La première contradiction apparente est, comme Nietzsche pensait lui-même, que le socialisme était de la morale d'esclave motivée par le ressentiment.
Mais penchons sur cette idée de ressentiment.
Le ressentiment empêche de vivre, dans l'idée nietzschéenne de vivre entièrement et pleinement, car on devient sujet à ses émotions et complètement dominés par elles, comme dans la vengeance, par exemple.
Je pense que le problème n'est pas la lutte des classes en elle-même, mais comment on l'envisage.
Les mouvements populaires d'émancipation peuvent très bien être motivés par la rationnalité, et non comme l'idée reçue qu'on a tendance à en faire de pure et simple vengeance pulsionnelle.
Une révolution peut être rationnelle si on la pense, si on la réfléchit, comme Marx qui met toute morale arbitraire de côté en se basant avant tout sur des faits économiques, et la réalité des besoins humains.
Je pense que vivre pleinement, c'est aussi matériel, le Surhomme ne se préoccupe en effet pas d'idées religieuses d"ascétisme ou de morale d'abnégation, c'est complètement contraire à l'éternel retour et la volonté de puissance.
Donc que fait le peuple quand il se révolte? Il refuse la morale subjective d'un système qui lui est imposé.
Donc évidemment si on résume la révolution à couper des têtes et de la sauvagerie pure et simple, ce n'est pas nietzchéen.
Mais si, comme dans l'optique de Marx, on réfléchit la révolution et qu'on l'organise, c'est tout de suite plus épanouissant et intéressant pour le Surhomme.
Les différents moyens de s'organiser, que ce soit le syndicalisme, une internationale des travailleurs, du conseillisme etc. c'est plutôt une façon de s'affirmer et de réfléchir, de manière très civilisée d'ailleurs.
Voilà ça me semblait intéressant de penser autrement que l'interprétation droitarde et réactionnaire de Nietzsche qu'on a tendance à entendre.
Comme le fit Mussolini ?
Le 24 septembre 2021 à 14:00:00 :
Comme le fit Mussolini ?
Aucun rapport.
Mussolini était dans la logique de réconciliation des classes, qui vise justement à endormir les revendications sociales.
Le 24 septembre 2021 à 14:02:08 :
Le 24 septembre 2021 à 14:00:00 :
Comme le fit Mussolini ?Aucun rapport.
Mussolini était dans la logique de réconciliation des classes, qui vise justement à endormir les revendications sociales.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Collaboration_de_classes
Pas à endormir à guérir
L'idée du surhomme chez Nietzsche implique de façon explicite en miroir l'idée de sous-homme : l'esclave. Et donc, par conséquent, deux classes d'hommes. D'un point de vue dialectique, c'est totalement inconciliable avec la pensée de Marx, qui cherche systématiquement à dépasser ce type de contradictions apparentes pour les renverser et les renvoyer dos à dos en les unifiant sous le Concept.
Rien de ce qu'avance Nietzsche - à travers son modèle aristocratique et réactionnaire - ne tient la route une fois passé au scanner de la pensée de Marx.
Si tu avais bien compris les deux, tu aurais déjà compris ça - et donc, pourquoi tu te fourvoies.
Le 24 septembre 2021 à 14:53:14 :
L'idée du surhomme chez Nietzsche implique de façon explicite en miroir l'idée de sous-homme : l'esclave. Et donc, par conséquent, deux classes d'hommes. D'un point de vue dialectique, c'est totalement inconciliable avec la pensée de Marx, qui cherche systématiquement à dépasser ce type de contradictions apparentes pour les renverser et les renvoyer dos à dos en les unifiant sous le Concept.
Rien de ce qu'avance Nietzsche - à travers son modèle aristocratique et réactionnaire - ne tient la route une fois passé au scanner de la pensée de Marx.
Si tu avais bien compris les deux, tu aurais déjà compris ça - et donc, pourquoi tu te fourvoies.
Il n'y a pas de sous-homme chez Nietasche.
Le Surhomme, comme il l'explique, ne cherche pas à dominer autrui, ce serait imposer une morale, de laquelle il cherche à se détacher.
Untermensch / ubermensch
L'idée de surhomme n'implique que l'idée d'homme, d'humain trop humain, pas celle de sous-homme qui n'appartient pas à la pensée nietzschéenne.
Le 24 septembre 2021 à 18:51:04 :
Le 24 septembre 2021 à 14:53:14 :
L'idée du surhomme chez Nietzsche implique de façon explicite en miroir l'idée de sous-homme : l'esclave. Et donc, par conséquent, deux classes d'hommes. D'un point de vue dialectique, c'est totalement inconciliable avec la pensée de Marx, qui cherche systématiquement à dépasser ce type de contradictions apparentes pour les renverser et les renvoyer dos à dos en les unifiant sous le Concept.
Rien de ce qu'avance Nietzsche - à travers son modèle aristocratique et réactionnaire - ne tient la route une fois passé au scanner de la pensée de Marx.
Si tu avais bien compris les deux, tu aurais déjà compris ça - et donc, pourquoi tu te fourvoies.Il n'y a pas de sous-homme chez Nietasche.
Le Surhomme, comme il l'explique, ne cherche pas à dominer autrui, ce serait imposer une morale, de laquelle il cherche à se détacher.
« Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre. »