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Sciences & Technologies

Sujet : Femme trop féminine = danger ?
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Pseudo supprimé
Niveau 10
13 octobre 2020 à 19:18:51

Concernant la future progéniture. 

Je m'explique : si on fait un garçon à une femme très "féminine", ayant beaucoup de œstrogènes donc avec des hanches larges, beaucoup de cheveux, voix aiguë/douce, gros seins, lèvres pulpeuses, traits fins, ossature fine.
Ça résulterait un garçon efféminé ? Fragile ?
La nature se régule toute seul ?
Ou bien, il faut contrer cela avec beaucoup de virilité ? Un papa bien alpha physiquement, remplie de full testostérone.

Cela m'intrigue. 
Merci d'avance !

easter-egg-jvc
Niveau 38
13 octobre 2020 à 21:25:47

Bien sur et un père trop masculin peut engendrer des femmes à barbe :noel:
Je crois que la génétique est un peu plus compliqué que ça mais je laisse la parole à ceux qui savent...

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 octobre 2020 à 00:04:16

Le 13 octobre 2020 à 21:25:47 easter-egg-jvc a écrit :
Bien sur et un père trop masculin peut engendrer des femmes à barbe :noel:
Je crois que la génétique est un peu plus compliqué que ça mais je laisse la parole à ceux qui savent...

Il y a bien des femmes bien masculine :noel:

AMD66
Niveau 10
14 octobre 2020 à 14:27:48

Je vois plusieurs éléments dans ta question qui sont problématiques.

Premièrement, les caractéristiques physiques que tu citent sont effectivement liés aux niveaux d'hormones chez la femme, mais ce ne sont pas les seuls facteurs. Une femme avec de plus hauts niveaux d’œstrogènes a plus de probabilité d'avoir les caractéristiques physiques que tu cite, mais l'inverse n'est pas vrai. Simplement parce que ces caractéristiques physiques sont aussi liées à d'autres facteurs (dont la génétique et l'épigénétique, notamment). De plus, qui dit hormones dit récepteur, et on peut avoir de grands taux d’hormones avec des récepteurs caduques, etc...

Deuxièmement, il faut voir ce que tu entends par "efféminé" et "fragile". Si tu entends "efféminé" par "a les caractéristiques physiques d'une femme", alors c'est incroyablement plus compliqué que ça. On obtient la plupart du temps des caractéristiques physiques mâles grâce, en partie, à la production de testostérone, qui est produite dans les testicules. C'est le gène SRY qui produit la transformation des gonades en testicules. Sauf que il arrive que le gène SRY soit défectueux, et que donc le gène SRY n'apparaisse pas, que les testicules produisent moins de testostérone (ou que des ovaires en produise plus), sans compter que d'autres glandes dans le corps produisent de la testostérone, ainsi que d'autre gènes. En absence totale de testostérone, ce sont les caractères physiques féminins qui se développent. On a parfois l'impression que l'homme est la "base" et la femme a côté, sauf que la nature nous montre que c'est l'inverse, la femme est la "base", le sexe par défaut, et si le gène SRY fonctionne bien, alors l'homme se développe (c'est d'ailleurs marrant de voir l'histoire évolutive de ce gène, l'homme est un pur produit du parasitisme). Pour le côté "fragile", j'imagine que tu penses aux caractères psychologiques liées à la "fragilité" dans ces certains milieux patriarcaux. La, c'est juste faux, simplement regarder le taux d'hormones ne permet pas de déterminer ces facteurs aussi globaux que ça. Il est très probable que l'environnement et l’éducation aient un rôle bien plus important la dedans.

Enfin, avoir un papa bien viril et alpha ne va pas spécialement changer les taux d'hormones chez un enfant. Au maximum, tu peux lui créer quelques problèmes psychologiques à vouloir lui imposer une règle que tu considère comme "naturelle" qui ne correspondra pas à son état mental.

Il faut bien se rendre compte que lier des caractéristiques physiques probablement liées à des taux d'hormones avec des caractéristiques mentales et psychologiques n'est pas une bonne idée. La recherche la dessus est un bordel de dingue, avec des études contradictoires dans tous les sens. le problème étant que d'isoler un facteur spécifiquement pour l'étudier est d'une complexité énorme. De plus, les catégories "homme" et "femme" ne sont pas des catégories aussi hermétiques qu'on aimerait, et ce même dans la nature. Il existe une quantité astronomique d'entre-deux, au point qu'on ai du mal à définir clairement homme ou femme.

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 octobre 2020 à 15:55:23

Le 14 octobre 2020 à 14:27:48 AMD66 a écrit :
Je vois plusieurs éléments dans ta question qui sont problématiques.

Premièrement, les caractéristiques physiques que tu citent sont effectivement liés aux niveaux d'hormones chez la femme, mais ce ne sont pas les seuls facteurs. Une femme avec de plus hauts niveaux d’œstrogènes a plus de probabilité d'avoir les caractéristiques physiques que tu cite, mais l'inverse n'est pas vrai. Simplement parce que ces caractéristiques physiques sont aussi liées à d'autres facteurs (dont la génétique et l'épigénétique, notamment). De plus, qui dit hormones dit récepteur, et on peut avoir de grands taux d’hormones avec des récepteurs caduques, etc...

Deuxièmement, il faut voir ce que tu entends par "efféminé" et "fragile". Si tu entends "efféminé" par "a les caractéristiques physiques d'une femme", alors c'est incroyablement plus compliqué que ça. On obtient la plupart du temps des caractéristiques physiques mâles grâce, en partie, à la production de testostérone, qui est produite dans les testicules. C'est le gène SRY qui produit la transformation des gonades en testicules. Sauf que il arrive que le gène SRY soit défectueux, et que donc le gène SRY n'apparaisse pas, que les testicules produisent moins de testostérone (ou que des ovaires en produise plus), sans compter que d'autres glandes dans le corps produisent de la testostérone, ainsi que d'autre gènes. En absence totale de testostérone, ce sont les caractères physiques féminins qui se développent. On a parfois l'impression que l'homme est la "base" et la femme a côté, sauf que la nature nous montre que c'est l'inverse, la femme est la "base", le sexe par défaut, et si le gène SRY fonctionne bien, alors l'homme se développe (c'est d'ailleurs marrant de voir l'histoire évolutive de ce gène, l'homme est un pur produit du parasitisme). Pour le côté "fragile", j'imagine que tu penses aux caractères psychologiques liées à la "fragilité" dans ces certains milieux patriarcaux. La, c'est juste faux, simplement regarder le taux d'hormones ne permet pas de déterminer ces facteurs aussi globaux que ça. Il est très probable que l'environnement et l’éducation aient un rôle bien plus important la dedans.

Enfin, avoir un papa bien viril et alpha ne va pas spécialement changer les taux d'hormones chez un enfant. Au maximum, tu peux lui créer quelques problèmes psychologiques à vouloir lui imposer une règle que tu considère comme "naturelle" qui ne correspondra pas à son état mental.

Il faut bien se rendre compte que lier des caractéristiques physiques probablement liées à des taux d'hormones avec des caractéristiques mentales et psychologiques n'est pas une bonne idée. La recherche la dessus est un bordel de dingue, avec des études contradictoires dans tous les sens. le problème étant que d'isoler un facteur spécifiquement pour l'étudier est d'une complexité énorme. De plus, les catégories "homme" et "femme" ne sont pas des catégories aussi hermétiques qu'on aimerait, et ce même dans la nature. Il existe une quantité astronomique d'entre-deux, au point qu'on ai du mal à définir clairement homme ou femme.

Les taux d'hormones et l'efficacité des récepteurs ne sont pas génétique ?
Restons uniquement sur les caractéristiques physiques et avec deux corps qui fonctionnent très bien, avec des récepteurs en béton : donc un papa très viril et une maman très féminine peuvent engendrer un garçon efféminé physiquement et une fille au physique de garçon ou pas ? Ou bien ça se régule ?

AMD66
Niveau 10
14 octobre 2020 à 17:44:13

Restons uniquement sur les caractéristiques physiques et avec deux corps qui fonctionnent très bien, avec des récepteurs en béton : donc un papa très viril et une maman très féminine peuvent engendrer un garçon efféminé physiquement et une fille au physique de garçon ou pas ? Ou bien ça se régule ?

Oui, c'est possible. Ça ne se "régule" pas parce que la nature ne possède pas une sorte de "template" vers lequel elle tend. Vouloir rectifier le tir en surjouant les traits pendant l'éducation ne fera que créer de l'inconfort chez l'enfant.

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 octobre 2020 à 17:55:44

Donc on est vraiment sur de rien :noel:
La génétique produit et l'enfant naissant seront toujours en quelque sorte de la loterie ?

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Sujet : Femme trop féminine = danger ?
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