« La liberté fait le bonheur de la vérité. »
En toutes circonstances, il faut discipliner la voie du silence. Par ailleurs, le silence n'est jamais seul. Donc, connaître, c'est savoir, non être. Pour toujours, il faut croire en la réalité, travailler pour le bonheur, savoir être simple. Aimer, c'est construire ; aimer, c'est LA construction. Les trois piliers de la sagesse, c'est l'amour (le singe de la sagesse aveugle), puis, moins important : l'espoir (le singe de la sagesse muet), puis, encore une fois moins important : le courage (le singe de la sagesse sourd).
« Si je n'étais pas, je ne serais pas là. »
BIEN SÛR, J'AIME ! Criais-je aux dépendances de la prison usuelle de l'économie, car l'économie est la stimulation de l'intelligence : voilà pourquoi il faut être capitaliste. Sans l'intelligence stimulée par le capitalisme, car de l'intelligence vient l'avenir du confort humain, et que l'économie la plus stimulante (et que la plus grande qualité que peut avoir un système économique est d'être stimulant) est le capitalisme. « J'AIME, DONC JE SUIS ! » Pourquoi pas ? J'aime, donc, je suis...
« Un animal traîne sa patte, l’œuf éclos. »
La syntaxique de l'erreur est l'épreuve de l'âme. Il faut commettre des erreurs pour comprendre la réalité de la voie du juste, car apprendre, c'est essayer, non imiter (et l'imitation, c'est l'art du sage, comme Aristote, mais c'est aussi l'injustice de la vie, comme l'ours qui n'hibernerait pas). L'imitation est le contraire de la vérité, mais est aussi, une vérité. Le comprendre, c'est essayer, et imiter, c'est oublier de ne pas essayer, et c'est comprendre.
« Savoir, c'est comprendre. »
Hier, il pleuvait. Aujourd'hui, il fait beau. Demain, il ventera. Après-demain, je ne sais pas. C'est un peu comme ça, l'âme. Et si l'âme n'existerait pas, je ne serais qu'une coquille vide, qu'un désespoir plaisantin, qu'un hurluberlu sans cervelle.
