Salut, je suis passionné par le rap. Pourriez vous m'aider à analyser mon texte ?
Yo. Yo.
Han. Han. Han ! Han ! HAN !
Ya, jsuis
un rappeur
toi
t'es
une merde
ya
jsuis
un taré
toi
t'as des tares
un mot de travers
et tu te fais
tare-té
ya
je te
nique
toi
et ta mère
et ton frère
et ton père
et surtout ta
soeur
le feu
en moins
est trop
difficile
à éteindre
ya.
ya.
ya.
han.
han.
ya.
ya.
pourtant
il est si simple de faire
de l'argent
de taper des gens
de...
de niquer ta mère !
han. han.
jsuis
un rappeur
de
Poitou-Charentes
yaaaa
ok
ok.
han.
merci beaucoup de m'avoir lu ! attention, je n'accepte que
les critiques
constructives
han !
force à vous les frères
un autre.j'aime
quand
ta mère
me
saute dessus
(salope)
je te
nique, toi et ta famille
m'arrivez pas à la
bite
je suis
trop chébran pour cette décennie
si le rap avait une chatte
à l'heure qu'il est j'aurai des bosses
ya.
ya.
xoxoxo
haaaanhan.
encore un, mais j'ai pas trop d'espoir pour cette dernière mais pas grave :Paroles de la chanson Demain C'est Loin par IAM
DEMAIN C'EST LOIN
1. L'en-cre coule le sang se ré-pand
La feuille bu-vard a-bsor-be l'é-mo-tion sac d'i-mage dans ma mé-moire
Je parle de ce que mes proches vivent
De ce que je vois des mecs cou-lés par le dé-ses-poir qui parl' à la dé-rive
L'encre coule, le sans se répand, la feuille buvard
Absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive
2. Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu
Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais c'est ça la vie, et parle pas de rmi ici, ici, ici
Ici, le rêve des jeunes, c'est la golf GTI, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandi, je suis plus malin, lui il crève à la fin
la fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
Chemin, chemin, y' en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veut
Une route pour y entrer, deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaoul, c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs
Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sort le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poigne de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangraine sème ses graines
Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous ? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible à arrêter
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine vulgaire épine
Fine esquise à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime
S'anime, animé animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombé, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ca aidera, personne demandera d'où ils sont tombés
Tomber ou pas, pour tout pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon, dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou comme un price, y a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux
Joyaux, un rêve plein les poches mais la cible est trop loin, la flèche
Ricoche le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case décoche pour du cash, j'entends les cloches, les coups de pioche
Creuser un trou, c'est trop fastoche
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des même la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchad le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ca c'est toute la journée, lendemain, après lendemain
Lendemain ? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir, avant de se faire clouer
Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se dirige vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estomper
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menottée
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène, on a grandit avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civil
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
Haschich au kilo, poètes armés de stylos
Réserves de créativité, hangars, silos
Ca file au Bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Princesse d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxico
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter
Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de la police
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères aux trait de caractères admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Pas de distraction, se créer un peu d'action
Je de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires interrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressés
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreau grimpent au deuxième étage
Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, pas drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ca commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vue
Regarde la rue, ce qui change ? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bats pour du laiton, est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
?il pour ?il, bouche pour dent, c'est stressant
Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tuer en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualités d'ex-voto, mec
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent, transforment le secteur en oppidum
Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes demon cul, pompent les subventions dsu
Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos à un ?il car les eaux sont truffées d'écueils
Recueille le blé, on joue aux dés dans un sombre cercueil
C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Ils mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le batard
J'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parking
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type à bout frappe sec poussé par la haine
Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin
C'est de la merde
Je crois qu'ils recrutent pour les JO. Tu as toutes tes chances
C'est pas un très grand chef d'oeuvre intellect ...
Je déteste le rap, mais là, j'ai trouvé ça marrant à lire.
Les rappeurs écrivent vraiment leurs textes ? Je pensais qu'ils improvisaient d'abord des freestyles puis qu'ils faisaient des arrangements sur cette base
Le 20 septembre 2024 à 12:18:54 :
Les rappeurs écrivent vraiment leurs textes ? Je pensais qu'ils improvisaient d'abord des freestyles puis qu'ils faisaient des arrangements sur cette base
Le délire freestyle dans le rap c'est un complot, c'est l'équivalent du catch pour les sports de combats. Ils écrivent un texte au préalable et font semblant de l'improviser le jour J avant de se sucax entre eux, ça paraît crédible parce que même préparé à l'avance le texte est aussi nul que s'il avait été improvisé mais ça vient juste de leur incapacité à écrire, ça se voit tout de suite quand un mec récite de mémoire
Tu confond Freestyle et impro à mon avis.
Un "Freestyle" à la base c'est de poser un texte (donc effectivement, écris, préparé, souvent un ancien texte à toi) sur une autre instru que celle de base.
Après ya impro et impro. T'as toute les "fausse impro" ou en effet c'est préparé à l'avance (ou au moins en partie, et oui souvent ca saute aux yeux) et t'as des gars qui sont juste capable de partir en impro complet et d'avoir un truc plus ou moins propre. C'est clairement pas la norme mais ca existe.
D'ou le génie de ce qu'on appelle des "flip" dans des trucs comme le RC (des concours de proses préparée contre un adversaire donné) ou t'as des gars qui vont rebondir sur des trucs et partir en total impro. (Yoshi était très fort la dessus par exemple pour ceux qui connaissent)
Ça manque vraiment de poésie le rap