Création

Salut, c'est Ostu !

On va rire !!!

"Love, love, love, l'O.V.N.I !" ¤

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Gendarmerie Nationale, compagnie de Lacavité, Creuse, Brigade de Loubéant, 29 avril 1974.

Le 29 avril 1974 à 10 heures 43 , Antoine Gravin, 56 ans, agriculteur demeurant au lieu dit "LeFossé" commune de Sunguequaine dans la Creuse se présente à nous et nous fait part de l’observation d’un objet volant non identifié le dimanche 28 avril à 7 h 45 alors qu’il se trouvait en train de se promener . Il nous déclare :

Le dimanche 28 avril 1974 vers 7 h 40 me promenant seul dans un pré immense m’appartenant alors que je marchais à environ 2 km à l’heure, me vint à un moment donné, l’envie d’allumer une Gauloise, je fis donc une courte pause puis en voulant reprendre ma balade, je fus malgré moi obligé de rester sur place comme retenu par une force surnaturelle. Au bout de 2 minutes qui me parurent une éternité, j’ai pu enfin pivoter lentement dans le but évident de revenir sur mes pas. C’est alors que j’aperçus sur ma droite, à environ 50 mètres de moi, un énorme engin brillant de mille feux ayant la forme d’un casque allemand de la 2ème guerre mondiale.

Je l’ai aussitôt observé à la jumelle (je possède sur moi toujours une paire de jumelles car je fais partie depuis des années d’un club d’ornithologie) la gigantesque masse lumineuse paraissait de la dimension de la villa du maire de Loubéant. Je me suis approché prudemment et j’ai vu de mes yeux vu un objet de forme bizarre ressemblant fortement à une soucoupe volante allemande posée-là on ne sait comment. Sa couleur était argent très vif genre comme les panneaux de signalisation. J’ai été comme qui dirait frappé de stupeur. Quelques secondes après, l’objet s’est élevé dans les airs de manière verticale en tournoyant lentement comme un manège jusqu’à une altitude de 2 mètres environ puis s’est posé à nouveau sur son point de stationnement en émettant un son de cloche fêlée. A noter que je n’ai perçu aucun effet de chaleur ou de souffle.
Les conditions d’observation étaient excellentes. Le matin était clair comme de l’eau de roche. Le ciel dégagé et la température au sol était de 10 à 12 ° au dessus de zéro.
J’ai pris des photos on ne peut plus intéressantes avec un appareil photo très simple (gagné à la fête foraine) que je garde toujours dans ma poche gauche au cas où. Hélas, il n’y avait point de pellicules dans l’appareil ce jour-là.

L’engin possédait une espèce de dôme sphérique percé par une dizaine de petits hublots qui se sont mis à clignoter silencieusement, fallait voir !
Soudain, je n’ai pas eu la berlue, j’ai vu une forme humaine sortir de l’engin par une sorte de volet rabattable. Elle était vêtue avec une combinaison farfelue genre Achille Zavatta dans « La piste aux étoiles ». Cette forme d’une clarté jaune orangée était mince mais vraiment mince plus mince que la femme du maire de Loubéant. Je pense en définitif qu‘elle aurait pu passer entre les barreaux d’une fenêtre (pas la femme du maire, mais la forme en question). L’extra-terrestre donc me semblait avoir la taille d’un être humain né en Bavière.
La tête de la créature n’était pas proportionnée au corps, elle ressemblait à celle d’un Shadoks en colère. Le « personnage » se dirigea alors lentement dans ma direction en sautillant. Il avait des membres bizarres semblables a des saucisses de Francfort totalement aplaties.
L’instant d’après, il leva ses «bras» en l’air en effectuant des gestes de manière très, très rapide comme Bruce Lee.

Je me suis dit  «tiens, il est peut-être en panne...»

Ensuite, contre toute attente, il fonça carrément sur moi, Crénom !

Je suis parti en courant sans me retourner puis, je me suis barricadé dans ma ferme où je vis avec mon père en lui faisant part tout de go de ma rencontre peu banale. Il va sans dire que j’étais encore sous le coup de l’émotion. Malheureusement, mon père est comme qui dirait gâteux et sourd comme un pot. Il ne pourra pas être d’une utilité quelconque pour votre enquête qui s’annonce laborieuse.
En fin de journée, je suis retourné seul sur les lieux du drame en prenant mon courage à deux mains, il n’y avait plus rien, aucune trace.

29 avril 1974, 11 heures 59, lecture faite, persiste et signe.

Antoine Gravin
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Enfin la suite !

Procès-verbal d’enquête préliminaire renseignements judiciaires, présence d’un objet volant non identifié à Plomagoer, département 22.

Le 10 mai 1979 à 14 h 22 en service dans la commune de Ganrivenc (22) sommes avisés que plusieurs personnes ont vu la veille aux alentours de 22 heures un OVNI sur le territoire de la commune de Plomagoer. Nous nous rendons chez Madame G…… Soizic, femme de ménage, qui ce jour à 0 h 34 a vu de son domicile un OVNI posé à environ 500 mètres de sa maison. Cette personne nous donne un récit confus de ce qu’elle a vu.

Constatations 

Nous nous rendons à Plomagoer sur les lieux présumés du stationnement de l’OVNI. Nous ne découvrons aucune trace ou indice permettant de préciser la zone d’atterrissage de l’engin.

Mesures prises

Nous rendons compte à notre commandant de brigade des premiers éléments recueillis assez facilement. Nous souhaitons aussi adresser un message à notre commandant de compagnie mais notre commandant de brigade refuse de manière somme toute catégorique.

État des lieux

Le champ, en bordure de la départementale 7, au lieu dit Parabu commune de Plomagoer dans lequel l’OVNI aurait atterri, se situe à environ 700 mètres au sud de Plomagoer.

Enquête

Madame G…… Soizic a constaté la présence de l’OVNI dans le ciel alors que celui-ci effectué un looping avant de se poser comme « une fleur » à 200 mètres de son domicile. Elle déclara sur l’honneur avoir ressenti à cet instant des picotements aux genoux et des gargouillements à l’estomac. Selon ses propos, l’OVNI était de couleur rose pâle, de forme rectangulaire mais pas trop et allongé d’une coupole en plastique. Sa description de l’engin semble néanmoins improbable car elle a vu l’OVNI muni de « phares » immenses éclairer entièrement la commune de Plomagoer comme en plein jour. Monsieur S…… Yannick, veilleur de nuit à la maison de retraite « La fin du crépuscule » a constaté lui aussi la présence de L’OVNI. Il nous donne des précisions sur l’engin qui selon ses dires était de la dimension « d’une surface de réparation d’un terrain de rugby. » Il a vu l’engin spatial bleu-gris allongé, de forme ovale à 300 mètre de lui . Il distingua nettement que l’étrange véhicule aérien avait de petits faisceaux de lumières ridicules Soudainement effrayé, il crut voir un extra-terrestre fort laid rond comme une boule de billard gesticuler à coté de l’engin mais au bout de trente secondes il reconnu formellement Madame G…… Soizic.

Monsieur P…… Laurent, dix- neuf ans, sans profession déclare :

Le 10 mai 1979, à 0 h 39, je revenais de la discothèque « Olivia et John » et je regagnais le domicile de mes parents au lieu dit Parabu en empruntant la départementale 9. Je circulais à la vitesse de quarante km/ heure à bord de ma Citroën 2CV d’occasion. J’ai aperçu dans un champ, sur ma droite , à environ sept mètres de la route une immense machine éclairée de lumières oranges et vertes. Bizarrement, il avait la forme de Casimir dans « l’île aux enfants ». L’intensité des lumières augmentait et diminuait six fois par minute. Je ne peux pas vraiment préciser si l’OVNI avait des phares, mais il était aussi illuminé de tout coté comme l’enseigne électrique de la discothèque « Olivia et John ». Je me suis alors immobilisé dans le fossé avec mon véhicule. Je me suis frotté les yeux me demandant si ce n’était pas encore une blague de mon copain Patrick comme la fois où il m’a annoncé la fermeture définitive de la discothèque « Olivia et John ».

Va Doué benniget, je précise que j’ai une très bonne vue et que étrangement, je n’ai pas bu plus que de raison ce soir là.

Monsieur B…… Mathieu maire de la commune de Plomagoer, nous déclare de son coté que c’est la première fois qu’un tel phénomène se produit dans sa belle commune. Il nous précise toutefois que les faits relatés par ses administrés peuvent être complètement farfelus.

Fait et clos à Pélemtamp, le 10 mai 1979.

J'avai loupé le début et cela et dommage car c'esst plutôt bon.
Ton texte le plu techniue pour le moment
(j'ai renversé du café sur une partie de mon clavier, les lettre q et s ne marchent u'erratiuement...
déolé pour la gêne occasssssionnée

Le 01 septembre 2020 à 20:12:39 ViceeJoker a écrit :
J'avai loupé le début et cela et dommage car c'esst plutôt bon.
Ton texte le plu techniue pour le moment
(j'ai renversé du café sur une partie de mon clavier, les lettre q et s ne marchent u'erratiuement...
déolé pour la gêne occasssssionnée

Le café, l'exquise liqueur, puissamment cérébrale...sauf si on le renverse.

On va rire de plus belle ! ~~

Artiste que je suis !

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Procès-verbal d’enquête préliminaire, 24 septembre 1976, groupement de Moselle, compagnie de Knopffwasser, brigade de Untertasse.

Le 4 octobre 1976 à 11 h 59 nous sommes informés téléphoniquement par Mr B….. à Lacherlich (Moselle) que des enfants de la commune avaient observé la veille au soir un OVNI qui se serait posé en douceur dans la cour de leur école. Ces faits ont été aussi rapportés par le directeur de l’école en question Mr W………… Benjamin.
A la suite de ces déclarations, nous nous sommes rendus sur place.

La cour d’école a une superficie assez grande car elle peut accueillir environ 200 élèves (sauf ceux qui sont punis). A cet endroit précis, il n’y a pas d’arbres, pas de feuilles, pas de souches ni de racines. Des taches vertes et gluantes ont été relevées sur le terrain au point de contact présumé de la soucoupe volante mais après vérifications il s’agirait en fait de chewing-gum de marque "Hollywood" dont raffolent les enfants.
A signaler que des élèves de maternelle se sont réfugiés dans une malle à nounours en apercevant le gendarme Vernes en le prenant pour un petit extra-terrestre bleu-marine.
D’après le jeune A……….. Olivier âgé de 6 ans, l’engin avait la forme de la voiture de son père (Renault 4) et semblait de couleur bleue comme Barbidul dans le dessin-animé « les Barbapapa ». Selon le jeune garçon, l’OVNI donnait l’impression de manœuvre de braquage et de contrebraquage des roues en forme de rouleau de réglisse.
Pour le petit W…… Laurent âgé de 5 ans, la soucoupe volante a atterri en zigzaguant . Un petit bonhomme vêtu d’une combinaison brillante en est sorti joyeux, petit chapeau de paille sur la tête et baskets "Palladium" aux pieds (palmés).
L’élève de C.E.1 P……….. Nadège, (bien considérée par sa maitresse) nous déclare avoir remarqué elle aussi un objet bizarre stabilisé au ras du sol. Il était blanc, lumineux, moucheté de points noirs par endroit comme son chat dénommé « Babalounou ».
Il est à noter que tous les enfants témoins de l’apparition ont changé de version plusieurs fois. Les maîtresses d’école, quant à elles, ne confirment en aucun cas les propos de leurs élèves. D’ailleurs, trente enfants se sont retrouvés punis pour s’être moqués ignominieusement du gendarme Vernes au moment ou celui-ci tentait de décoller du chewing-gum de ses semelles de chaussures.

Dernier point, après mûre réflexion et beaucoup de lassitude, le directeur de l'école revient sur ses dires.

De nos constatations, il ressort que l’OVNI peu inspiré s’est posé dans la cour de l’école à l’heure de la récréation...

Fait et clos en salle polyvalente, école Louis Mandrin, le 24 septembre 1976

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Du rire !

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Procès verbal d’enquête préliminaire. En 1980, le 10 juin à 10 heures 59 nous entendons M. G….. quarante ans, cantonnier demeurant à Samadran dans le département de la Creuse qui nous déclare :

Lundi matin, dès l’aube, avec mon balai et ma pelle je ramassais des mégots de cigarette dans une rue peu fréquentée du village. C’est un travail très pénible qui nécessite une attention particulière car les gens sont sales. Souffrant souvent du dos, je fis une pause au bout de dix minutes de labeur en m’apprêtant à allumer une cigarette bien méritée. Je comptais évidemment déposer mon futur mégot dans ma brouette qui en contenait déjà au moins six. Je tiens à préciser pour l’enquête que celle-ci se trouvait à cinq cent trente-quatre centimètres de moi environ.

Soudain, à mon grand étonnement, j’ai aperçu sur ma droite une lueur étrange. Un engin mystérieux a atterri. L’objet de couleur neutre était grand comme une Range Rover du Paris-Dakar. Fallait voir ! Sa forme était à l’évidence circulaire. L’instant d’après, j’en ai vu sortir deux « nains » portant comme des combinaisons de ski fluo ridicules. Leurs têtes disproportionnées en forme de citrouille étaient pourvues de petites antennes. Ils avaient des yeux en amandes et une fente très étroite leur servait de bouche, pas de cheveux, mais des pieds minuscules et des mains ressemblant à des moufles. Leurs peaux d’un gris tourterelle semblaient en toile cirée, oui, en toile cirée, je persiste et signe !

Les « intrus » se dirigèrent alors vers ma brouette. Je compris en un éclair qu’ils voulaient s’en emparer dans un but qui m’échappe. Seulement voilà, ma brouette, c’est toute ma vie, macache pour la donner à des zigotos ! Je vous prie de me croire que mon sang ne fit qu’un tour : Petits garnements ! Criais-je. Laissez ma brouette tranquille  !
L’un deux s’apercevant de ma présence pointa vers moi un instrument qui ressemblait à une cassette audio du chanteur Patrick Jivet. Je me suis retrouvé immédiatement immobilisé, incapable de leur mettre des claques. Pourquoi le nier ? Un sentiment de terreur m’envahit alors. Je suis resté ainsi figé pendant environ dix minutes qui me parurent une éternité. Seuls mes yeux étaient encore mobiles. Pendant ce temps fort pénible, les deux êtres retournèrent en direction de leur machine volante en emportant ma chère brouette. Dieu merci, ils furent incapables d’introduire mon instrument de travail à l’intérieur de leur machine car à l’évidence, la porte coulissante qui se trouvait sous leur habitacle s’avéra trop étroite. Pour autant, les deux êtres tournèrent ma brouette dans tous les sens dans un bruit de casseroles anciennes en cuivre mais, rien à faire ! Croyez-moi, spectateur de ce divertissement étrange, je jubilais intérieurement.

Les deux extra-terrestres devenus gris ardoise semblaient furieux de ce contretemps. A un moment donné, ils se poussèrent l’un l’autre en émettant des sons graves qui ressemblaient pour moi à des insultes. Finalement, ils laissèrent à regret leur rapine et rentrèrent dans leur maudit astronef. L’instant d’après, le vaisseau s’envola dans un sifflement strident analogue à une cassette audio de Patrick Jivet en défilement accéléré.
Pour ma part, une fois libéré, je me trouvai dans un grand état de nervosité, les membres engourdis par l’inaction mais n’ayez crainte, j’ai l’habitude. Faisant preuve d’un professionnalisme sans faille, j’ai immédiatement récupéré ma brouette. J’examinai les traces autour de moi, pas grand-chose à part six mégots de cigarette sur le sol...

Je me suis dis à moi-même : si je les retrouve, il vont passer un sale quart d’heure ces fils d’aliens !

Fait et clos rapidement à Gurange le 10 juin 1980.

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Enfin la suite ! ~~

¤ "Love, love, love, l'O.V.N.I !" ¤------------¤----------Bip ! ------------------¤

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Gendarmerie Nationale, Compagnie de Mirageon, Aquitaine, Brigade de Casteljoujoux.

12 juin 1980, en visite dans la commune de Genlasac, nous entendons Monsieur J.…. Franck, sans profession qui nous déclare :

Le Mercredi 11 juin 1980 vers 23 heures, je rentrais tranquillement à mon domicile situé en pleine campagne. En arrivant au portail jaune de ma grande propriété (où je vis seul), il s‘est produit un orage d’une rare violence.
Quelques minutes passèrent, malgré le bruit terrible de la pluie sur les tuiles, sans céder à la panique, je m’installai dans la cuisine pour manger du saucisson. Un violent coup de tonnerre soudain éclata comme un tir de canon de la Marine française. J’ai eu juste le temps de ranger le saucisson dans le réfrigérateur. J’ai aperçu ensuite une lueur vive de couleur orange. J’ai pensé tout de suite à l’éclairage d’un camion de pompier hongrois. Il m’a fallu bien dix minutes en rampant pour monter dans ma chambre car il y a au moins soixante marches d’escalier quart tournant en bois de chêne.

Sans allumer, je me suis dirigé vers la fenêtre les mains moites. Là, j’ai vu un étrange objet aux lueurs rouges, blanches, bleues, oranges, vertes, jaunes, bleues. Il se trouvait à 500 mètres de moi. C’était une sorte de disque 45 tours géant émanant des lumières vives tournant dans le sens des aiguilles d’une montre de marque suisse.

J’ai posé ma veste en velours sur mon petit lit puis je suis venu allumer en constatant que ma belle veste traînait au pied de mon lit…
De ma fenêtre, l’objet se trouvait désormais à 50 mètres de mon habitation. Il se détachait de la nuit sombre de manière inquiétante. Il semblait flotter comme une bulle de savon de Marseille. Je vis alors pendant un court laps de temps des extra-terrestres ayant l’apparence d’êtres humains mais pas du tout adaptés à la vie arboricole. Ils semblaient avoir une taille normale d’homme, la même taille que moi en fait, environ 1,52 mètres. Ils étaient de constitution ridicule genre Françoise Sagain en été sur la plage de La Baule-les-pins. Leurs têtes pas vraiment proportionnées au corps ressemblaient à des pastèques à graines rouges. Je distinguais non sans mal leurs jambes de tamanoir famélique mais après tout qu’importe.

Le vent soufflait toujours plus fort qu’à l’accoutumée, étais-je dupe d’une illusion ? L’objet commença alors à se déplacer de manière surprenante comme un vieil homme excentrique qui cherche ses lunettes. Sans mentir ce mouvement dura pendant vingt longues minutes, des montées subites pour redescendre au même endroit, un vrai yoyo !

Subitement, l’engin émit un fort bourdonnement, un cylindre inférieur que je n’avais pas remarqué jusque-là rentra dans le disque ensuite, je vis la soucoupe planer un instant puis en tournoyant elle grimpa dans le ciel à une allure vertigineuse et disparut. C’était un spectacle extraordinaire. Ma curiosité atteignit son paroxysme à tel point que je suis tombé de ma fenêtre sans me faire mal du tout car en-dessous, c’est de l’herbe et moi, je suis un peu cascadeur dans l’âme.

Voilà tout, je ne sais pas quoi vous dire de plus, vous pouvez constater par vous-même aucun signe de dérangement cérébral se dégageant de ma modeste personne. Pour conclure, je pense pourtant que oui, les OVNI ne sont pas une vaste fumisterie. J’espère que mon témoignage servira à la communauté scientifique et aux générations futures.

Fait et clos très rapidement à Genlasac le 12 juin 1980.

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Joyeux Nowel à tous !!!

L'humour est, dit-on, le bréviaire de mes topics !

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Procès-verbal d’enquête préliminaire, l’an 1972, le 7 juin, brigade de Bonneviac (Aveyron). Le lundi 5 juin 1972, à 15 heures, au bureau de notre brigade se présente B….. Jean-Paul, demeurant à Aubignac, commune de Coutognac dans l’Aveyron qui nous relate les faits suivants :

C'est le dimanche 4 juin 1972, vers 18 heures que l'affaire a éclaté. Ma grand-mère Madame B….. Gertrude qui était en train de laver son pantalon, a vu dans sa vaste cour l’occupant d’une soucoupe volante. Il s’agissait d’un être de grande taille couvert de poils raides avec un long cou, apparenté il me semble à la girafe. La « chose » poussa aussitôt un cri strident comme un singe du Bhoutan. Il est important de noter dès maintenant que la région est riche en trouvailles zoologiques mais ce n'est pas le propos. Faisant preuve de vélocité, la brave femme courut comme qui dirait pour l’éviter. Par malheur, elle trébucha sur un pot de fleur puis tomba face contre terre dans une flaque d’eau minuscule. A son tour, l’extra-terrestre prit peur et s’enfuit apparemment sans toucher terre dans la direction opposée. De manière innatendue, il sauta au-dessus du mur de la cour (2,50 mètres) alors que tout le monde aurait pu penser qu’il allait se dématérialiser comme dans les films de cape et d’épée.
Arrivé sur les lieux, moi, Jean-Paul B….... le petit- fils de la mémé, j'enfouis d'abord ma tête entre mes mains en gémissant doucement tel un pleutre puis, avec la volonté un peu folle d'en savoir un peu plus, je relevai ma tête pour découvrir une sphère lumineuse immense qui planait au loin silencieusement et soudain disparut comme une flèche en direction du nord ou du sud, je confonds toujours malgré mon âge... Sous le choc, je restai sans bouger pendant au moins douze minutes puis portai assistance à ma grand-mère chérie, elle en avait grand besoin... Enfin, après réflexion, je me rends aujourd'hui à la brigade pour vous raconter mon expérience terrifiante.

Lecture faite, persiste et signe.

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Remarque : Son récit n'est pas mis en doute, on y croit. Néanmoins, en tenant compte du lieu et des dires, on n'y croit plus trop.

Mesures prises :

Aucune.

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Ingrahou !

Enfin la suite !

Procès-verbal d’enquête préliminaire, 10 mai 1981, groupement de Poitou-Charentes, compagnie de Maroulle, brigade de Fontdur. Audition de Marcel V……, plâtrier demeurant à Chasse.

Le 9 mai 1981 à 17 heures 45 à ma montre de marque suisse, je me trouvais au quartier de Léac commune de Chavidat. Je regagnais ma maison après avoir terminé mon activité professionnelle. Perdu dans mes pensées, je me demandais si j’allais vraiment voter socialiste le lendemain car je trouve que la situation de notre pays ces dernières années a marqué des progrès éclatants reconnus par la planète entière. Il faut dire que je m’intéresse beaucoup à la politique.

Admirant le ciel bleu sans nuages j’ai été soudain fort surpris par l’apparition d’un objet volant non identifié.

(Brigadier Sciortino) Question : Avez-vous ressenti des signes de nervosité ou de peur ?

Réponse : Un peu d’angoisse…

(Brigadier Sciortino) Question : Pouvez-vous décrire l’objet ?

Réponse : C’était un engin sphérique de couleur jaune doté de filaments lumineux bleus, blancs et rouges disposés en éventail pliable japonais de style ogi.

(Brigadier Sciortino) Question : Avez-vous entendu un bruit particulier ?

Réponse : Des hublots minuscules diffusaient un bruit de “cliquetis” genre musique disco-funk.

(Gendarme Michut) Question : Quelle était la trajectoire du machin ?

Réponse : Il se dirigeait lentement d’est en ouest en produisant des remous d’air.

(Gendarme Michut) Question : Avez-vous ressenti une impression thermique ?

Réponse : Pas le moins du monde.

(Gendarme Michut) Question : Avez-vous des lectures à caractères scientifiques ? Etes-vous abonné à Pif Gadget ?

Réponse ; Je lis très peu des revues à caractères scientifique par contre, effectivement, je suis abonné à Pif Gadget.

(Gendarme Michut) Question : Possédez-vous un poste de télévision et quel genre de film regardez-vous le soir ?

Réponse : Oui, je possède une télévision, je regarde souvent des films comiques mon acteur préféré demeure Claude Legros.

Je termine mon récit en déclarant que j’ai constaté ce phénomène pendant seulement quatre minutes car plus le temps passait, plus l’objet s’éloignait inexorablement jusqu’à disparaître complètement.
Je me suis dit que peut-être les extra-terrestres voulaient en savoir plus sur les élections présidentielles de notre pays…
Avant, quand j’entendais ce style d’histoires ubuesques, j’avais l’habitude de dire aux autres de changer de marque d’apéritif, mais aujourd’hui, j’y crois comme eux.

(Gendarme Michut) Question : Allez-vous voter socialiste aujourd’hui ?

Réponse : Plus que jamais !

10 Mai 1981 à 10 h 40, lecture faite, persiste et signe.

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Du rire !

Procès-verbal d’enquête préliminaire, 3 mai 1983, groupement de Charente-Maritime, compagnie de Sétième, brigade de Bouhai de Sauve. Audition de Paul M……, agriculteur demeurant à Genouillère.

Hier, alors que je me trouvais dans mon champ, j'ai entendu un bruit comme celui d'un long cor de cuivre. Un son grave et profond ressemblant à une chanson du musicien grec Rémi Rousauce. Enfin bref Messieurs les gendarmes, je m'en suis foutu car l'honnête citoyen a besoin de sang-froid pour garder convenablement tout sa tête mais voilà que je vis l'instant d'après dans le ciel un globe ou disque métallique très brillant. Il semblait à très haute altitude.

(Brigadier Soupercé) Question : Etiez-vous à jeun ?

Réponse : Oui, parfaitement à jeun.
Il était d'ailleurs brillant sur le dessus et sombre dessous avec une lueur violacée à l'arrière.

(Gendarme Pierron) Question  : Quelle altitude environ ?

Réponse : 3000 pieds. Oui, je dirais 3 000 pieds...
A un moment donné, l'objet vira brusquement vers l'ouest, s'immobilisa puis revint vers moi , Crénom ! Fichtre de saligaud !

(Gendarme Pierron) Calmez-vous !

Pardon mon gars, mais j'ai eu la trouille à ce moment là car sa couleur passa à l'orangé puis au vert et enfin au bleu.

(Brigadier Souspercé) Pierron, vous avez tapé à la machine mon « Calmez-vous ! » ? C'est dans le rapport ?

(Gendarme Pierron) Oh moi vous savez, je tape tout Brigadier... ce n'est pas pour me vanter, mais je tape super vite avec cette nouvelle machine à écrire, je la trouve formidable ! Vous vous rappelez de l'ancienne... ce tacot...

(Brigadier Souspercé) Là par exemple, je vous vois en train de taper ce que vous dites...c'est ubuesque non ?

(Gendarme Pierron) C'est vrai, j'imagine l'agacement du lecteur... mes procès-verbaux sont souvent une échancrure destinée aux générations futures aussi il ne faut pas que je m'égare dans des considérations enflées auxquelles le profane risque d'être peu perméable...
On continue ?

Question : y avait-il d'autres témoins ?
Réponse : A part mon chien qui se grattait le troufion, personne. Il n'y avait que moi et ma soif de connaître. Fichtre !

Laissez-moi terminer mon récit. Il revint donc vers moi puis bascula sur sa tranche fallait voir ! Il se redressa puis plana comme Georgette ou mon fils à l'école. La seconde d'après, il s'éleva à une vitesse colossale et disparut ce saligaud.

(Brigadier Soupercé) Question : Avez-vous une idée de son mode de propulsion ?

Réponse : J'en sais foutre rien mon gars ! Il est facile de hausser les épaules et de me traiter d' hurluberlu mais sachez que pour moi, l'idée de ces machins spatiaux n'a plus rien de fantastique, je trouve parfaitement logique que d'autres planètes de notre univers fussent habitées par des petits rigolos, j'en mangerai mon galure avec de la sauce béarnaise. Bon, c'est pas tout mais c'est l'heure de traire les vaches, salut la compagnie !

(Brigadier Souspercé) Pierron, laissez moi relire votre rapport, je suis sûr que vous avez fait des fautes.

(Gendarme Pierron) Je ne pense pas à part peut-être quelques fautes de conjugaison...

Le 3 Mai 1983 à 16 h 40, lecture faite, persiste et signe.
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