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Philosophie

Sujet : La dimension spirituelle de nos pleurs
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VitaIiste
Niveau 6
20 janvier 2023 à 16:11:07

L'explication scientifique dans l'acte de « pleurer » repose sur le postulat dominant des sciences cognitives énonçant que les larmes d'un individu, ainsi que l'émotion vive qui le submerge, représentent un comportement exagérément humain dans le registre de la sociabilité. Les pleurs seraient à priori un mode de communication spécifique (notamment chez les enfants en bas âge) pour manifester un rapport d'empathie entre un être humain et son entourage.

Mais l'adulte pleinement conscient de ses états d'esprit, quand il pleure à l'écart des autres, le sentiment qu'il éprouve n'a plus rien à faire dans un contexte social. Selon mon point de vue, je dirais qu'un homme est en pleurs au moment de réaliser qu'il a pitié de sa personne devant la force des événements. Par conséquent il s'en remet à Dieu (en tant que principe réel ou fictif) en devenant le martyr de son expérience vécue. Les larmes ne surviennent pas de manière instinctive, elles dépendent d'une abdication intentionnelle de l'esprit s'échappant du fatalisme qui l'incombe. Autrement dit, les pleurs signifient que l'homme a besoin d'être entendu par une entité qui le transcende, de la même façon que la nation transcende un peuple, afin de témoigner de son amour pour ce qu'il a perdu au sein de l'Éternel.

Est-ce que vous partagez ce sentiment ?

Sopsylogos
Niveau 9
20 janvier 2023 à 16:45:26

Quand un bambin chiale parce qu'il a peur il s'en remet à Dieu (en tant que principe réel ou fictif) en devenant le martyr de son expérience vécue ?

C'est bon à savoir.

VitaIiste
Niveau 6
20 janvier 2023 à 17:07:51

Le 20 janvier 2023 à 16:45:26 :
Quand un bambin chiale parce qu'il a peur il s'en remet à Dieu (en tant que principe réel ou fictif) en devenant le martyr de son expérience vécue ?

C'est bon à savoir.

Tu n'as pas lu attentivement : « Mais l'adulte pleinement conscient de ses états d'esprit [...] »

Sopsylogos
Niveau 9
20 janvier 2023 à 17:23:49

Les pleurs sont une réaction physiologique a une émotion violente et déplaisante, provoquée notamment par l'hypothalamus, qui est le plus impliquée dans la régulation de l'humeur, même si d'autres aires du cerveau, comme les amygdales ou le cortex-préfrontal.

Dieu n'y a rien à foutre dans la question du larmoiement. A la limite dans l'émotion négative stv, mais pas à la réaction de larmoiement elle-même qui est accidentelle.

VitaIiste
Niveau 6
20 janvier 2023 à 17:56:31

Le sujet n'est pas de relater le processus d'une réaction physiologique, mais de comprendre sa nécessité pour l'homme... Quel est le facteur psychologique qui a favorisé le développement du système lacrymal chez l'être humain au cours de son évolution ?

Sopsylogos
Niveau 9
20 janvier 2023 à 18:29:31

Les pleurs du bébé sont la première forme de communication entre le parent et l'enfant. Communiquer un besoin. Un besoin ressenti sous forme d'émotion désagréable et qui active le phénomène de pleurs.
Les pleurs de l'adulte ne sont que des reliquats de ce mécanisme physiologique de l'enfant et qui se manifestent lorsque l'adulte est affligé d'une douleur morale ou lors de toute autre émotion de très très forte intensité.

saucetomate2
Niveau 6
21 janvier 2023 à 02:01:56

un homme peut bien pleurer pour lui-meme comme on se parle, s'injure et se reprimande soi-meme

angeily
Niveau 7
21 janvier 2023 à 10:37:05

Pleurer est analogue au besoin de parler chez une personne qui a subi un traumatisme : les victimes d’attentats cf du Bataclan etc. ont besoin d’exprimer l’extrême désordre psychique que l’événement traumatisant qu’ils ont subi a provoqué chez eux, afin de pouvoir continuer à vivre normalement.

Parler est une façon pour eux d’évacuer ce désordre psychique, idem tu évacues le pus de quelqu’abcès ou staphylo pour évacuer la bactérie maléfique qui en est la cause et donc ensuite l’abcès disparaît et tout redevient normal là-dedans.

Si tous les gens qui ressentent l’extrême solitude de l’être humain en général et donc d’eux-mêmes en particulier, dans l’immensité de l’univers physique, [cf Jacques Monod « L’homme est seul dans l’univers où il a émergé par hasard. » in Le hasard et la nécessité] devaient pleurer ça se saurait depuis le temps je pense, et tout le monde pleurerait tout le temps, ce qui rendrait la vie terrestre invivable pour tout le monde.

-ZeCh1ld-
Niveau 9
21 janvier 2023 à 12:34:49

Et donc pour l'opé, pleurer de joie ou de bonheur n'existe pas...
Et c'est là qu'il se rend compte à quel point tout son raisonnement est juste complétement bidon. https://www.noelshack.com/2023-03-6-1674300823-baby-yoda-best.png

]Vitaliste[
Niveau 39
21 janvier 2023 à 17:01:30

Le 21 janvier 2023 à 10:37:05 :
Pleurer est analogue au besoin de parler chez une personne qui a subi un traumatisme : les victimes d’attentats cf du Bataclan etc. ont besoin d’exprimer l’extrême désordre psychique que l’événement traumatisant qu’ils ont subi a provoqué chez eux, afin de pouvoir continuer à vivre normalement.

Parler est une façon pour eux d’évacuer ce désordre psychique, idem tu évacues le pus de quelqu’abcès ou staphylo pour évacuer la bactérie maléfique qui en est la cause et donc ensuite l’abcès disparaît et tout redevient normal là-dedans.

Si tous les gens qui ressentent l’extrême solitude de l’être humain en général et donc d’eux-mêmes en particulier, dans l’immensité de l’univers physique, [cf Jacques Monod « L’homme est seul dans l’univers où il a émergé par hasard. » in Le hasard et la nécessité] devaient pleurer ça se saurait depuis le temps je pense, et tout le monde pleurerait tout le temps, ce qui rendrait la vie terrestre invivable pour tout le monde.

« L'immensité de l'univers physique » retranscrit une réalité implacable, et inéluctable, surpassant toute morale. Quand un homme subit le désespoir, il est confronté à la séparation, et plus exactement à son impuissance, qui l'oblige à consentir davantage à la solitude, de tout son être. Il est donc prisonnier de l'individualité, car il ne peut s'identifier au travers de l'Altérité sans accompagner la disparition des autres. L'univers, qui est fait de hasard et de nécessité, rappelle continuellement aux êtres vivants qu'ils n'ont jamais le parfait contrôle de leur vie, et que l'angoisse de la solitude peut se justifier à tout instant. De ce fait l'être vivant rejette inlassablement sa frustration existentielle, mais elle se manifeste toujours au cours d'une séparation.

Soit dit en passant, merci de réfléchir à la place de certains.

angeily
Niveau 7
21 janvier 2023 à 17:35:44

... toujours cette nécessité de trouver une cause à quelqu'effet, et si l'être humain n'en trouve pas de psychique ou de physiologique ni de physique alors il convoque direct du "surnaturel" ou du "spirituel" voire "Dieu" ou quoi d'autre pour rendre raison, absolument, d'un phénomène.

Les gens ont toujours dit que les éléphants ont des grandes oreilles pour mieux entendre mais les sciences biologiques savent qu'elles lui servent à se refroidir, de radiateur !

]Vitaliste[
Niveau 39
21 janvier 2023 à 17:55:32

... toujours cette nécessité de trouver une cause à quelqu'effet, et si l'être humain n'en trouve pas de psychique ou de physiologique ni de physique alors il convoque direct du "surnaturel" ou du "spirituel" voire "Dieu" ou quoi d'autre pour rendre raison, absolument, d'un phénomène.

Exactement, et c'est pourquoi la spiritualité reste une nécessité pour l'humanité dans l'art de vivre, même lorsque la plupart des gens s'efforce de s'en débarrasser.

Les gens ont toujours dit que les éléphants ont des grandes oreilles pour mieux entendre mais les sciences biologiques savent qu'elles lui servent à se refroidir, de radiateur !

Les sciences nous perfectionnent pour encore mieux nous révéler le sens de notre démarche à subsister.

Septivion
Niveau 14
22 janvier 2023 à 18:09:13

Meme si la tristesse se revêt de pleurs, il arrive ou l'on pleure sans etre triste, ou sans que de la sentimentalité soit inculquée . (suite à une souffrance physique par exemple. Ou suite au rire, et ceci, meme à l'écart des autres). Il nous faut donc admettre que les pleurs sont (au moins d'une part) mécaniques, et indépendentes des sentiments.

Mais sans prendre les pleurs en exemple spécifiquement je pense que la question que tu dois te poser c'est pourquoi exprime t on nos sentiments meme quand il n'y a personne pour les voir. Et tu en conclus que si nous exprimons à l'ecart alors cela veut dire que l'expression n'a pas pour but de communiquer aux alentours mais de communiquer plus globalement à une figure éternelle et temoin de tout, (ou du moins à l'universel).

A partir de cette question sur les pleurs il y a deux raisonnements contraires qui en découle :

-Soit l'on dit que l'homme est capable de pleurer à l'écart parce que le sentiment (qui est universel) provoque l'activation d'un mécanisme automatique
-Soit l'on dit qu'il en est capable car les pleurs sont une communication à l'universel

J'eprouve du mal à me référer au n2 pour plusieurs raisons. Premierement parce que les pleurs semblent êtres une expression fausse, dans le sens ou elle n'a pas besoin de pression sentimentale pour se manifester. On pourrait en conclure que cette reaction est mécanique, du fait que l'on pleure dans toutes sortes de contextes, (dis-toi que la moutarde suffit a provoquer une reaction lacrymale).

Pour autant, ces réactions mécaniques gardent un rapport à l'universel à travers le sentiment (de la tristesse), dans le sens ou c'est le sentimental qui provoque l'activation de ce mécanisme. Or de ce point de vue il ne faudrait penser que ce système lacrymal soit relié à l'universel, car c'est le sentiment de la tristesse qui émerge d'un mal universel et non pas la mécanique lacrymale qui, elle, n'est reliée qu'au sentiment de la tristesse.

Ce qui me fait d'autant plus pencher vers le n2, c'est aussi que : une bonne partie des mécaniques infantiles restent fixés chez l'adulte, (Il y a pas mal de faits qui pointent vers cela) et rien n'exclurait que les pleurs n'en fassent pas partie.

Dernier point : si cette communication n'est pas une communication fantasmée, je ne comprends pas comment il serait possible pour Dieu, en tant qu'être universel, d'avoir besoin que l'on lui exprime quelque chose pour qu'il en perçoive la détresse intérieure. Il n'y a que les hommes qui soient limités dans leurs perceptions, car ils ne disposent que de 5 sens, et d'un esprit pour percevoir la profondeur. Or Dieu connait tout de la profondeur.

Autrement la plupart des choses que j'écris ne contredit pas ton exemple de l'adulte pleurant de tristesse, car si le mécanisme est primordialement automatique, rien n'empêche à ce que ce mécanisme soit utilisé par la sentimentalité.

Et exprimer quand il n'y a personne pour en attester, témoigne justement de cette sentimentalité universelle.

-Vitamine-
Niveau 5
23 janvier 2023 à 03:11:35

Septivion > Je suis d'accord avec une partie de ton propos, notamment sur le fait que les larmes peuvent survenir lors d'une crispation musculaire qui exerce une pression sur les glandes lacrymales, au moment de rire et de bâiller, ou suite à l'apparition d'une douleur aiguë (sans parler des allergènes et de la capsaïcine). Je tiens d'ailleurs à préciser que les pleurs issus de la souffrance physique font également partie d'une attitude psychologique lorsque l'intégrité du corps est brusquement détériorée.

Concernant l'hypothèse désignant les pleurs comme un automatisme involontaire, je peux la réfuter selon ce cas de figure :

  • Il est impossible pour un homme qui pense réagir « par réflexe » (comme tu l'as déterminé) de sangloter à l'écart des autres sans envisager l'existence d'un ordre spirituel dans sa propre tragédie. Étant donné que personne ne pleure pour pleurer, et que communiquer avec soi-même suscite l'extériorité du Moi (en dehors de son libre-arbitre), l'homme doit donner un sens à son lâcher-prise pour trouver satisfaction dans l'acte de « pleurer ». La volonté de s'adonner aux sanglots est une nécessité profonde qui repose, non pas sur un vulgaire mécanisme corporel, mais sur la négation de la réalité en raison d'une disparition (la mort d'un proche ; la perte de sa dignité sociale, la perte d'argent, etc...).

A titre personnel, le fait d'imaginer que les « larmes de tristesse » ne font pas de bruit me donne l'impression que cet état émotionnel est absurde. Voilà pourquoi je pense que nos pleurs n'ont jamais été destinés à devenir intimes, même cachés de tous.

-ZeCh1ld-
Niveau 9
23 janvier 2023 à 06:15:20

Vitaliste qui cherche des prétextes tout pétés pour essayer de se prouver l'existence de son ami imaginaire. Et qui croit qu'on ne voit pas du tout ses grosses ficelles de demi-habile pour y arriver.

EcstraMDR
Niveau 54
23 janvier 2023 à 08:05:04

Le 20 janvier 2023 à 17:23:49 :
Les pleurs sont une réaction physiologique a une émotion violente et déplaisante, provoquée notamment par l'hypothalamus, qui est le plus impliquée dans la régulation de l'humeur, même si d'autres aires du cerveau, comme les amygdales ou le cortex-préfrontal.

Dieu n'y a rien à foutre dans la question du larmoiement. A la limite dans l'émotion négative stv, mais pas à la réaction de larmoiement elle-même qui est accidentelle.

Oh mon dieu cette pauvreté scientiste...

EcstraMDR
Niveau 54
23 janvier 2023 à 08:15:12

L'auteur c'est pas mal sauf p-e ici

Les larmes ne surviennent pas de manière instinctive, elles dépendent d'une abdication intentionnelle de l'esprit s'échappant du fatalisme qui l'incombe

Tu te contredis.

Qu'est-ce qui est instinctif et qu'est ce qui ne l'est pas ?

Justement les larmes viennent ou du cœur ou du ventre. De façon symbolique.

L'instinctif dans la tradition ça veut dire du ventre et du corps. Du physique. Du concret.

Ce n'est pas le mental, les idées, les concepts.

Mais là on partirait assez loin.

Oui donc sinon bah bof pas sur de ce paragraphe. Mais c'est intéressant. De prime abord je dirais justement que c'est une sorte de fatalisme. Et qu'on peut rien faire. Et donc c'est triste.

Mais on pourrait dire qu un fatalisme empêche la tristesse et donc le larmoiement puisque on conclut que voilà c'est comme ça. T façon voilà...

Mais j'ai cru comprendre que le fatalisme vient ou mène ou peut mener à la mélancolie. Une sorte de dépression light, un état triste léger mais permanent. Dedans il y a une sorte de fatalisme et déterminisme. Bin beh voilà c'est determine comme ça. Etc.
Enfin bref.

Sinon j'aime bien. Je suis impuissant et je m'en remet à Dieu. Je pleure pour que le Père m'entende.

Ah et pour la nation, en fait c'est un veau d'or car la nation ne peut représenter dieu. Dieu n'est pas représentable. Personne ne peut être égal à lui. Sauf par une sorte de dissolution dans la totalité et plus.

Après c'est une assez bonne intuition : l'état a un rapport avec la verticalité et la transcendance.

Seulement la nation s'est totalement perdue dans une transcendance bizarre, étrange. Et en soi la nation n'est qu'une étape dans l'évolution de l'humanité tellement c'est pauvre et restrictif.

C'est religieux dans le sens de monacal, monastique. Mais les plus grands expérimentateur de l'expérience divine sont les mystiques et les mystiques n'ont qu'une nation : dieu, la totalité, l'ensemble. Pas un ersatz qui disciprimine la totalité, sépare l'ensemble.

EcstraMDR
Niveau 54
23 janvier 2023 à 08:24:09

. A la limite dans l'émotion négative stv

Ca n'existe pas, une émotion négative.

Une émotion s'exprime. Elle a besoin de sortir. Elle n'est donc pas négative. A la limite s'il fallait choisir un adjectif ça serait : toutes les émotions sont positives. C'est une expression totale de notre être.

Et donc si on commence à voir du négatif on va penser, croire, voir que c est négatif et qu'il ne faut pas exprimer une partie de nous.

Après quand on s exprime, qu'on ressent quelque chose, on doit arriver à être juste et ne pas détourner la pensée.

Mais s exprimer, même sous la colère ou la tristesse est bon, au pire on se trompe mais on a discuté, on a échangé et on va pouvoir rétablir les choses.

Alors que si on voit des choses comme négatif, on va le garder en soi, pour soi (et en soi c'est pas forcément mauvais non plus), on ne va pas vouloir le voir et on va commencer à accumuler tristesse et rancœur sans les exprimer et ça va bouillonner à l'intérieur car... Notre être ne s'est pas exprimé. Il n'a pas été écouté, entendu. Il devient donc prisonnier de lui même. Mais c'est p-e une mauvaise habitude que la société lui a appris aussi. :)

EcstraMDR
Niveau 54
23 janvier 2023 à 08:27:13

Le 21 janvier 2023 à 10:37:05 :
Pleurer est analogue au besoin de parler chez une personne qui a subi un traumatisme : les victimes d’attentats cf du Bataclan etc. ont besoin d’exprimer l’extrême désordre psychique que l’événement traumatisant qu’ils ont subi a provoqué chez eux, afin de pouvoir continuer à vivre normalement.

Parler est une façon pour eux d’évacuer ce désordre psychique, idem tu évacues le pus de quelqu’abcès ou staphylo pour évacuer la bactérie maléfique qui en est la cause et donc ensuite l’abcès disparaît et tout redevient normal là-dedans.

Si tous les gens qui ressentent l’extrême solitude de l’être humain en général et donc d’eux-mêmes en particulier, dans l’immensité de l’univers physique, [cf Jacques Monod « L’homme est seul dans l’univers où il a émergé par hasard. » in Le hasard et la nécessité] devaient pleurer ça se saurait depuis le temps je pense, et tout le monde pleurerait tout le temps, ce qui rendrait la vie terrestre invivable pour tout le monde.

Alors c'était pas mal premier paragraphe.

Deuxième paragraphe tu entames une sorte de vision négative de la tristesse et des pleurs.

Troisième paragraphe tu te crois supérieur aux personnes dépressives ou tristes ? Et tu crois vraiment que beaucoip de gens pensent ou sentent la solitude ontologique ?

EcstraMDR
Niveau 54
23 janvier 2023 à 08:30:28

Le 21 janvier 2023 à 17:35:44 :
... toujours cette nécessité de trouver une cause à quelqu'effet, et si l'être humain n'en trouve pas de psychique ou de physiologique ni de physique alors il convoque direct du "surnaturel" ou du "spirituel" voire "Dieu" ou quoi d'autre pour rendre raison, absolument, d'un phénomène.

Les gens ont toujours dit que les éléphants ont des grandes oreilles pour mieux entendre mais les sciences biologiques savent qu'elles lui servent à se refroidir, de radiateur !

Dieu n'est pas surnaturel. Dieu est naturel justement.

Il n'y a pas de séparation.

Tout ce qui arrive est naturel. Et ça n'exclut pas l'ensemble ou la totalité et ce qui la transcenderait, ce qu'on appelle en général Dieu.

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Sujet : La dimension spirituelle de nos pleurs
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