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Sujet : Temps mort
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Pseudo supprimé
Niveau 20
31 août 2022 à 15:30:27

Le soleil brillait de tout son éclat lorsque Fenris arriva au centre du village.

- Quelle magnifique journée, pensa-t-il en affichant un léger sourire, tout en observant la place dans son ensemble.

Les villageois vaquaient tranquillement à leurs occupations en se promenant à travers les petites allées du marché. Les odeurs des stands, des restaurants et des petits commerces alentours se faisaient doucement sentir, ennivrant les pauvres malheureux qui passaient par là. Epris de joie, quelques enfants courraient ici et là en s’amusant dans la plus grande insouciance. Au centre de la place se trouvait une fontaine dont le ruissellement de l’eau appaisait les promeneurs qui se trouvaient à proximité. Les conversations et les rires qui s’échappaient de ce doux vacarme permettaient de renforcer cette scène paisible et harmonieuse à laquelle le jeune homme était en train d’assister.

- Enfin, si elle était si belle que ça, je ne serais pas ici… songea-t-il ironiquement, sans pour autant masquer son sourire.

Quelques minutes passèrent lorsqu’une jeune femme fit son apparition sur la place. Vêtue d’une longue robe de couleur rouge, sa fine taille la mettait parfaitement en valeur. Plutôt grande, ses longs cheveux lisses voltigeaient librement autour d’elle alors qu’elle progressait au milieu de la foule. Dans la fleur de l’âge, elle n’avait pas besoin de beaucoup d’artifices pour faire ressortir sa beauté naturelle. Une tête ou deux se retournèrent sur son passage, agréablement surpris d’un tel spectacle.

- Fenris ! s’exclama la jeune femme avec un grand sourire, à quelques mètres de lui, en lui faisant signe de la main.

Les quelques curieux du coin qui avaient assisté à la scène retournèrent à leurs occupations, déçus que le chanceux de cet instant ne soit pas l’un d’entre eux.

- Qu’est-ce que tu veux faire aujourd’hui ? demanda la jeune femme en s’approchant.
- J’aimerais qu’on aille se promener, répondit-il naturellement comme s’il avait déjà réfléchi à la question. C’est une belle journée, alors autant en profiter.
- Très bien, répliqua-t-elle. Nous pouvons faire le marché ou aller au parc. Ou tout simplement nous ballader dans le village. Qu’est-ce que tu préfères ?

Un gamin cria un peu plus loin, rappelant aux deux jeunes gens le joyeux raffût dans lequel ils se trouvaient. Fenris lui répondit au même moment mais, au milieu du brouhaha général, la belle n’entendit que la fin de sa phrase.

- …seuls.
- Quoi ? rétorqua-t-elle.
- Je préfèrerais qu’on soit seuls, Taïna, répondit le jeune homme. J’aimerais qu’on aille dans un endroit calme. Là où on aura une belle vue. Tu connais le coin mieux que moi, non ? poursuivit-il en la fixant droit dans les yeux, en attente de sa réponse.

Un court silence se produisit avant qu’elle ne reprenne :
- Oui, bien sûr. Nous pouvons aller en haut de la colline qui surplombe le village. Le plus court chemin pour s’y rendre est celui par l’ouest. Nous n’aurons qu’à marcher une heure pour y arriver. Nous pouvons aussi nous y rendre par le sud, mais cela prendra un peu plus de temps.
- D’accord, je te suis, acquiesa-t-il en hôchant la tête. Mais profitons-en pour partir à cheval. J’ai envie de m’amuser un peu aujourd’hui.
Fenris paraissait sûr de lui et n’avait effectivement qu’une chose en tête : en profiter. Après tout, il était là pour ça.
- Très bien, répliqua Taïna d’un ton enjoué. Vos désirs sont des ordres, Votre Majesté, fit-elle en pouffant de rire.
- Je vois que tu as le sens de l’humour cette fois-ci, fit-il remarquer, agréablement surpris et satisfait.

Fenris emboîta le pas à Taïna et les deux jeunes gens se rendirent dans l’écurie la plus proche. Quelques instants plus tard, ils ressortirent avec un cheval sur lequel ils montèrent tous les deux. Taïna prit place devant lui et, sans plus tarder, ils se mirent en route.
Ils empruntèrent d’abord l’avenue principale avant de sortir du village et finirent rapidement par atterrir dans les petits sentiers environnants qui bordaient les champs de vignes et de culture en tout genre. Des fleurs poussaient par endroits, ornant le long de la rivière à côté de laquelle ils se baladaient et le calme ambiant leur permettait d’entendre le flot de l’eau qui s’écoulait lentement, ne leur rappelant que trop bien la douceur du coin.

Après un petit moment, ils arrivèrent enfin en haut de la colline. Ils descendirent de cheval et s’assirent dans l’herbe afin de contempler le panorama et les paysages qui s’offraient à eux. Au loin, en contrebas, on pouvait distinguer le village duquel ils venaient ainsi que les champs et la forêt qui se trouvaient autour, le tout se détachant sur un ciel bleu vif. Une légère brise se faisait sentir et, avec un peu d’attention, on pouvait même entendre le chant de quelques oiseaux qui se trouvaient par là.

- Ça fait probablement niais mais… il ne manque plus qu’un coucher de soleil et ça serait parfait, dit Fenris.
- Si tu veux, nous pouvons…
- Non. C’est bien comme ça aussi, la coupa-t-il en sachant d’avance ce qu’elle allait proposer. Ça me permet d’oublier que tout ça n’est pas vrai.

Taïna ne s’attendait pas à une telle réponse. Elle s’apprêtait à objecter lorsque Fenris, après un court moment de réflexion, reprit :
- Dis-moi, Taïna, es-tu heureuse ?
- Si tu es heureux, alors je suis heureuse, répondit la jeune femme, aussi naturellement que s’il lui avait demandé de quelle couleur était le ciel.

La légère brise s’accentua, comme pour rappeler qu’elle était toujours là.

- Forcément, marmonna Fenris avec une pointe de sarcasme.
Il s’allongea dans l’herbe avant de croiser les bras derrière la tête. Taïna suivit en faisant de même.
- Tu as l’air soucieux, Fenris. Tu sais que je suis ton amie, tu peux tout me dire.
- Amie… , répéta Fenris songeur, avec un sourire narquois.

Le jeune homme, un peu agacé, se tourna vers elle puis répondit :
- Tout ça n’est pas vrai. Et tu le sais très bien. Alors ça m’arrangerait si tu arrêtais de faire semblant. Ce n’est pas parce que je te paie pour tes services que tu ne peux pas me répondre honnêtement. Ce qui m’intéresse, ce ne sont pas tes réponses déjà prêtes à l’emploi, celles que tu utilises avec chacun de tes clients, mais tes réponses personnelles. Ce que tu penses vraiment.

Etonnée, Taïna reprit la parole après une courte pause.

- Ce n’est pas parce que tu me paies pour mes services que tout ça n’est pas vrai. Je suis là pour te dire ce que tu as envie d’entendre, pour te montrer ce que tu as envie de voir, pour faire ce que bon te semble. Et tout ce que tu ressens dans ces moments-là est vrai. Le fait que tu paies pour ça n’y change rien. Alors arrête de réfléchir et profite de l’instant présent.

- Très bien, répondit-il, à moitié satisfait, à moitié frustré.

Puis, se tournant vers elle, il prit une mèche de ses longs cheveux lisses entre ses doigts et, en rigolant presque, ajouta :
- Mais j’avoue que je t’aurais préféré un peu moins... réaliste.

Il rapprocha sa tête de la sienne. Il commença à mettre sa main d’abord sur son épaule avant de la descendre lentement sur son bassin. Leurs lèvres commençèrent à se rejoindre et la jeune femme, s’approchant doucement, finit par se coucher entièrement sur lui. Sa poitrine contre son torse, la douceur de sa peau contre la sienne, le parfum de ses cheveux… Chaque partie de son corps mettait les sens du jeune homme en éveil. Et chaque seconde qui passait l’animait toujours plus, le laissant savourer toute la volupté dont il était l’heureux chanceux. A ce moment-là, le reste n’avait plus d’importance. Seule la nature environnante était témoin de cet intriguant spectacle auxquels se livraient les deux complices et Fenris comptait bien en profiter. Il prit finalement l’initiative de ramener son autre main sur elle afin de l’étreindre entièrement quand tout d’un coup, Taïna se figea, le regard sur lui.

- Taïna ? demanda Fenris, intrigué par cette tournure inattendue.

Sans réponse, le jeune homme réitéra sa question :

- Eh ! Taïna ?!

Soudain, Fenris s’immobilisa, scrutant ce qui venait d’apparaître face à lui.

« Un problème technique est survenu. Vous avez été déconnecté du serveur. Veuillez réessayer plus tard. »

- Et c’est reparti…, souffla Florient d’un ton las et malheureux, presque fatidique, en ôtant son casque.
Reprenant la souris et le clavier en main, il se dirigea sur la plateforme qui venait malencontreusement de l’expulser.

- La prochaine, je l’appelerai Ostara.

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
31 août 2022 à 19:43:05

Je me suis arrêté à " Fenris" et "Taina". C'est pas des prénoms, mais les symptômes d'un texte sûrement pourri

LeopoldBloom4
Niveau 8
31 août 2022 à 20:08:24

Le 31 août 2022 à 19:43:05 :
Je me suis arrêté à " Fenris" et "Taina". C'est pas des prénoms, mais les symptômes d'un texte sûrement pourri

Il s'agirait de péter un coup.

Pseudo supprimé
Niveau 20
31 août 2022 à 20:59:38

J'avais oublié qu'on était sur JVC...

PIeinair
Niveau 47
01 septembre 2022 à 04:19:57

Les villageois vaquaient tranquillement à leurs occupations en se promenant à travers les petites allées du marché.

"se promener" et "vaquer à ses occupations" c'est déjà très proche, mettre les deux ensemble rallonge la phrase sans nécessairement apporter au sens

Les odeurs des stands, des restaurants et des petits commerces alentours se faisaient doucement sentir, ennivrant les pauvres malheureux qui passaient par là.

N'hésite pas à les décrire, quitte à les mentionner

Au centre de la place se trouvait une fontaine dont le ruissellement de l’eau appaisait les promeneurs qui se trouvaient à proximité.

Bancal en ce qui me concerne, "dont le ruissellement de l'eau" ça va pas, la raison est sûrement grammaticale mais je saurais pas dire la raison précise, c'est le "dont" suivi de "de" qui coince

Dans une phrase déjà alourdie par ce genre de formule tu peux aussi retirer des trucs superflus comme "qui se trouvaient à proximité", ils ont pas besoin de proposition subordonnée ici, "les promeneurs alentour" ou "les promeneurs à proximité" ça suffit

Les conversations et les rires qui s’échappaient de ce doux vacarme permettaient de renforcer cette scène paisible et harmonieuse à laquelle le jeune homme était en train d’assister.

Pas besoin de "permettaient de", ça alourdit la phrase sans raison et pire, ça en souligne l'artifice ; tu mentionnes presque en brisant le quatrième mur ce que tu veux que les conversations et les rires fassent, c'est-à-dire "permettre de renforcer la scène".

- Enfin, si elle était si belle que ça, je ne serais pas ici… songea-t-il ironiquement, sans pour autant masquer son sourire.

S'il se trouve que le personnage essaye très fort de se construire une scène dans sa tête à laquelle il ne croit pas vraiment, alors tu peux ignorer la remarque dessus, puisque l'effet d'artifice porte en fait sur son état d'esprit, sa volonté de se rendre ce qu'il voit plus joli que ça ne l'est. Sinon je maintiens.

Quelques minutes passèrent lorsqu’une jeune femme fit son apparition sur la place.

Je sais plus si c'est correct de couper un passé simple avec un passé simple mais en tout cas c'est pas joli, généralement si ta phrase se construit avec un "lorsque + passé simple" ça suit un imparfait

Dans la fleur de l’âge, elle n’avait pas besoin de beaucoup d’artifices pour faire ressortir sa beauté naturelle.

Qu'est-ce que tu essayes de dire ? Parce que c'est un peu contenu dans "artificiel" et "naturel" que l'un ne fait pas ressortir l'autre

Une tête ou deux se retournèrent sur son passage, agréablement surpris d’un tel spectacle.

Surprises. T'as choisi "têtes" comme sujet, tu peux plus en changer en pensant aux hommes à qui elles appartiennent.

- D’accord, je te suis, acquiesa-t-il en hôchant la tête.

Il a donné trois fois son approbation, en étant d'accord, en acquiesçant, et en hochant la tête. ça fait deux fois de trop en ce qui me concerne.

J'ajoute qu'à la mention des chevaux je sais toujours pas si c'est une fête de village moderne ou si c'est médiéval, donc si c'est supposé être médiéval tu peux faire d'une pierre de coup quand tu décris les odeurs plus hauts ; suffit de mentionner un stand ou commerce qui marque clairement l'époque.

qui bordaient les champs de vignes et de culture en tout genre. Des fleurs poussaient par endroits

Même chose que pour les stands, n'hésite pas à faire dans la précision quand tu plantes un décor. Décrire longuement ça peut être chiant, mais décrire brièvement en restant vague c'est pas spécialement impressionnant non plus ; quelles vignes, quelles cultures, quelles fleurs ? Tout ça aiderait le visuel, même sans faire une dissertation dessus.

contempler le panorama et les paysages qui s’offraient à eux.

L'un des deux suffit, panorama ou paysage

on pouvait même entendre le chant de quelques oiseaux qui se trouvaient par là.

On est d'accord c'est chiant d'écrire une encyclopédie et personne n'a envie de faire des recherches google quand il écrit un texte, et en fait tu peux te permettre d'avoir un peu la flemme et de laisser passer des choses comme ça de temps en temps, mais ici je les remarque toutes parce que tu ne précises systématiquement jamais. Ni les stands, ni les fleurs, ni les oiseaux, rien. On a un village, près duquel il y a des fleurs qui poussent et des oiseaux qui volent. C'est-à-dire absolument n'importe quel village.

dont il était l’heureux chanceux.

bof, heureux et chanceux c'est techniquement deux fois la même idée.

Bon, en prenant en compte la chute c'est un peu évident qu'une bonne partie de mes problèmes de forme pourraient simplement être des préfigurations de la fin (mention spéciale pour "Pas besoin de "permettaient de", ça alourdit la phrase sans raison et pire, ça en souligne l'artifice"), mais j'ai passé du temps à écrire tout ça donc je laisse tel quel et tu verras bien ce qui concerne l'effet que tu avais l'intention de produire, et ce qui concerne potentiellement celui que t'aurais voulu éviter.

La chute est mignonne, au moins elle dirige le texte quelque part, parce que jusque-là tout était bien trop neutre et sans but, reste à savoir si t'avais l'intention de planter un village qui sonne faux, ou si t'avais l'intention de le rendre suffisamment "vivant" pour que la chute colle une claque, auquel cas ça marche pas vraiment, elle vient simplement libérer le texte d'un problème en lui en posant un autre ; c'est une chute très banale, finalement pas bien différente de "c'est juste un rêve".

ça aurait pu être bien pensé il y a quelques décennies quand l'idée était nouvelle, éventuellement, mais la fiction a tellement poncé le sujet de la réalité virtuelle que maintenant c'est juste pas suffisant de faire reposer un texte sur sa simple existence, il faut élaborer et proposer du neuf dans ce cadre. En fait je dirais que le texte allait commencer à avoir un intérêt potentiel au moment exact où il se termine, en tout cas c'est ce que j'en ai ressenti.

Concernant la forme il y a des fautes par-ci par-là du type "ballade" au lieu de "balade", mais globalement sur l'orthographe c'est très correct, c'est simplement la construction des phrases et des idées qu'elles veulent véhiculer que je trouve un peu plus hésitante

Pseudo supprimé
Niveau 20
01 septembre 2022 à 13:39:15

Enfin un avis.

C'est vrai que parfois je rallonge des phrases avec des expressions qui n'apportent pas réellement du sens ou de nouvelles informations, mais c'est une question de "rythmique" si je puis dire (j'aime bien obtenir un certain "rythme" quand je lis. Parfois, des phrases trop longues ou, justement, trop courtes, vont me déplaire car inesthétiques sur le plan de la lecture). J'ai l'impression que beaucoup des remarques citées ci-dessous rejoignent ce "problème".

Pour ce qui est de l'univers, oui je pensais à quelque chose de médiéval et je me disais justement que j'avais peut-être pas assez décrit le décor et l'époque pour qu'on s'en rende compte. Je pensais à un RPG like ou quelque chose dans le style.

J'ai pas précisé toutes ces choses relatives à l'environnement (village, champs, oiseaux, fleurs, etc.) parce que c'est tellement précis dans ma tête, comme une évidence, que je me rends même pas à quel point j'ai justement besoin de le décrire pour que les autres puissent suivre et avoir le même rendu (globalement) de leur côté.

Concernant la chute, je voulais laisser des indices au fil du texte mais finalement j'ai eu peur qu'on devine tout avant d'y arriver, donc j'en ai pas vraiment mis. Par exemple,

- Ça fait probablement niais mais… il ne manque plus qu’un coucher de soleil et ça serait parfait, dit Fenris.
- Si tu veux, nous pouvons…
- Non. C’est bien comme ça aussi, la coupa-t-il en sachant d’avance ce qu’elle allait proposer. Ça me permet d’oublier que tout ça n’est pas vrai.

j'avais imaginé que le "si tu veux, nous pouvons" faisait référence à la possibilité d'accélérer le temps, un truc qu'on retrouve souvent dans les jeux. Mais c'est tellement vague que ça ne fait pas tilter le lecteur.
Pareil avec:

- [...] J’aimerais qu’on aille dans un endroit calme. Là où on aura une belle vue. Tu connais le coin mieux que > moi, non ? poursuivit-il en la fixant droit dans les yeux, en attente de sa réponse.
Un court silence se produisit avant qu’elle ne reprenne :
- Oui, bien sûr. Nous pouvons aller en haut de la colline qui surplombe le village. Le plus court chemin pour s’y rendre est celui par l’ouest. Nous n’aurons qu’à marcher une heure pour y arriver. Nous pouvons aussi nous y rendre par le sud, mais cela prendra un peu plus de temps.

le "court silence" je l'ai ajouté en pensant à une IA ou un algorithme qui prend du temps pour calculer l'itinéraire le plus court d'un point A à un point B, mais là encore pas assez d'indices.

Merci pour ta réponse en tout cas.

Bagabund
Niveau 13
06 septembre 2022 à 20:03:02

Salut,

Comment dire. J'ai pressentis la chute dès le début. Je sentais bien que cette époque ou ce monde était vu par un moderne. Comme dans un jeux-vidéo fantastique. Le casque virtuel, rpg, m'ont sauté aux yeux.

Pour parler des pauvres, des commerces et des enfants au début tu utilises un vocabulaire plutôt trop positif à mon gout, ou du moins, qui permet de deviner facilement le concept. "Petites allées" "Doucement sentir" "Ennivrant les pauvres" "doux vacarme" "paisible et harmonieux". Peut-être est ce voulu, mais ça la fin ne laisse pas entendre ça .

Trop romantique à mon gout. Tout est beau. Trop beau. Terriblement beau. La nature oui je veux bien, mais est elle nécessaire à ton récit ? Un gars et une fille sur un colline, allongé dans l'herbe, un ruisseaux. On en a assez vu, surtout avec ce traitement, doux, soyeux, gentillet, merveilleux (en sens fantastique).

La dernière phrase est à mon sens la meilleure, on s'en un brin de lassitude. Pourquoi ne pas plus jouer la dessus tout le long du texte ? Ce n'est pas son premier coup, mais le texte sous entends que si.

En résumé :

Tu peux travailler le texte pour qu'il sonne moins moderne pour qu'on s'étonne plus de la fin.
Tu peux travailler sur la lassitude et la répétition que vit le personnage.

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Sujet : Temps mort
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