Savoir & Culture

J'ai une mémoire de merde. Je me concentre mal, donc je classe l'information plus difficilement dans mon cerveau. Je ne retiens pas grand chose, mais je suis plus apte à comprendre vite. Ça doit être un effet secondaire du fait qu'en oubliant certaines choses, je suis porté à répéter le processus donc l'échange "immédiat" est plus cultivé que l'échange à long terme.

Je dis ça, mais peut-être que la mémoire à long terme se cultive aussi. Je ne sais toutefois pas comment retenir toutes les informations que je reçois au quotidien…

Manque de capacité de mémoire =/= pas intelligent.

Pour définir grossièrement la mémoire de travail, ça serait la capacité à retenir de nombreux éléments au moment de la reflexion. Par exemple les prendre en compte et maintenir dans l'esprit pour quelque temps dans l'analyse d'une situation.

Passe un test WAIS-IV dans un centre de dépistage du TSA, car au CHU c'est gratuit. Puis
trouve un moyen de faire un bilan attentionnel avec un psy, si t'es étudiant tu peux
t'arranger avec le crous, ou sinon tourne toi vers la MDPH si tu as une
RQTH, ils peuvent t'aider à prendre en charge les psychothérapies. Parle en avec ton médecin

Le 18 octobre 2024 à 10:58:39 :

J'ai une mémoire de merde. Je me concentre mal, donc je classe l'information plus difficilement dans mon cerveau. Je ne retiens pas grand chose, mais je suis plus apte à comprendre vite. Ça doit être un effet secondaire du fait qu'en oubliant certaines choses, je suis porté à répéter le processus donc l'échange "immédiat" est plus cultivé que l'échange à long terme.

Je dis ça, mais peut-être que la mémoire à long terme se cultive aussi. Je ne sais toutefois pas comment retenir toutes les informations que je reçois au quotidien…

Manque de capacité de mémoire =/= pas intelligent.

Pour définir grossièrement la mémoire de travail, ça serait la capacité à retenir de nombreux éléments au moment de la reflexion. Par exemple les prendre en compte et maintenir dans l'esprit pour quelque temps dans l'analyse d'une situation.

Passe un test WAIS-IV dans un centre de dépistage du TSA, car au CHU c'est gratuit. Puis
trouve un moyen de faire un bilan attentionnel avec un psy, si t'es étudiant tu peux
t'arranger avec le crous, ou sinon tourne toi vers la MDPH si tu as une
RQTH, ils peuvent t'aider à prendre en charge les psychothérapies. Parle en avec ton médecin

J'ai alors une mémoire de travail. Elle est toutefois pas extraordinaire.

J'ai déjà fait un test de Qi sur demande de la court pénal à 18 ans, mais je n'ai pas eu les résultats. Ce que je sais c'est que pour le raisonnement, trouver les suites de schéma qui suivent un ordre spécifique j'étais très au dessus de la moyenne, le gars semblait surpris et excité de me voir trouver les bonnes réponses, mais que lors du test de la répétition de suite de nombres à l'envers j'ai échoué lamentablement. Il m'a alors dit que mon Qi était revenue dans la moyenne.

Je ne suis pas en Europe soit dit en passant.

Le 18 octobre 2024 à 18:29:38 :
cela dépend de si elle est subie ou délibérée

Donc imaginons que la vie soit une course et que tu es un coureur ordinaire qui se donne un handicap volontaire (partir 20 secondes après son opposant), tu n'es pas vraiment handicapé parce que c'est délibéré?

J'ai des soucis similaires aux tiens. Si tu veux en parler go MP.

J'ai un parcours psychiatrique plus long qu'un bras.

T'as comme moi une memoire de travail en mousse.

C'est parce qu'on a des pathologies plus ou moins similaires, avec quelques divergences.

Je suis fasciné par le nombre de tarés qui fréquentent ce forum. T'es pas le seul avec moi. Certains d'entre eux ont confessé, et d'autres encore n'assument pas

Comme quoi, la folie attire vers la philosophie.

Le 18 octobre 2024 à 21:16:26 :
T'as comme moi une memoire de travail en mousse.

C'est parce qu'on a des pathologies plus ou moins similaires, avec quelques divergences.

Je suis fasciné par le nombre de tarés qui fréquentent ce forum. T'es pas le seul avec moi. Certains d'entre eux ont confessé, et d'autres encore n'assument pas

Comme quoi, la folie attire vers la philosophie.

D'accord, parfois pour avoir fait quelques psychoses juste après mes passages délirants sur ce même forum, je crois que c'est plutôt la philosophie qui peut rendre fou. Le fait de trop se poser de questions et de tout remettre en cause, douter de tout. Quand on enlève les bases et qu'on décortique tout, on finit par ne plus avoir rien pour se raccrocher. Encore pire lorsqu'on a une faiblesse de maladie mentale.

Merci pour ta sincérité et ta compréhension face à mes problématiques.

Un peu des deux à mon avis.

Quand t'es fou, tu sors de la normalité, ce qui te permet de voir les autres golems normies avec un regard qu'eux-mêmes ne peuvent pas avoir. Être "fou" signifie souvent que l'individu a franchi les limites de ce que la société définit comme acceptable.

Les golems suivent aveuglément les normes, sans s'interroger sur leur sens ou leur origine, et continuent à s'adapter à un système qui les depasse.
On est capable de percevoir ce que les "normies" ne peuvent pas voir : leur propre enfermement dans des schémas de pensée prédéterminés, leur incapacité à s’extraire des normes sociales qui les formatent. Les fous, en étant en dehors de la norme, sont capables de voir et de dire des vérités que la société préfère ignorer ou refouler.

Je plaisante, ou pas

Après il y a plusieurs catégorie de fous. Je parle de l'extrême éclairée, et non pas de l'extrême assombrie

Le 18 octobre 2024 à 22:32:52 :
Après il y a plusieurs catégorie de fous. Je parle de l'extrême éclairée, et non pas de l'extrême assombrie

Oui bon, pour moi le fou est toujours "assombrie". J'ai connu un "effet" d'illumination, de lucidité extrême mais c'était simplement ma bipolarité qui me jouait des tours, mes épisodes de manie/hyperactivité. Car avec trop de lumière, on finit aveuglé de toute façon… Je veux dire que pour moi, ça ma fait basculer dans la paranoïa et l'égocentrisme.

Je ne suis personnellement pas apte à être éclairée de façon extrême si on peut le dire ainsi. Je deviens instable.

Ce n'est pas dans ce sens là où je parlais.
Quand t'es fous, t'es plus disposé à te questionner sur ce qui t'écarte de la normalité et par conséquent sur ce qu'est la normalité elle-meme. Mais aussi pourquoi, et par quels mécanismes institutionnels t'es mis de côté, et ce que ça implique. Ce qui favorise un point de vue surplombant.

Prenons un exemple. Un groupe de normies fait la fête, ils sont en pleine fête et ne la voient qu'à travers l'expérience qu'ils en ont. Et toi tu les vois fêter et se comporter. S'ils dansent, et que tu bouches tes oreilles, leurs mouvements vont te paraitre ridicules par un decalage deroutant en absence de musique.

Xxxtenta qui doit rager d'être un normie

Je suis différent de toi alors car moi j'aimerais être normal, mais c'est évident que si tu n'es pas normal, tu es plus disposé à te questionner sur ta différence et sur le fait que tu ne cadre pas.

Pour ton exemple, je le vois de manière pessimiste.
Je regarde les autres danser et avoir du plaisir. Ils font l'expérience de la fête alors que moi de mon balcon, seul au monde je bouche mes oreilles (aveuglement volontaire) pour me marrer à mon tour de les voir bouger de façon déroutante sans musique. Je dis "aveuglement volontaire" car il y a bel et bien de la musique qui joue. J'ai bien une vue différente, une impression altéré par rapport aux "normies" car ce que j'expérimente de la fête n'est qu'une observation plongeante.

En générale, je ne me sens pas compris et encore moins inclus. Mais bon ça c'est mon problème. Je n'ai pas d'ami(es). Je vis reclus, en ermite pour une raison…

Enfin bref, assez de confidence pour le moment, je suis HS.

Je suis différent de toi alors car moi j'aimerais être normal,

C'est surtout le désir d'etre normal et l'incapacité de l'assouvir, qui te fait souffrir. Il sufffit alors d'eliminer ce désir et d'accepter ta condition. Moi j'ai réussi à l'éliminer et mon instabilité thymique est le cadet de mes soucis. Je l'ai, oui, et alors ? Je continue à vivre en faisant l'idée que si je ne peux pas avoir une vie de normie c'est parce que le destin la voulu. Même dans la plus profonde dépression on peut trouver des delices. T'es là, assis dans une gare, et tu broies du noir. Tout ce qui t'environne t'apparait comme un decor vide de sens et tu rentres dans la déréalisation où la perception du réel, l'expérience que t'en fais, n'est plus la-meme. Et tu te poses la question "mais que fais-je là ?" Et quand le train arrive à pleine vitesse, au lieu de t'ecarter par instinct de survie, t'es là sur le bord, et t'hésites à sauter. Mais cette expérience de la déréalisation est un plaisir esthétique à travers cet ecart entre la chose et son vide, où elle n'est plus qu'apparence. C'est ça, paradoxalement, qui me donne le gout de la vie. Cette expérience de vide et de non sens

Pour ton exemple, je le vois de manière pessimiste.
Je regarde les autres danser et avoir du plaisir. Ils font l'expérience de la fête alors que moi de mon balcon, seul au monde je bouche mes oreilles (aveuglement volontaire) pour me marrer à mon tour de les voir bouger de façon déroutante sans musique. Je dis "aveuglement volontaire" car il y a bel et bien de la musique qui joue. J'ai bien une vue différente, une impression altéré par rapport aux "normies" car ce que j'expérimente de la fête n'est qu'une observation plongeante.

Tu as accès à une facette du réel à laquelle les autres en pleine action n'ont pas accès. C'est un luxe

Tu peux entrainer la mémoire de travail en lisant un livre à haute voix, pendant 10min sans lâcher. Puis faire une pause de 2min et reprendre après.

Tu peux également l'entrainer avec l'exercice des chiffres que t'as fait durant ton wais IV. Celui qui consiste de rappeler la série de chiffres dans un ordre à l'envers.

Il faut forcer.

Au début, je considérais la pauvreté comme un handicap. J'ai donc répondu oui. Mais à bien y penser, la richesse est un handicap encore bien plus important, puisqu'elle fait l'acceptation du stress qui provient de ce que la société n'a de pas viable.

La société cultive le stress de celui qui se croit alors obligé de servir la société. Mais la sagesse, elle, n'a pas de société ; qu'un humanisme a la fois plat et montagneux ; un humanisme parfait !

La richesse est la fait d'aimer le stress de la société. La pauvreté est le fait de rechercher une manière sage de vivre, plus viable que celle du riche, plus simple : meilleure en tous points.

Vive le pauvre ! Vive le sage ! Ils ne font qu'un ! C'est dans la perte du stress que la sagesse apparaît !