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Sujet : Pabagarre
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MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
31 janvier 2023 à 22:56:45

Chez elle, nue. L’eau du bain moussait. « Je n’ai jamais de chance… » et le cousin arriva, débarqua comme un représentant de commerce, avec ses lunettes carrées. En vitesse elle enfila un pyjama. « Qu’est ce que je disais ! Marmonna-t-elle ».
- Salut, comment ça va ? Bon, fit-il en entrant dans l’appartement - pouah ! Qu’est ce que c’est petit ici ! Non en réalité pas besoin de grandeur, pas vrai ? Bon, cousine…chère et…ah mais je te déranges peut-être ?
- Non ! Non ce n’est pas ça, attend juste…et elle partit éteindre le robinet du bain qui l’attendait. Il commença à parler avant même qu’elle ne revienne dans le vestibule.
- J’étais chez le médecin…Mr Conty, commença Lilian, grand boxeur, avant que sa femme ne meurt, à Mme Johnson, ou quoi ; vous êtes la plus belle femme du monde. Elle sortit. Robert son mari entre, tremblant. Note bien qu’il avait attendu que sa femme sorte. Il voulait être seul à seul ! Bref il entre et perd ses moyens, il parle de son copain Robert Rock, qui s’appelle tout sauf Robert Rock, mais plutôt Jean Pierre ou un truc comme ça, bref, et lui c’est un « trader » qui a une compagnie, ou plutôt non, c’est…enfin bref, il connait des gardes du corps, et il peut, c’est ce qu’il dit, s’en servir pour attaquer. Pour attaquer lui, Conty. L’autre grand se marre bien ! Grand gaillard, comme qui dirait. Il dit rien, se marre donc, sort de la pièce, et laisse Jean Pierre au téléphone avec ses gardes du corps. Il a bien évidemment rien appelé du tout. Du reste il a l’argent pour, il ne nous est pas permis de douter de tout ça. Du reste ce sont leurs affaires. Donc il a été ridiculisé. Puis c’est un boxeur, mais il est à la retraite, c’est plus une machine de guerre, c’est plus une espèce de monstre comme avant. Puis il a les poings en vrac ! Bref ; il y a une leçon de piano, et tu le devinera jamais, qui ma rendu papa ! J’ai eu une espèce de révélation de « famille » comme on peut dire, et on peut dire ça parce que je suis pas le seul à qui s’est arrivé, ici, héhé ! Enfin ici, c’est à dire depuis les années, l’arbre est…Bon, je te gêne pas trop ? Ça sent le bain. T’as mis des boules dedans ? À ce qu’il parait, c’est excellent pour la récupération musculaire. L’autre jour…attend laisse moi voir ton bain !
- Ah ! Oui ! Ne t’en fais par pour ça. Comment dire…ça va toi ? Elle s’interposa doucement.
- En vérité, pour tout te dire…
- Et qu’est ce qui t’amènes donc ? Et c’est quoi cette affaire de boxe ? Désolé je t’ai coupé.
- Ça va bof. Il marmonna un truc incompréhensible, il eut l’air, tout d’un coup, morose. Cette affaire de boxe c’est rien du tout. Mais c’est vrai. Bon… au revoir !
- Hé ! Grand idiot ! Qu’est ce que tu fais ? Espèce d’idiot ! Oh ! Pardon…je suis désolée. C’est juste que je viens de me réveiller, et que ça fait des jours que je me suis pas lavée…j’ai la tête dans le…
- Ça fait rien, ça ! Enfaite si, j’avoue, j’allais partir pour ça.
- Je sens si mauvais ?
- M’enfin ! Comme tu es drôle ! Non je ne sens rien sauf le bain. Oh comme j’ai froid tout d’un coup ! Un petit coup de froid d’hiver ! Le cerveau agité par le café ! Le tremolo du café…enfaite cette histoire, elle m’obnubile depuis quelques heures, parce que chez le médecin c’est ça qui s’est passé, et c’était vachement drôle. Tu sais très bien que j’ai des bonnes oreilles. Du coup j’ai espionné comme le ferait, en réalité, n’importe qui ! C’est toujours bon le commérage. C’est vivant comme truc à faire. Bref, reprenons la discussion ; tu as des boules dans ton bain ou non ? Si oui, j’aimerais beaucoup y jeter un coup d’oeil. Non, parce, je suis prêt, en vérité, à te payer un passage, un tout petit moment, de te payer le droit d’entrer dans ton bain…j’ai si froid ! Et l’eau coute si cher…je peux payer.
- Tu délires. Vient par là, idiot ! Je vais te préparer un chocolat chaud.
- Non merci. J’en ai déjà bu un ce matin. Je décline ton aimable proposition, mais j’en ai déjà bu un ce matin. Je sais me nourrir convenablement. Je suis si pâle que ça ?
- Au contraire, tu es rouge comme une tomate ; et si ça te déranges pas, je vais te laisser pendant quelques minutes, car je dois vraiment, je te jure ! aller me laver. Y’a des gâteaux sur la table et je peux te donner un plaid.
- Qu’est ce qui presse tant ?
- Ah oui et pour ta question, bien entendu, c’est non, du moins pour l’instant, Lilian, car ce bain là j’en rêve depuis des siècles. Oh et puis zut ! Prend le, ce bain, il est à toi !
- Non, je ne me permettrai pas. Tu en a plus besoin que moi. Je rajoute un zut à ton zut. Je viens te voir pour prendre des nouvelles, car moi aussi je suis occupé. Je viens de m’en souvenir, car c’est comme ça quand on est occupé par quelque chose qui nous plait pas. Juste prendre des nouvelles, donc !
- Bon ! Mais l’eau va se refroidir…
- Bah…et alors ? Faut la changer et c’est tout. Sinon j’ajoute de l’eau bouillante, ça va réchauffer l’eau froide. Tiens, je vois une bouilloire juste là ! Tu veux que je te prépare un peu d’eau bouillante ?
Au chaud dans le bain, Lilian se vit appelé tout d’un coup par Arianne.
- Attend ! Dit-elle au travers de la porte, c’est quoi cette histoire de leçon de piano et de papa ?
- Attend toi aussi ; ah, que je suis heureux ! Merci pour le bain, c’est diablement agréable ! Et cette histoire, c’est si important qu’il faut que je te le dise immédiatement, entre ! Tu peux entrer !
- Pff ! On discutera de ça dans le salon. Mais dépêche toi !
Un heure plus tard, environ, Lilian se montra dans le salon, devant sa cousine toute éberluée. Il était tout vermoulu, tout paisible grâce au bain.
- Merci encore, fit-il, l’air affable. La vie est belle…
- Assis toi donc, et dis moi, enfin, et clairement s’il te plait, ce que tu veux tant me dire ! J’ai un rendez-vous en début d’après-midi midi, il fait beau, et après je vois des amies, dis moi donc, cousin, dis moi donc !
- Bah c’est comme si c’était déjà dit, enfaite. Je vais être papa. Enfin c’est ce qui arrivera si tout se passe bien, c’est à dire si la vie effectue son oeuvre magnifique, grandiose, dans le sein de…
- De… ?
- De…héhé….d’Orlane !
- Sans blague ! Mon dieu mais mon dieu mais mon dieu ! Ah ! Tu es vraiment, mais vraiment le dernier des idiots. Bon, c’est mignon, au moins ! Ça à le mérite d’être. C’est la vérité donc ?
- Oui. Bon..merci encore pour le… il se leva lentement.
- Toi tu ne vas pas partir comme ça les mains dans les poches, comme un voleur au marché. Qui le sait à part moi dans la famille, hein ?
- Mamie.
- Elle, elle compte pour du beurre ! Zut ! Ce n’est pas ce que je voulais dire - elle ferma les yeux une demi-seconde et se frappa le front - ; non, ce n’est pas ça…et qu’est ce qu’elle t’as répondu ? Que t’étais trop jeune ? Que t’avais pas de situation encore ?
- Là arrive le piano ! Elle était en train d’en jouer quand je lui ait dit.
- Comment ? Comment ça ?
- C’est à dire qu’elle a pas entendue…toujours est-il, chère cousine, qu’elle le sait peut être.
Arianne resta interloquée.

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
31 janvier 2023 à 23:04:54

- Si elle le sait, fit-elle en reprenant ses esprits, tout le monde en sera au courant dès ce soir.
- Et alors chère cousine ? Et alors ?
- C’est simple, ça va juste créer un petit drame en plus ! De surcroît, cher cousin, ce n’est pas comme si tu venais juste de débarquer, comme un survivant, comme un Robinson Crusoé, dans un état…minable !
- Hé ! Si je suis malade, c’est pas de ma faute. Ah ! Je t’arrêtes tout de suite ! J’ai mis un masque avec mamie, pour pas la contaminer…
- C’est bien ça, au moins, peut être la seule chose raisonnable que tu viens de dire… bon, parlons sérieusement…
- Même si, cousine, je suis venu ici pour te dire ça, je suis même pas venu ici pour te dire que ça…je viens demander refuge. Oui ! Attend…ce n’est pas si grave…
- Saperli putain de popette, Lilian ! Hmmm….ah ! Ah ! Ah ! Attend ! Mamie arrive ? non…j’ai cru entendre des bruits dans l’escalier… alala ! Quelle misère ! Excuse ma réaction… dans quel bourbier est-tu ?
- N’en parlons pas. Non c’est vrai, je suis dans une position délicate. Crois moi juste sur ça ; je n’ai aucun problème d’argent. Tout est réglé, absolument tout ! Encore un mystère pour toi, cousine, hein pas vrai ? Comment Lilian a-t-il pût…c’est ce que vous pouvez vous dire, avec les autres. Une existence si folle ! Haha ! Il n’y a strictement rien de surprenant, c’est juste qu’à votre âge on ne voit pas le monde pareil que nous…et de toute façons je peux expliquer, je ne demande que ça! Enfaite je demande rien. Élan familial, c’est tout ce qu’il faut comprendre de moi ! On va…reconstruire…dêmeler le bourbier, comme tu dis… et faire que…
- Ah tu veux raccrocher qui je pense au navire ?
- C’est une ancre oui, qui traine au fond de la mer, le racle …pff…c’est ça, oui. Y’a mamie, y’a toi, y’a moi, puis y’aura sans aucun doute Jacques, c’est à dire Jacques Gobelin, l’Homme avec un grand H, n’est ce pas ? Et les autres.
- Mais tais-toi donc un peu, fit-elle gentillement, en esquissant un sourire en coin.
- Un cigare vite ! Non je plaisante : laisse tomber. Oui, Jacques Gobelin, Jacques Gobelin, et Orlane, et surtout mon bon copain, mon fidèle compagnon de vie Hippolyte, ah ! Tu te rappelles de personne, j’en suis sûr. Ils sont vieux maintenant. Je dirais pas non pour un petit cigare du reste…on peut jouer aux cartes cinq minutes et discutailler en même temps…
- Vieux ? Vous êtes tous jeunes par rapport à moi, vous pourriez être mes enfants ; mais ce n’est pas ce qui compte, ce qui compte c’est que tu fiches le camp maintenant, et que tu revienne une fois que tes idées soient en ordre, parce que j’ai un rendez-vous, j’en ai même deux…tu comprend, ça ? Les responsabilités ça s’appelle.
- Tu m’avais manqué, cousine. Oui, je te surprend, oui et encore oui ! Mais avoue que c’est de famille ? Hein pas vrai que c’est de famille ?
- Les plans foireux ? Moi aussi je suis contente ; et oui c’est bien le trait, un des traits, disons, de la famille, bien que ça se perde avec l’âge…
- Mamie en a un plein wagon de ça, elle va encore nous surprendre, la vieille.
- Attend deux secondes, Lilian, ah ah ah ! Je suis sûre que si elle ne t’as pas entendu, elle ne t’as pas aussi vu, ah ah ah ! Tu as oublié qu’elle état aveugle comme une taupe. Je suis la seule à savoir alors. Et qu’est ce que ça peut me faire que tu sois papa ? Oups ! Je plaisante, Lilian. C’est magnifique comme découverte, petit.
- N’est ce pas ? Le bambin va venir ici, et moi avec lui, et elle avec nous. Enfin elle avec moi, puis lui avec nous. Comme si il naissait ici. Tout le monde aimera ça, même Gobelin, même Pabagarre.
- Mon dieu, espèce de sot ! Tu veux ramener Pabagarre dans ta valise, en plus ?
- Une question, chère cousine, il y a de la place ici pour lui ou pas ? Y’a juste deux putains d’étages qui sont inoccupés, et c’est la famille, et c’est une crème, par dessus le marché.
- T’aurais mieux fait de te noyer dans ton bain, espèce d’idiot, plutôt que de me parler de lui. Gobelin seul, c’est l’extrême limite du raisonnable. Pabagarre, on est déjà hors-sol. Les deux en même temps, c’est de la mauvaise science-fiction.
- Voilà, tu fais fi de l’harmonie que ça va apporter. Ma valise est pleine de ça justement. Et je veux pas rassembler la famille juste comme ça, par fantaisie. J’ai une idée derrière la tête. Je vois à ta réaction que toi aussi tu as consideré ce plan, n’est ce pas ?
- Je ne vais pas mentir : bien sur que j’y ai pensé, comment aurais-je pû faire autrement ? Mais je n’y pensais pas comme on pourrait penser à quelque chose qui allait se réaliser réellement, mais ça, tu dois le savoir.
- Pabagarre et Gobelin, cousine, mais Rose et toi, et Hippolyte et moi, mais Orlane et…tu as compris l’idée. J’ai réalisé ça chez le médecin, justement. J’ai vu la faillite d’un homme démembré devant sa femme, devant ce boxeur. Enfin j’ai entendu, et patatrac ! Il n’avait plus de valeur. Ce mec n’était plus qu’une page de magazine qu’on pouvait tourner. Ça ma pétrifié histoire de quelques secondes, bien entendu, car j’ai un coeur. Du coup me voilà.

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
08 février 2023 à 20:12:49

- Il faut absolument que tu fasses venir Orlane ici. J’adore cette fille. Peut être plus que toi, on est liées par tout pleins d’événements que tu ne connais pas, et que tu ne connaitra jamais, bien quelle soit devenu une…une quoi ? J’ai du mal à le dire…
- Hé ! tu vas pas te mettre à l’insulter ! C’est rien d’avoir un enfant, c’est la vie.
- Rassure toi, je ne pourrais jamais l’insulter, bon, et tu…et donc tu l’aimes ?
- Même pas ! C’est ça qui est marrant. Par contre je la trouve très belle, mais quoi ? Ça suffit pas. Bon elle est magnifique, il faut la préserver à tout prix…pour parler honnêtement, évidemment que je l’aime. Sinon j’aurais rien fait avec elle. On va venir habiter ici, au dernier étage, parce que Gobelin et Pabagarre ont les genoux pétés je crois. Trops d’escaliers. Quoiqu’il se soit remis en forme, le Jacques ! D’ailleurs chose étrange, il fait de la gymnastique, il est devenu pas mal musclé à ce qu’il parait, déjà qu’il était impressionnant avant, enfin impressionnant en son genre, bien-sûr. Par contre pour…
- Trop vite en besogne, cousin. Tu vas devoir convaincre ta tante, mamie, et tout le monde, et papa aussi, ça va sans dire. Heureusement qu’ils t’aiment tous ! Petit chanceux. Tu disparais, puis tu reviens comme si de rien n’était, comme un lutin des bois. Moi aussi je dois te parler vraiment ; il faut que tu revienne avant, comment dire, avant de bouger le moindre de tes pions imaginaires. Un semblant d’organisation, quoi ! Au lieu de s’emballer, après le bain que t’as même pas vidé, je paris…
-J’ai gardé l’eau pour toi ! Elle est pas sale. C’est la vérité ! Bon, plus sérieusement…je vais les convaincre avec de l’argent. Ils paieront des loyers, ça va de soit, cousine, je ne me serais pas permis, autrement.
- C’est pas un moulin ici, c’est pas l’argent qui va acheter leurs droits. Ils diront oui. Je t’ai dit qu’ils t’aimaient. Moi non plus je n’ai pas besoin d’argent, ne vas pas te faire des idées. Pense surtout à m’amener Orlane !

Bagabund
Niveau 13
09 février 2023 à 20:23:25

"Pas besoin de grandeur" ça me choque vis à vis de sa manière de parler.

J’étais chez le médecin…Mr Conty, commença Lilian, grand boxeur, avant que sa femme ne meurt, à Mme Johnson, ou quoi ; vous êtes la plus belle femme du monde. C'est confus. C'est à dire que le mec on comprend rapidement son côté hatif, vif, presque déboussolé ce qui colle avec son visage rougie, et puis son expression vague qui mélange tout, qui rend son dialogue confus, mais l'introduction du long dialogue est elle aussi confuse.

Le tremolo du café…enfaite cette histoire, elle m’obnubile depuis quelques heures, parce que chez le médecin c’est ça qui s’est passé C'est vraiment personnel pour le coup : je déteste le verbe obnubiler, c'est un mot très laid.

quelques minutes, car je dois vraiment, je te jure ! aller me laver. petite erreur de ponctuation

"tu veux tant me dire ! J’ai un rendez-vous en début d’après-midi midi" erreur midi en trop

C'est pas si mal. Quelques confusions au début, peut-être avec la ponctuation. Les dialogues en eux même sont bien écris, j'aime bien l'argot et ici les 3 petits points, les points d'exclamations, les formules et tournures de phrase marchent bien. J'aime bien l'argot et les phrasés "populaires". Ici pareil c'est bien fait. Le premier gros dialogue fait défaut je trouve pour deux raisons : très confus comme je l'ai dit plus haut et parce que cette confusion se trouve au début du texte ce qui n'aide pas, mais d'un autre côté ça coïncide avec la narration. Concernant celle ci j'aime bien, les éléments se rassemblent peu à peu

J'ai souris à plusieurs moments :

- De…héhé….d’Orlane !
- Sans blague ! Mon dieu mais mon dieu mais mon dieu !

- Là arrive le piano ! Elle était en train d’en jouer quand je lui ait dit.
- Comment ? Comment ça ?
- C’est à dire qu’elle a pas entendue…toujours est-il, chère cousine, qu’elle le sait peut être.
Arianne resta interloquée.

Enfin elle avec moi, puis lui avec nous. Comme si il naissait ici. Tout le monde aimera ça, même Gobelin, même Pabagarre.
- Mon dieu, espèce de sot ! Tu veux ramener Pabagarre dans ta valise, en plus ?
- Une question, chère cousine, il y a de la place ici pour lui ou pas ? Y’a juste deux putains d’étages qui sont inoccupés, et c’est la famille, et c’est une crème, par dessus le marché.

Donc voila, reprendre, je pense, le début. Et relecture pour corriger les fautes.

Bagabund
Niveau 13
09 février 2023 à 21:14:25

Par ailleurs utilises tu une méthode particulière pour t'améliorer ? Pastiche ? Lecture de livre sur l'écriture ? Replonger dans des cours de grammaire ? etc ?

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
09 février 2023 à 22:08:54

Ouais t'as raison, le début est foireux, mais je m'en suis rendu compte hier en relisant et j'en ai écrit un autre, si t'es partant pour le lire :

Chez elle, presque nue, presque folle, comme une oie sauvage, et l’eau du bain moussait. Une sorcière, qui allait à droite à gauche, mais sous son vêtement noir et repoussant, une femme à la peau de fantôme, aux cheveux noirs, attentive à tout ce qu’elle faisait, à ses moindres gestes. Bientôt elle était nue. Elle ne savait pas qu’elle n’allait jamais prendre ce bain. Terriblement en retard, consciente de tout, complètement nue, complètement folle, et l’eau du bain ne moussait plus ; elle etait libre de plonger dans l’écume bouillante, noire, noire parce qu’elle y avait mit du sel noir. Un orteil, et jamais plus. On sonna. Elle ne pouvait pas être plus tendue qu’en ce moment. Pourquoi faire tout cela, puisqu’elle sentait peser tout le poids du retard et de la faute coupable sur ses épaules ? Épaules de neige, coeur aussi chaud que l’eau bouillante, pupilles dilatées, et les pieds comme des baguettes sur un tambour, traversent le parquet, et s’arrêtent devant la porte. L’oeil de proie s’ouvre. Les pieds se courbent sur leur pointe, et tout de suite le talon retombe, vaincu, et l’oeil à la paupière se retourne, tout se retourne aussi dans sa tête. A-t-elle coupée l’eau du bain ? Elle va refroidir. Déjà elle frissonne. C’est de quoi qu’il s’agit, hein ? À peine pose-t-elle une main sur la poignée que la porte vole presque en éclat ; qu’il est violent, qu’il est bête, surtout ! Mais c’est un chéri, un amour, et on l’aime à fond, non ? « Mais je suis juste en peignoir » dit-elle en riant presque, sans chercher à cacher la teinte de déception dans sa voix, si communicative. La folie recommence. Le tambour encore et encore, à peine le temps de regretter son choix. Le retard, le retard ! Le bain noir. Le bain ? Mais il va falloir le vider…le regard derrière soi, qui appelle l’autre. Pleins de petits reproches qu’elle dissipe en fermant son petit poing d’enfant. Il est tellement ridicule, ce poing, pense-t-elle, que c’en est drôle. « Elle rie la sorcière, elle rie, en plus ! » entend-on dans l’appartement. C’est un homme. Elle l’aime ? Elle l’aime. Puis il a une belle voix ! « Oh ce n’est pas une voix qui pourrait chanter, mais c’est la sienne ». Et elle, elle ne sait même plus ce qu’elle fait, elle n’a rien fait d’ailleurs, c’est juste elle, Arianne, elle est comme ça. Son petit poing, elle se le jure sans savoir pourquoi, il ne pourrait même pas écrabouiller une fraise. « Suis dans un rêve, tout se passe aussi bizarrement que dans un rêve, je le jure » . C’était vrai et ça l’est toujours pour elle, parce que chez elle, le plus banal se confond avec le plus grave, dans la crise de folie. Qu’est ce que c’était là ? Allait-il se passer un drame ? « Je le veux ! Hmm…murmurer, petite, petite, ce n’est rien, je peux me calmer, comme ça ». Et en faits d’oie, c’en était une petite. Lui il n’avait pas peur. Tout au contraire, lentement, dans le salon, un chat, ou une bête aussi, parce que c’est la famille. Il ne chasse pas, il n’a pas besoin, il ne vient pas pour l’attaquer, seulement pour la voir, parce que oui, on veut la voir, cela arrive, on la veut, desfois, elle est désirée, elle aussi, comme n’importe quelle femme. « J’arrive ! » Qui a dit menteuse ? Oh et cette beauté dépassait toutes les tares du monde, surtout quand elle avait le courage de mentir. « Il va encore se mettre à ronronner…maudit gars….mais je l’aime ! » Et la porte qui donne sur le salon s’ouvre d’un coup, mais l’entrée est ratée, parcqu’il la voulait en peignoir, naturellement, elle le comprend. Rouge, il l’a voulait menteuse, honteuse. Pleureuse même. Mais c’était elle, Arianne, et lui, il avait dans les yeux une étincelle, la même qu’elle, et lui ne savait rien, n’était pas dans l’analyse, contrairement à elle. En l’observant on ne pouvait pas le savoir du reste. Personne ne sût pourquoi, mais il voulut l’insulter à ce moment précis, même lui ne savait pourquoi…

Et sinon pour le point d'exclamation suivi d'une minuscule, c'est bel est bien d'usage en français.

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
09 février 2023 à 22:32:46

Le 09 février 2023 à 21:14:25 :
Par ailleurs utilises tu une méthode particulière pour t'améliorer ? Pastiche ? Lecture de livre sur l'écriture ? Replonger dans des cours de grammaire ? etc ?

Non rien du tout, j'ai l'impression que penser, réfléchir et observer sont les meilleures choses à faire pour s'améliorer. Être patient aussi.

J'aimerai bien être capable de réfléchir à des histoires ect mais j'en suis incapable. J'ai que des idées vagues en tête et j'improvise tout.

C'est assez compliqué, il faut que je travaille la narration par exemple, faut vraiment que je m'y mette.

Tiens, les romans d'Eugène Sue sont des bibles de narration, il y a juste à comprendre ce qui fait que ses histoires fonctionnent, puis une fois cela compris si t'es un bon écrivain (qui a de la penetration et de l'imagination et le sens de son temps) t'es obligé de réussir.

Mais toi t'as envie d'écrire un roman ou non ? Perso c'est mon but, je veux publier, et toi ?

Bagabund
Niveau 13
10 février 2023 à 00:22:28

Concernant cette phrase "quelques minutes, car je dois vraiment, je te jure ! aller me laver. " C'est ça structure qui me dérange, non pas la minuscule. car je dois vraiment/je te jure/aller me laver.

Je lirais ton texte prochainement.

Oui je suis d'accord avec toi et c'est ce que je fais. Oui j'ai senti à travers tes textes ce désir d'histoire. Pour ma part c'est encore plus flou. Mes références littéraires utilisent des procédés narratifs atypiques, extravagants même. Et c'est ce vers quoi je me tourne. Je te cite des auteurs : Calvino, Beckett, Borges, et puis Genet dernièrement qui m'a époustouflé.

Concernant le sens de son temps. Hegel a dit d'après ce que j'ai lu autour de lui "Tu ne pourras pas être plus que ton temps, mais au mieux tu sera ton temps". J'ai cherché ce qui défini ou plutôt ce qui permet d'identifier notre temps. C'est un vaste sujet. Globalement j'ai l'impression que Internet joue un rôle important. Mais comment aborder ce sujet en écriture ?

Que penses tu de ça ?

J'écris sans y penser. J'écris pour écrire. Si un éditeur me prend un de mes textes tant mieux. La satisfaction personnel d'une œuvre bien faite doit être première. Certains disent que les artistes sont des éternels insatisfaits, je ne pense pas.

MC-VIE-SOUPYFAC
Niveau 17
10 février 2023 à 21:08:28

Ce sujet m'intéresse je répond bientôt

Bagabund
Niveau 13
18 février 2023 à 23:52:56

Merde j'avais oublié. Du reste toi aussi tu as laissé la discussion en suspend :rire:.

Mon avis sur ton second texte

L'oie sauvage m'a choqué directe, et ce fut accentué par les vêtements noirs. J'ai vu l'oiseau blanc mais je ne vois pas les vêtements. Ou alors sans aucun lien entre eux. Ce contraste est il volontaire ? Surtout que le noir revient souvent. Je sais pas trop. Son corps blanc, le reste est noir. C'est ce que j'aurais dit - et je l'ai dit- mais finalement c'est bien.

Allait-il se passer un drame ? « Je le veux ! Hmm…murmurer, petite, petite, (pas compris) ce n’est rien, je peux me calmer, comme ça ». Et en faits d’oie, c’en était une petite. Lui il n’avait pas peur. Tout au contraire, lentement, dans le salon, un chat, ou une bête aussi, parce que c’est la famille. (bof )Il ne chasse pas, il n’a pas besoin, il ne vient pas pour l’attaquer, seulement pour la voir, parce que oui, on veut la voir, cela arrive, on la veut, desfois, elle est désirée, elle aussi, comme n’importe quelle femme. (de trop ?) « J’arrive ! » Qui a dit menteuse ? Oh et cette beauté dépassait toutes les tares du monde, surtout quand elle avait le courage de mentir.

Globalement, et à part ça, j'aime bien, donc je ne sais pas trop quoi dire.

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Sujet : Pabagarre
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