Le 23 avril 2020 à 21:31:08 Chavroux75 a écrit :
Après plusieurs hésitations dans mon parcours professionnel, plusieurs réorientations, j'ai décidé de changer de voie et de revenir vers une profession davantage liée à la création artistique .
À moins d'avoir un bas de laine conséquent ou des perspectives alléchantes, il est déconseillé de s'investir à temps plein dans une activité artistique dans l'espoir d'en tirer à terme des revenus. Il est préférable d'attendre le moment où ça permet de dégager de l'argent et de quoi vivre pour se substituer à l'activité professionnelle dite alimentaire.
Je me rends compte que l'écriture est un art qui m'apporte beaucoup , très chronophage certes mais qui me permet de m'épanouir. Après une phase dépressive, me voici maintenant lancé dans l'écriture d'un roman .
J'espère pour toi que tu le feras par passion pour l'écriture et non dans une optique de thérapie par les mots, qui trop souvent ne donnent pas lieu à des ouvrages intéressants.
Je travaille sur un univers mystérieux et étrange, un peu dans la lignée du grand Stephen King, avec une intrigue complexe, une héroïne complexe mais attachante, mystérieuse etc.
S'il s'agit de ton premier roman, tu devrais au contraire opter pour une intrigue simple et linéaire avant de songer à produire une intrigue complexe.
Y'a t-il des écrivains professionnels parmi vous? qui vivent de leurs écrits ou des gens qui sont dans l'édition?
À ma connaissance, personne sur le forum n'est jamais parvenu à en faire sa source de revenu principale. Quant à ceux ayant tâté de l'édition traditionnelle, ça se compte sur les doigts de la main d'un lépreux.
Je me suis demandé si après la période inédite que nous traversons, j'irais partir sur Paris (ma ville natale) pour rencontrer du monde qui partagerait mes projets etc.
Je me dis que, à 27ans, ce serait l'occasion pour moi de créer de nouveaux contacts. Même si la vie est chère là bas. (mais ça reste une hypothèse)
Paris est l'épicentre de la culture dans notre pays, si bien qu'il est effectivement possible de se faire rapidement un réseau et de côtoyer des gens qui comptent dans le milieu. Toutefois, les éditeurs publient rarement par copinage. Seuls les policiens, les journalistes et les menues vedettes bénéficient d'une publication pratiquement automatique peu importe la qualité de ce qu'ils ont à proposer (quand leur livre n'est pas fabriqué de toutes pièces).
Autrement dit, il faut plutôt y voir un environnement qui pousse à l'émulation, permettant d'offrir un regard critique sur ses textes, plutôt qu'une source d'opportunité. De plus, il vaut mieux avoir à son actif quelques textes, sinon un roman terminé, avant de s'implanter dans une ville aussi chère et passer des mois, voire des années, à galérer pour aboutir quelque chose de présentable.
Le 23 avril 2020 à 23:01:53 AntillaiseYabon a écrit :
Hormis 1 ou 2 écrivains en France, personne ne vit de ses écrits.
J'ignore si tu exagères où si tu le penses vraiment, mais il n'y a rien de plus faux. Autant leur nombre est effectivement réduit au regard du nombre d'auteurs, autant ça peut se chiffrer en milliers. Quantité d'auteurs de BDs, de pièces de théâtres ou encore les traducteurs parviennent à tirer leur épingle du jeu. Rien que dans l'autoédition sur Amazon, il doit y avoir quelques dizaines d'auteurs qui vivent de leurs publications.
Après tout dépend ce qu'on entend par vivre de son écriture.
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