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Sujet : Codex Giga
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NyotaST
Niveau 1
17 avril 2021 à 17:24:15

[ Bonjour, j'aurais besoin d'aide pour la correction d'un texte. J'ai beau passé dans un logiciel de correction orthographique, je fini toujours avec beaucoup trop de fautes et ça me gène énormément. :c ]

Il pleuvait ce matin-là, la route scintillait sous la lumière des lampadaires. L’aube se levait, mais Prague était déjà bien animé, dans le flot de personnes et de fiacres traversant l’artère principale Stanislav tentait de faire son chemin vers l’université. Il se faufila habilement dans cette ville qu’il connaissait bien depuis qu’il était enfant.

Au coin de la rue, l’attendait son amie Herman. Le jeune homme était toujours élégant, costume sombre et taillé, chaussure luisante et cravate bien noué. Il faisait nonchalamment tourner sa montre de poche dans l’air pour rappeler à Stanislav qu’il était encore et toujours en retard.

Il ne lui reprocha pas bien longtemps habitué au manque de ponctualité. Avant même de lui faire la bise, Herman se mit à lui raconter son escapade nocturne avec les autres. Ils n’étaient que très peu d’étudiant en dernière année dans la faculté des lettres, ils formaient un groupe d’ami solide. Les sorties nocturnes étaient monnaie courante entre eux, cependant Stanislav n’avait pu les rejoindre car il croulait sous le travail.

Jusqu’au chemin de la bibliothèque, Herman prit un grand plaisir à lui expliquer en détail pourquoi il avait manqué la plus belle nuit de sa vie.

– Si c’était si parfait comment se fait-il que tu tiennes toujours de bout ?

Herman répondit qu’il était en réalité mort de l’intérieur, mais qu’il était beaucoup trop en retard pour se donner le luxe de dormir. Une vie normale d’étudiant en somme. Maintenant qu’il en parlait, Stanislav voyait plus clairement sa démarche saccader et l’effort qu’il mettait à monter les quelques marches menant à l’entrée de la bibliothèque. Madame Nováková, la bibliothécaire grisonnante les laissa entrée sans leur demander leur carte, car ils étaient bien connus à force de passer tout leur temps ici même pendant les vacances. Ils avaient tous les deux de grandes ambitions et une curiosité débordante par rapport à l’histoire. Et surtout, ensemble ils ne se lassaient jamais de regarder les fresques tapissant le dôme.

Vers midi, la bibliothèque s’était un peu vidée. La majorité des personnes présentes avaient laissé leur affaire pour aller déjeuner. Alors qu’ils s’apprêtèrent à faire de même, un livre laissait à l’abandon attira leur attention. Immense, il prenait la taille de deux bancs. Il était épaissi par la couverture en bois masqué par une couche cuivre vieilli et orné de pièces métalliques. Herman se mit à tourner les larges pages, chacune d’elle étaient décoré d’enluminure richement colorer. Le manuscrit était écrit en latin, ils n’eurent aucune difficulté à reconnaitre plusieurs passages de la bible.

Les deux étudiants étaient remplis d’émerveillement qui se dissipa en une page. Laissant place à un malaise. La main de Herman s’était figée sur la dernière page où un dessin grotesque du diable était dessiné. Ses yeux rouge sang semblaient ne jamais quitter le regard du lecteur. Scrutant son âme. Son visage était vert comme la moisissure couvrant un mur humide et des crocs immenses délimité un sourire suintant d’hémoglobine. Pétrifiés, ils ne se ressaisirent qu’en entendant les claquements des talons de Madame Nováková rentrer dans la salle.

– Je vais bientôt fermer les garçons. Est-ce que vous pouvez ranger les livres que vous avez pris et me ramener ceux-là aussi ?

Elle pointa du doigt les quelques livres laissaient négligemment sur les bancs avant de repartir sans attendre leur réponse.
Un frisson glissa le long du dos de Stanislav tandis qu’il réalisait avoir passé l’après-midi à lire le livre. À côté de lui, Herman n’était pas mieux. Il ne cessait de se frotter les mains dégouter d’avoir touché cet objet.

Ils laissèrent le livre-là et partir sans attendre au grand désarroi de la vieille dame qui leur demanda toutefois s’ils n’avaient pas vu un fantôme tant leurs visages blafards. Ils ne purent répondre que par un sourire vacillant avant de claquer la porte d’entrer.

**

Le lendemain matin, Herman n’était pas à leur lieu de rencontre habituel. Stanislav ne pouvait pas croire qu’il était en retard lui qui était si ponctuel d’ordinaire. Le jeune homme était toujours confus par les évènements d’hier et l’inquiétude montait en lui tandis qu’il attendait son ami sur la place.

Lorsque l’horloge astronomique sonna neuve heure, Stanislav se décida à prendre le chemin du domicile d’Herman. Il marcha, une trentaine de minutes la boule au ventre, jusqu’à arriver devant la maison de maître. Un attroupement s’était formé devant le portail ouvert, plusieurs journalistes attendaient que les policiers qui avaient laissé leur voiture dans la rue sortent pour poser des questions.

Il voulut se forcer un chemin dans la foule, mais se souvenu d’une porte réserver au domestique que lui avait montrer Herman quelques jours plutôt après une soirée arrosée. Sans trop savoir ce qu’il faisait, il rentra et se glissa dans les allés des domestiques jusqu’à la chambre de son ami.

Il se sentait comme un voleur et était profondément gêné d’en arriver à là, mais son instinct lui disait de continuer. Quelque chose de mauvais s’était passé et Stanislav devait vérifier comment aller son ami.

Personne dans le couloir, il prit une longue bouffée d’air avant de courir vers la porte. Il franchit le pas de la porte les yeux fermés. La peur était trop grande. Il savait que si ses paupières se levaient, il devrait faire face à une image terrorisante, car l’odeur du sang et d’un corps en décomposition agressait ses narines. Il entendit le son du papier brouissait tandis qu’il avançait à petit pas. Il respira encore une fois l’odeur putride avant d’ouvrir les yeux. Il sentit son corps convulser en voyant les yeux rouges sans vie de son ami. Son visage bleui était anormalement tourné vers la porte tandis que son cadavre était assis sur son bureau. Plume usée à la main, il avait écrit toute la nuit. D’abord en noircissant d’encre, les pages qui jonchaient le sol de la chambre. Lorsque l’encre avait manqué, il avait pris son sang, jusqu’à ce que le papier ne suffise plus. Le poussant à gratter acharnement le bois de son bureau jusqu’à recouvrir toute la surface et à y laissait quelques onglets.

Stanislav comprit que ce qu’y avait tué Herman était la perte de sang. Avec l’aide de sa plume, il avait creusé, ces derniers mots profondément sur sa gorge tendue : BIBLE DU DIABLE. Chaque lettre sanguinolente avait coulé jusqu’à former une mare rouge.

_Niko360_
Niveau 10
18 avril 2021 à 11:15:43

Je vais essayer de relever les fautes et les tournures maladroites dans l'ordre, car ton texte comprend un peu les deux. La fin du texte notamment pourrait être beaucoup mieux décrite.

L’aube se levait, mais Prague était déjà bien animé ; [un point virgule a plus de sens qu'une virgule ici] dans le flot de personnes [...] principale, Stanislas tentait de se frayer un chemin.

chaussures luisantes et cravate bien nouée.

Il jouait nonchalamment plutôt que "il faisait nonchalamment tourner"
sa montre de poche :d) j'utiliserais "montre à gousset" ou même "savonnette"

"Il ne lui reprocha pas bien longtemps [...]" :d) la phrase n'amène pas grand-chose, je la supprimerais. ou l'amènerais différemment.

"Avant même de lui faire la bise" :d) Je ne sais pas si tu es déjà allé en République Tchèque, mais dans mon souvenir la bise n'y est pas une pratique courante. Ton récit semble avoir lieu au XIXè, c'est en tout cas ce que j'ai compris par le vocabulaire que tu utilises ("fiacres" par exemple), mais peut-être que je me trompe. Si c'est bien le cas, il faudrait se renseigner ; je suis pas certain que les gens se soient fait la bise à cette époque.

"Ils n’étaient que très peu d’étudiants en dernière année dans la faculté des lettres, mais ils formaient un groupe d’amis solide."

La phrase suivante est pas très claire, je la formulerais comme ça par exemple :
"Les sorties nocturnes étaient monnaie courante entre eux, cependant Stanislav, retenu par son travail cette nuit-là, n'avait pas pu les rejoindre."

"– Si c’était si parfait comment se fait-il que tu tiennes toujours debout ?"

"mort de l'intérieur" :d) un peu familier mais pourquoi pas.

sa démarche saccadée

les laissa entrer

"Madame Nováková, la bibliothécaire grisonnante, les laissa entrer sans leur demander leur carte ; car ils étaient bien connus à force de passer tout leur temps ici, même pendant les vacances."

Alors qu'ils s'apprêtaient [...], un livré laissé à l'abandon attira [...]

(euh, un livre qui prend la taille de deux bancs ?)

Description maladroite ici aussi, j'écrirais par exemple :
"Son épaisse couverture de bois était masquée par une couche de cuivre
vieilli et orné de pièces métalliques."

chacune d'elle était décorée d'enluminures richement colorées.

"Le manuscrit était écrit en latin, et ils n'eurent aucune difficulté
à reconnaître plusieurs passages de la Bible."

J'écrirais plutôt :
"L'émerveillement que leur procurait la lecture du texte se dissipa
en une page, laissant place à un malaise."

"[...] lecteur. Scrutant son âme." :d) je trouve pas ça très pertinent, l'idée de ponctuer ce passage de phrases courtes. Une virgule après "lecteur" serait plus appropriée.

délimitaient un sourire.

hémoglobine est un terme scientifique qui trouve difficilement sa place ici, je pense. Tu pourrais par exemple le remplacer par : "un sourire où suintant un liquide vermeil."

"les claquements des talons de Madame Nováková qui rentrait dans la salle."

quelques livres laissés

"de se frotter les mains, dégoûté d'avoir touché cet objet."

"ils laissèrent le manuscrit à sa place et partirent sans attendre, [...] fantôme, tant leurs visages étaient blafards."
("manuscrit" pour éviter la répétition de "livre")

la porte d'entrée.

"Stanislav ne pouvait pas le croire en retard, lui qui était si
ponctuel d'ordinaire."

sonna neuf heures

une trentaine de minutes, la boule au ventre, avant d'arriver devant
la maison de maître. (placement de la virgule avant "la boule au ventre")

s'était formé près du portail ouvert (répétition de devant)

"Un attroupement s’était formé près du portail ouvert, plusieurs journalistes attendaient que les policiers qui avaient laissé leur voiture dans la rue ne sortent pour poser des questions." :d) j'enlèverais la subordonnée sur les voitures de policier, que tu pourrais introduire plus tôt.

"mais se souvint d'une porte réservée {...], que lui avait montré [...], quelques jours plus tôt [...].

dans les allées des domestiques (?)

le papier bruisser

Je pense pas en avoir oublié, mais on me corrigera peut-être si c'est le cas. La description à la fin gagnerait à être reformulée, on sent mal l'horreur qui devrait se dégager d'une telle scène.

NyotaST
Niveau 1
22 avril 2021 à 12:50:05

Merci pour la correction : )
Je pense aussi que la fin n'est pas du tout abouti. J'ai eu beaucoup de mal à l'écrire. Je pense que je vais tout effacer et recommencer. Essayer de faire une fin qui est plus de sens et d'émotions que de gores.

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