà. Boromir, fils de Denethor et descendant des princes de Dol Amroth, mourait des flèches d’un uruk-hai et le semi-homme porteur de l’anneau unique continuait son long voyage solitaire vers la montagne du Destin. Gandalf le gris n’était plus, les Hommes étaient divisés, les elfes reclus et les nains n’avaient ni roi ni royaume...

6000 ans plus tard, dans notre monde actuel , Trisotin goûtait à la chair humaine pour la première fois de sa vie. Alors qu’il se lavait les pieds, il eut soudainement l’idée de jeter un grille-pain branché dans son bain pour se « chauffer les petons et que les peaux mortes aient meilleur goût ». Trisotin pensait peu mais les rares éclairs de génie qui chahutaient son encéphale finissaient toujours par le conduire aux portes de la mort. Heureusement, Trisotin est un dur à cuire et après la coupure de quelques disjoncteurs et un coma de deux heures, il finit par se réveiller alors que l’eau qui débordait de son bain se déversait en cascade 4 étages plus bas dans une piscine qui deux heures auparavant servait encore de hall d’entrée.

Les quelques voisins qui n’avaient pas abandonné leur lutte contre l’expulsion de Trisotin étaient venu frapper à sa porte. Cette fois Trisotin devait quitter son squat pour de bon. Il prit une fourchette et vint piquer dans le mollet encore chaud de sa jambe droite. Du sang coulait le long de sa cheville alors qu’il goûtait enfin à la chair chaude de son triceps sural. Un délice.

C’était tout ce que Trisotin voulait et maintenant il était temps de partir. Trisotin rassemblait son équipement dans le séjour: des fusils à pompe, des mitrailleuses, des uzis, des pistolets, des grenades, un bazooka, des mines, le salon ressemblait à un supermarché texan.
Quand Trisotin eut fini d’empaqueter son barda, il porta les 400kgs d’équipement sur son dos, prit un grand élan et sauta par la fenêtre du 4ème étage. Environ 15m plus bas il vint s’écraser sur le toit d’un camion de livraison puis se releva aussitôt pour reprendre sa route.

Trisotin est quelqu’un de solide: 2m05 pour 160kg de muscle, il s’était entraîné seul des années durant à la pratique de la MMA, et avait fini par battre des gorilles à main nue. Diagnostiqué débile mental depuis la naissance, il le portait sur son visage. Sa petite tête d’handicapé vissée sur son corps de bodybuilder, Trisotin faisait un drôle d’effet aux gens, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il avait passé son adolescence et sa jeune vie d’adulte à bougnader dans son coin. À l’âge de 12 ans après que ses parent l’eut abandonné, il alla s’installer dans une casse automobile désaffectée où il apprit seul les arts du combat, sa passion depuis petit. Il se mit aussi à la mécanique et retapa pendant des années une vieille jeep militaire. Depuis la mode de breaking bad, les gangs du coin venaient se retrouver dans la casse pour régler leur compte et s’échanger de l’argent sale contre quelques kilos de drogue. Trisotin put se faire la main sur les petites frappes des gangs alentour et, à force de persévérance, avait rassemblé plus de 400kgs d’équipement militaire que les gangs se revendaient au noir. La dernière grande passion de Trisotin était la musique. Dans sa casse, il était libre d’écouter les radios qu’il souhaitait surtout celles qui diffusaient son idole, johnny halliday.
Dans sa jeep blindée improvisée, il avait monté une véritable tourelle avec une mitrailleuse et un haut-parleur relié à un magnéto qui passait en boucle « allumer le feu » pendant qu’il s’exerçait à tirer sur des ennemis imaginaires. Toute son adolescence se résumait à ça, de longues journées à tourner avec sa jeep dans une casse en écoutant du johnny halliday.
Mais cet épisode de la vie de Trisotin est terminé et maintenant Trisotin roule avec sa jeep militaire blindée à plus de 180 km/h en contresens sur l’autoroute pour fuir la police prévenue de l’incident de la salle de bain et du camion de livraison.

Le temps est orageux et il pleut averse. Il est 4h du matin et Trisotin ne voit pas à plus de 3m devant lui. Il enfonce son troisième barrage de police, et alors que johnny entame le dernier couplet de « quelque chose de tenessee », Trisotin franchit la ligne d’arrêt d’urgence, défonce le rail de sécurité de la voie rapide, s’envole quelques mètres avant d’atterrir dans un champ de blé. Il embraye et enfonce l’accélérateur, il ne sait pas où il va mais il continue tout droit. Les sirènes de police paraissent de plus en plus lointaines, il semble que personne n’ait été assez fou pour suivre Trisotin dans les champs.

« À certaines heures de la nuit
Quand le cœur de la ville s'est endormi
Il flotte un sentiment comme une envie
Oh, ce rêve en nous, avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee »
Trisotin coupe quelques départementales et des champs de colza puis passe la 6ème et bifurque sur une nationale qui avait le malheur de ne pas être strictement parallèle à la trajectoire de sa jeep. La nationale est déserte, Trisotin sait qu’il a échappé à ses poursuivants. Il lâche un « GNNNEUH » sonore.
« Quelque chose de Tennessee
Oh oui, Tennessee
Y a quelque chose en nous de Tennessee »
Même s’il ne peut pas le conceptualiser, Trisotin pourrait presque croire à l’œuvre du destin.

Qui pourrait croire qu’il existe quelque part en ce monde un trisomique au corps de gorille qui par miracle et par folie a échappé à une dizaine de voitures de police à bord d’une jeep militaire blindée et tunée à presque 200km/h au petit matin sur une nationale déserte et en plein orage avec comme seul coéquipier une demi-tonne d’armes de guerre ?
Qui pourrait croire que sur cette même nationale, un éclair viendrait frapper la jeep de Trisotin et le téléporter 6000 ans dans le passé quand le monde était empli de magie et que Sauron asseyait sa domination sur Arda ?
Qui pourrait croire que ce même éclair aurait pourvu la jeep d’un réservoir illimité d’essence, les armes de Trisotin de munitions illimitées et aurait ajouté un petit frigo à l’arrière de la jeep toujours rempli de barres protéinées et de bouteilles d’eau ?
C’est pourtant ce qui se passa.
Une fraction de seconde après l’éclair, Trisotin, qui de son point de vue n’avait senti qu’un flash lumineux et un bang sonore, se retrouvait à 200km/h sur une petite route au nord des Montagnes Blanches, au sud de la Limlaith et de Fangorn, à l'est de l'Isen et à l'ouest de l'Anduin, au centre du royaume des Rohirrims: Le Rohan.

« Y a quelque chose en nous de Tennessee
Ouais, Tennessee
Y a quelque chose en nous de Tennessee »
La chanson de Johnny venait de se finir et il ne faisait pas encore jour dans la Terre du Milieu

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 11:52:51

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Chapitre 2: Première rencontre

Le Rohan est traversé du Nord au Sud par l’Entalluve, une rivière large et calme qui rejoint les eaux vives de la grande rivière des Terres sauvages aux chutes du Rauros, à quelques heures, à dos de monture ailée de Nazgûl, des portes du Mordor.

Quelque part en amont des chutes, au milieu de la grande plaine du Rohan, un enfant et sa mère lavent du linge dans la rivière. Depuis l’affaiblissement d’Edoras par un mal mystérieux qui ronge Theoden, souverain des Rohirrims, les orcs parcourent la plaine du Rohan nuit et jour, leurs wargs semblables à des loups géants leur permettent de couvrir une centaine de kilomètres en une seule journée. Ils pillent et brûlent des villages entiers sans rencontrer la moindre résistance. Parfois quelques cavaliers fiers d’Edoras viennent défier les puissants Uruk-hais avant de succomber à la morsure des Wargs et aux flèches empoisonnées des Orcs.
Il ne fait pas bon de traîner dehors au soleil couchant, la mère le sait. Elle finit de savonner la culotte sale de sa fille en lui apprenant les durs labeurs domestiques qui attendaient les femmes de la Terre du Milieu. Le sermon sur la propreté des sous-vêtements fini, elle tira affectueusement les oreilles de sa fille, rangea le linge encore humide dans un petit panier d’osier, prit l’enfant par le bras et marcha vite, tête baissée, vers son village.

Soudain, elle entendit un hurlement.
C’était un son qu’elle n’avait jamais entendu auparavant, un mélange chaotique de fréquences inconnues.
Le son se rapprochait extrêmement vite. Croyant à une attaque-surprise d’orcs, elle prit sa fille sur son dos et se mit à courir vers le pont de fortune qui menait à son village. Elle ne savait pas se battre mais elle avait appris à fuir et à survivre seule: si elle ne parvenait pas à distancer les orcs, elle pourrait toujours se jeter dans un des buissons les plus proches, masquer son odeur avec de la terre et s’enfoncer dans la forêt en effaçant ses traces de pas, ce n’est pas la première fois qu’elle le ferait.

Cependant elle comprit qu’elle ne pourrait pas fuir, le bruit se rapprochait trop vite, beaucoup trop vite, cela semblait irréel même un dragon ne pouvait pas voler aussi vite. Elle connaissait peu l’histoire mais elle pouvait deviner qu’aucune créature du premier âge ne pouvait courir aussi vite. S’il s’agissait d’un monstre du Mordor, Sauron avait réussi à invoquer une créature bien plus terrifiante qu’un warg ou qu’un balrog. Comme prévu, elle se jetait dans le premier buisson venu la tête la première pour épargner à son enfant le choc de la chute. Quasiment au même instant la jeep de Trisotin passait comme une flèche à quelques pas du buisson. Des flammes sortaient du pot d’échappement, un haut-parleur monté sur une tourelle hurlait « le pénitencier » de johnny Halliday, le moteur bricolé de Ferrari que Trisotin avait monté sur sa Jeep vrombissait à près de 15.000 tours par minute, débridé par un apport illimité d’essence, le moteur tournait sans discontinuer à plein régime depuis le petit matin: ce qui ressemblait aux yeux des peuples primitifs de la Terre du Milieu à un monstre de métal, résonnait au rythme des explosions du moteur à combustion interne et du pénitencier de johnny halliday. Le tout paraissait incroyablement terrifiant et exotique.

De loin, la scène ressemblait plus à « rencontre du troisième type » qu’au « seigneur des anneaux ». À près de 250km/h, le véhicule de plusieurs tonnes dérapait sur le pont de fortune pendant que johnny déversait un tonnerre orchestral sur un monde qui n’avait jamais entendu ni batterie ni guitare électrique.

Au milieu du pont, le monstre qui filait plus vite qu’une flèche s’était arrêté en quelques instants comme s’il venait de percuter un mur invisible et indestructible. La mère guettait dans le buisson, elle tenait fermement sa main sur la bouche de sa fille pour qu’elle ne crie pas. Absorbée par le choc de civilisation auquel elles assistaient, elles ne criaient pas, elles n’avaient même pas peur, l’inconnu fait peur paraît-il mais quand le spectacle est tellement étrange que même « inconnu » ne suffit plus à le décrire, comment réagir ?
En un instant le vacarme du moteur s’arrêta, johnny reprenait en solo sa chanson quand la portière de métal du véhicule militaire s’ouvrît d’un coup. Un Monstre de deux mètres qui ne ressemblait ni à un orc ni à un elfe pas même à un humain, sortît du véhicule.

Dans une main il tenait un lance-flamme amélioré par ses soins, dans l’autre il portait une mitrailleuse lourde Kord russe.

La mère et sa fille auraient probablement préféré être envoyées au pied de la Tour Sombre de Sauron que de rester cachées dans un buisson brûlant pendant que le géant déversait l’enfer sur les rives de l’innocente rivière d’Entalluve.

Avec une portée de 2km, la mitrailleuse Kord russe tirait jusqu’à 750 cartouches par minute de calibre 50. antiblindage à plus de 3000 km/h. Pendant que la machine tronçonnait les arbres, le lance-flammes propulsait de l’azote enflammé à plus de 30m. En moins de dix secondes le pont s’écroulait, la rivière s’évaporait, tous les animaux de ce décor bucolique brûlaient et la végétation se transformait en gaz carbonique. Heureusement, le géant n’avait pas visé le buisson de la mère et de la fille, elles ne pouvaient qu’assister impuissantes à l’annihilation post-moderne de la biodiversité autour de son village.

Difficile d’imaginer qu’une villageoise prierait pour que des orcs viennent la sauver et pourtant les prières de la mère furent partiellement exaucées. On ne pouvait pas entendre le cri du warg mais un groupe d’orcs s’apprêtait effectivement à aller piller le village de la mère. Une dizaine d’uruk-hais armés de lances, d’arcs de couteaux et de haches précédaient un groupe d’une trentaine d’orcs montés sur des wargs affamés.

Le chef du groupe flairait l’odeur de brûlé et les wargs hurlaient. Il se passait quelque chose non loin du village qu’ils s’apprêtaient à massacrer. D’un coup, une balle perdue de la mitrailleuse de Trisotin vint se loger dans la tête du chef. La puissance du choc avait envoyé sa tête valser contre le second du groupe, comme pour le nommer chef suppléant et réclamer vengeance.
Le groupe se trouvait à deux kilomètres du théâtre de désolation inédit que Trisotin inaugurait sur le petit pont du village et le nouveau chef ordonnait au groupe de se diriger vers la lueur jaunâtre et les sifflements rauques qui indiquaient le chemin vers le pont.
En moins de dix minutes le groupe arrivait à ce qui restait du pont. Les flammes qui se concentraient au départ sur le pont et les arbres qui surplombaient la rivière se propageaient vers la forêt, la rivière ne parvenait même plus à contenir les flammes qui de l’autre côté de la rivière s’étendaient vers le village et transformaient rapidement les maisons le puit les habitants les animaux de la ferme et la chaussée en un tas de cendre.

Dans l’œil du cyclone, la mère, la fille et leur buisson tenaient bon, ils étaient bien les seuls êtres vivants que les balles de la mitrailleuse de Trisotin épargnaient.
Sur un rocher brûlant à moins de 40m de Trisotin, le chef d’orc assistait lui aussi impuissant au spectacle. Le groupe d’orcs se cachait derrière le gros rocher pour éviter les mystérieux morceaux de métal brûlants qui défilaient devant eux semant mort et destruction sur leur passage.
Le nouveau chef qui devait donner l’exemple prit un arc et tira une flèche vers le colosse qui se tenait au milieu de la scène. La flèche vint se planter dans Le Bras de Trisotin qui tenait la mitrailleuse. Grossière erreur.
La flèche non seulement ne semblait rien changer à la cadence de tir de la mitrailleuse mais cette dernière se dirigeait vers le groupe d’orcs comme si la flèche n’avait servi que d’invitation à déverser une pluie de balles supersoniques et de flammes sur le rocher qui peinait à cacher les frêles orcs.
Les morceaux de chair et d’os carbonisés éjectés par les balles qui transperçaient le corps de l’orc comme du papier venaient tacher les armures des orcs et les fourrures des wargs qui tremblaient de peur derrière le rocher. La scène redonnerait probablement de l’espoir aux Rohirrims s’ils voyaient la terreur qui s’emparait du groupe d’orcs. Les wargs pleuraient comme des chiots, la queue basse en signe instinctif de soumission au monstre qui marchait tranquillement en direction du rocher.

Quand le rocher fut à portée du lance-flamme, des salves d’azote enflammé vinrent fondre la roche. Les orcs les plus fragiles mouraient de crise cardiaque et quelques wargs succombaient à la chaleur infernale qui venait s’ajouter aux milliers de balles qui ricochaient de part et d’autre du rocher, leur rappelant qu’il était absolument suicidaire d’essayer de fuir et que pour la première fois de leur vie ils allaient devoir supplier à genoux que le géant leur laisse la vie sauve.
Trisotin dégoupilla une grenade à fragmentation accrochée à son blouson de cuir et la lança vers le rocher, l’explosion propulsa des corps calcinés d’orcs et de wargs hors de leur cachette.

Pour Trisotin le spectacle était fini, il n’y avait plus rien d’intéressant à tuer.
Derrière le rocher un seul orc restait en vie, il pleurait comme un enfant et tremblait de terreur. Trisotin contourna ce qui restait du rocher pour voir ce qu’il venait de massacrer.
L’orc était sur les genoux, il implorait le géant de ne pas le tuer, il hurlait, il pleurait , il crachait du sang à force de tirer sur ses cordes vocales. Trisotin le regardait sans bouger, l’orc ne savait pas comment réagir, il n’avait connu personne de réellement plus fort que lui, mais il comprenait que ce à quoi il assistait n’avait rien de commun. L’orc avait tué des enfants, des bébés mais aussi des animaux féroces et des guerriers valeureux, il avait connu les batailles épiques et manichéennes qui rythmaient la vie de la Terre du Milieu au Troisième âge. Il pensait avoir tout vu et tout tué, il savait que des dragons immenses peuplaient la Terre du Milieu au premier âge mais même les dragons ont leur limite et surtout ils avaient une force à la mesure de leur taille. Le géant faisait 2m mais qu’est ce que deux mètres à côté des centaines de mètres d’Ancalagon le dragon mythique du premier âge qui avait détruit trois montagnes dans sa chute ?
Pourtant ancalagon n’était pas un destructeur de monde, il était long d’un kilomètre et avait la force qu’on attendait d’une créature mythique d’un kilomètre de long, il ne pouvait pas détruire ce qui faisait mille fois ou un million de fois sa masse, il restait mesuré dans sa démesure.

L’orc si fier auparavant venait de rencontrer un monstre de seulement 2m qui venait de ravager en quelques minutes une plaine entière, un village et une forêt sombre et mystérieuse qui avait englouti des régiments d’aventuriers sur des siècles, comme ça, gratuitement.
Ramené à la taille du dragon, le monstre reléguait Ancalagon au rang de chaton.
Est-il le seul de son espèce ?
Tant de questions qui bouleversaient l’esprit de l’orc qui pour la première fois s’ouvrait au questionnement métaphysique et comprenait qu’il n’était qu’un insecte, un insecte bientôt découpé à la tronçonneuse artisanale.
Trisotin avait lâché son lance-flamme et sortait d’un sac qu’il portait sur son dos comme un cartable d’écolier, une tronçonneuse thermique au sans plomb 95. Malgré la taille et la corpulence de Trisotin, la tronçonneuse paraissait disproportionnée, la chaîne de la tronçonneuse tournait tellement vite qu’on ne voyait plus les lames qui y étaient accrochées. Dans notre monde moderne, nous sommes habitués à la vitesse et aux magies du quotidien qui surpassent nos sens. Même les pales d’un ventilo tournent trop vite pour qu’on puisse y voir autre chose que du flou stroboscopique.

Mais l’orc vivait dans un monde différent, un monde que ses sens suffisaient à appréhender. Peut-il imaginer que cette machine de torture bruyante était, dans un futur lointain où la science avait remplacé la magie, un banal outil de jardinier ?
Il ne voyait qu’une ombre de la puissance de destruction du monde moderne et cela suffisait à lui faire comprendre qu’il était complètement dépassé. Le trisomique qui pensait peu ne le laissa pas finir son monologue métaphysique intérieure, la tronçonneuse vint découper l’orc dans le sens du plan sagittal. Le blouson de Trisotin était imbibé de sang orc, il ramassa son lance-flamme et retourna au buisson où, paralysées, attendaient la mère et la fille.

Trisotin - GNEEEEUUUUUU, je faisé vroum vroum et j’ai vu vous dans buisson, je pensé que vous etais en dangé. J’ai détruit dangé BOUM BOUM vous sauvé. Hommes tout gris méchan, si je lé voi je crame leur gueul mintenan https://image.noelshack.com/minis/2018/16/1/1523844078-1521235761-1521140214-risiknackipng-1.png

La mère et la fille ne comprenaient rien à la langue que parlait Trisotin. Elles comprirent seulement qu’elles pouvaient fuir alors elles partirent raconter à tous les villages environnant la légende du géant qui crachait du feu avec son dragon de métal.

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 11:53:47

Je mets un petit post de pause histoire d’aérer entre les pavés.

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 11:56:33

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Chapitre 3: la légende du dragon de métal

Quelle est la surface réelle de la Terre du Milieu ?
Il semble que 600kms séparent Isengard de Minas tirith. Ce qu’on connaît de la Terre du Milieu couvre la superficie d’un continent au moins gros comme l’Europe mais bien plus petit que l’Asie. Pour un bolide qui foncerait en ligne droite à plus de 250km/h sans jamais s’arrêter ni tomber en panne, personne n’est à moins de 10h de route.

Autrement dit, rien ne dépasse la capacité de projection de la jeep de Trisotin. Les jours qui suivirent le massacre des orcs, Trisotin s’était mis en tête d’arpenter le nouveau monde qui s’ouvrait à lui et d’en dresser une carte. Trisotin dessinait comme un enfant de 4 ans mais il tenait absolument à « s’imprimer les lieux » du nouveau monde. Les buts de Trisotin restaient obscurs, à vrai dire il n’en avait probablement aucun, mais dans son esprit perpétuellement confus des idées flottaient en surface: « tuer les orcs », « rouler beaucoup » revenaient le plus souvent. Alors Trisotin roulait beaucoup et tuait beaucoup d’orcs.

Du point de vue des habitants de la Terre du Milieu, Trisotin était le « dragon de métal »: une créature du premier âge endormie depuis des millénaires et réveillée par des orcs perfides dans l’espoir d’en faire un énième sbire de Sauron. Pour des raisons mystérieuses les orcs ont échoué et depuis la créature erre au hasard en punissant les orcs de l’avoir réveillée. C’est, du moins, la rumeur qui se répandit dans tout le royaume du Rohan puis dans toute la Terre du Milieu à partir du massacre des orcs et du témoignage de la mère et de sa fille que Trisotin avait tenté de protéger. Seul Sauron et Saroumane n’en avaient pas encore entendu parler, peut-être à cause de l’archaïsme du système hiérarchique de l’armée du mordor qui ralentit la transmission des informations importantes, peut-être parce que les orcs ont peur d’être puni de leur négligence ou peut-être parce que Sauron n’accorde aucune importance au monde des Hommes et est tout entier occupé à son plan de conquête d’Arda.

Pendant plusieurs semaines, le dragon de métal était partout: on prétendait avoir vu le dragon aux havres-gris le matin et à fondcombe l’après-midi. Les témoignages venaient de partout mais ne se contredisaient pas: un monstre de métal et de feu, hurlant dans une langue inconnue, arrivait de nul part, brûlait tout sur son passage, surtout des orcs, et sans même s’arrêter repartait aussitôt à une vitesse prodigieuse.
Sur les corps calcinés des orcs, des témoins avaient ramassé des centaines de morceaux de métal, un alliage inconnu bien plus résistant que le fer. Parfois ils trouvaient un morceau beaucoup plus gros, ces mêmes témoins prétendaient que ce morceau avait tué des centaines d’orc avec une magie destructrice nouvelle qui « soufflait » les orcs en un instant, provoquait une chaleur extrême et un son assourdissant qui perçait les tympans des malheureux trop proches du point d’impact. Ces heureux rescapés décrivaient avec leurs mots, les effets de l’explosion d’un obus de calibre 180 lancé par un obusier artisanal que Trisotin avait ajouté à la tourelle de sa jeep.

Difficile d’énumérer toutes les modifications que l’éclair magique a apporté à la jeep de Trisotin lorsqu’il fut téléporté dans ce nouveau monde,mais il semblait que ce dernier réussissait à en tirer parti. Trisotin était stupide mais excellait dans des domaines bien précis et semer la destruction avec un arsenal militaire de plus en plus puissant en faisait partie. Avec l’expérience de la flèche dans Le Bras, Trisotin s’était même confectionné une véritable armure, il collait de plus en plus à la description du monstre légendaire que les rumeurs dépeignaient.

Il était vraisemblable qu’à ce moment du récit, Trisotin était déjà la créature la plus puissante de toute la Terre du Milieu hors Valars et Maiar désincarnés.

Pendant ce temps, la quête secondaire de l’anneau se poursuivit: Aragorn, legolas et gimli cherchèrent merry et pippin dans la forêt des Ents, Gandalf le gris renaquit en Gandalf le Blanc, Frodon Sam et Gollum furent faits prisonniers puis libérés par les soldats d’Osgiliath, et enfin le sorcier l’homme l’elfe et le nain rejoignirent Edoras, capitale du Rohan, où le magicien blanc libèra Theoden de son ensorcellement.

Un soir, le magicien blanc, l’Homme, le nain et l’elfe se réunirent dans la grande salle du trône de Meduseld, le Palais Royal d’Edoras d’où theoden gouvernait, afin de discuter dans un lieu qui se prête aux grandes discussions entre personnages importants. Ils étaient tranquillement installés à une table, seuls dans la grande salle royale vide, gandalf fumait sa pipe, gimli et aragorn trinquaient, Legolas qui suivait un régime strict et sans gluten se contentait de boire de l’eau elfique, rien de moins.
Legolas fut le premier à prendre la parole.

Legolas - « Comptons-nous vraiment l’ignorer ? Je suis sûr que vous l’avez vu autant que moi, quand nous poursuivions les orcs qui avaient enlevé Merry et Pippin, aragorn, vous m’aviez demandé si je pouvais repérer les orcs, je veux bien croire que vous ne puissiez pas les voir mais ... la longue traînée de feu à l’horizon, vous l’avez vu, gimli aussi. Quand nous sommes entrés dans Edoras, vous avez entendu les rumeurs autant que moi, je sais que l’oreille des Nains n’est affûtée que pour le son de l’or et de l’argent mais Gimli vous le savez autant que moi, une nouvelle pièce est apparue sur l’échiquier de Sauron, une pièce dont nous ne savons rien, personne ne connaît ses intentions, les rumeurs parlent d’un dragon du premier âge mais nous savons tous qu’il n’en est rien. Frodon poursuit seul sa route avec l’anneau mais est-ce la seule carte dont nous disposons ? Il semble que ce prétendu dragon s’attaque aux orcs, il peut frapper n’importe quand, ne devrions-nous pas nous en faire un allié ? Au moins comprendre ce qu’il veut ? »

Gimli - « bah, le vieux sorcier est bouché comme un trou, il envoie le petit se jeter dans un volcan et s’imagine en héros de roman. C’est un vieux fou, autant parler à sa hache »

Gandalf -« Frodon a une force en lui »

Gimli - « voyez il est gâteux, je vous avais dit, je le jetais au fond du ravin et on etait tranquille »

Gandalf -« l’anneau doit être détruit par la montagne qui l’a forgé »

Legolas - « je crois ici que nous nous sommes tous cru à un moment donné au centre d’une destinée cousue de fil blanc, il est évident que le dragon est un rappel à la dure réalité. Vous voyez j’ai vécu bientôt 3000 ans et ... ... ? Aragorn ? Pourquoi vous ne dites rien ?»

Aragorn se trouvait assis à l’endroit le moins éclairé de la table, il avait gardé sa capuche et son épée, il regardait droit devant lui, comme si un ennemi invisible se tenait derrière ses compagnons.

Aragorn -« je m’entraîne. »

Gimli -« et à quoi mon pauvre vieux ? »

Aragorn -« j’essaie de paraître puissant et profond juste par la posture et le regard, je me rase environ tous les 15 jours pour garder ma barbe soyeuse et virile mais je dois encore travailler le regard. »

Gandalf - « la barbe est preuve de sagesse, vous voyez je crois que c’est Frodon qui nous sauvera tous, d’ailleurs ... »

Aragorn -« vous avez vu la petite blonde ? Eogwin c’est ça ? Dans 20 minutes je monte dans sa chambre et je la baise. Franchement j’en ai ras le cul de tirer mon cheval et la pucellerie de l’autre elfette déteint sur moi... bordel 3000 ans ? Mais t’as fait quoi de ta bite en 3000 ans ? »

Legolas -« Aragorn, je suis le fils du noble Thranduil, je comprends que pour un mortel il faut vous reproduire rapidement mais pour un elfe immortel de mon rang rien ne presse. Pour revenir au dragon de métal ... »

Aragorn -« ça pue la chatte partout à Edoras»

Aragorn renifla tout autour de lui comme s’il pistait un animal blessé.

Aragorn -« les Hommes partent à la guerre, mais qui vient baiser leurs femmes ? »

Legolas -« je crois qu’elles ont d’autres préoccupations, vous savez, la famine, les attaques d’orcs et puis l’état de theoden .... »

Aragorn -« Aragorn fils d’arathorn vient baiser leurs femmes. »
Aragorn retira sa capuche et montra son visage à ses trois compagnons comme pour faire connaissance.

Aragorn -« Vous saviez que la moitié des enfants du pays de dùn sont de moi ? Je reviens dans 20 ans et ce sera la moitié des petits-enfants qui seront de moi »

Aragorn rigolait, satisfait de sa condition de mortel à la longévité accrue par le sang elfique.

Gandalf -« vos petits-enfants devront beaucoup à Frodon, je crains que sans le porteur de l’anneau, ils connaissent un avenir sombre où Sauron et son armée d’orc régneraient en maîtres impitoyables. Frodon est notre seul rempart contre morgoth et .... »

Gimli monta sur la table, prit le bâton du sorcier comme s’il s’agissait d’un vulgaire jouet depuis le début et lui enfonça le bout pointu dans le crâne. Gandalf s’évanouît et ne se réveilla pas avant la fin de la discussion.

Pendant qu’aragorn s’astiquait à côté de la cheminée, Legolas sermonnait Gimli en lui rappelant qu’il est toujours bon d’avoir un Istari puissant à ses côtés, même s’il n’a jamais vraiment révélé son pouvoir jusqu’à maintenant.

Legolas -« qui plus est, vous êtes raisonnable comme moi Gimli, vous savez qu’il faut rencontrer ce fameux dragon. On ne peut pas laisser toute la destinée de la Terre du Milieu se jouer à la réussite improbable d’un Hobbit qui ne sait même pas se battre. C’est une folie !»

Gimli -« et comment vous voulez le contacter le dragon ? »

Legolas -« nous savons qu’il traque les orcs et se trouve toujours là où ont lieu les grandes batailles. Il est probable que les orcs d’Isengard viennent nous attaquer, c’est une bataille décisive, il sera probablement là lui aussi, j’ai un plan pour entrer alors en contact. Je ne peux rien dire maintenant, la salle du trône peut être espionnée, mais je vous expliquerai tout en temps et en heure. »

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 11:57:46

Encore un petit post de pause, c’est juste visuel pour pas que les pavés soient trop collés.. honnêtement je sais pas si ça change grand chose.

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 12:01:41

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Chapitre 4: Le plan de Legolas pour rencontrer le Dragon de Métal

Les Orcs d’Isengard finiraient bien par assiéger Edoras, Theoden le savait et organisa le départ de tous les habitants d’Edoras au gouffre de Helm, une forteresse imprenable située au fond d’une vallée encaissée.

Bien sûr, conduire des dizaines de milliers d’hommes et de femmes à travers les plaines du Rohan est une aventure dangereuse et Theoden dut miser sur son seul véritable atout: le redouté, le très puissant et très sage magicien blanc.

Celui qui, des profondeurs de la Moria aux sommets enneigés du Celebdil, pourfendit le Balrog et fut renvoyé en Arda par le créateur d’Eä lui-même. Gandalf le Blanc, aussi surnommé Mithrandir chez les elfes, Tharkûn chez les nains, Olorín à l’Ouest et Incanus au Sud, le possesseur de l’Anneau de feu, le servant de Manwë, le magicien blanc avait bien des noms et il inspirait crainte et respect à toutes les créatures capables de soutenir son regard. Alors que les habitants d’Edoras se rassemblaient aux portes de la ville, le très noble Gandalf le Blanc finît un long discours sur les grands desseins des Valars.

Gandalf -« Et vous l’avez tous compris, c’est finalement Frodon qui nous offrira la rédemption et le salut de nos âmes. »

Gimli qui cherchait Gandalf depuis quasiment une heure-« BORDEL j’ai trouvé le vieux !!! » cria-t’il à tout un régiment de soldats qui fouillait Edoras à la recherche du magicien blanc que tout le monde croyait parti.

Gimli -« Je vous l’avais dit ! Le vieux fou est encore en train de parler à un arbre »

Il est vrai que Gandalf s’adressait depuis plus d’une heure à un très beau pin sylvestre, probablement centenaire mais à qui personne n’avait encore tenu un si long discours.
Gimli sortit sa hache et s’apprêta à asséner un puissant coup au magicien quand un soldat l’arrêta dans son élan:

Le soldat -« Noble nain que faîtes-vous ? Le magicien blanc doit sûrement communiquer avec les esprits de la Nature, nous sommes bien peu de choses devant le magicien blanc et, malgré toute l’admiration et le respect que j’ai pour vous, vous devriez vous montrer plus respectueux à son égard »

Gimli-« Mais vous ne comprenez rien ! C’est un vieux fou sénile, son bâton est un vulgaire bout de bois, regardez-le bon sang, il se bave dessus et continue de parler à son sapin à la con, il nous a même pas remarqué, ce vieux débris ne nous servira absolument à rien, c’est un service que je vous rends, on voit que vous n’avez pas l’habitude de le torcher après un repas un peu trop copieux. Vous savez ce qu’il porte sous sa robe ? Il porte une grosse culotte de laine que je lui ai tricotée pour pas que sa merde coule sur ses vieilles cuisses quand il se chie dessus la nuit. Pourquoi personne ne comprend ??? Comment peut-on être aveugle à ce point ?? »

Gimli n’en pouvait plus, il se sentait seul dans un monde de crétins, il était sur le point de pleurer et d’assassiner le magicien blanc quand Theoden lui-même arriva fièrement sur son cheval de guerre.

Theoden -« Gandalf le Blanc, mon peuple vous attend. Saroumane guette mes moindres failles. Je me dois d’être prudent noble magicien, je sais les pouvoirs dont vous disposez et je sais aussi que mes cavaliers ne suffiront pas à repousser les attaques des Orcs. Permettez-moi d’implorer votre soutien quand le temps viendra »

Gandalf -« Vous pouvez compter sur moi Theoden »

Theoden -« J’en suis heureux magicien blanc »

Les soldats, Theoden, Gandalf et le Nain en larme rejoignirent la grande porte d’Edoras où le peuple attendait. La grande masse humaine ne tarda pas à entamer son long périple, le temps était venu.

Au matin du troisième jour de voyage, un soldat du Rohan, chargé de défendre un convoi de nourriture à l’arrière de la grande masse humaine qui faisait route vers le gouffre, remarqua une nuée de corbeaux venue du Nord.

Le soldat -« ALERTE ! Des Crebains de Saroumane ! »

Saroumane utilisait les corbeaux comme espions et vu du ciel le peuple d’Edoras formait une immense ligne sombre qu’il était difficile de ne pas remarquer.

Theoden savait qu’il allait bientôt se faire attaquer, alors il rassembla son peuple en un disque compact, puis les cavaliers du Rohan vinrent se poster tout autour, prêt à accueillir les Orcs.

Le peuple d’edoras se trouvait au milieu d’une grande plaine, Theoden pourrait voir les orcs venir à plusieurs kms de distance, les crebains étaient déjà repartis informer Saroumane, Theoden estimait que Saroumane ne mettrait pas moins de deux heures à rassembler une armée Orc et l’envoyer l’attaquer. À côté de lui se tenaient sur leurs chevaux le magicien blanc, le nain, l’homme et l’elfe, prêts à dégainer leurs épées et encocher leurs flèches.

Theoden -« Gandalf, mon vieil ami, vous m’aviez donné votre parole, je crois que le temps est enfin venu »

Gandalf -« Et je tiendrai ma promesse ! »

Gandalf s’adressa alors à son cheval « Me prêteras-tu ta force Gripoil, ma fidèle monture ? »

Le cheval semblait acquiescer.

Gandalf partit au galop droit devant lui, il tenait son bâton fermement et le leva au ciel. Une puissante lumière jaillit du bâton alors que Gandalf galopait vers l’horizon.

Legolas-« Mais vers où galope-t’il ? Il n’y a encore personne, je peux voir à plus de dix kilomètres d’ici et il n’y a pas un seul orc en vue. »

Gimli se contenta de hausser les épaules, il espérait bien ne plus revoir Gandalf de sa vie.

Legolas -« Je veux dire, les orcs ne volent pas il faudra bien une heure au minimum aux orcs de la plaine pour se rassembler et nous attaquer. Pourquoi le magicien part maintenant ? »

Gimli haussa une nouvelle fois les épaules.

Legolas -« Et puis pourquoi cette lumière ? De quel sort s’agit-il ? Et vers qui le lance-t’il ? »

Gimli-« Ah mais c’est juste de la lumière, son bâton fait juste de la lumière, il ne sait rien faire d’autre de toute façon. »

Legolas-« Je ne comprends pas »

Gimli-« mais il n’y a rien à comprendre »

Theoden pensait avoir été trahi tandis que ses lieutenants le rassuraient, ils prétendaient qu’il était allé chercher du renfort.

Au bout de deux longues heures, une masse noire apparut à l’horizon. L’armée de Saroumane comptait un peu plus d’un millier d’orcs et d’uruk-hais montés sur des wargs de guerre. Les cavaliers du Rohan étaient plus nombreux et sortiraient probablement victorieux de la bataille mais Saroumane ne comptait pas en découdre dans la plaine: il voulait humilier Theoden au gouffre-même, lui prouver que pour le belliqueux Saroumane aucune forteresse n’est imprenable et ainsi montrer à tous les ennemis de Sauron qu’il n’y a nul endroit de la Terre du Milieu où se terrer.

L’armée qu’il envoya ce matin-là devait uniquement affaiblir les troupes du Rohan et terroriser le peuple d’Edoras. Il voulait leur donner un goût de ce qui allait les attendre au gouffre.

Theoden ordonna à ses cavaliers de serrer les rangs et de pointer leurs lances vers les orcs. Des archers à cheval en seconde ligne se préparaient à tirer et en ultime défense, des soldats à pied se tenaient derrière si les orcs perçaient les premières lignes du Rohan.

La masse d’orcs était maintenant à moins de 500 mètres, la bataille allait s’engager quand on entendit un sifflement très aigu venu de l’Ouest, Legolas aux réflexes d’elfe eut à peine le temps de discerner une ombre dans le ciel qui traçait une parabole avant de tomber en plein milieu de l’armée Orc. Il y eut une demi-seconde de silence puis un immense éclair de feu vint décimer les rangs de l’armée Orc. Un vacarme assourdissant retentit immédiatement après. Les soldats du Rohan lâchèrent leurs armes et se bouchèrent les oreilles, ils se tordaient de douleur.

Theoden qui devait donner l’exemple n’arrivait pas à contenir la douleur et se couvrit aussi les oreilles. Le silence se fit à nouveau. Theoden était sous le choc, la quasi-totalité des orcs étaient carbonisés, la masse noire ne comptait plus que des cadavres et des fuyards.

À nouveau, on entendit un épouvantable vrombissement. La jeep de Trisotin fonçait à 250 km/h, Johnny chantait « Vivre pour le meilleur » et le bolide laissait une longue traînée fumante derrière lui.

Trisotin comptait bien finir tous les fuyards qui avait échappé à son obus explosif renforcé à l’uranium. Toujours dans l’optique d’améliorer son armement, Trisotin s’était mis à la physique nucléaire et travaillait sur un prototype d’obus atomique qu’il avait ajouté à sa tourelle déjà bien équipée.
Pendant que Trisotin écrasait les fuyards un par un, les troupes du Rohan l’observaient, littéralement abasourdies.
Des soldats avaient hurlé « LE DRAGON DE MÉTAL !! » et un lieutenant avait suggéré que Gandalf l’avait envoyé les défendre. Ce fut la version officielle à laquelle tout le monde croyait sauf Gimli bien évidemment qui savait que Gandalf devait toujours galoper quelque part dans la plaine du Rohan avec son bâton lampe-torche et son air déterminé.
Quand tous les fuyards furent méticuleusement exterminés, Trisotin repartit vers l’Ouest, d’où il était venu, et la plaine du Rohan retrouva sa tranquillité habituelle.

Legolas prit alors la parole -« Gimli, Aragorn, nous venons d’assister à ce qui détruira Sauron et rétablira la paix dans la Terre du Milieu, j’ai hâte de le rencontrer. »

Theoden l’interrompit pour prendre la parole à son tour: « Peuple du Rohan, l’émissaire du magicien blanc nous a sauvé de l’armée de Saroumane, nous n’aurons peut-être pas la même chance au gouffre de Helm, mais je puis vous assurer que pour l’heure Saroumane n’osera pas nous attaquer de nouveau. Nous sommes à une demi-journée de marche d’une rivière où nous pourrons camper tout l’après-midi et reprendre des forces. Encore un peu de courage, bientôt vous vous reposerez »

Le peuple du Rohan reprit sa route, il n’avait pas vraiment compris ce qu’il venait de se passer mais il allait faire une longue halte, c’est tout ce qui comptait.

Au début de l’après-midi, les habitants d’edoras étaient arrivés à la fameuse rivière dont parlait Theoden. Ils montèrent un campement provisoire et festoyèrent plusieurs heures. Au milieu de l’après-midi Gandalf arriva enfin, après s’être longuement perdu il avait choisi une direction au hasard qui l’avait mené par chance directement au campement. Il fut accueilli comme un sauveur, Theoden le remercia longuement, Gandalf fit un long discours sur Frodon et sa quête périlleuse vers la montagne du Destin, le peuple applaudît puis le magicien alla se reposer.

Aucun ennemi n’allait perturber l’après-midi au campement, il ne restait plus beaucoup de temps avant d’arriver au gouffre de Helm, Legolas n’aurait pas de meilleures occasions de présenter son plan. Il devait rassembler tous ses compagnons dans un coin sûr, il leur dévoilerait alors tous les détails de son mystérieux plan.

Gandalf dormait paisiblement à côté d’un feu de camp mais Legolas ne parvenait pas à trouver les deux autres compagnons. Il chercha d’abord Aragorn, plus facile à repérer que Gimli, en vain. Il chercha alors la monture d’Aragorn pour s’assurer qu’il n’avait pas quitté le camp.
Pendant que Legolas déambulait dans l’écurie improvisée en se demandant par quel moyen il pourrait reconnaître le cheval d’Aragorn auquel il n’avait jamais vraiment prêté attention, il remarqua le comportement inhabituel d’un frison à la robe noire de jais: les chevaux ne semblaient pas prêter attention à l’elfe à l’exception de ce dernier qui regardait Legolas droit dans les yeux. A chaque fois que Legolas croisait son regard, le cheval se retournait, fléchissait ses jambes antérieures et bombait sa croupe comme pour présenter son rectum à l’elfe. Quand Legolas détournait le regard le cheval se remettait à manger de la paille, il semblait un peu déçu.

Legolas croisa plusieurs fois le regard du cheval volontairement, il voulait s’assurer qu’il s’agissait bien d’un réflexe pavlovien et non d’un simple hasard. Sans la moindre hésitation, le cheval présentait ses fesses à l’elfe, il ne se crispait pas, sans doute habitué à ce qui l’attendait généralement ensuite. Legolas comprit qu’il ne pouvait s’agir que du cheval d’Aragorn et revint au camp, un peu nauséeux.

Un peu à l’écart du camp, une vieille femme poussa un cri, Legolas aux oreilles affûtées l’entendit et se précipita pour lui porter secours. La vieille semblait avoir vu un fantôme, elle n’arrivait pas à parler alors elle pointa du doigt un homme encapuchonné qui repartait vers le camp.

L’homme mystérieux parlait à une petite fille, il était trop loin pour que Legolas l’entende, mais il semblait lui montrer quelque chose. La petite fille se mit à crier et à pleurer. Legolas accourut et fit tomber l’homme à la renverse. L’homme se releva et retira sa capuche, il s’agissait d’Aragorn.

Legolas-« Aragorn ! Je vous cherchais partout, où étiez-vous passé ? Et qu’avez-vous fait à la vieille femme et à la petite fille ? »

Aragorn-« La pucelle qui vient m’emmerder .... Tu sais ce que je faisais l’elfette ? Je me rendais utile à ma communauté, je proposais mes services ! »

Legolas-« Mais de quels services parlez-vous ? »

Aragorn-« Mon service trois pièces du con. C’est un véritable problème de santé publique, plus personne ne baise dans la Terre du Milieu, tout le monde est occupé à faire la guerre alors moi je parcours le camp et je vais voir les femmes qui baisent le moins, je leur montre ma bite je leur laisse tâter la marchandise et puis on va dans le buisson derrière et je les prends bien salement »

Legolas-« Quelle folie ! Une vieille femme et une petite fille ? Vous n’avez donc honte de rien ? »

Aragorn-« Bah il m’a semblé qu’elles devaient pas beaucoup baiser .... »

Legolas-« Tout à l’heure j’ai aperçu votre cheval et j’ai compris ce que vous lui faites subir, c’est inhumain Aragorn ! Vous êtes le futur roi des Hommes, quel exemple allez-vous donner à votre peuple ? »

Aragorn-« il boude pas son plaisir le salaud ! T’aurais pu tirer un coup toi aussi c’est pas le canasson qu’aurait dit non »

Legolas se rappela de l’air pervers du cheval, Aragorn était donc le genre d’individu qui finissait par salir tous les gens qu’il rencontrait. Mais il y avait des choses plus importantes, Legolas devait se dépêcher de rassembler ses compagnons. Il trouva gimli au milieu d’un groupe d’enfants qui jouaient au lancer de nain avec lui. Legolas fit remarquer à Gimli qu’il avait lui aussi une dignité. Le Nain le traita de chieur coincé du cul et les trois amis rejoignirent Gandalf qui parlait de la quête de Frodon et de la montagne du Destin à un croûton de pain qu’un enfant avait jeté sur un pigeon.

Malheureusement Legolas n’eut pas le temps de dévoiler son plan très astucieux, un cor du Rohan sonna aussitôt l’heure du couvre-feu et les quatre compagnons durent regagner leurs tantes. Legolas ne pouvait pas se permettre d’expliquer son plan secret ailleurs que dans un coin isolé à l’abri des espions, il décida de tout raconter plus tard, quand il aura le temps.

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 12:05:40

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Chapitre 5: Au fond du gouffre

Partie 1.

Au bout de 5 jours de marche, le peuple d’Edoras arriva au gouffre de Helm. C’était une sinistre forteresse: la pierre volcanique noire qui composait l’essentiel des fortifications effaçait la délimitation entre les parois rocheuses de la montagne et le mur de l’enceinte extérieure si bien que, de loin, la forteresse se confondait avec la montagne, aussi abrupte et austère.

Un long chemin fortifié menait à la grande porte principale, quelques embrasures pour archers défendaient la montée et perchés à 10m de hauteur, des mâchicoulis en encorbellement favorisaient le tir fichant. Plus haut encore le chemin de ronde du rempart était protégé par un parapet crénelé, les merlons de protection étaient percés de nombreuses meurtrières, enfin des hourds de bois au sommet de la muraille renforçaient le système de défense du rempart. Theoden disait vrai, la forteresse semblait imprenable.

Quand tous les habitants d’Edoras finirent de s’installer dans la forteresse, Theoden convoqua le fameux quatuor de héros cosmopolite, Theoden prit la parole:

Theoden-« Je crois que Legolas tenait absolument à nous réunir ici pour discuter d’un plan qui, selon ses dires, nous assurera la victoire contre Sauron »

Legolas-« C’est exact. Je comptais le faire dans un endroit plus protégé des espions infiltrés de Saroumane mais le temps presse. Comme vous le savez tous, celui qu’on nomme le dragon de métal est venu nous sauver de l’armée des Orcs. Je ne crois pas que le dragon soit l’envoyé de Gandalf, d’ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi Gandalf est parti avant le début de la bataille mais je crois qu’il a eu la sagesse de laisser courir la rumeur selon laquelle il a demandé l’aide du dragon, il est vital que les troupes du Rohan se sentent protégées par une puissance supérieure, pour cela je vous remercie Gandalf. Pour revenir au dragon, vous êtes tous témoins de sa puissance démesurée, vous êtes aussi au courant du fait qu’il n’a jamais tué d’hommes, d’elfes, de nains ou même de hobbits, il semble s’acharner sur les Orcs et les sbires de Sauron. Aux dernières nouvelles, l’effectif de l’armée de Sauron a été diminué de moitié et pourtant ni Sauron ni Saroumane ne semblent réagir. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi ils ne réagissent pas mais c’est notre seule véritable chance d’en finir avec Sauron. Le plan que je m’apprête à vous dévoiler est le fruit d’une longue réflexion que je mène depuis plusieurs semaines pour faire du dragon notre allié à coup sûr et diriger sa force destructrice sur Barad-Dûr. Je sais bien que seule la destruction de l’anneau nous débarrassera définitivement de Sauron mais ... »

Gandalf hochait vigoureusement de la tête et tenta de l’interrompre quand le nain lui écrasa le pied avec la partie tranchante de sa hache.

Legolas-« Je disais que je sais pertinemment que jeter l’anneau dans la montagne du Destin est la seule solution définitive, cependant je crois qu’envoyer un semi-homme dans cette quête est un véritable suicide. Je propose d’utiliser la force du dragon pour seconder Frodon, mon plan nécessitera aussi l’intervention des aigles de Manwë et des Ents de Fangorn. J’espère porter un coup décisif à Sauron.
Tout d’abord, il faut que nous rencontrions le dragon. Malheureusement il ne se laisse pas approcher facilement mais j’ai remarqué en traçant l’itinéraire du dragon relaté par les différents témoins que j’ai interrogés que .... »

Soudain, un soldat entra en sueur dans la grande salle où Legolas présentait son plan.

Le soldat -« Grand Roi Theoden, c’est affreux, Eowyn a disparu ! Certains disent même qu’elle a été enlevée ! »

Le soldat expliqua qu’ils avaient cherché en vain pendant des heures: depuis l’arrivée au gouffre personne ne l’avait vue. Theoden sonna l’alarme, des centaines de soldats en armure fouillèrent la forteresse des sous-sols au donjon, Aragorn proposa à Gandalf de jouer aux cartes mais Gimli et Legolas rejoignirent immédiatement les soldats dans leur recherche. L’agilité de l’elfe lui permettait d’escalader le donjon et de monter au sommet de la forteresse en quelques secondes. Il était évident qu’Eowyn n’était plus dans l’enceinte de la forteresse, alors il scruta l’horizon et les montagnes à la recherche d’indices.

Sur un flanc de la montagne il vit une femme en armure grimper seule au piolet une paroi abrupte, il s’agissait bien d’Eowyn. Il descendit et demanda à Theoden d’envoyer une partie de la garnison la secourir. Une heure plus tard, ils la ramenèrent à la forteresse, Theoden lui demanda de s’expliquer.

Eowyn-« Je n’en peux plus ! Depuis que nous avons quitté Edoras je vis un véritable enfer ! Un fantôme se joue de moi ! »

Theoden-« Mais explique-nous Eowyn, pourquoi quitter la forteresse aussi brusquement et de quel fantôme parles-tu ? Nous avions cru que Saroumane t’avait enlevée ! »

Eowyn-« C’est-à-dire que .... c’est très intime et je n’en garde aucun souvenir, je ne comprends qu’au réveil .... »

Theoden -« Mais vas-tu enfin nous expliquer ! »

Eowyn-« eh bien le soir quand je regagne ma tente, je m’endors presque instantanément... un sommeil sans rêve .... et au petit matin .... eh bien je me rends compte que ma tente est sens dessus dessous .... je ressens une douleur atroce dans mes parties intimes et .... bon je vais vous donner un exemple, il y a deux jours je me suis réveillée... mes vêtements étaient à moitié déchirés, j’étais attachée tête en bas à une croix en bois de deux mètres en plein milieu de ma tente ... rendez-vous compte, une grande croix de bois comme apparue par magie dans la nuit ... mes jambes et mes bras étaient fermement attachés à la croix par des lanières de cuir et le pire ... .... mes fesses .... oh mes fesses quelle horreur .... elles saignaient abondamment et une grande massue en fer était enfoncée de moitié dans mon rectum ... heureusement le séduisant Aragorn est venu me porter secours, comme à son habitude il est toujours là pour moi, je lui ai demandé d’enquêter mais apparemment tout se passait d’un coup au beau milieu de la nuit, il m’a dit que j’étais possédé par un fantôme et qu’il pouvait me l’exorciser mais le rituel était beaucoup trop complexe, ça impliquait de faire des choses insensées avec son cheval, j’ai préféré fuir ... oh pardonnez-moi Aragorn j’aurais dû vous écouter»

Aragorn n’écoutait pas il jouait aux cartes avec Gandalf.

Theoden coupa Eowyn et prit la parole -« Mon Dieu ma pauvre Eowyn comme tu as souffert, je te comprends et je comprends Aragorn que vous préfériez garder tout cela secret, mais vous auriez dû m’en parler malgré tout, je sais qu’Aragorn fait tout cela dans le but de te défendre contre les forces du mal et de protéger ton intimité mais Gandalf aurait sans doute pu l’exorciser, n’est-ce pas ? »

Gandalf-« Bien sûr ! »

Gandalf se leva, sortit son bâton et le pointa vers Eowyn, une lumière vive jaillit du bâton quelques instants puis Gandalf s’exclama -« DISPARU ! Le fantôme a disparu et il ne reviendra plus ! » Il se rassit et fixa le vide un long moment, immobile.

Eowyn-« Ô merci magicien blanc ! Merci ! Je suis tellement contente que tout cela soit enfin fini ! »

Aragorn -« Ah voilà, fini le fantôme je le sens très clairement en moi, la présence du fantôme a disparu, il n’est plus .... »

Theoden-« Gandalf, nous vous devons tant ! Bon maintenant que tout cela est fini, je vous propose d’aller trinquer et festoyer, je suis heureux de voir qu’Eowyn est sauve et que le fantôme qui la tourmentait tant secrètement soit exorcisé! »

Il était bientôt l’heure du dîner, dans la grande salle du trône Theoden festoyait avec son peuple et ses soldats, il devait se préparer bientôt à la bataille contre Saroumane mais il pouvait bien s’accorder une dernière soirée de répit.
Alors que tout le monde buvait et dansait, Legolas prit de force Aragorn par le bras et l’amena dans un coin silencieux.

Legolas-« C’est la dernière fois que je vous vois faire une telle chose Aragorn!! Je n’ai bien sûr aucune preuve et je ne peux pas vous dénoncer mais je sais très bien que cette histoire de fantôme ne tient pas debout »

Aragorn-« Alors dis-moi ce qui s’est vraiment passé si t’es si malin connard »

Legolas-« Je pense que tous les soirs depuis que nous sommes partis d’Edoras vous faites boire un puissant somnifère à Eowyn, je pense aussi que vous montez à la hâte vos instruments de torture et de perversion dans sa tente et que vous lui faites subir je -ne-sais-quels sévices sexuels. Au petit matin quand elle se réveille vous jouez au héros et en plus vous faites d’une pierre deux coups en inventant cette ridicule histoire de rituel malsain avec votre cheval ... »

Aragorn-« C’est une belle histoire mais vous oubliez que Gandalf l’a exorcisée, il y avait donc bien un fantôme finalement ? »

Legolas-« Je pense qu’il avait bien compris que c’était vous le responsable et faute de preuves il vous a laissé une opportunité de vous repentir en faisant semblant d’exorciser Eowyn pour vous faire comprendre que vous n’avez plus d’excuses à partir de maintenant, c’est bien ce que vous avez fait d’ailleurs en prétendant ne plus sentir la présence du fantôme. Gandalf est sage et miséricordieux mais je n’ai pas sa patience, c’est la dernière fois que vous faites une chose pareille Aragorn. »

Aragorn ne répondit pas et la fête continua jusqu’à l’aube.
Au petit matin, Theoden convoqua une nouvelle fois les quatre compagnons pour que Legolas finisse d’expliquer son plan. Il fallait se dépêcher, les Orcs de Saroumane pouvaient venir n’importe quand.

Legolas -« Bien. Cette fois, j’espère ne pas être interrompu.»
Au même instant, un soldat en sueur, à nouveau, fit irruption dans la grande salle et hurla « Des elfes ! Des elfes ! Des elfes venus de Lothlórien ! ».

L’elfe Haldir était venu porter main forte à Theoden, il était accompagné d’archers Galadhrim. Haldir et Theoden discutèrent longuement et l’armée elfe vint rejoindre la garnison qui se préparait déjà à la bataille.

Puis, à nouveau, Theoden rassembla les quatre compagnons dans la grande salle, et à nouveau, Legolas tenta d’expliquer son plan: « BON ! Allons droit au but, il faut d’abord obliger le dragon à »

Un soldat en sueur fit irruption dans la grande salle.
Legolas-« NON NON NON NON ! Vous allez arrêter de me casser les couilles. »

Il prit son arc et dans la rage du désespoir il tira une flèche sur le soldat mais un nouveau soldat en sueur fit irruption, il portait une armure et par hasard se trouva sur la trajectoire de la flèche qui allait tuer le premier soldat. La flèche se planta dans l’armure, sans causer de blessure, le second soldat se mit alors à hurler: « Les orcs de Saroumane ! Ils arrivent !! ».

Theoden et les quatre compagnons enfilèrent leurs armures à toute vitesse et descendirent à la grande porte où des soldats attendaient les ordres. L’armée Orc était visible à l’horizon mais elle était encore trop loin pour évaluer précisément la composition des troupes, Theoden ordonna à ses soldats de se positionner sur les remparts et Haldir fit de même avec ses archers.

Theoden s’adressa alors à Gandalf: « Grand magicien, je vous demande beaucoup, je le sais, vous nous avez déjà tant aidé, mais... »

Gandalf l’interrompit-« J’ai compris Theoden, roi du Rohan, Sauron ne gagnera pas cette guerre »

Gimli soupira et Gandalf courut vers la grande porte, il l’ouvrit puis siffla son cheval, Gripoil arriva au galop, Gandalf sauta sur le cheval et partit comme une flèche vers la masse noire d’orcs.

L’armée Orc était encore assez loin et l’on voyait Gandalf avec son bâton lumineux se diriger droit vers l’ennemi. Gandalf galopait, galopait, galopait, si bien qu’on ne discerna bientôt plus qu’une lueur blanche sur un fond noir, puis, elle se fondit dans la masse noire et disparut.

Gimli-« Il a dû s’empaler sur les lances des orcs, bon je vais chercher ma hache, on se revoit sur le champ de bataille »

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 12:10:02

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Chapitre 5: Au fond du gouffre

Partie 2.

Au bout d’une vingtaine de minutes, les orcs étaient aux portes de la forteresse. Saroumane avait donné tout ce qu’il avait: des orcs, des uruk-hais, des archers, des lanciers, des fantassins de différentes factions, on en comptait des milliers.
Les camps du bien et du mal se toisaient.

Un urukai-hai plus grand que les autres s’avança, personne n’avait encore décoché de flèche, tout le monde attendait un signal ou un signe de leurs supérieurs pour entamer le massacre.

Un homme un peu âgé donna le signal tant attendu, anxieux et fatigué il décocha une flèche par mégarde sur l’armée de Saroumane, la bataille débuta.

Une nuée de flèches vint s’abattre sur les orcs, puis une seconde, une troisième, à chaque fois que Haldir levait son bras, les elfes encochaient, à chaque fois qu’il le baissait, les elfes décochaient, tous en même temps, on devinait facilement les années voire les siècles de travail qu’une telle rigueur avait nécessités.

Legolas qui était posté en haut du donjon avec son arc était fier de la nation elfe, il s’attendait à voir les premières lignes orcs tomber mais rien ne se produisit.

Les elfes décochaient toujours plus de flèches, bientôt rejoints par les hommes du Rohan, mais aucun orc ne mourrait. Des mâchicoulis, des soldats jetaient de l’huile bouillante et pourtant aucun orc ne brûlait, Legolas plissait les yeux en essayant de comprendre à quel genre de magie noire Saroumane avait eu recours. Il remarqua d’abord qu’aucune flèche n’atteignait sa cible, elles allaient toutes se planter exactement à côté des orcs. L’armée orc était pourtant bien compacte, statistiquement il était extrêmement peu probable qu’aucune flèche n’atteigne sa cible, ou au moins une cible quelconque.

Est-ce que Saroumane utilisait un sort pour dévier les flèches ? Est-ce que ce sort déviait aussi l’huile brûlante ? Legolas regarda vers les mâchicoulis, les soldats jetaient bien de l’huile mais il n’y avait aucun orc en-dessous, alors pourquoi s’obstinaient-ils à déverser toute leur huile brûlante dans le vide ? Est-ce que Saroumane avait lancé un sort de confusion sur les premières lignes de défense du rempart ?

Les hypothèses se bousculaient dans la tête de l’elfe. Il prit alors son arc, visa un orc à plus de 100m, et décocha une flèche qui vint se loger en plein du milieu du crâne de l’orc, exactement entre les deux yeux, le tuant sur le coup. C’était le seul mort tué par flèche du champ de bataille, Legolas commençait à comprendre mais il voulait en être sûr. Il remarqua d’abord qu’Aragorn et Gimli réussissaient effectivement à tuer des orcs, ils étaient par ailleurs extrêmement doués au combat.

Mais à l’exception de Gimli, d’Argorn et de Legolas lui-même, absolument personne ne parvenait à tuer un ennemi, littéralement personne. Même les orcs ne parvenaient pas à tuer des elfes ou des hommes. Le chef uruk-hai ordonnait aux orcs de monter de grandes échelles de bois sur le rempart mais les échelles se cassaient toutes sous leur propre poids car personne n’avait attaché les barreaux aux montants, certaines échelles n’avaient tout simplement pas de barreaux, des orcs s’efforçaient de grimper dessus malgré tout mais la plupart tombaient et venaient s’empaler sur des lances alliées.

Du côté des elfes ce n’était pas mieux, la moitié avait déjà péri soit en se jetant par erreur du haut de la muraille soit en s’étouffant de façon complètement improbable avec la corde de leur arc. Le spectacle était terrifiant, des milliers d’orcs, d’elfes et d’hommes mouraient alors qu’à l’exception de nos trois compagnons, personne n’avait réussi à tuer d’ennemis. La plupart des hommes du Rohan s’enroulaient dans du cordage qui n’avait absolument aucune raison de se trouver en haut des murailles, ils glissaient tous en même temps avec leurs cordes improbables et finissaient pendu.

Quelques orcs se servaient des cordes pour escalader la muraille mais pour des raisons qui échappaient à Legolas la plupart qui arrivaient à mi-hauteur coupaient la corde et se jetaient dans le vide. Certains orcs, peu nombreux, avaient réellement escaladé la muraille, où des soldats les attendaient... Legolas prêtait particulièrement attention à ces derniers, espérant y trouver quelque chose qui ressemble à une bataille, malheureusement aussi bien les orcs que les soldats se contentaient de tournoyer leurs armes en l’air sans penser à l’utiliser contre l’ennemi.

Finalement ils glissèrent tous en même temps et s’empalèrent sur leurs propres armes.

Quelque part au milieu de l’armée orc, un uruk-hai tenait ce qui, dans le jargon moderne, ressemblait à de la dynamite, il courut vers la forteresse comme pour ouvrir une brèche mais il avait malheureusement allumé la mèche de sa bombe beaucoup trop tôt et explosa bien avant d’atteindre le mur, emportant avec lui des centaines d’orcs qui auraient bien fini par s’entretuer par inadvertance de toute façon. C’était affligeant et pourtant, les généraux des deux armées continuaient très sérieusement de donner des ordres, comme si quelqu’un les écoutait encore.

Ce jour-là, Legolas eut la révélation de sa vie. Il avait maintes occasions de le comprendre auparavant mais il fallait bien se l’avouer un jour: il vit dans un monde peuplé d’abrutis incompétents au dernier degré. Dans sa très longue vie, il n’a jamais rencontré une seule personne véritablement saine d’esprit, gimli lui donnait parfois de l’espoir mais il était assez probable qu’en creusant un peu, gimli soit un guignol comme les autres.

Legolas hésitait à se jeter du haut du donjon, après tout des milliers d’hommes et d’elfes s’employaient très sérieusement à se jeter par mégarde du haut de la muraille dans des positions plus ridicules les unes que les autres, et demain, quand tout sera terminé, il sera pleuré et érigé au rang de héros comme ces derniers ...

Mais il retrouva un peu d’espoir quand il entendit un vrombissement au loin, le son était à peine perceptible, même pour lui, mais il l’avait tout de suite reconnu et il espérait bien que ce fameux dragon le sauve de la fange intellectuelle dans laquelle il se noie depuis des milliers d’années.

A quelques kms du gouffre, une jeep fonce à plus de 750km/h, Trisotin avait encore amélioré sa voiture, elle pouvait maintenant se tenir au-dessus du sol en lévitation électromagnétique. Il avait également ajouté des réacteurs de fusée à l’arrière et avait complètement repensé le fuselage du véhicule pour le rendre plus aérodynamique. Des canons laser et magnétiques avaient remplacé la tourelle et au-dessus du véhicule un dispositif anti-gravité maintenait un lance-missile atomique, le fruit de plusieurs semaines de recherche en physique fondamentale.

Trisotin était fier de son travail, il bougnadait beaucoup.

CaramelSolide
Niveau 6
03 novembre 2018 à 12:20:54

Je repost mon comm car l'ancien topic a été delete :(

Bordel de merde j'ai tout lu :rire:

T'es un grand malade mec :rire:

Tout est bien :rire:

Trisotin ce personnage tellement parfait, chacune de ses apparitions est un régal :rire:

L'éclair magique complètement pété sorti de nulle part :rire:

Putain et les personnages :rire:
Aragon le vieux pédo qui viole son cheval :rire:
Gandalf le papi gâteux qui parle aux aux miettes de pain :rire:
Gimli et Legolas excédés :rire:

LA BATAILLE DU GOUFFRE AYAAAAAA
C'EST JUSTE TOUS DES IMMENSE DÉBILES :rire::rire::rire:

Tout le monde est con, tout est con, c'est du pur génie mec, un des meilleurs trucs que j'ai lu sur le fofo :rire:

Je me fends la gueule tout seul dans le train comme un gigantesque taré :rire:

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 13:49:23

Le cheval est complètement consentant, c’est pas du viol techniquement.

Sinon, MERCI de ton commentaire ! Je commençais à désespérer à force de bider. Le chapitre 6 arrivera ce soir je pense. J’ai commencé le début ce midi, je finirai ce soir.

Si t’as des commentaires sur des choses à améliorer (niveau style concordance des temps etc par exemple fin je sais qu’on y prête pas forcément attention quand on lit mais quand même :hap:) n’hesite Pas

CaramelSolide
Niveau 6
03 novembre 2018 à 15:37:12

Je te dirais juste de revoir la forme de tes dialogues, parce que bon les dialogues à la théâtrale dans un texte narratif c'est pas hyper la norme. Moi ça me gêne peu mais je sais que d'autres font chier avec ça, et ça te donnera un truc plus homogène.
Sinon niveau forme j'ai aussi remarqué que tu mettais les chiffres en numérique, c'est mieux de les mettre en toutes lettres.
Et quelques problèmes de concordance des temps par ci par là mais j'ai pas noté

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 16:20:40

Ah oui j’y avais pas pensé. Je trouvais ça plus clair en mettant bien les noms devant les dialogues mais c’est vrai que c’est pas canon. Bon j’ai fini le chapitre 6 du coup tant pis mais pour les chapitres d’apres j’y penserai.

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 16:32:49

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Chapitre 6: The Man of Steel

La refondation des mathématiques, la relativité restreinte puis générale, la physique quantique, deux guerres mondiales, la montée en puissance des États-Unis et le déclin de l’Europe ravagée par les totalitarismes, l’aviation, la radio, la télévision et les balbutiements de l’informatique, les premières décennies du vingtième siècle furent probablement celles où l’humanité se mit à jouer réellement dans la cour des grands.

En 1942, Oppenheimer intégra le projet Manhattan et l’humanité inaugura le début de l’ère atomique. Des centaines de chercheurs s’employèrent à maîtriser les processus qui permettent d’entretenir une réaction en chaîne. Ils ne partaient évidemment pas de rien, toutes les mathématiques et la physique développés au vingtième siècle étaient des conditions nécessaires à la compréhension de l’atome.

La science est l’œuvre d’une civilisation entière, la somme du travail de milliers de génies et de chercheurs acharnés. Mais le mystère de l’esprit est profond et parfois certains individus transgressent les règles, y compris celles qui gouvernent le fonctionnement du cerveau. Trisotin était de ceux-là.

Deux semaines, il ne fallut pas plus de deux semaines entre le moment où il décida de fabriquer des bombes plus puissantes que ses mines personnelles et les essais atomiques dans les terres glacées de Forodwaith, au nord des monts d’Angmar. Trisotin est pourtant un crétin incapable d’assimiler les règles les plus élémentaires de la grammaire mais il y avait décidément des domaines très précis pour lesquels il était doué: tuer des gens en faisait partie. Et si pour tuer des gens il fallait réunir l’intelligence de milliers de chercheurs, développer des technologies dont l’Humanité mit des milliers d’années à percer le secret, alors Trisotin ferait ce qu’il fallait, car au final il tuerait plus d’orcs et c’est tout ce qui compte.

Aucun neurologue n’aurait su expliquer par quel moyen le cerveau malade de Trisotin y parvenait, c’était une énigme, un problème ouvert.

Comme à son habitude, Trisotin dénouait les fils de l’intrigue à coup de flashs lumineux et d’explosions spectaculaires.
Pour le gouffre de Helm, Trisotin ne nous réserva rien de moins qu’une véritable explosion atomique de 21 kilotonnes, l’équivalent de la bombe Trinity. Il ne savait pas compter au-delà de vingt, soit la somme des doigts qu’il avait au bout de ses pieds et de ses mains, mais il avait malgré tout calculé qu’avec la puissance du souffle, la position du point d’impact, le relief de la montagne et le vent, l’intégralité de la gorge de Helm ainsi que les montagnes alentours seraient carbonisées à l’exception de tout ce qui se trouvait dans l’enceinte de la forteresse.

Bien sûr, tout le peuple d’Edoras finirait par mourir de cancers causés par les retombées radioactives, mais Trisotin ne comprenait rien à la biologie puisqu’il n’y voyait pas d’application immédiate à la fabrication de bombes surpuissantes contre les orcs.

L’elfe, le nain et aragorn survivraient probablement du fait de leur grande résistance. Les elfes d’Haldir survivraient aussi aux radiations même s’ils risquaient bien plus de mourir étouffés par leur arc que par un cancer de la thyroïde, mais tous les autres finiraient par en mourir, ils mettraient cinq ans, dix ans parfois vingt pour les chanceux mais c’était inéluctable.

Quand le champignon atomique qui suivit l’intense flash lumineux apparut à l’horizon, le « combat » cessa, un immense tremblement de terre secoua la forteresse et un souffle brûlant tua tous les orcs qui n’étaient pas dans l’enceinte. Comme prévu le souffle s’arrêta exactement à la hauteur de la muraille. La température monta bien sûr dans l’enceinte mais Trisotin avait calculé qu’elle ne dépasserait pas 20 degrés, ni trop chaud ni trop froid, le confort aussi c’est important.

Le massacre n’était pas complètement terminé pour autant. Tous les orcs de la vallée étaient morts mais un groupe d’une centaine d’orcs avait réussi à pénétrer la forteresse à la fin de la bataille. Quelques heures plus tôt, quand Gandalf appela Gripoil pour disparaître à l’horizon, il dut ouvrir la grande porte de la forteresse mais il ne vint à l’idée de personne de refermer derrière lui. Pendant toute la bataille du gouffre elle était restée ouverte. Au bout de quelques heures il se mit à pleuvoir, des orcs un peu frileux trouvèrent refuge dans la salle derrière la porte laissée ouverte. Ces derniers échappèrent au blast atomique.

Quelques minutes après l’explosion, Trisotin en lévitation dans sa jeep améliorée vola jusqu’au pied de la muraille. Legolas n’eut même pas besoin de son plan pour l’approcher, le dragon sortit de la voiture et s’avança vers la porte où les derniers orcs en vie finissaient une partie de carte avec Aragorn.

Trisotin portait une armure intégrale de haute technologie, semblable à celle d’iron-man. De ses mains sortaient des rayons laser, à ses pieds des rétrofusées lui permettaient de voler de façon stable à un mètre du sol enfin des missiles à tête chercheuse miniaturisés voltigeaient autour de lui, contenus dans un champ magnétique puissant alimenté par une source d’énergie nouvelle que Trisotin avait trouvée. Enfin des drones de combat conscients volaient derrière lui, Trisotin avait enfin atteint la Singularité technologique.

La singularité est le moment de l’histoire de l’humanité où les créations humaines seront suffisamment intelligentes pour continuer seules à fabriquer des êtres toujours plus évolués. Trisotin qui souhaitait fabriquer des missiles toujours plus précis avait besoin d’embarquer dans ses engins des IAs de guidage toujours plus perfectionnées.
Cependant, jamais totalement satisfait du résultat obtenu, il décida de se consacrer à la recherche sur l’intelligence artificielle et finit par comprendre les mystères impénétrables de la conscience. Il créa donc une armée de drones conscients capables de communiquer entre eux.

Trisotin espérait ainsi déléguer aux IAs la recherche de ce qu’il manquait dans ses missiles. Les drones évoluèrent seuls et ne se contentèrent pas seulement de calculer bêtement des trajectoires d’impact de missiles, ils avaient développés leur personnalité propre: amoureux de la nature et fascinés par l’histoire de la Terre du Milieu, ils soignaient toujours les blessés collatéraux de Trisotin qui ne faisait pas toujours attention aux conséquences de ses bains de sang.
Trisotin élimina froidement tous les orcs en quelques millisecondes, puis il entra dans la forteresse. Les drones conscients volèrent alors jusqu’aux soldats blessés et aux enfants qui attendaient en sous-sol, ils projetaient des images holographiques de chiots et de bébés phoques pour calmer les enfants et proposaient un soutien psychologique aux familles de ceux qui avaient péri sur le champ de bataille.

Le drone qui avait choisi de se baptiser « Tulipe » en hommage à ses fleurs préférées, tentait de raisonner l’elfe Haldir.

Ce dernier avait récupéré l’arc d’un elfe mort sur le champ de bataille et s’était malencontreusement coincé la corde autour du cou. Il se débattait dans tous les sens en criant, le drone réussit à couper la corde et lui dégager le cou mais Haldir dégaina accidentellement son épée et se l’enfonça dans le ventre. Haldir mourut et les drones se réunirent autour de son corps, silencieux.

Le drone « Fleur des bois » commença alors un discours sur la beauté de la vie et l’importance d’aimer son prochain, « Tulipe » s’en voulut terriblement de ne pas avoir réussi à le sauver.

Dans la grande entrée de la forteresse, Trisotin se tenait immobile, il était immense et impressionnant.
Gimli attendait dans un coin que quelque chose se passe, Aragorn se masturbait un peu à l’écart et Legolas cherchait quelque chose d’intelligent à dire...

Legolas-« Vous savez sans doute que les gens d’ici vous nomment "le dragon de métal", mais vous devez bien avoir un nom ? »

Trisotin -« GGGGNNNEEEUU. CAAAACAAAA »

Legolas ne comprenaient pas la langue que parlait Trisotin, il essaya malgré tout de le faire parler.

Trisotin-« GNNN G FAI CACA DAN L’ARMUR G PA DE PAPIÉ, SA PU! »

Legolas ne comprenait toujours pas. Derrière le casque robotique Trisotin essayait de demander le chemin des toilettes pour s’essuyer, mais personne ne comprenait rien:

Trisotin -« G fé pipi aussi, caca é pipi »

Gimli avait un drôle de pressentiment, il n’entendait pas distinctement ce que Trisotin disait derrière son casque d’iron-man mais cette situation lui rappelait des choses qu’il avait déjà vécues.

Soudain il comprit:
Gimli-« Mais attendez un peu, il parle la même langue que nous ! »

Trisotin bougnadait.

Gimli-« Mais .... Attendez...il parle comme un enfant attardé .... me dites pas que ... oh mon dieu !! »

Personne dans la salle ne semblait pourtant comprendre le langage exotique de Trisotin. Ils trouvaient au contraire qu’il y avait une certaine force dans sa voix.

Gimli s’effondra et se mit à hurler « PUTAIIN MAIS MEERDDE !! C’EST JUSTE UN DÉBILE VOTRE DRAGON, c’est exactement comme avec Gandalf, par miracle il a fait des choses insensées dans sa vie et depuis tout le monde l’admire PERSONNE NE SE REND COMPTE DE LA RÉALITÉ !! VOTRE DRAGON PARLE COMME UN TRISOMIQUE DÉGÉNÉRÉ ET PERSONNE NE S’EN REND COMPTE !!! JE VAIS ENCORE PORTER LE POIDS DE LA VÉRITÉ TOUT SEUL »

Gimli se frappa la tête contre le sol en espérant déclencher une commotion cérébrale ou une rupture d’anévrisme.
Legolas avait pris une feuille de papier et tentait de déchiffrer le mystérieux langage de Trisotin.

Pendant quelques minutes, Trisotin resta immobile et muet, ses drones fumèrent des joints à usage thérapeutique avec les familles des soldats morts au combat puis l’homme de fer et ses robots repartirent à la jeep volante.

Legolas avait raté son occasion d’en apprendre plus sur le dragon. Il était désespéré.
La jeep volante repartit et aussitôt une armée de cavaliers apparut à l’horizon.
Legolas à la vision d’aigle reconnut les cavaliers d’Eomer. L’elfe reconnut aussi Gripoil, la fidèle monture de Gandalf, qui tirait une charrette où le magicien blanc était allongé, inerte.

Les cavaliers et Gandalf arrivèrent à la forteresse, Gimli alla pleurer longuement dans un cachot des sous-sols et Theoden discuta avec Eomer.

Theoden-« Eomer, je ne sais pas comment vous remercier, le magicien blanc nous a envoyé une nouvelle fois le dragon de métal dont vous avez probablement entendu parler, mais il tardait à revenir, nous nous inquiétions tous. Que s’est-il passé? »

Eomer-« bah y avait son canasson blanc qui galopait dans la plaine, pis y avait Gandalf qui mangeait la poussière, il s’était pris le bâton dans les pattes du cheval, le canasson a paniqué et lui a donné des méchants coups de sabot dans la gueule. »

Theoden-« Mais c’est terrible ! » Theoden s’adressa alors à un garde. « SOLDAT allez vous occuper de Gandalf, qu’on lui amène des médecins ! »

Gimli revenait du cachot, il était pâle mais il se sentait un peu plus léger, il s’était vidé de ses larmes.

Legolas s’adressa alors au nain: « Gimli, je ne comprends pas, Gandalf avait pourtant foncé en plein sur l’armée orc, il aurait dû mourir ! »

Gimli-« Les mêmes orcs qui excellaient à rater leur cible et se suicider involontairement ? »

Legolas-« Je ... oui bien sûr .... ...Gripoil a même dû en écraser quelques uns »

Gimli-« Je ne compterais même pas là-dessus. Gripoil est à l’image de Gandalf »

Legolas avait du mal à accepter que Gandalf soit un guignol, mais il y avait tant d’éléments convergents ... Legolas donna une dernière chance à la crédibilité de Gandalf malgré tout.
Les quatre compagnons étaient à nouveau réunis, Trisotin trisotait toujours plus fort et l’armée du bien avait une nouvelle fois vaincu l’armée du mal.

Mais ce n’était qu’une bataille.

Doudiiiiiii
Niveau 10
03 novembre 2018 à 22:48:46

t'aurais mis des stickers j'aurais lu https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494006470-jesus4.png

Mais bon c'est une fic, pas une risific j'imagine https://image.noelshack.com/fichiers/2016/23/1465686632-jesuus-risitas.gif

Pisseur2Code
Niveau 10
03 novembre 2018 à 22:56:15

J'ai pas lu parce que pas de stickers, mais je up pour l'effort :)

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 23:26:32

Le 03 novembre 2018 à 22:56:15 Pisseur2Code a écrit :
J'ai pas lu parce que pas de stickers, mais je up pour l'effort :)

Merci, mais franchement c’est aussi bien sans stickers :hap:

teamgodelrpz
Niveau 9
03 novembre 2018 à 23:30:03

Note: je crois que depuis le début je dis « Saroumane » en écrivant le nom machinalement à la française mais en fait c’est saruman.... j’ai pas fait exprès mais bon maintenant que c’est fait je garde saroumane, un jour je ferai probablement un chercher/remplacer donc bon c’est pas très grave.

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Chapitre 7: le petit monde de Charlie et la chocolaterie

Saroumane se tenait au sommet de la tour d’Orthanc, l’aiguille noire d’Isengard, il levait les bras au ciel en direction des montagnes blanches. Un lieutenant Uruk-hai se tenait un peu à l’écart, impressionné par la puissance qui émanait du magicien. Saroumane prit une grande inspiration « Aaaaah, quelle belle matinée! ».

L’uruk-hai voulut répondre mais Saroumane continua « Enfin c’est vrai quoi, il fait beau, le paysage est splendide, on se sent en vie » il toucha son visage « tout ce vent frais ça fait un bien fou à la peau, souvent j’entends les orcs se plaindre d’avoir des croûtes et une peau toute sèche mais tu sais ce que je leur réponds à chaque fois ? »

L’uruk-hai fixait Saroumane en silence « Eh bien je leur dis que le secret de la peau c’est l’air ! Eh oui la peau respire mon petit uruk-hai chéri ahlala vous êtes comme des enfants à qui il faut tout apprendre ! Mais mon vrai secret pour rester frais c’est l’eau de Carnen. » Il sortit un flacon d’eau de Carnen « Viens mon petit lieutenant, je vais t’en mettre tu vas voir c’est magique ahah magique »

L’uruk-hai se sentit un peu violé, c’est un lieutenant de l’armée de Sauron, il tue des hommes et des elfes, il ne se met pas de l’eau riche en oligo-éléments sur le visage. Saroumane tapota le visage de l’uruk-hai avec un coton imbibé d’eau de Carnen. « Alors on se sent pas mieux ? Tu sais, faire la bagarre c’est bien mais quand vous rentrez à Isengard après votre journée de travail, vous mettez un souk pas possible, vous ne nettoyez rien et après c’est tonton Saroumane qui s’occupe de tout ... il faudrait dire à tes petits amis qu’à force les armures s’entassent partout et ça finit par mettre un désordre pas possible ! Bon écoute, tout à l’heure j’ai un petit discours à faire à mes bébous d’orcs, pendant ce temps-là distribue ces petits papiers dans les rangs »

Saroumane sortit une ribambelle en papier avec des orcs souriants en motif, sur chaque orc Saroumane avait écrit d’une écriture enfantine "un orc rangé et soigneux, c’est un orc victorieux". Saroumane enlaça affectueusement l’uruk-hai et lui dit à l’oreille « tu le feras hein je compte sur toi », puis ils prirent un escalier qui descendaient aux étages inférieurs.
Saroumane avait chiquement aménagé son intérieur: aux derniers étages il avait fait installer des potagers où des orcs jardinaient en chantant. L’un d’eux salua Saroumane en rigolant, l’ambiance était festive, pareille à celle d’un conte de fées ou d’un réveillon de noël en famille, l’uruk-hai suivait le magicien pendant que ce dernier saluait ses petits compagnons d’une voix mielleuse.

L’uruk-hai ne connaissait pas Isengard, il venait du Mordor et Sauron l’envoya à Saroumane pour qu’il participe à ce que Saroumane appelait un "échange culturel". Les orcs de Saroumane portaient tous une tenue réglementaire. Le magicien ne voulait pas que les orcs gardent leurs armures à l’intérieur de la tour, alors il leur tricota des pulls en laine colorés et des écharpes sur lesquelles il avait cousu ce qui ressemblait à des décorations de noël et des cloches de Pâques.

Saroumane, l’uruk-hai et un attroupement d’orcs joyeux arrivèrent enfin au petit train magique. Les orcs s’exclamèrent « Le petit train ! Le petit train ! Le petit train ! », Saroumane invita l’uruk-hai à prendre place, un orc vint s’assoir sur les genoux du magicien et lui raconta sa journée alors que le petit train fit « tchoutchou » comme s’il était doué de parole et entama une longue descente de la tour.

L’orc sur les genoux du magicien lui fit « Tu sais tonton Saroumane j’ai tué un elfe aujourd’hui ! »
Saroumane répondit « Oh bravo mon petit » Il lui caressa la tête « mais tu t’es bien lavé les mains en rentrant ? Les elfes ne sont pas toujours très propres et puis avec tout ce sang tu pourrais salir ton écharpe » il embrassa l’orc sur le front puis le train arriva sur une sorte de grande estrade au centre de la tour.

L’uruk-hai était sonné mais toujours silencieux, les orcs assis dans le train trépignaient d’impatience quand soudain un grand rideau se leva, un orchestre d’orcs costumés se mit à jouer une musique guillerette et des orcs en tutu se mirent à danser. En premier plan, quelques orcs récitaient des vers pendant que d’autres se donnaient la réplique. Il s’agissait d’une grande comédie musicale que Saroumane avait écrite. Saroumane regarda très sérieusement l’uruk-hai dans les yeux « je sens un potentiel danseur en toi, c’est décidé je vais t’y inscrire ! »

Quand le train s’arrêta en bas de la tour, Saroumane avait déjà habillé l’uruk-hai, des orcs le tenaient par la main et saroumane lui fit une démonstration de danse: « Regarde bien et apprends ! » lui dit-il. Saroumane enleva sa robe blanche sous laquelle il ne portait rien, enfila des ballerines et se mit en position de danse classique: les coudes bien souples, il forma un demi-cercle au-dessus de la tête avec ses bras, il croisa élégamment ses pieds qui ne touchaient le sol que par la pointe puis il se mit à tourner, tourner, et tourner encore. Il enchaîna gracieusement et avec un air très concentré plusieurs sauts de chat, des grands battements et finit sur un grand écart. Magistral. Tous les orcs applaudirent à l’exception de l’uruk-hai qui se contenta de retenir quelques renvois gastriques.

Un Orc entra dans la salle où le magicien donnait son cours « Grand magicien, les orcs s’impatientent, ils attendent le discours! ». Saroumane reprit le petit train magique qui le conduisit en haut de la tour, pendant que le lieutenant uruk-hai distribuait la ribambelle aux orcs.

Saroumane prit une voix grave, il était perché à plus de cent mètres au-dessus d’une marée d’orcs, il sortit un livre et lit « Il était une fois, le petit orcus. C’était un orc tout mignon qui vivait avec papa sauron et maman saroumane à l’orée de la forêt de Fangorn. Mais les arbres de la forêt étaient belliqueux et cruels ... » Saroumane continua son conte plusieurs dizaines de minutes, il expliqua qu’il y avait trop d’arbres et de noix en Isengard. Il en avait marre de tous ces arbres qui ne faisaient jamais l’effort de parler la langue commune et ne respectaient personne. En Isengard on est chez nous, que les arbres retournent d’où ils viennent !

Le magicien n’eut cependant pas le temps de finir, un groupe d’Ents se présenta aux murailles d’Isengard. Parmi eux, un arbre nommé Sylvebarbe pris un rocher et le jeta contre la tour. Il jura sur sa mère, et invita ses "khoyas" à "caillasser le narvalo". Les orcs tentèrent de se défendre mais les perfides arbres brûlèrent leur chariot et leurs roulottes, de toute façon les Ents ne sont bons qu’à ça.

Isengard était en feu, les Ents avaient tout cassé, comme à leur habitude, ils cherchaient à s’emparer d’objets de valeur que Saroumane gardait précieusement dans sa tour. Non seulement les Ents ne travaillent mais, par dessus le marché, ils volent le pain des orcs pour subsister. Sylvebarbe vous dirait que dans sa forêt « c’est la galère cousin » mais il n’a aucune excuse: les arbres gagnent beaucoup d’or en « bicravant » pour reprendre leur jargon.

Certaines mauvaises langues prétendent que l’arrivée des Ents en Isengard ferait partie d’un "plan de grand remplacement" orchestré par les nains fourbes et avares de la Montagne Solitaire, mais il ne s’agit que de théorie du complot. Quand le siège fut fini, les orcs ainsi que Saroumane étaient tous morts, les Ents sanguinaires n’avaient décidément eu aucune pitié.

Plus tard dans la soirée, le quatuor de génies du gouffre de Helm arriva en Isengard. Ils constatèrent la victoire des Ents sur le terrible Saroumane. À l’entrée de la tour, merry et pippin jonglaient et crachaient du feu en attendant que les anciens membres de la communauté de l’anneau les rejoignent.

Quand les deux hobbits et le quatuor furent réunis, les semi-hommes entamèrent un numéro de prestidigitation: Sylvebarbe amena un chameau venu du désert de Khand, merry monta sur le chameau avec un cerceau enflammé qu’il fit tournoyer au-dessus de sa tête, Pippin prit de l’élan et sauta dans le cerceau. Legolas trouvait le spectacle original, à vrai dire il n’avait jamais eu l’occasion de faire connaissance avec les semi-hommes quand la communauté de l’anneau existait encore, et il lui semblait que Merry et Pippin avaient trouvé un moyen créatif de briser la glace.

Quand Pippin eut fini son tour et que le quatuor eut fini d’applaudir, Legolas s’apprêta à prendre la parole mais Merry l’interrompit et demanda à Sylvebarbe d’amener le mûmak, un mammouth géant venu du Sud. Merry installa des dizaines de cerceaux enflammés tout autour de la bête. À nouveau, Pippin prit de l’élan et bondit de cerceau en cerceau avec agilité: pendant qu’il passait d’un cerceau à l’autre sans effort Merry lui lançait des quilles de bois avec lesquelles Pippin jonglait tout en traversant les cerceaux. Legolas essaya d’arrêter Merry mais le semi-homme ignora complètement la présence de l’elfe et continua de lancer tout ce qu’il avait à portée de main à Pippin.

Au bout d’une demi-heure, Pippin traversait une dizaine de cerceaux enflammés accrochés à un mammouth géant en jonglant avec des dizaines et des dizaines d’objets dont des couverts de cuisine, de la vaisselle sale, des quilles, des sous-vêtements usagés et des morceaux d’orc. Gandalf était impressionné par le numéro du semi-homme et pendant que ce dernier virevoltait tel un oiseau au-dessus du mûmak,
Gandalf monta sur une petite estrade que Merry avait fabriqué et entama un discours sur la supériorité physique des Hobbits. Très vite il dévia le sujet sur Frodon. Gimli, excédé, monta sur un Ent et tenta de se pendre à l’arbre. Aragorn, lui, avait trouvé un tonneau de vin percé et lui faisait son affaire.

Legolas était perdu, le chaos était encore plus général qu’à l’accoutumée, il tenta d’arrêter Merry de force mais ce dernier avait déjà envoyé le signal à Sylvebarbe de lâcher les chevaux. Des dizaines de chevaux galopèrent en plein milieu de cette scène rocambolesque, Merry bondit alors sur un des chevaux et se lança dans un parcours d’obstacle en sautant de cheval en cheval. Les Ents se mirent à danser alors que Merry présentait un numéro de cartes à Gandalf qui parlait tout seul, Pippin amena un second Mûmak, cette fois-ci Gandalf lui lança des quilles pendant que Merry faisait des sauts périlleux sur le tonneau que se tapait Aragorn. Le corps de Gimli pendait dans le vide et Legolas allait devenir fou. Il se demanda si tout le monde n’avait pas perdu son âme.

Il se mit à hurler, hurler comme un elfe, un son puissant et strident ramena les autres à la raison. Gandalf se rhabilla, Merry et Pippin rangèrent leurs matériels, Gimli coupa la corde et Aragorn se finit rapidement dans le tonneau. L’intrigue put poursuivre son cours: Merry, le Nain, l’elfe et Aragorn repartirent à Edoras tandis que Gandalf rejoignit minas Tirith avec Pippin.

Frodon devait probablement continuer sa route lui-aussi, qui sait.

teamgodelrpz
Niveau 9
04 novembre 2018 à 10:40:08

Up !
Et pour ceux qui tenaient aux stickers, tenez:

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484068120-221.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/01/1483455201-issou3.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/45/1478805194-issougd1.gif https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1493933263-fou-rire-jesus.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474794851-risitas766.gif https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366203-risitas14.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492029706-risirl.png

CaramelSolide
Niveau 6
04 novembre 2018 à 11:38:33

Me semble que Saroumane c'est l'orthographe française officielle

Je lis la suite cet aprèm dans le train !

teamgodelrpz
Niveau 9
04 novembre 2018 à 11:47:27

T’as l’air de passer beaucoup de temps dans les trains.

Sinon, j’ai revérifié et oui t’as raison en fait, saroumane ça passe aussi (traduction de Francis Ledoux d’apres Wiki).

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Sujet : [Nouvelle/Fic] Trisotin au troisième âge de la Terre du Milieu [Drôle/Badass]
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