J'ai fini d'écouter une série de podcast de France culture sur Emil Cioran.
Ceci me rappelle le fait que l'homme avant vivait tranquillement dans des cavernes et dans des grottes. Mais à cause de son désir de persévérance, de progression, de mieux, de conquête, il a décidé de... Se faire du mal. Alors qu'en état végétatif, on est bien plus tranquille. L'esprit ne vascille pas, il ne force pas. Il se laisse aller. Et donc il n'a aucune peine réellement.
Le désir de vivre, de perdurer, même de survivre enchaine l'homme. Le désir de progresser. De dominer. De se conserver. Tant d'effort.
non ce boboisme hippy est juste abyssalement primitif
il découle d'une réflexion qui suit de la situation de son individu , en difficulté , en souffrance ,
qui se dit "hmm je suis dans ce temps moderne , mais avant c'était pas mieux ? quand on avait rien dans la yourte ?"
, je me permet de dire que c'est typiquement lâche et bête et con .
car si l'homme est sortie de sa yourte et a arrêté de faire le paysan , c'est pour ne plus se faire souffrir ,
c'est pour un nouveau confort justement , donc qu'on arrête de nous baiser les oreilles avec ces saloperies new-age
de hippy qui je cite "se réconcilient avec la nature" , bordel de merde flash .
La connaissance a coûté un peu plus cher que prévu
En ce qui concerne les méditants dans les cavernes, c'était pas vraiment végétatif hein ? on peut voire des traces de sang sur les murs ...parce que les mecs, des fois il pétaient les plombs : c'est pour cela qu'ils demandaient à d'autres de fermer l'accès de l’extérieur avec de grosses pierres...pour ne pas céder au découragement.
Un peu comme les médisants des forums.
il peut être intéressant de creuser la notion de souffrances et voir comment peut-on agir pour la contrer :
chez moi , on en dénote 3 types :
la souffrance manifeste : physique, mentale ,vieillesse, maladie , mort, naissance...
la souffrance du changement : un exemple pour l'illustrer sous un aspect plus caché : on a trop chaud au soleil, donc on se met à l'ombre...puis au bout d'un moment on a froid donc on se remet au soleil....
on peut en tirer la notion d'insatisfaction permanente.
la souffrance inhérente à l'existence conditionnée : c'est à partir d'elle que peut apparaître des souffrances ou des petits bonheurs (lesquels seront sources à nouveau de souffrance puisque ils sont impermanents...)
Xxxtentaced.
Pourquoi me citer alors que je cite Cioran.
Et en ce moment j'écoute des podcast de Nietzsche et Nietzsche dans sa volonté de puissance qui définit en fait l'homme décrit aussi ce phénomène. Il est même pour ce phénomène car il fait l'homme et lui a permis de survivre.
Mais ca ne change rien au fait que si tu es tranquille sans espérance particulière, que tu te complains dans le rien, que tu as un état "végétatif", t'es pas stressé. Tu n'en as même rien à foutre de mourir de faim si tu es un surhomme de l'état végétatif. Nietzsche dirait que tu as retiré la volonté de puissance. (encore que c'est peut-être aussi une volonté de puissance mais pour quelque chose qui est inverse à ce que les autres font, peut-être est une volonté subconsciente pour montrer qu'on est plus fort que les gens normaux ? Et donc encore volonté de puissance ?)