Si je dois être une ombre, alors je suis l’ombre de toutes vos actions. Elles ne sont pas vaines… Chaque minuscule geste, n’est pas mesuré par la taille qu’ils incombent. Ils sont mesurés par l’adresse à laquelle on les expédie.
Chaque geste une lettre, que l’on signe de notre sang, et tout ça dans la boîte aux lettres, de tout ce putain d’existentiel. Tout ça lorgné, par le grand vizir. Tout ça sous la soutane du grand sultan. Il en fera de l’aphorisme, de chacune de vos particules.
Mon nom est Pierre. Je suis un artiste. Je ne suis pas là pour vous dire la vérité, car la vérité est d’un terrible ennui. Vous saurez ce que vous voulez savoir, à l’instant voulu. Vous étiez votre propre tuteur, et moi le lien…
Je ne valais rien… Je suis le Joker. Je suis notre catalyseur. Je suis une valve, un interrupteur. J’allume votre propre lumière. Vous l’aviez oublié dans le terrorisme occidental, dans les rêveries orientales, dans ces conflits éternels.
J’arracherai le pétale de votre fleur. Je vous arracherai à ces laconiques beautés. Cette insouciance, elle n’est plus de votre âge. Rejoignez-moi, dans cette effroyable maturité. Elle consiste à enlever sa veste, pour en vêtir son frère.
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